L’évidence du caractère antisémite de la tuerie de Sydney, la pire jamais enregistrée en Australie, ne peut que semer la consternation dans un pays qui avait constitué au XXᵉ siècle un refuge pour de nombreux juifs. Et ravive la peur, l’angoisse et un insupportable sentiment d’impuissance et de vulnérabilité.
Le Prix Nobel de la paix Ales Bialiatski et l’opposante Maria Kolesnikova font partie des 123 détenus relâchés. La plupart d’entre eux ont été expulsés vers l’Ukraine.
Selon la police, les deux assaillants ont tué, dimanche à Sydney, au moins 15 personnes, âgées de 10 à 87 ans, et fait plus de 40 blessés. La fillette de 10 ans est morte à l’hôpital.
Samedi soir, une personne a ouvert le feu à l’université américaine Brown, dans l’Etat de Rhode Island (Nord-Est), faisant deux morts et neuf blessés. Alors qu’un homme avait été interpellé, « il n’y a aucune raison de le considérer comme un potentiel suspect », a annoncé dimanche soir le procureur général.