17.12.2025 à 16:15
« En France, il existe une majorité antiraciste prête à se battre »
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Jeudi 18 décembre, journée internationale des migrants et des migrantes, auront lieu des marches de la solidarité partout en France. Mathieu Pastor, membre de l’association Marche des Solidarités, est l’invité de #LaMidinale.
17.12.2025 à 11:30
Écologie : encore un recul… ras-le-bol !
Texte intégral (699 mots)
En France et en Europe, le renoncement écologique n’est plus un accident. C’est devenu une ligne politique.
Sans trembler, Stéphane Séjourné, le commissaire européen français, vient d’acter l’abandon de l’objectif de ne vendre que des véhicules électriques à l’horizon 2035. Cette capitulation n’est pas isolée. C’est un signal. L’Europe et la France lâchent l’affaire climatique. Elles le font à la demande des constructeurs automobiles. Tant pis pour nous tous.
Depuis des mois, s’enchaînent les renoncements sur les pesticides (même plus limités dans le temps), défense offensive des mégabassines, abandon de la planification écologique, sabordage du rail, rétropédalage sur la rénovation thermique, abandon total sur les responsabilités des donneurs d’ordre en matière sociale et environnementales. Ces régressions sont le fait d’un pouvoir français qui perd pied, d’une commission européenne accrochée à ses dogmes dépassés et des coups de boutoir venus de l’extrême droite et de la droite.
Il faut désormais le dire clairement : les consensus scientifiques ne suffisent plus à faire face. Ont-ils d’ailleurs jamais suffi ? Des rapports du GIEC, il y en a eu des dizaines. Des alertes, des courbes, des degrés, des seuils critiques. Tout est su, documenté, répété. Et pourtant, l’inaction persiste. Pire : elle se transforme en reculade assumée.
Pourquoi ? Parce que le politique ne gouverne plus le temps long. Parce que la science, aussi solide soit-elle, ne pèse rien face aux intérêts économiques immédiats. Parce que la peur climatique se noie dans une concurrence d’angoisses tout aussi massives : guerre mondiale, menace nucléaire, terrorisme, crise sociale, effondrement démocratique, explosion des inégalités, intelligence artificielle. L’apocalypse est devenue plurielle et le climat en fait les frais.
Dans un monde saturé de catastrophes potentielles, la crise climatique est devenue une inquiétude parmi d’autres. Moins spectaculaire qu’un conflit armé. Moins immédiatement mobilisatrice qu’une crise sociale. Alors on la repousse et on la troque contre des promesses de croissance et de stabilité.
Plutôt que d’en faire un projet de justice sociale, de souveraineté populaire, de sécurité collective, le macronisme en a fait un supplément d’âme, tout juste utile pour les discours aux tribunes internationales… quand il reste encore un public.
Stéphane Séjourné rassure l’industrie, ménage les marchés, cède sans bruit. Emmanuel Macron laisse faire car ce lâchage est cohérent avec son virage général : moins d’écologie, plus d’ordre ; moins de transition, plus de continuité ; moins de rupture, plus de gestion. Mais la planète ne gère pas. Elle encaisse.
Et à cette abdiquation écologique s’ajoute une impasse industrielle majeure. Car, par ces décisions, la France et l’Europe abandonnent l’objectif d’être à la pointe de l’innovation écologique. Pendant que nous protégeons des rentes industrielles vieillissantes, d’autres régions du monde avancent. La Chine bien sûr, mais plus largement l’Asie, investit massivement dans la voiture électrique légère, accessible et adaptée aux usages populaires. Et ce sont aussi l’Afrique et une grande partie de l’Asie du Sud qui deviennent les marchés décisifs de demain : là où se construiront les infrastructures, les normes et les nouveaux modèles de mobilité. Pendant que l’Europe persistera à produire des voitures thermiques ou des véhicules électriques hors de prix, d’autres proposeront des petites automobiles électriques robustes et abordables, pensées pour des villes modernes et des besoins réels. Nous ne sacrifions pas seulement le climat : nous abandonnons aussi la bataille industrielle et géopolitique des décennies à venir.
17.12.2025 à 11:26
Écologie : encore un recul… ras-le-bol !
Texte intégral (1538 mots)
La newsletter du 17 décembre 
En France et en Europe, le renoncement écologique n’est plus un accident. C’est devenu une ligne politique.
Sans trembler, Stéphane Séjourné, le commissaire européen français, vient d’acter l’abandon de l’objectif de ne vendre que des véhicules électriques à l’horizon 2035. Cette capitulation n’est pas isolée. C’est un signal. L’Europe et la France lâchent l’affaire climatique. Elles le font à la demande des constructeurs automobiles. Tant pis pour nous tous.
Depuis des mois, s’enchaînent les renoncements sur les pesticides (même plus limités dans le temps), défense offensive des mégabassines, abandon de la planification écologique, sabordage du rail, rétropédalage sur la rénovation thermique, abandon total sur les responsabilités des donneurs d’ordre en matière sociale et environnementales. Ces régressions sont le fait d’un pouvoir français qui perd pied, d’une commission européenne accrochée à ses dogmes dépassés et des coups de boutoir venus de l’extrême droite et de la droite.
Il faut désormais le dire clairement : les consensus scientifiques ne suffisent plus à faire face. Ont-ils d’ailleurs jamais suffi ? Des rapports du GIEC, il y en a eu des dizaines. Des alertes, des courbes, des degrés, des seuils critiques. Tout est su, documenté, répété. Et pourtant, l’inaction persiste. Pire : elle se transforme en reculade assumée.
Pourquoi ? Parce que le politique ne gouverne plus le temps long. Parce que la science, aussi solide soit-elle, ne pèse rien face aux intérêts économiques immédiats. Parce que la peur climatique se noie dans une concurrence d’angoisses tout aussi massives : guerre mondiale, menace nucléaire, terrorisme, crise sociale, effondrement démocratique, explosion des inégalités, intelligence artificielle. L’apocalypse est devenue plurielle et le climat en fait les frais.
Dans un monde saturé de catastrophes potentielles, la crise climatique est devenue une inquiétude parmi d’autres. Moins spectaculaire qu’un conflit armé. Moins immédiatement mobilisatrice qu’une crise sociale. Alors on la repousse et on la troque contre des promesses de croissance et de stabilité.
Plutôt que d’en faire un projet de justice sociale, de souveraineté populaire, de sécurité collective, le macronisme en a fait un supplément d’âme, tout juste utile pour les discours aux tribunes internationales… quand il reste encore un public.
Stéphane Séjourné rassure l’industrie, ménage les marchés, cède sans bruit. Emmanuel Macron laisse faire car ce lâchage est cohérent avec son virage général : moins d’écologie, plus d’ordre ; moins de transition, plus de continuité ; moins de rupture, plus de gestion. Mais la planète ne gère pas. Elle encaisse.
Et à cette abdiquation écologique s’ajoute une impasse industrielle majeure. Car, par ces décisions, la France et l’Europe abandonnent l’objectif d’être à la pointe de l’innovation écologique. Pendant que nous protégeons des rentes industrielles vieillissantes, d’autres régions du monde avancent. La Chine bien sûr, mais plus largement l’Asie, investit massivement dans la voiture électrique légère, accessible et adaptée aux usages populaires. Et ce sont aussi l’Afrique et une grande partie de l’Asie du Sud qui deviennent les marchés décisifs de demain : là où se construiront les infrastructures, les normes et les nouveaux modèles de mobilité. Pendant que l’Europe persistera à produire des voitures thermiques ou des véhicules électriques hors de prix, d’autres proposeront des petites automobiles électriques robustes et abordables, pensées pour des villes modernes et des besoins réels. Nous ne sacrifions pas seulement le climat : nous abandonnons aussi la bataille industrielle et géopolitique des décennies à venir.
IDÉE DU JOUR
Face au capital globalisé, l’idée de la grève mondiale

Shawn Fain, président du puissant syndicat américain de l’automobile UAW et figure montante d’un syndicalisme combatif aux États-Unis, a lancé une idée qui rompt avec des décennies de défensive sociale : préparer une grève générale mondiale pour le 1er mai 2028. Son diagnostic est sans appel. Face à l’inaction climatique, aux guerres, à la montée des autoritarismes et à l’explosion des inégalités, le capital s’organise à l’échelle globale tandis que les résistances restent enfermées dans des cadres nationaux impuissants. D’où la nécessité de changer d’échelle : reconstruire un internationalisme concret, non comme un slogan mais comme une stratégie, en se donnant un horizon clair à trois ans pour bâtir des réseaux, des alliances syndicales et des structures capables de soutenir une mobilisation mondiale durable et crédible. Bonne idée. Espérons que tout le monde se donne les moyens que cela puisse exister.
P.P.-V.
ON VOUS RECOMMANDE…

« Au coeur de l’histoire : le procès de Nuremberg », sur Arte. De ce moment d’histoire du 20ème siècle, on pensait tout savoir. On en connait l’essentiel : là, dans la ville-symbole du mouvement nazi, les dignitaires du Troisième Reich ont été jugé et condamné pour leurs crimes. Ici furent posés les bases du droit international, ici fut inventée la notion de crime contre l’humanité. Ce documentaire en deux parties nous fait vivre ces moments aux cotés des grands reporters français, russes, américains. Avec eux, on redoute que la guerre froide qui démarre vienne tout faire capoter. On mesure les forces et faiblesses des juges américains et russes. On revit le choc des premières images projetées de ce qu’on n’appelait pas encore la Shoah. Un regard passionné et humain sur ce moment si monstrueux.
C’EST CADEAU 


@durand_alexandre et @bfmemes.tv

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16.12.2025 à 17:45
« La révolution passe par les communes »
Lire plus (101 mots)
Manuel Menal, secrétaire général de l’Institut la Boétie, membre de La France insoumise et co-auteur de Pour un nouveau communalisme aux éditions Amsterdam, est l’invité de #LaMidinale.
16.12.2025 à 13:38
Combattre l’antisémitisme avec efficacité
Texte intégral (783 mots)
Assimiler les juifs à des génocidaires, ou l’antisémitisme à la défense des droits des Palestiniens, ne mène qu’à l’impasse. Les amalgames ne répondent à aucune urgence, sinon celle de l’aveuglement.
L’attentat meurtrier antisémite survenu en Australie oblige à regarder une réalité en face : l’antisémitisme tue. Et il tue sur un continent que l’on imaginait éloigné de nos tragédies historiques. L’antisémitisme aussi est devenu un phénomène mondialisé.
Née en Europe, cette invention criminelle a été patiemment construite, théorisée, appliquée. Des ghettos médiévaux aux pogroms, des fantasmes religieux aux constructions pseudo-scientifiques, jusqu’à son paroxysme nazi, l’Europe a produit « le Juif » comme altérité radicale. Cet imaginaire, elle l’a exporté. La tuerie en Australie n’est pas une bizarrerie géographique : elle est l’indice d’une diffusion planétaire.
Pour les juifs de France, cet attentat résonne fortement. D’abord parce qu’un jeune Français, Dan Elkayam, a été tué. Mais aussi parce qu’il n’est pas un fait divers lointain, mais une scène que l’on peut mentalement déplacer, sans effort, sur le sol français. Il y a cette angoisse sourde : nulle part, désormais, les juifs ne sont à l’abri. L’antisémitisme est porté par des dynamiques idéologiques, religieuses ou complotistes qui circulent à l’échelle du monde. La possibilité de la violence apparaît partout, toujours.
Le premier ministre israélien et de nombreuses voix intellectuelles tracent un lien entre l’attentat terroriste de Sydney et les luttes pro-palestiniennes de notre époque. C’est un grave contre-sens historique.
Il existe un antisémitisme ancien, enkysté dans les sociétés, parfois qualifié « d’atmosphère ». Il charrie des stéréotypes racistes, des soupçons permanents, des poncifs hérités de siècles d’histoire. Il s’infiltre dans les habitudes, dans les mots, dans certains réflexes politiques, parfois même dans des combats qui se pensent émancipateurs. Il ne tue pas directement, mais il façonne un climat.
Et il existe un autre registre, celui qui fait du Juif le mal radical à éradiquer. Cet antisémitisme désigne une cible et peut conduire à la violence meurtrière. L’archaïque antisémitisme se déconstruit à force d’éducation et de mobilisation de la société militante. En revanche, la lutte contre le terrorisme islamiste qui, de plus en plus souvent, épouse le discours antisémite doit mobiliser les moyens des États : police, renseignements, législations.
Le premier ministre israélien et de nombreuses voix intellectuelles tracent un lien entre l’attentat terroriste de Sydney et les luttes pro-palestiniennes de notre époque. C’est un grave contre-sens historique. Comme si la volonté palestinienne de disposer d’un État ne découlait pas du fait que les Palestinien se voient refuser, depuis 1948, l’État que proposait la bipartition décidée par l’ONU.
Il est vrai que l’impossibilité de se sortir de la crise pousse parfois à revenir sur l’idée même de la bipartition et va jusqu’à proposer l’idée d’un État binational. Le slogan « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre » exprime ce désir et n’a en soi rien de condamnable mais il peut nourrir une autre idée qui est celle de l’illégitimité même de l’existence de l’État d’Israël. Ce n’est pas acceptable. On a le droit de penser que cette création, dans les conditions où elle a eu lieu, s’est accompagnée de violences. Ça ne fait pas de ceux qui le disent des antisémites. Ils ont néanmoins à charge de dire que le peuple juif existe dans sa diversité, qu’il a droit a un État avec des institutions démocratiques et non racistes. À défaut, ils participent d’une négation du peuple juif, de son histoire et de ses droits. Ils contribuent à ce qui dégénère en antisémitisme actif, violent.
La lutte contre l’antisémitisme est une nécessité brûlante. Si elle mélange tous les débats dans un même grand chaudron, elle ratera ses objectifs et restera d’une inefficacité criminelle.
16.12.2025 à 13:37
Combattre l’antisémitisme avec efficacité
Texte intégral (1678 mots)
La newsletter du 16 décembre 
par Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien
Assimiler les juifs à des génocidaires, ou l’antisémitisme à la défense des droits des Palestiniens, ne mène qu’à l’impasse. Les amalgames ne répondent à aucune urgence, sinon celle de l’aveuglement.
L’attentat meurtrier antisémite survenu en Australie oblige à regarder une réalité en face : l’antisémitisme tue. Et il tue sur un continent que l’on imaginait éloigné de nos tragédies historiques. L’antisémitisme aussi est devenu un phénomène mondialisé.
Née en Europe, cette invention criminelle a été patiemment construite, théorisée, appliquée. Des ghettos médiévaux aux pogroms, des fantasmes religieux aux constructions pseudo-scientifiques, jusqu’à son paroxysme nazi, l’Europe a produit « le Juif » comme altérité radicale. Cet imaginaire, elle l’a exporté. La tuerie en Australie n’est pas une bizarrerie géographique : elle est l’indice d’une diffusion planétaire.
Pour les juifs de France, cet attentat résonne fortement. D’abord parce qu’un jeune Français, Dan Elkayam, a été tué. Mais aussi parce qu’il n’est pas un fait divers lointain, mais une scène que l’on peut mentalement déplacer, sans effort, sur le sol français. Il y a cette angoisse sourde : nulle part, désormais, les juifs ne sont à l’abri. L’antisémitisme est porté par des dynamiques idéologiques, religieuses ou complotistes qui circulent à l’échelle du monde. La possibilité de la violence apparaît partout, toujours.
Il existe un antisémitisme ancien, enkysté dans les sociétés, parfois qualifié « d’atmosphère ». Il charrie des stéréotypes racistes, des soupçons permanents, des poncifs hérités de siècles d’histoire. Il s’infiltre dans les habitudes, dans les mots, dans certains réflexes politiques, parfois même dans des combats qui se pensent émancipateurs. Il ne tue pas directement, mais il façonne un climat.
Et il existe un autre registre, celui qui fait du Juif le mal radical à éradiquer. Cet antisémitisme désigne une cible et peut conduire à la violence meurtrière. L’archaïque antisémitisme se déconstruit à force d’éducation et de mobilisation de la société militante. En revanche, la lutte contre le terrorisme islamiste qui, de plus en plus souvent, épouse le discours antisémite doit mobiliser les moyens des États : police, renseignements, législations.
Le premier ministre israélien et de nombreuses voix intellectuelles tracent un lien entre l’attentat terroriste de Sydney et les luttes pro-palestiniennes de notre époque. C’est un grave contre-sens historique. Comme si la volonté palestinienne de disposer d’un État ne découlait pas du fait que les Palestinien se voient refuser, depuis 1948, l’État que proposait la bipartition décidée par l’ONU.
Il est vrai que l’impossibilité de se sortir de la crise pousse parfois à revenir sur l’idée même de la bipartition et va jusqu’à proposer l’idée d’un État binational. Le slogan « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre » exprime ce désir et n’a en soi rien de condamnable mais il peut nourrir une autre idée qui est celle de l’illégitimité même de l’existence de l’État d’Israël. Ce n’est pas acceptable. On a le droit de penser que cette création, dans les conditions où elle a eu lieu, s’est accompagnée de violences. Ça ne fait pas de ceux qui le disent des antisémites. Ils ont néanmoins à charge de dire que le peuple juif existe dans sa diversité, qu’il a droit a un État avec des institutions démocratiques et non racistes. À défaut, ils participent d’une négation du peuple juif, de son histoire et de ses droits. Ils contribuent à ce qui dégénère en antisémitisme actif, violent.
La lutte contre l’antisémitisme est une nécessité brûlante. Si elle mélange tous les débats dans un même grand chaudron, elle ratera ses objectifs et restera d’une inefficacité criminelle.
Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien
DÉSESPÉRANCE DU JOUR
Breaking news : les riches vivent plus longtemps que les pauvres

L’Insee vient de sortir une étude sur l’écart d’espérance de vie entre les personnes modestes et aisées, et le constat est tant sans surprise qu’accablant : « Plus on est aisé, plus l’espérance de vie est élevée. Sur la période 2020-2024, l’écart d’espérance de vie à la naissance entre les 5% les plus modestes et les 5% les plus aisés est de 9 ans chez les femmes et de 13 ans chez les hommes. » Ces chiffres ne sont pas magiques. Les riches vivent plus longtemps car ils sont « moins soumis aux risques professionnels », alors que« les difficultés financières peuvent limiter l’accès aux soins ». Et ça ne va pas s’arranger par magie non plus : l’Insee précise que « l’écart d’espérance de vie entre les personnes modestes et aisées s’accroît ». On applaudit des deux mains l’œuvre macroniste qui a promis le ruissellement et expliqué qu’il faut travailler plus longtemps puisque la population vieillit. « À 50 ans, le risque de décès dans l’année des hommes est 7 fois plus élevé chez les plus modestes que chez les plus aisés ». Combien d’ouvriers à l’Assemblée ? Sept. Combien de millionnaires au gouvernement ? Au moins onze… CQFD.
L.L.C.
ON VOUS RECOMMANDE…

« La bataille du Chili », sur Arte. Un grand classique du documentaire qui nous fait revivre l’année 1973 et la chute du président Allende. Alors que les Chiliens viennent d’élire un nostalgique de Pinochet à la tête du pays…
C’EST CADEAU 


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