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06.09.2025 à 19:34

Porte-Parole du Parti socialiste et « en même temps » Gobal Data Protection officer chez Palantir

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Le grand écart d'une avocate avec un soutien inconditionnel du parti

Le macronisme déteindrait-il ? Julie Martinez, porte-parole (bénévole) du Parti socialiste pour les questions d'IA est en même temps salariée de Palantir, une société connue pour être l'une des pires en matière de gestion des données personnelles. Qui plus est, Palantir multiplie les alliances avec l'exécutif américain. Peut-on faire cohabiter trumpisme, libertarianisme, extrême droite et PS ? Oui...

Pavilion Palantir au World Economic Forum de Davos - Cory Doctorow - CC BY-SA 2.0

C'est un discret post sur Bluesky qui nous a mis la puce à l'oreille. L'Humanité à publié hier un article qui relate comment Julie Martinez, une jeune avocate de formation cumule deux rôle a priori antinomiques : porte parole du PS en charge de l'intelligence artificielle et Gobal Data Protection officer chez Palantir.

Palantir, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un monstre né dans la foulée du 11 septembre. L'idée est de mettre l'informatique (aujourd'hui on dit l'IA parce que c'est le buzzword du moment) au service de la data. Partant du principe que l'on collecte de plus en plus de données, il faut réfléchir aux moyens permettant de la rendre utilisable, exploitable. En anglais, on dit la rendre accionable. Et ça marche. Palantir vient se connecter aux systèmes d'information de ses clients et mouline leurs données. Aux États-Unis, la donnée, y compris très personnelle est une marchandise comme une autre. Tout se vend, tout s'achète, tout se mouline, se recrache et se réinjecte.

Palantir est aussi connue pour une liste de controverses aussi longue qu'un jour sans pain. Elle a aidé la NSA pour ses programmes d'espionage illégaux dénoncés par Snowden, un de ses salariés avait prêté main forte à Cambridge Analytica, qui avait influencé le Brexit ou la première élection de Trump avec des données personnelles de 87 millions d'utilisateurs « volées » sur Facebook. Elle est épinglée à de nombreuses...

03.09.2025 à 17:45

1965-2025 : soixante ans d'inanités des politiques

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Votez pour eux et leur ego boursouflé ou subissez le chaos

À quoi servent les politiques ? A-t-on réellement besoin d'un conseil syndical pour gérer l'immeuble France ? Mais surtout, pourquoi continue-t-on d'élire les pires égotiques, gonflés de certitudes toutes plus fausses les unes que les autres ? Mystère et boule de gomme. En attendant, François Bayrou continue de vouloir faire croire que s'il perd le pouvoir, l'apocalypse s'abattra sur nous tous. Une belle inversion.

Les experts en économie qui gouvernent la France

Hiver 1965. Alors que la France s'apprête à élire pour la première fois au suffrage universel le président de la république, l'opposition résume le discours du général de Gaulle : « Moi ou le chaos ». Été 2025, François Bayrou annonce un vote de confiance à l'Assemblée pour le 8 septembre. Et ils estime que les députés devront faire un choix entre « le chaos et la responsabilité ». Entre les deux, combien de fois a-t-on entendu que sans eux, ces fabuleux politiques, le pays s'effondrerait, la crédibilité de la France sur le plan international serait réduite comme peau de chagrin ? A bien y regarder, c'est un peu une inversion accusatoire. Car le chaos, c'est eux.

Le général de Gaulle a bien joué un rôle essentiel pendant la deuxième guerre mondiale. Mais il est aussi l'homme dont le préfet de police Maurice Papon, un collaborateur condamné en 1998 à dix ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l'humanité, a supervisé le massacre du 17 octobre 1961. De Gaulle est aussi l'homme des meurtres de la station de métro Charonne. Le chaos, c'est l'assassinat des peuples par leurs dirigeants, sous prétexte de « maintenir l'ordre ». Le leur. Celui qui leur est favorable et celui qui est favorable à ceux qui les ont propulsés au pouvoir. Curieusement, il est assez probable qu'il y ait plus de citoyens tués par leurs dirigeants que l'inverse dans l'histoire humaine. Pourtant,...

21.08.2025 à 19:25

Des policiers et des patchs racistes

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La Thin Blue line sur des uniformes

Apologie de la violence extrajudiciaire, du racisme, du mythe du policier guerrier, la Thin Blue Line recycle des codes haineux issus de l’extrême droite américaine. Une nouvelle fois, elle a été repérée sur l’uniforme de policiers à Paris.

Extraits du compte Instagram de The Thin Blue Line France

Le 10 juin 2025, une rixe éclate à Paris. Parmi les policiers qui interviennent, l’un arbore plusieurs patchs non réglementaires : un insigne « Police » souligné d’une fine ligne bleue, la Thin Blue Line, un soldat à tête de mort, et un drapeau français frappé du mot « pépite ». Un des policiers dit aussi à l’une des personnes impliquées - de couleur et d’origine étrangère — de « quitter le pays si elle n’est pas satisfaite ».

Photo d'un agent de la police nationale portant plusieurs patchs TBL non-réglementaires à Paris. - 2025 - © Reflets
Photo d'un agent de la police nationale portant plusieurs patchs TBL non-réglementaires à Paris. - 2025 - Reflets

Ce type d’injonctions à « quitter le pays », à « retourner en Afrique » ou encore de « remigration » entend légitimer l’expulsion des personnes perçues comme « non blanches » hors d’Europe, validant le « grand remplacement » de l’extrême droite complotiste et antisémite.

Photo d'un agent de la police nationale portant un patch non réglementaire TBL à Paris. - 2025 - © Reflets
Photo d'un agent de la police nationale portant un patch non réglementaire TBL à Paris. - 2025 - Reflets

La TBL France rassemble plus de 50.000 abonnés sur Meta. Sur leurs réseaux sociaux et leur site, on peut acheter des patchs qui prônent la violence, une vision belliqueuse de la société, parfois le meurtre et souvent l’idée que la police serait l’ultime rempart contre le chaos.

Gauche : Des groupes comme les Proud Boys et Patriot Prayer réunis au centre-ville pour s’opposer aux manifestations contre le racisme systémique et les violences policières, Portland, Oregon, 2020. – Droite : Drapeau de la TBL dans une fenêtre, au commissariat de police de La Courneuve en février 2023. - Jonathan Levinson / OPB - Google
Gauche : Des groupes comme les Proud Boys et Patriot Prayer réunis au centre-ville pour s’opposer aux manifestations contre le racisme systémique et les violences policières, Portland, Oregon, 2020. –...
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