Hundreds of people have died while seeking food since delivery was taken over by the Gaza Humanitarian Foundation in May. But Palestinians facing extreme hunger have no choice but to take the risk
Dans « Nous refusons », le photographe Martin Barzilai donne la parole aux refuzniks qui, en Israël, refusent de remplir leurs obligations militaires. Rencontre avec ces objecteurs de consciences, rares voix qui refusent la guerre.
Les visages changent, les mêmes mensonges restent : cette semaine, le ministre de l'Economie Eric Lombard a annoncé que l'Etat devait trouver de toute urgence « 40 à 50 milliards d'euros » (pour la précision, on repassera) pour freiner le déficit public. Ce chiffre sorti du chapeau et annoncé dans l'urgence, relayé par François Bayrou qui compare l'endettement de la France à une dette de 50 000 euros par citoyen, alors que les deux n'ont techniquement rien à voir est devenu un classique de la propagande bourgeoise au XXIe siècle mais se base sur un fait réel : le niveau de dépenses de l'État est considérable mais nous n'en voyons pas la couleur. Tous ces gens aux commandes du pays depuis trente ans s'accusent mutuellement des déficits publics, s'en déresponsabilisent et surtout les exagèrent pour alimenter leurs politiques antisociales. Mais ce coup-ci, les faits sont là : de l'argent a été massivement dépensé durant sept ans, creusant considérablement la dette publique. Or, cet argent n'a pas servi à améliorer nos conditions de vie, par exemple via des services publics de qualité. Au contraire, ces derniers se sont considérablement dégradés. Alors où est passé l'argent ? Puisque le journalisme mainstream a la mémoire courte, retour chronologique sur les principaux vols commis par le macronisme en sept ans, pendant lesquels l'argent est passé de nos poches à celles des possédants.
Tufts University doctoral student Rümeysa Öztürk opens up about her 45 days in a South Louisiana processing facility—and the generous and compassionate women she met.
Comme psychologue, j'entends mes collègues parler de leur épuisement. C'est épuisant d'écouter des humains se débattre, années après années, avec leur souffrance. C'est épuisant de les accompagner dans leur travail psychique. C'est gratifiant mais c'est usant. Parce qu'on a l'impression de participer à ce système qui broie les gens. On les répare un peu. Juste assez pour qu'ils fonctionnent. Qu'ils soient bons pour le service. Pour qu'ils restent productifs. Pour qu'ils créent de la richesse dont ils ne bénéficieront pas vraiment. On répare des blessures profondes avec quelques paroles. Un peu de scotch pour que ça tienne.
Comment ne pas tirer les conséquences de la destruction des Palestinien·nes et du fanatisme d'Israël À la douleur, l'horreur, l'impuissance, la colère que l'on éprouve en regardant se dérouler à distance, depuis vingt-et-un mois maintenant, le génocide des Palestinien·nes, il s'ajoute, pour celles et ceux qui vivent en Occident, un profond malaise. Ce malaise est dû au fait de vivre dans des pays qui ont toujours considéré Israël comme étant le bon, la victime – civilisé, éclairé, rationnel, humaniste, de bonne volonté, vulnérable –, et les Palestinien·nes comme les méchants – barbares, obscurantistes, menaçant·es, agressif·ves, haineux·ses, dangereux·ses…