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08.12.2025 à 20:34

La France captive de la prédation américaine ? Entretien avec Frédéric Pierucci

la Rédaction
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Depuis 2014, 1 608 entreprises françaises ont basculé sous le contrôle de capitaux américains. Parmi les cessions les plus emblématiques : Alstom Energie, vendue à General Electric en 2014, mais aussi Technip, Latecoère ou Exxelia, fleurons du domaine de l'énergie ou de la sécurité. Cette prédation américaine, en France et en Europe, offre des leviers aux Etats-Unis lorsqu'il s'agit d'imposer sa vision géopolitique au Vieux continent. En juillet dernier, l'accord entre Donald Trump et Ursula von der Leyen a cruellement rappelé la réalité de cette asymétrie : les Européens se sont engagés à accepter des droits de douane de 15 % sans contrepartie, ainsi que d'acheter en masse de l'énergie et des armes américaines. Derrière ces comportements prédateurs, une réalité plus structurelle : dans le domaine de la finance comme dans celui de la tech, ce sont les Etats-Unis qui se taillent la part du lion. Ce sont des réalités que Le Vent Se Lève documente depuis sa création. Si le "désastre industriel" est aujourd'hui dans la bouche de toute la classe politique, rares sont ceux qui pointent le rôle singulier des Etats-Unis - et ébauchent des pistes pour le contrecarrer. Pour évoquer ces enjeux, nous en discutons avec Frédéric Pierucci. Ancien cadre dirigeant d'Alstom, il est co-auteur du Piège américain, où il raconte son arrestation par le FBI, sa détention pendant 14 mois, et le chantage judiciaire orchestré selon lui pour forcer Alstom à vendre sa branche Énergie à General Electric.
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Depuis 2014, 1 608 entreprises françaises ont basculé sous le contrôle de capitaux américains. Parmi les cessions les plus emblématiques : Alstom Energie, vendue à General Electric en 2014, mais aussi Technip, Latecoère ou Exxelia, fleurons du domaine de l'énergie ou de la sécurité. Cette prédation américaine, en France et en Europe, offre des leviers aux Etats-Unis lorsqu'il s'agit d'imposer sa vision géopolitique au Vieux continent. En juillet dernier, l'accord entre Donald Trump et Ursula von der Leyen a cruellement rappelé la réalité de cette asymétrie : les Européens se sont engagés à accepter des droits de douane de 15 % sans contrepartie, ainsi que d'acheter en masse de l'énergie et des armes américaines. Derrière ces comportements prédateurs, une réalité plus structurelle : dans le domaine de la finance comme dans celui de la tech, ce sont les Etats-Unis qui se taillent la part du lion. Ce sont des réalités que Le Vent Se Lève documente depuis sa création. Si le "désastre industriel" est aujourd'hui dans la bouche de toute la classe politique, rares sont ceux qui pointent le rôle singulier des Etats-Unis - et ébauchent des pistes pour le contrecarrer. Pour évoquer ces enjeux, nous en discutons avec Frédéric Pierucci. Ancien cadre dirigeant d'Alstom, il est co-auteur du Piège américain, où il raconte son arrestation par le FBI, sa détention pendant 14 mois, et le chantage judiciaire orchestré selon lui pour forcer Alstom à vendre sa branche Énergie à General Electric.

06.12.2025 à 01:46

RDC : après le pillage rwandais, la prédation américaine ?

Fleur Nyembo
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« Deal » imposé à l’Ukraine, forçant des investissements miniers américains sous menace de livrer le pays à l'invasion russe. « Deal » imposé à l’Union européenne, contraignant le Vieux continent à des droits de douane asymétriques et des achats d'armes américaines, sous menace d’un désengagement militaire. « Deal » imposé à l’Arménie ouvrant la voie à des investissements pétroliers américains pour un siècle, sous menace de laisser libre cours à la campagne d’épuration ethnique du gouvernement azéri. « Deal » imposé à Gaza, préfigurant une colonisation économique de la bande, sous menace de laisser Israël poursuivre son entreprise génocidaire. Ces accords sont désormais la marque de fabrique des Etats-Unis, qui cherchent à enrayer leur déclin par des coups de force. Dernier en date : un « deal » entre la République démocratique du Congo (RDC) et les Etats-Unis, leur permettant de faire main basse sur les ressources minérales - tantale, lithium, tungstène, cobalt… - du pays. En échange : une garantie de désengagement du Rwanda, aux modalités les plus floues. Le M-23, proxy du gouvernement rwandais qui a envahi le Kivu congolais, considéré comme un acteur indépendant, n’est en effet pas concerné par l’accord…
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« Deal » imposé à l’Ukraine, forçant des investissements miniers américains sous menace de livrer le pays à l'invasion russe. « Deal » imposé à l’Union européenne, contraignant le Vieux continent à des droits de douane asymétriques et des achats d'armes américaines, sous menace d’un désengagement militaire. « Deal » imposé à l’Arménie ouvrant la voie à des investissements pétroliers américains pour un siècle, sous menace de laisser libre cours à la campagne d’épuration ethnique du gouvernement azéri. « Deal » imposé à Gaza, préfigurant une colonisation économique de la bande, sous menace de laisser Israël poursuivre son entreprise génocidaire. Ces accords sont désormais la marque de fabrique des Etats-Unis, qui cherchent à enrayer leur déclin par des coups de force. Dernier en date : un « deal » entre la République démocratique du Congo (RDC) et les Etats-Unis, leur permettant de faire main basse sur les ressources minérales - tantale, lithium, tungstène, cobalt… - du pays. En échange : une garantie de désengagement du Rwanda, aux modalités les plus floues. Le M-23, proxy du gouvernement rwandais qui a envahi le Kivu congolais, considéré comme un acteur indépendant, n’est en effet pas concerné par l’accord…

03.12.2025 à 13:07

Avant Trump : quand Obama banalisait les exécutions extrajudiciaires

David Sirota
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Les frappes de drones menées par les États-Unis dans les Caraïbes - officiellement pour neutraliser des trafiquants vénézuéliens - ravivent le spectre d’une escalade régionale et d'une nouvelle guerre de changement de régime. Mais au-delà de la conjoncture, ces opérations s’inscrivent dans une trajectoire plus profonde : celle d’un pouvoir présidentiel américain qui, depuis vingt ans, s’est arrogé le droit de mener des exécutions extrajudiciaires. Les démocrates, qui s'émeuvent de ces pratiques, ont pourtant contribué à leur banalisation sous l'ère Obama.
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Les frappes de drones menées par les États-Unis dans les Caraïbes - officiellement pour neutraliser des trafiquants vénézuéliens - ravivent le spectre d’une escalade régionale et d'une nouvelle guerre de changement de régime. Mais au-delà de la conjoncture, ces opérations s’inscrivent dans une trajectoire plus profonde : celle d’un pouvoir présidentiel américain qui, depuis vingt ans, s’est arrogé le droit de mener des exécutions extrajudiciaires. Les démocrates, qui s'émeuvent de ces pratiques, ont pourtant contribué à leur banalisation sous l'ère Obama.
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