Deux expositions consacrées à l’art brut se tiennent actuellement à Paris, l’une au Grand Palais, l’autre à la Halle Saint-Pierre, qui réunit des artistes iraniens. D’emblée se pose le problème de la définition de ce courant artistique, aussi bien pour les organisateurs que pour le public. Question formelle ? Pas seulement. Malgré les tentatives d’établir des chapitres thématiques au Grand Palais, pour faciliter la lecture de l’ensemble des œuvres exposées, l’interrogation
Écrivain au talent précoce et brillant essayiste, Klaus Heinrich Thomas Mann (1906-1949) a mené très tôt un combat sans répit contre le fascisme, pour l’Europe ; contre le nationalisme, pour le cosmopolitisme ; contre le totalitarisme, pour un « humanisme socialiste ». Un positionnement qui le rapproche de Paul-Louis Landsberg, qui explicite en novembre 1937 dans les colonnes d’Esprit, la notion d’engagement fondé sur la responsabilité du choix : « Cet engagement seul rend
Historien, journaliste et spécialiste des Balkans, Jean-Arnault Dérens propose une lecture géopolitique de l’orthodoxie. À mille lieues d’une approche folklorisante ou orientaliste, son nouveau livre décrypte la complexité de la sphère orthodoxe en trois étapes : « La tradition et l’histoire », « Les Églises à l’heure des nationalismes » et « Du postcommunisme au néoconservatisme ». Le regard est instruit et critique, sans concessions : « Il faut s’interroger