04.10.2024 à 17:50
Juliette Verdes
Lancé lors du XIXe Sommet de la Francophonie ce vendredi 4 octobre, l’appel de Villers-Cotterêts, adopté par les 88 membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), vise à instaurer un espace numérique francophone plus sûr et intègre. Le texte appelle les plateformes numériques à plus de transparence, de proximité et de responsabilité en matière […]
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Lancé lors du XIXe Sommet de la Francophonie ce vendredi 4 octobre, l’appel de Villers-Cotterêts, adopté par les 88 membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), vise à instaurer un espace numérique francophone plus sûr et intègre. Le texte appelle les plateformes numériques à plus de transparence, de proximité et de responsabilité en matière de modération des contenus.
Du nom de la principale ville hôte du sommet, l’appel de Villers-Cotterêts recommande à ces acteurs de garantir l’accès à leurs services en français et dans les langues locales. Il invite également à instaurer des mécanismes clairs et accessibles “pour signaler la présence de contenus qui seraient considérés comme illégaux ou contraires à leurs conditions d’utilisation”. Les plateformes devraient par ailleurs rendre compte de la mise en œuvre de leurs politiques de modération.
Outre la modération, le texte encourage les plateformes à évaluer et contrer la diffusion de discours haineux et de désinformation, à renforcer la protection des enfants en ligne, et à promouvoir une intelligence artificielle éthique et responsable, “respectueuse des droits de l’Homme, de la démocratie et de la paix” mais aussi de la “diversité culturelle et linguistique”. Enfin, il encourage les plateformes à contribuer à soutenir la formation aux métiers du numérique et à promouvoir l’éducation aux médias pour tous les francophones.
Lors de son discours d’ouverture du Sommet vendredi après-midi, Emmanuel Macron s’est fait écho de cet Appel de Villers-Cotterêts, appelant à “bâtir un ordre numérique protégeant les citoyens” pour “mieux lutter contre la désinformation, la propagation de la haine en ligne, les discours de haine, racistes, antisémites”. S’exprimant face à des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement, le président français a plus largement salué “l’agenda que porte la francophonie”, “un agenda de paix et de développement durable. C’est une cité solidaire que nous pouvons être fiers d’habiter”, a déclaré.
L’hôte du rendez-vous a dressé un portrait de la langue française “instrument d’unité et de pouvoir décisif pour la France”, mais aussi outil pour l’éducation, la culture, les relations commerciales et l’innovation. A ce titre, il a exprimé le souhait de créer une alliance francophone de la propriété intellectuelle. Le français devrait aussi permettre de s’ouvrir vers d’autres langues et de “coexister sans concurrence” avec celles-ci.
Durant son allocution, le chef de l’Etat a évoqué l’actualité internationale et l’escalade des tensions au Proche-Orient, affirmant qu’il n’y aurait “pas de paix […] sans solution à deux Etats”. Il a également exprimé son inquiétude quant à la situation au Liban, pays membre de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), aujourd’hui “bousculé dans sa souveraineté et sa paix”, et demandé à ce que l’espace humanitaire soit respecté. La francophonie est “un lieu où nous pouvons ensemble porter une diplomatie qui défend la souveraineté et l’intégrité territoriale partout à travers la planète”, a-t-il affirmé.
Emmanuel Macron a également salué la création d’un Collège de la cité internationale de la langue française, “laboratoire d’excellence” pour former les futurs “cadres francophones de l’éducation, des traducteurs et des interprètes”. Et ce en vue de dynamiser “l’enseignement du français, et l’enseignement en français”.
PARIS – GRAND PALAIS (9h30-18h30)
Matinée :
Après-midi :
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04.10.2024 à 16:27
Juliette Verdes
Voyager en train dans toute l’Europe avec votre chien, votre chat, et même votre furet… c’est possible ! À condition de respecter ces quelques recommandations avant de réserver votre trajet. Je veux voyager à travers l’Union européenne Quelles sont les règles à respecter ? En cas de voyage dans un autre pays de l’Union européenne que […]
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Voyager en train dans toute l’Europe avec votre chien, votre chat, et même votre furet… c’est possible ! À condition de respecter ces quelques recommandations avant de réserver votre trajet.
En cas de voyage dans un autre pays de l’Union européenne que le vôtre, assurez-vous que votre animal :
En principe, un animal de compagnie doit voyager avec son propriétaire. Cependant, vous pouvez désigner une autre personne par écrit pour l’accompagner à votre place, et à condition de récupérer l’animal dans les 5 jours suivant son arrivée.
Attention : le passeport européen pour les animaux de compagnie n’est valable que pour les chats, les chiens et les furets. Si votre animal de compagnie est un oiseau, un reptile, un rongeur ou un lapin, vous devez vérifier les règles nationales applicables dans le pays où vous prévoyez de vous rendre.
Si vous voyagez vers la Finlande, l’Irlande ou Malte, votre compagnon doit également avoir été traité contre l’échinococcose, une infection par des larves de ténia.
Certains Etats peuvent autoriser sous conditions l’entrée sur leur territoire de jeunes chats ou furets non vaccinés contre la rage : renseignez-vous auprès de l’ambassade ou du consulat du pays de destination.
Enfin, vous pouvez voyager avec 5 animaux de compagnie au maximum. Au-delà, vous devez prouver qu’ils participent à un concours ou une manifestation sportive, et qu’ils sont âgés de plus de six mois.
La majorité des compagnies ferroviaires considèrent comme “petits” les animaux dont le poids est inférieur à 6 kg, et qui peuvent voyager généralement dans un contenant au format 45 x 30 x 25. Par ailleurs, les gros chiens doivent généralement voyager avec une muselière. Les chiens guides voyagent gratuitement, sans billet.
Les tarifs appliqués dépendent des compagnies ferroviaires. Par exemple, à bord des Eurostar entre la Belgique, la France, les Pays-Bas et l’Allemagne, les petits animaux peuvent voyager gratuitement à condition d’être en cage ou dans un sac (max. 45 x 30 x 25 cm). Pour voyager avec un chien plus grand, vous devrez acheter un billet Chien (prix fixe de 30 €) directement auprès des chefs de bord. Les animaux sauvages et les oiseaux ne sont pas admis à bord des Eurostar. Par ailleurs, les animaux guides ou d’assistance voyagent gratuitement et sans devoir fournir de documents.
Quant aux autres lignes reliant la France à ses voisins, le prix du billet est généralement de 7 euros mais le tarif peut monter pour les gros chiens. Pour les voyages vers l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne ou l’Italie, vous devrez vous acquitter d’un billet d’une valeur de 7 € pour les petits animaux qui peuvent voyager dans un sac, et de 20 € pour les plus gros.
Enfin, les règles varient également pour les lignes de chemins de fer nationales dans chaque pays de l’Union européenne. Voici un aperçu non-exhaustif :
Allemagne | En Allemagne, les petits animaux de compagnie - de la taille d’un chat au maximum - peuvent voyager gratuitement à bord des trains de la Deutsche Bahn. Les plus grands animaux de compagnie peuvent voyager si vous leur achetez un billet spécial. |
Autriche | En Autriche, les petits animaux de compagnie peuvent voyager gratuitement dans des boites de transport. Les plus grands animaux de compagnie, peuvent voyager si vous leur achetez un billet pour chien. Celui-ci coûte 10 % du prix plein tarif en 2nde classe. |
Espagne | En Espagne, la Renfe et iryo autorisent les petits animaux de compagnie, pesant jusqu’à 10 kg, dans une boite de transport qui ne doit pas dépasser 60 cm x 35 cm x 35 cm. Vous devrez peut-être acheter un billet selon la ligne concernée. |
Italie | En Italie, les petits animaux de compagnie (jusqu’à 10 kg) peuvent voyager gratuitement. Ils doivent être placés dans une boite de transport (80 cm x 50 cm x 31 cm pour Trenitalia) au niveau de la zone dédiée aux bagages à côté du passager. Une réservation auprès d’Italo ou Trenitalia est nécessaire pour les animaux dont le poids excède 10 kg. |
Pays-Bas | Aux Pays-Bas, Nederlandse Spoorwegen permet aux petits animaux de compagnie de voyager gratuitement dans un sac ou un panier. Les plus grands animaux de compagnie peuvent voyager tenus en laisse si vous leur achetez un billet pour chien. Pour la réservation, adressez-vous directement à NS. |
La plupart des trains de nuit n’acceptent pas encore les animaux. Le mieux est de vous renseigner directement auprès des différentes compagnies avant de planifier votre voyage. En Autriche, l’ÖBB Nightjet les autorise à condition de réserver un compartiment entier. Les chiens ne sont pas autorisés dans la Mini Cabin.
Si vous partez depuis la France, vos compagnons sont les bienvenus dans les trains vers la Suisse ! Les petits animaux peuvent voyager dans un sac ou un panier fermé (dimensions 45 cm x 30 cm x 25 cm) pour un montant de 7 euros. Quant aux chiens plus gros, ils doivent être tenus en laisse, muselés, et le prix de leur billet est de 20 euros. Une fois rendus en Suisse, vous pourrez emprunter la compagnie nationale SBB sans frais supplémentaires pour les animaux d’une hauteur inférieure à 30 cm (au niveau du garrot). Vous devrez en revanche acheter un billet pour les plus grands.
Si vous décidez de voyager au Royaume-Uni, notez bien que les trains Eurostar à destination ou au départ de Londres n’autorisent pas les animaux à bord. Il en va de même pour les lignes Eurostar Sun et Snow ainsi que la ligne Eurostar Lille-Bruxelles, qui interdisent les animaux de compagnie. Seuls les chiens guides ou chiens d’assistance sont autorisés : vous devez pour cela contacter Eurostar au moins 24 heures avant votre voyage afin d’organiser au mieux votre trajet. Pour vous déplacer en Grande-Bretagne en empruntant la compagnie nationale (National Rail), vous pourrez en revanche voyager avec vos animaux sans problème.
Enfin, si vous prévoyez d’aller en Norvège, il est nécessaire d’avoir traité votre animal contre l’échinococcose au préalable.
En savoir plus
Pour en savoir plus sur le voyage avec un animal dans l’Union européenne ou dans un pays européen hors de l’UE, vous pouvez également consulter la page dédiée sur Service-Public.fr.
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04.10.2024 à 15:38
Valentin Ledroit
“Un État membre ne peut interdire l’utilisation de termes traditionnellement associés aux produits d’origine animale pour désigner un produit contenant des protéines végétales”, explique ce vendredi 4 octobre la CJUE dans un communiqué. Quatre associations et entreprises actives dans le secteur des produits végétariens ou végan contestaient un décret adopté par le gouvernement français en […]
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“Un État membre ne peut interdire l’utilisation de termes traditionnellement associés aux produits d’origine animale pour désigner un produit contenant des protéines végétales”, explique ce vendredi 4 octobre la CJUE dans un communiqué.
Quatre associations et entreprises actives dans le secteur des produits végétariens ou végan contestaient un décret adopté par le gouvernement français en février 2024. Ce dernier interdisait l’utilisation des termes “burger”, “escalope”, “saucisse” ou encore “nuggets” pour des produits ne contenant aucune viande. L’objectif était de protéger la transparence des informations relatives aux denrées alimentaires dans le commerce.
Selon l’instance juridique européenne, ces termes peuvent être utilisés par les fabricants, en cas d’absence d’une “dénomination légale”, c’est-à-dire une définition juridique claire. Concrètement, les Etats membres peuvent créer des noms officiels pour désigner certains aliments, y compris les alternatives végétales. Mais s’ils ne l’ont pas fait, ils ne peuvent empêcher les fabricants de produits sans viande d’utiliser des termes courants pour décrire et étiqueter leurs produits.
En revanche, “si une autorité nationale estime que les modalités concrètes de vente ou de promotion d’une denrée alimentaire induisent en erreur le consommateur, elle pourra poursuivre l’exploitant du secteur alimentaire concerné”, précise l’institution.
En avril dernier, le Conseil d’Etat avait suspendu le décret français dans l’attente d’une réponse de la CJUE.
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