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05.02.2025 à 00:00
« La guerre, c’est la paix. » Sur la fin du récit

« Narratif », dites-vous ? En veux-tu en voilà, plein les oreilles ! Voyez comme on cause, voyez comme on danse ! D’abord, au premier temps, on rit. La grenouille et le bœuf, le geai et le paon : la comédie se joue depuis longtemps ; la ronde change de costumes, mais garde son pas. Un éternel Laurel se veut Hardy et se rend ridicule dans cet effort même (les rôles peuvent tourner, la polarité subsiste). C’est que Hardy, pense-t-il, détient le secret de la maîtrise. Vadius et
05.02.2025 à 00:00
Le proche et le lointain : Kaïdara, d’Amadou Hampâté Bâ

En choisissant cette année de publier Kaïdara, un conte de l’écrivain peul Amadou Hampâté Bâ, Diane de Selliers a choisi de couronner une œuvre qui est à la fois contemporaine, puisqu’elle a été écrite en 1968, et patrimoniale, parce que son auteur s’ancre dans toute la tradition orale dont il a été un inlassable défenseur et collecteur. Il n’est pas sans signification de publier ainsi un texte qui vient de l’Afrique noire, et plus précisément de l’Afrique sahélienne
04.02.2025 à 00:00
Miracle brésilien. À propos de Je suis toujours là, de Walter Salles

Sur la plage de Leblon, à Rio de Janeiro, l’effervescence estivale qui agite les Cariocas est à son apogée : les filles se badigeonnent de Coca-Cola pour bronzer, les enfants se jettent dans les vagues ou s’élancent sur le terrain de volley pour renvoyer la balle. Vive et alerte, la caméra tente de suivre le rythme de cette frénésie estivale. On entend le bruit d’un hélicoptère qui traverse le ciel, mais personne n’y prête attention. Comment filmer la présence de la dictature
03.02.2025 à 00:00
Histoire et politique du salafisme en Égypte

Cette rencontre est animée par Anne-Lorraine Bujon, Directrice de la rédaction d'Esprit.
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Cette rencontre est animée par Anne-Lorraine Bujon, Directrice de la rédaction d'Esprit.
03.02.2025 à 00:00
Le combat des Tatars de Crimée, d’hier à aujourd’hui - 1er volet

Mars 1953, le 5 mars précisément, un jeudi, restera une date faste pour les ennemis des totalitarismes. Ce jour-là, à Moscou, Staline ferme les yeux pour ne jamais les rouvrir. Combien d’apparatchiks et de camarades dévoués ont alors pleuré, combien de citoyens anonymes également, baisant la main qui pesait sur leur nuque, pour combien de larmes de crocodiles, et de joies exprimées derrière les portes bien closes ? Staline passé dans l’autre monde, commence alors la compétition à
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Mars 1953, le 5 mars précisément, un jeudi, restera une date faste pour les ennemis des totalitarismes. Ce jour-là, à Moscou, Staline ferme les yeux pour ne jamais les rouvrir. Combien d’apparatchiks et de camarades dévoués ont alors pleuré, combien de citoyens anonymes également, baisant la main qui pesait sur leur nuque, pour combien de larmes de crocodiles, et de joies exprimées derrière les portes bien closes ? Staline passé dans l’autre monde, commence alors la compétition à