Les parties civiles soulignent que les dépouilles de cinq femmes victimes du tueur en série sur sept, dont il a été reconnu coupable, n’ont toujours pas été retrouvées. Elles pourraient de plus ne pas être les seules.
Le tribunal administratif de Montreuil, statuant en référé, a fait valoir un « doute sérieux quant à la légalité du document attaqué ». Il a notamment estimé que le préfet de Seine-Saint-Denis avait empiété, dans ce dossier, sur les compétences dévolues au préfet de police de Paris dans les départements de petite couronne.
« Pour que cette polémique soit close, j’ai l’intention, dans les quarante-huit heures, de mettre en ligne la totalité des documents », a promis le premier ministre, répondant à la députée Sarah Legrain (LFI), qui l’interrogeait sur un document du collectif de victimes mettant en cause sa version.