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20.11.2025 à 08:36

Emmanuel Macron en Afrique pour tourner la page des revers français au Sahel

Grégoire SAUVAGE
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Le président français, Emmanuel Macron, débute, jeudi, à l'île Maurice une tournée africaine qui le conduira aussi en Afrique du Sud, au Gabon et en Angola. Quatre destinations qui témoignent d'une réorientation de la diplomatie française après le retrait forcé du Sahel.
Le président français, Emmanuel Macron, débute, jeudi, à l'île Maurice une tournée africaine qui le conduira aussi en Afrique du Sud, au Gabon et en Angola. Quatre destinations qui témoignent d'une réorientation de la diplomatie française après le retrait forcé du Sahel.

20.11.2025 à 08:27

La comète qui fascine les scientifiques... et affole les réseaux

FRANCE24
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De la superstar à une élue du Congrès américain en passant par d'éminentes figures complotistes, diverses voix s'interrogent sur le fait qu'il s'agisse non pas d'une comète naturelle mais... d'un vaisseau alien. Bien que contredite par la Nasa, qui a dévoilé mercredi de nouvelles images de l'objet, cette théorie alimentée par un chercheur de la très renommée université Harvard et par de fausses images générées par l'intelligence artificielle, a vite gagné en popularité. "C'est incroyable de voir à quel point les gens se sont impliqués" dans ce débat, sourit Thomas Puzia, astrophysicien à la tête de l'observatoire chilien ayant détecté 3I/ATLAS. Mais "c'est très dangereux et d'une certaine façon trompeur de faire passer ces spéculations avant le processus scientifique", prévient-il auprès de l'AFP, dans une critique à peine voilée à son confrère qui martèle depuis des semaines qu'on ne peut écarter la piste extraterrestre. "Tous les faits, sans exception, indiquent qu'il s'agit d'un objet normal provenant de l'espace interstellaire. Cela le rend très exceptionnel, certes, mais il n'y a rien que nous ne puissions pas expliquer par la physique et l'astrophysique", balaie M. Puzia. Milliards d'années Depuis sa détection en juillet, cet objet qui est seulement le 3e interstellaire, c'est-à-dire étranger à notre système solaire, à jamais avoir été détecté n'en finit pas de susciter des remous. L'affaire rappelle le débat qui avait agité la communauté scientifique en 2017 au moment du passage d'un autre mystérieux bolide interstellaire, Oumuamua. Déjà à l'époque, Avi Loeb, professeur à Harvard, avait soutenu la piste d'un vaisseau extraterrestre, une thèse controversée qu'il avait ensuite défendue dans un livre. Insistant cette fois aussi sur l'existence d'"anomalies", il accuse ses pairs de manquer d'ouverture d'esprit. "Évidemment que cela pourrait être naturel (...) mais nous devons envisager la possibilité que ce soit (d'origine) technologique, car si c'est le cas, les implications pour l'humanité seront énormes", insiste-t-il auprès de l'AFP. "Nous souhaitons vivement trouver des signes de vie dans l'univers (...) mais 3I/ATLAS est une comète", a répliqué mercredi Amit Kshatriya, haut responsable de la Nasa, lors d'une conférence de presse. "Cela ressemble et se comporte comme une comète." En dépit des démentis, la théorie continue de gagner en popularité, au grand dam de ceux qui l'étudient. Cette comète offre un "aperçu sans précédent d'un système extrasolaire qui est potentiellement plus ancien de plusieurs milliards d'années que notre propre système solaire (...) et tout cela est complètement balayé par ce débat sur les ovnis", déplore ainsi Thomas Puzia. "Frissons" Car s'il y a bien un point sur lequel tous s'accordent, c'est qu'Atlas n'a rien d'ordinaire. La comète recèle bien des mystères, notamment sur son origine et composition exacte, que les scientifiques espèrent percer grâce à des observations dans les semaines à venir, quand elle se rapprochera de la Terre. Ce petit corps solide composé de roche et de glace venu des confins de l'espace pourrait nous aider à mieux comprendre comment "les planètes peuvent se former" ou encore "comment la vie peut apparaître autour d'autres étoiles dans la Voie lactée, à différentes époques de la galaxie", insiste le chercheur. "C'est une fenêtre sur un passé lointain, si lointain" qu'il pourrait même précéder "la formation de notre Terre et de notre Soleil", abonde Tom Statler, scientifique de la Nasa, disant "en avoir des frissons". Contrairement aux deux premiers objets interstellaires détectés par le passé et n'ayant été que brièvement étudiés, les astronomes ont par ailleurs eu cette fois des mois pour observer 3I/ATLAS. Et ils espèrent qu'il ne s'agit là que d'un début, grâce à l'amélioration croissante des moyens d'observation et de détection. "Nous devrions pouvoir en trouver à présent beaucoup plus chaque année", se réjouit ainsi auprès de l'AFP Darryl Seligman de l'université d'Etat du Michigan.
Texte intégral (687 mots)
De la superstar à une élue du Congrès américain en passant par d'éminentes figures complotistes, diverses voix s'interrogent sur le fait qu'il s'agisse non pas d'une comète naturelle mais... d'un vaisseau alien. Bien que contredite par la Nasa, qui a dévoilé mercredi de nouvelles images de l'objet, cette théorie alimentée par un chercheur de la très renommée université Harvard et par de fausses images générées par l'intelligence artificielle, a vite gagné en popularité. "C'est incroyable de voir à quel point les gens se sont impliqués" dans ce débat, sourit Thomas Puzia, astrophysicien à la tête de l'observatoire chilien ayant détecté 3I/ATLAS. Mais "c'est très dangereux et d'une certaine façon trompeur de faire passer ces spéculations avant le processus scientifique", prévient-il auprès de l'AFP, dans une critique à peine voilée à son confrère qui martèle depuis des semaines qu'on ne peut écarter la piste extraterrestre. "Tous les faits, sans exception, indiquent qu'il s'agit d'un objet normal provenant de l'espace interstellaire. Cela le rend très exceptionnel, certes, mais il n'y a rien que nous ne puissions pas expliquer par la physique et l'astrophysique", balaie M. Puzia. Milliards d'années Depuis sa détection en juillet, cet objet qui est seulement le 3e interstellaire, c'est-à-dire étranger à notre système solaire, à jamais avoir été détecté n'en finit pas de susciter des remous. L'affaire rappelle le débat qui avait agité la communauté scientifique en 2017 au moment du passage d'un autre mystérieux bolide interstellaire, Oumuamua. Déjà à l'époque, Avi Loeb, professeur à Harvard, avait soutenu la piste d'un vaisseau extraterrestre, une thèse controversée qu'il avait ensuite défendue dans un livre. Insistant cette fois aussi sur l'existence d'"anomalies", il accuse ses pairs de manquer d'ouverture d'esprit. "Évidemment que cela pourrait être naturel (...) mais nous devons envisager la possibilité que ce soit (d'origine) technologique, car si c'est le cas, les implications pour l'humanité seront énormes", insiste-t-il auprès de l'AFP. "Nous souhaitons vivement trouver des signes de vie dans l'univers (...) mais 3I/ATLAS est une comète", a répliqué mercredi Amit Kshatriya, haut responsable de la Nasa, lors d'une conférence de presse. "Cela ressemble et se comporte comme une comète." En dépit des démentis, la théorie continue de gagner en popularité, au grand dam de ceux qui l'étudient. Cette comète offre un "aperçu sans précédent d'un système extrasolaire qui est potentiellement plus ancien de plusieurs milliards d'années que notre propre système solaire (...) et tout cela est complètement balayé par ce débat sur les ovnis", déplore ainsi Thomas Puzia. "Frissons" Car s'il y a bien un point sur lequel tous s'accordent, c'est qu'Atlas n'a rien d'ordinaire. La comète recèle bien des mystères, notamment sur son origine et composition exacte, que les scientifiques espèrent percer grâce à des observations dans les semaines à venir, quand elle se rapprochera de la Terre. Ce petit corps solide composé de roche et de glace venu des confins de l'espace pourrait nous aider à mieux comprendre comment "les planètes peuvent se former" ou encore "comment la vie peut apparaître autour d'autres étoiles dans la Voie lactée, à différentes époques de la galaxie", insiste le chercheur. "C'est une fenêtre sur un passé lointain, si lointain" qu'il pourrait même précéder "la formation de notre Terre et de notre Soleil", abonde Tom Statler, scientifique de la Nasa, disant "en avoir des frissons". Contrairement aux deux premiers objets interstellaires détectés par le passé et n'ayant été que brièvement étudiés, les astronomes ont par ailleurs eu cette fois des mois pour observer 3I/ATLAS. Et ils espèrent qu'il ne s'agit là que d'un début, grâce à l'amélioration croissante des moyens d'observation et de détection. "Nous devrions pouvoir en trouver à présent beaucoup plus chaque année", se réjouit ainsi auprès de l'AFP Darryl Seligman de l'université d'Etat du Michigan.

20.11.2025 à 08:19

L'Australie cède la COP31 à la Turquie mais veut en mener les négociations

FRANCE24
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L'Australie a finalement cédé et s'est dite prête lors d'une réunion à Belem, au Brésil, à ce que la Turquie accueille la prochaine conférence sur le climat des Nations unies. Un accord était nécessaire car selon les règles des COP, un consensus est requis pour désigner les pays-hôtes. Mais l'Australie réclame la présidence des négociations durant l'année 2026, un partage des tâches qui serait très inhabituel. Le Premier ministre australien Anthony Albanese a défendu "une grande victoire pour l'Australie comme pour la Turquie", sur la chaîne ABC. De son côté, Chris Bowen, ministre australien du climat, a admis des "concessions importantes" de la part des deux pays. En novembre 2026, les dizaines de milliers de participants de la conférence climatique de l'ONU prendraient donc la direction d'Antalya, station balnéaire courue de la côte méditerranéenne. Chaque année en janvier, la Turquie y organise un Forum diplomatique qui sert de vitrine du "soft power" qu'Ankara entend déployer sur tous les continents. La traditionnelle conférence pré-COP aurait lieu dans le Pacifique, que l'Australie voulait impliquer dès le départ et dont les îles sont particulièrement menacées par la montée des eaux et les catastrophes liées au changement climatique. Insuffisant pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a dénoncé la décision de son voisin. "Nous sommes tous mécontents. Et déçus que cela se termine de cette façon", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Justin Tkatchenko à l'AFP. Une nouvelle réunion doit être organisée cette semaine pour entériner tout accord. Engagements insuffisants Un membre de la délégation turque a de son côté indiqué à l'AFP qu'un accord n'avait "pas encore" été scellé. Toute décision devra être entérinée par consensus des près de 200 pays réunis au Brésil cette semaine à la COP30. La Turquie a ratifié son adhésion à l'accord de Paris sur le climat fin 2021, et les analystes jugent sévèrement ses engagements climatiques. Elle s'est engagée à la neutralité carbone d'ici 2053, trois ans après les pays européens, mais sa feuille de route actuelle est jugée "insuffisante de façon critique" par Climate Action Tracker. Le pays ne prévoit pas de baisse des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2035, seulement une croissance plus faible de ces émissions par rapport à la trajectoire actuelle. Pour le pays dirigé par Recep Tayyip Erdogan, cette attribution marque la victoire d'une diplomatie offensive en marge des puissances occidentales, de la Mer Noire à Gaza et à la Corne de l'Afrique. Recep Tayyip Erdogan s'est notamment posé en médiateur dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine. La Turquie a aussi joué les médiateurs entre l'Ethiopie et la Somalie, et soutient l'armée régulière au Soudan face aux paramilitaires. Récemment, elle a également accueilli à Istanbul des négociations entre le Pakistan et l'Afghanistan en vue d'un cessez-le-feu, sans succès. Embarras Les conférences climatiques de l'ONU sont organisées à tour de rôle parmi cinq blocs régionaux qui doivent désigner par consensus en leur sein le pays-hôte, ce qui a déjà occasionné des bras de fer, mais rarement d'une telle ampleur. Pour cette année, le Brésil avait été choisi au nom des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes. La COP a déjà désigné l'Ethiopie pour l'Afrique en 2027. Mais les blocages persistaient pour 2026, au sein du groupe "Europe de l'ouest et aux autres Etats", qui comprend les pays européens, la Turquie, l'Australie, le Canada, les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande. L'Australie avait le soutien d'une grande majorité des pays du groupe mais la Turquie refusait de s'avouer vaincue. Elle avait proposé de coprésider le sommet, ce que l'Australie avait refusé. Si aucun pays ne cédait, la COP31 aurait par défaut pris place en Allemagne, où se situe le siège de l'ONU Climat.
Texte intégral (680 mots)
L'Australie a finalement cédé et s'est dite prête lors d'une réunion à Belem, au Brésil, à ce que la Turquie accueille la prochaine conférence sur le climat des Nations unies. Un accord était nécessaire car selon les règles des COP, un consensus est requis pour désigner les pays-hôtes. Mais l'Australie réclame la présidence des négociations durant l'année 2026, un partage des tâches qui serait très inhabituel. Le Premier ministre australien Anthony Albanese a défendu "une grande victoire pour l'Australie comme pour la Turquie", sur la chaîne ABC. De son côté, Chris Bowen, ministre australien du climat, a admis des "concessions importantes" de la part des deux pays. En novembre 2026, les dizaines de milliers de participants de la conférence climatique de l'ONU prendraient donc la direction d'Antalya, station balnéaire courue de la côte méditerranéenne. Chaque année en janvier, la Turquie y organise un Forum diplomatique qui sert de vitrine du "soft power" qu'Ankara entend déployer sur tous les continents. La traditionnelle conférence pré-COP aurait lieu dans le Pacifique, que l'Australie voulait impliquer dès le départ et dont les îles sont particulièrement menacées par la montée des eaux et les catastrophes liées au changement climatique. Insuffisant pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a dénoncé la décision de son voisin. "Nous sommes tous mécontents. Et déçus que cela se termine de cette façon", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Justin Tkatchenko à l'AFP. Une nouvelle réunion doit être organisée cette semaine pour entériner tout accord. Engagements insuffisants Un membre de la délégation turque a de son côté indiqué à l'AFP qu'un accord n'avait "pas encore" été scellé. Toute décision devra être entérinée par consensus des près de 200 pays réunis au Brésil cette semaine à la COP30. La Turquie a ratifié son adhésion à l'accord de Paris sur le climat fin 2021, et les analystes jugent sévèrement ses engagements climatiques. Elle s'est engagée à la neutralité carbone d'ici 2053, trois ans après les pays européens, mais sa feuille de route actuelle est jugée "insuffisante de façon critique" par Climate Action Tracker. Le pays ne prévoit pas de baisse des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2035, seulement une croissance plus faible de ces émissions par rapport à la trajectoire actuelle. Pour le pays dirigé par Recep Tayyip Erdogan, cette attribution marque la victoire d'une diplomatie offensive en marge des puissances occidentales, de la Mer Noire à Gaza et à la Corne de l'Afrique. Recep Tayyip Erdogan s'est notamment posé en médiateur dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine. La Turquie a aussi joué les médiateurs entre l'Ethiopie et la Somalie, et soutient l'armée régulière au Soudan face aux paramilitaires. Récemment, elle a également accueilli à Istanbul des négociations entre le Pakistan et l'Afghanistan en vue d'un cessez-le-feu, sans succès. Embarras Les conférences climatiques de l'ONU sont organisées à tour de rôle parmi cinq blocs régionaux qui doivent désigner par consensus en leur sein le pays-hôte, ce qui a déjà occasionné des bras de fer, mais rarement d'une telle ampleur. Pour cette année, le Brésil avait été choisi au nom des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes. La COP a déjà désigné l'Ethiopie pour l'Afrique en 2027. Mais les blocages persistaient pour 2026, au sein du groupe "Europe de l'ouest et aux autres Etats", qui comprend les pays européens, la Turquie, l'Australie, le Canada, les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande. L'Australie avait le soutien d'une grande majorité des pays du groupe mais la Turquie refusait de s'avouer vaincue. Elle avait proposé de coprésider le sommet, ce que l'Australie avait refusé. Si aucun pays ne cédait, la COP31 aurait par défaut pris place en Allemagne, où se situe le siège de l'ONU Climat.
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