02.07.2025 à 12:55
TRIBUNE. L’eau fait partie des enjeux cruciaux de notre époque. La disponibilité d’eau douce propre pour la consommation humaine, pour nos activités économiques et pour notre environnement de vie est gravement affectée par des décennies d’utilisation non durable de l’eau, de pollution et de changement climatique. Pour répondre à ces difficultés, le Comité économique et […]
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TRIBUNE. L’eau fait partie des enjeux cruciaux de notre époque. La disponibilité d’eau douce propre pour la consommation humaine, pour nos activités économiques et pour notre environnement de vie est gravement affectée par des décennies d’utilisation non durable de l’eau, de pollution et de changement climatique. Pour répondre à ces difficultés, le Comité économique et social européen (CESE), l’organe consultatif de l’UE représentant les employeurs, les travailleurs et la société civile organisée, a été la première institution européenne à lancer un appel en faveur d’un pacte bleu, une stratégie globale dans le domaine de l’eau à adopter en tant que priorité politique absolue pour l’Europe, au même titre que le pacte vert pour l’Europe. Cette stratégie devrait couvrir tous les secteurs de la société et être intégrée dans l’ensemble des politiques afin de garantir, aujourd’hui et sur le long terme, la disponibilité d’eau propre dans l’intérêt des citoyens, des industries, de l’agriculture et de la planète.
Pietro Francesco De Lotto, président de la commission consultative des mutations industrielles (CCMI), coordinateur du pacte bleu pour l’Europe du Comité économique et social européen (CESE)
Alain Coheur, membre du Comité économique et social européen (CESE), commission consultative des mutations industrielles.
La dynamique s’accélère : reconnaissant la nécessité d’inscrire l’eau au premier rang des priorités politiques de l’Union, la Commission européenne a publié, le 4 juin, la stratégie pour la résilience dans le domaine de l’eau, qui était attendue de longue date. Nous sommes heureux de constater que bon nombre des recommandations de notre Comité sont prises en compte dans cette nouvelle stratégie, à commencer par la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de la législation en vigueur ainsi que le besoin de renforcer les synergies avec les politiques portant sur divers domaines tels que l’agriculture, l’industrie, l’énergie ou les consommateurs
Les principaux objectifs de la stratégie sont conformes à l’appel du CESE en faveur d’une approche plus globale des défis liés à l’eau grâce à l’amélioration de la gouvernance, du financement et des investissements dans les infrastructures et la numérisation, tout en abordant les aspects environnementaux de l’eau et en garantissant l’accès à une eau propre en tant que droit de l’homme. Nous saluons également les objectifs de la stratégie visant à donner aux citoyens les moyens d’agir, à soutenir la compétitivité et la résilience des entreprises et à favoriser la préparation de la société.
La nouvelle stratégie constitue un pas essentiel dans la bonne direction et un signe clair de l’engagement de l’UE à rester à l’avant-garde en matière de résilience dans le domaine de l’eau face aux défis mondiaux. Toutefois, notre Comité estime qu’il est nécessaire de renforcer le niveau d’ambition et de prendre des mesures concrètes. Nous réitérons notre appel pour que l’ensemble des politiques de l’Union soient alignées avec la nouvelle politique européenne dans le domaine de l’eau.
Nous avons besoin d’un engagement fort au niveau européen pour garantir le financement de cette transition majeure, en particulier dans le cadre du prochain cadre financier pluriannuel (CFP) de l’UE pour l’après-2027. Le CESE continue d’exhorter l’Union à faire de l’eau une priorité stratégique au cours de la prochaine période de programmation, et à l’intégrer dans l’ensemble des fonds. En outre, notre déclaration en vue d’un pacte bleu pour l’Europe préconise d’appliquer des conditions liées à l’eau dans les fonds de l’UE et de créer un fonds pour une transition bleue comme point d’accès unique pour les investissements de l’Union dans le domaine de l’eau, alliant fonds publics et modes de financement innovants.
S’agissant des industries, nous saluons l’objectif de la stratégie consistant à intégrer la résilience dans le domaine de l’eau dans tous les secteurs industriels. Cependant, des mesures plus concrètes sont nécessaires. Par exemple, l’eau n’est guère mentionnée dans le pacte pour une industrie propre. Le CESE estime que la question de l’eau devrait être un aspect central de la politique industrielle de l’UE et recommande que les trajectoires de transition pour les différentes industries soient mises à jour afin d’y inclure les difficultés et les opportunités industrielles liées à l’eau. Le projet pilote annoncé en vue de promouvoir l’utilisation rationnelle de l’eau dans certains pôles industriels est un bon début. Les travaux à venir de notre Comité consacrés à la fabrication de technologies propres et à l’eau ainsi qu’à la double transition proposeront également des recommandations pour soutenir les technologies qui sont à la fois économes en eau et en énergie, afin de veiller à ce que les transitions écologique et numérique aillent de pair avec la résilience dans le domaine de l’eau.
Nous estimons que l’ensemble des industries et des secteurs, y compris les PME, devraient bénéficier de mesures pour les aider à adopter de nouveaux procédés et technologies économes en eau. Nous considérons ces investissements comme une occasion de créer de nouveaux emplois et de favoriser la croissance des entreprises tout en protégeant l’environnement et en générant des progrès sociétaux. L’amélioration de la réutilisation de l’eau et la promotion de compteurs intelligents pour tous sont des mesures bienvenues qui devraient être rapidement mises en œuvre et déployées dans tous les secteurs, dans chaque État membre.
Notre Comité a également souligné la nécessité d’investir dans le développement des compétences et les ressources humaines, ainsi que l’importance d’associer les salariés à la promotion de pratiques durables d’utilisation de l’eau dans les entreprises et les industries. Nous nous félicitons de la création de l’Académie européenne de l’eau dans le but de répondre aux besoins en capacités et aux déficits de compétences dans le secteur de l’eau, ainsi que des autres mesures de soutien à la formation et au développement des compétences annoncées dans la stratégie pour la résilience dans le domaine de l’eau. Il est primordial de garantir des synergies avec l’union des compétences, qui ne fait actuellement pas mention de la question de l’eau.
En outre, nous saluons l’objectif de la stratégie consistant à garantir la sécurité d’un approvisionnement en eau douce propre et abordable, qui constitue une priorité guidant l’action de l’UE. L’eau est également une ressource vitale du point de vue de la sécurité et de la préparation aux crises. Cette approche doit tenir compte de l’importance que revêt l’eau pour notre sécurité alimentaire et notre santé, tout en veillant à ce que les activités économiques critiques, telles que la production d’énergie et de biens et services essentiels, soient préparées à faire face à différentes menaces liées à l’eau. Là encore, cela nécessite d’intégrer les considérations relatives à l’eau dans toutes les politiques de l’Union et de proposer un financement adéquat des infrastructures, technologies et processus résilients dans le domaine de l’eau dans des secteurs clés, tout en garantissant l’approvisionnement en eau potable pour tous.
La consultation et la participation des parties prenantes de l’ensemble de la société sont essentielles à l’élaboration d’une politique européenne durable dans le domaine de l’eau et au suivi de sa mise en œuvre. C’est la raison pour laquelle le CESE s’est engagé à mettre en œuvre l’action 2 de sa déclaration, en créant une plateforme des acteurs concernés. La participation des organisations de la société civile sera indispensable pour assurer la résilience et la sécurité de l’eau dans tous les domaines de la société, grâce à leur présence sur le terrain et à leur capacité à mobiliser les citoyens afin qu’ils agissent. Leur expertise spécialisée dans des domaines tels que la justice sociale et la santé, l’environnement, le développement économique et professionnel ou le soutien aux communautés locales représente un atout inestimable pour atteindre les objectifs de la stratégie. Les jeunes, en particulier, sont déterminés à préserver nos ressources en eau et souhaitent contribuer activement à l’élaboration de politiques qui ont une incidence sur leur avenir, et leur engagement doit être reconnu par les décideurs.
Le CESE continuera de travailler en étroite collaboration avec les institutions européennes, les États membres et d’autres parties prenantes et organisations afin de veiller à ce que les recommandations et les besoins des employeurs, des travailleurs et des acteurs de la société civile européens soient pris en compte lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques visant à favoriser la résilience de l’eau pour tous. Le Comité se réjouit par ailleurs de contribuer aux discussions mondiales sur l’eau qui auront lieu lors de la conférence des Nations unies sur l’eau en 2026, puisqu’il sera représenté au sein de la délégation de l’Union européenne.
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02.07.2025 à 12:04
Alors que plus de 75 % des Européens vivent aujourd’hui en ville, les parcs urbains jouent un rôle crucial dans la qualité de vie. Loin d’être de simples espaces décoratifs, ils sont devenus des lieux de détente, de sport, de culture et de biodiversité. À travers l’Europe, certaines métropoles se distinguent par la superficie exceptionnelle […]
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Alors que plus de 75 % des Européens vivent aujourd’hui en ville, les parcs urbains jouent un rôle crucial dans la qualité de vie. Loin d’être de simples espaces décoratifs, ils sont devenus des lieux de détente, de sport, de culture et de biodiversité. À travers l’Europe, certaines métropoles se distinguent par la superficie exceptionnelle de leurs espaces verts en centre-ville. Des espaces prisés, particulièrement en période de forte chaleur.
En tête, le Phoenix Park à Dublin se hisse largement au premier rang du classement avec ses 707 hectares, suivi de près par le Parc de Monza en Italie (688 ha) – connu pour son célèbre circuit de Formule 1 – et l’Englischer Garten à Munich (375 ha), bien plus grand que Central Park à New York (341 ha).
L’Allemagne se distingue d’ailleurs avec deux parcs majeurs dans ce top 10 : Berlin et Munich y défendent une tradition d’espaces verts généreusement intégrés à la trame urbaine. Londres, Madrid, Lyon, Rome ou encore Amsterdam confirment également cette tendance, avec des parcs de plus de 40 hectares, adaptés à leurs contextes historiques et urbains.
La France, bien que présente deux fois dans le classement, arrive quant à elle en fin de liste : si le Parc de la Tête d’Or à Lyon atteint les 105 hectares, le Jardin des Tuileries à Paris, dernier du classement avec 25,5 hectares, illustre une tradition plus symbolique et patrimoniale qu’étendue.
Les parcs urbains de ce classement sont des espaces conçus principalement pour la détente, les loisirs et l’accès public au sein ou à proximité immédiate du centre-ville, avec des aménagements paysagers, des équipements et une forte fréquentation quotidienne.
Les classements des "plus grands parcs urbains" excluent souvent les grands massifs forestiers périphériques ou les parcs naturels régionaux, même s’ils jouxtent ou englobent l’agglomération.
Ainsi, le parc de Collserola considéré comme le poumon de Barcelone avec ses 8 000 hectares de verdure, bien qu’accessible et très fréquenté, ne figure pas dans cette liste. Celui-ci est avant tout une réserve naturelle, avec une vocation de conservation de la biodiversité et une gestion environnementale stricte.
De la même manière, le parc Georges-Valbon et ses 410 hectares - situé à La Courneuve - n'a pas été intégré au classement. Considéré comme un parc départemental, le plus grand parc d'Île-de-France est classé Natura 2000.
Ce classement ne se résume pas à une compétition de superficie entre zones naturelles. Il reflète des choix d’aménagements urbains, des priorités politiques et des héritages historiques différents. Il rappelle aussi que la présence de grands parcs urbains n’est pas une évidence, mais un investissement à long terme en faveur du bien-être, de la santé publique et de la transition écologique.
Si certaines villes disposent d’immenses parcs souvent hérités de domaines royaux ou impériaux, d’autres privilégient une approche en réseau de petits espaces verts de proximité. Dans tous les cas, la végétalisation des centres urbains s’impose aujourd’hui comme une des réponses aux défis environnementaux.
Dans le cadre de sa législation sur la restauration de la nature, l’Union européenne s’engage à garantir l’absence de perte nette d’espaces verts urbains d’ici 2030, à augmenter leur superficie de 5 % d’ici 2050, et à atteindre un minimum de 10 % de couvert arboré dans chaque agglomération, ville et banlieue. Elle prévoit également un accroissement net des espaces verts, y compris par leur intégration dans les bâtiments et les infrastructures.
La Commission européenne décerne par ailleurs chaque année depuis 2006 le titre de Capitale verte européenne à une ville de plus de 100 000 habitants qui se distingue par ses politiques ambitieuses en matière d’environnement et de développement durable. Ce prix vise à récompenser les efforts pour améliorer la qualité de vie urbaine, protéger la biodiversité, développer les espaces verts, promouvoir la mobilité douce et réduire l’impact environnemental des villes.
Rang | Nom | Ville | Superficie |
---|---|---|---|
1. | Phoenix Park | Dublin ![]() | 707 ha |
2. | Parc de Monza | Monza ![]() | 688 ha |
3. | Englischer Garten | Munich ![]() | 375 ha |
4. | Tiergarten | Berlin ![]() | 210 ha |
5. | Hyde Park | Londres ![]() | 140 ha |
6. | Parque del Buen Retiro | Madrid ![]() | 125 ha |
7. | Parc de la Tête d’Or | Lyon ![]() | 105 ha |
8. | Villa Borghese | Rome ![]() | 80 ha |
9. | Vondelpark | Amsterdam ![]() | 47 ha |
10. | Jardin des Tuileries | Paris ![]() | 25,5 ha |
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02.07.2025 à 11:29
"C’est un coup de fil inédit depuis près de trois ans", entame 20 minutes. "Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont parlé mardi [1er juillet]. Et malgré leurs positions très éloignées, les deux dirigeants […] se sont entretenus durant plus de deux heures", poursuit le média en ligne. "La dernière fois, c’était le 11 septembre […]
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"C’est un coup de fil inédit depuis près de trois ans", entame 20 minutes. "Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont parlé mardi [1er juillet]. Et malgré leurs positions très éloignées, les deux dirigeants […] se sont entretenus durant plus de deux heures", poursuit le média en ligne.
"La dernière fois, c’était le 11 septembre 2022, le temps où le chef de l’État figurait parmi les derniers dirigeants occidentaux à maintenir le contact avec le chef du Kremlin depuis sa guerre d’agression contre l’Ukraine, et s’en trouvait d’ailleurs critiqué par ses pairs", rappelle Le Parisien. "Puis les massacres et exactions répétés des troupes russes avaient mis fin à cette illusion d’infléchir les choses. 'Mais les fils, confie un proche du dossier, n’avaient jamais été rompus'".
"Comme l'a fait savoir l'Élysée après leur [échange], il a été question du programme nucléaire iranien et de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine" [Der Spiegel].
"Paris et Moscou ont un intérêt commun : empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. La Russie dispose, au même titre que la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine, d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. Puissances nucléaires, ces cinq pays sont les garants du traité de non-prolifération (TNP)", relate Le Monde.
Sur ce dossier brûlant, malgré le cessez-le feu en vigueur entre l'Iran et Israël, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont "décidé de coordonner leurs démarches et de se parler prochainement afin de faire le suivi ensemble sur ce sujet" [Ouest-France]. Ils ont estimé "que les crises au Moyen-Orient devaient être résolues 'par la diplomatie'".
"C’est d’ailleurs le bombardement des sites nucléaires iraniens par les États-Unis qui serait à l’origine de ce coup de téléphone", observe Courrier international. "Les deux leaders avaient été laissés en marge de la décision américaine" [The New York Times].
Depuis les frappes israéliennes et américaines visant à anéantir les sites nucléaires iraniens, "Téhéran accuse l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de ne pas avoir protégé ses infrastructures nucléaires. […] L’absolue nécessité d’éviter une crise de prolifération nucléaire valait bien un appel à Vladimir Poutine, allié de l’Iran", souligne Le Monde.
Lors de ce dialogue, Emmanuel Macron a rappelé "'le soutien indéfectible de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine', […] alors que la Russie occupe près de 20 % de ce pays" [20 minutes].
Le président français a par ailleurs insisté sur le fait "qu'il était urgent aujourd'hui que la Russie accepte un cessez-le-feu immédiat et crée les conditions d'une négociation à laquelle participeraient les Américains et les Européens", écrit El País.
L'objectif affiché par l'Élysée est clair : parvenir à "un règlement solide et durable du conflit" [France 24]. Car "les frappes russes contre l'Ukraine ont augmenté ces dernières semaines [tandis que] l'Ukraine a, de son côté, mené mardi [1er juillet] une nouvelle attaque en profondeur en Russie", complète le média.
Pour sa part, Vladimir Poutine a rappelé à Emmanuel Macron "que le conflit ukrainien était une conséquence directe de la politique des États occidentaux", note Ouest-France. Le président russe a ajouté que l’Occident avait "'ignoré les intérêts sécuritaires de la Russie depuis des années' et créé une 'tête de pont anti-russe en Ukraine'".
En dépit de cette longue discussion, "l’impasse est totale, les divergences, irréconciliables", résume Le Monde. "Un simple appel, même de plus de deux heures, pouvait difficilement solder trois années de guerre, d’incompréhension et de mensonges côté russe. Les deux hommes ont prévu de se rappeler prochainement. Pour s’assurer que Kiev ne se sente pas trahi, le président français avait averti son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, de son échange avec [Vladimir] Poutine", conclut le journal du soir.
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