Sécheresses, précipitations violentes, montée des eaux et pollutions affecteront de plus en plus cet espace qui se réchauffe 20 % plus vite que le reste du monde.
Face à l’accélération de la crise climatique, il serait temps d’aider le Nigeria, le Niger, le Mali…, touchés par des inondations sans précédent, rappelle, dans une tribune au « Monde », le responsable humanitaire Modou Diaw.
L’élection de Donald Trump devrait entraîner une intensification de la surconsommation censée compenser l’anxiété existentielle de vivre à une époque d’insécurité climatique, rapporte Corine Lesnes, correspondante du « Monde » à San Francisco, dans sa chronique.
Alors que le GIEC publie ses rapports d’évaluation au terme de cycles de six à sept ans, l’action climatique des pays est censée monter en puissance tous les cinq ans. Des scientifiques s’inquiètent d’un rythme à deux vitesses.
Les dirigeants reconnaissent, dans leur déclaration finale, « le besoin d’augmenter la finance climatique », mais sans préciser qui mettra la main à la poche. Ils n’ont pas non plus repris l’engagement à opérer une « transition hors des énergies fossiles » qui avait été arraché l’an dernier à la COP28 de Dubaï.
Alors que plus de 10 000 hectares ont brûlé en novembre, cette mesure, qui permet de mobiliser des ressources économiques, s’appliquera pour une période de soixante jours.
Une étude détaille comment les tiques, transportées par les oiseaux migrateurs, profitent du réchauffement pour étendre leur aire de répartition, amenant avec elles des agents pathogènes.
Un quart des émissions de gaz à effet de serre sont générées par des pays exportateurs pour satisfaire la demande de pays importateurs. Un rapport appelle à repenser la comptabilité carbone mondiale.