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12.11.2025 à 12:19

Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporte une large victoire, selon son entourage

FRANCE24
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La liste chiite Coalition pour la reconstruction et le développement de M. Soudani a remporté "une victoire majeure", a affirmé un responsable proche du Premier ministre, tandis que deux autres sources proches ont indiqué qu'elle s'était assurée environ 50 sièges au Parlement, y devenant ainsi le principal bloc. La commission électorale irakienne devrait annoncer les premiers résultats officiels de ce sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein dans le courant de la soirée. Les Irakiens ont voté mardi pour élire leur Parlement, avec une participation ayant dépassé 55% selon la commission électorale, un taux inattendu pour ce scrutin surveillé de près par Téhéran et Washington, entre lesquels Bagdad s'emploie à maintenir l'équilibre. Ce taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% aux précédentes élections de 2021. Les élections ouvrent la voie à la désignation d'un nouveau président - poste largement honorifique réservé à un Kurde - et d'un Premier ministre - traditionnellement chiite - choisi après de longues tractations. Un sunnite occupera le poste de président du Parlement. Une majorité absolue étant de fait impossible à obtenir pour une seule liste, M. Soudani, si sa victoire est confirmée, devra former une alliance pour assurer sa reconduction. Dans les parlements précédents, les partis de la majorité chiite ont conclu des accords de compromis pour travailler ensemble et former un gouvernement.

12.11.2025 à 12:11

Dans le sud du Liban, Israël accusé d'empêcher la reconstruction

FRANCE24
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Depuis l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu il y a près d'un an, Israël vise systématiquement les bulldozers et autres engins de construction, ainsi que les préfabriqués, dans une volonté claire d'entraver toute reconstruction selon les officiels libanais. L'ONU estime que près de 82.000 habitants du sud, notamment de la zone frontalière, qui ont fui pendant le conflit entre Israël et le Hezbollah, restent déplacés. "Pour nous, la guerre n'est pas finie (...) Nous ne pouvons pas rentrer dans nos villages, nous ne pouvons pas reconstruire", assure à l'AFP Tarek Mazraani, un ingénieur de 61 ans originaire de Houla, à quelques kilomètres de la frontière avec Israël. Faute de fonds, l'Etat libanais n'a toujours pas lancé la reconstruction, dont le coût est estimé par la Banque mondiale à 11 milliards de dollars, en l'absence de tout recensement officiel des destructions. Comme Houla, la plupart des villages frontaliers sont aujourd'hui dévastés. En août, Amnesty International a estimé que "la destruction massive et délibérée de biens civils et de terres agricoles par l'armée israélienne dans le sud du Liban doit faire l'objet d'une enquête pour crimes de guerre". Tarek Mazraani, qui affirme n'être affilié à aucun parti, a fondé le "Rassemblement des habitants des villages frontaliers" et commencé à élaborer des plans pour reconstruire des maisons dans la région qu'il avait lui-même bâties. Mais en octobre, raconte-t-il, des drones israéliens ont survolé le secteur de Nabatiyé où il s'est réfugié, diffusant par haut-parleur un message le menaçant directement et appelant la population à le "chasser", en l'associant implicitement au Hezbollah. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas indiqué dans l'immédiat sur quelle base elle le considérait comme lié au mouvement islamiste libanais. "C'est un message à quiconque pense qu'il y aura une reconstruction avant qu'ils (les Israéliens, NDLR) parviennent à leurs fins", affirme l'ingénieur, installé chez ses proches à Beyrouth. "Ils interdisent de s'approcher des maisons dans la zone frontalière, de déblayer les décombres, empêchent tout engin de reconstruction de bouger", dit-il. "J'ai vu tout brûler" Malgré le cessez-le-feu, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban, affirmant viser le Hezbollah pro-iranien et l'accusant de se réarmer. Le 11 octobre, des avions de combat israéliens ont mené des raids intensifs contre des parcs de bulldozers et d'excavatrices, détruisant plus de 300 engins à Msaileh, à une quarantaine de kilomètres de la frontière. Le Liban a dénoncé des frappes contre "des installations civiles", l'armée israélienne affirmant avoir visé "des appareils destinés à la reconstruction des infrastructures terroristes du Hezbollah". Au milieu des bulldozers calcinés, Ahmad Tabaja tente, les mains noircies, de sauver cinq engins encore intacts sur un total de 120 lui appartenant. "Tout le monde sait que ce sont des engins civils", affirme cet homme de 65 ans qui évalue les dégâts à près de cinq millions de dollars. Dans la localité voisine d'Ansariyeh, Hussein Kiniar raconte que c'est la deuxième fois que le parc d'exposition fondé par son père est bombardé. "J'ai vu tout brûler sous mes yeux (...) La première frappe, pendant la guerre, nous a coûté cinq millions de dollars, et cette seconde sept millions", dit l'homme de 32 ans devant les carcasses des appareils. L'armée israélienne avait indiqué avoir visé "un site du Hezbollah" abritant des véhicules "destinés à reconstruire les capacités de l'organisation terroriste et à soutenir ses activités". M. Kiniar dément tout lien entre son site ou lui-même et le Hezbollah, affirmant faire partie d'une "entreprise civile". Le 2 octobre, deux ingénieurs qui évaluaient les destructions dans le sud pour le compte d'une compagnie liée au Hezbollah ont été tués dans une frappe israélienne. La formation, sortie affaiblie de la guerre, est soumise à une intense pression pour remettre ses armes à l'Etat libanais et à des sanctions visant à l'asphyxier économiquement. Le Hezbollah, qui lors d'une guerre précédente avec Israël en 2006 avait contribué à la reconstruction, a juste payé cette fois à des habitants dont les maisons ont été détruites l'équivalent d'un loyer pour se reloger. Les agriculteurs des zones frontalières disent également ne plus avoir accès à leurs terres. Dans la maison de son fils près de la ville de Nabatiyé, Mohammad Rizk, 69 ans, pleure ses oliviers et dit être privé de récolte pour la troisième année consécutive. "Pour nous, la guerre n'est pas finie. Elle sera terminée lorsque nous rentrerons chez nous."

12.11.2025 à 12:11

Assemblée: les Insoumis réclament un vote sur le budget de la sécu

FRANCE24
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"On peut continuer" les débats au-delà de minuit, "et nous demandons à continuer l'examen", a affirmé le député Hadrien Clouet lors de la conférence de presse de son groupe. La cheffe des députés LFI Mathilde Panot en a exprimé le voeu lors de la conférence des présidents mercredi matin. Le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a suggéré que la présidente de l'Assemblée nationale fasse un point à 20H00 sur le sujet en fonction de l'avancée des débats, selon son entourage. Près de 400 amendements restent à discuter sur la partie dépenses du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, alors que le délai d'examen échoit à minuit. La Constitution prévoit en effet que le gouvernement saisisse le Sénat après 20 jours d'examen à l'Assemblée. Mais l'entourage du ministre des Relations avec le Parlement souligne que ce couperet est un "outil constitutionnel à la disposition du gouvernement", qui "peut l'utiliser une fois le 20e jour achevé" mais "aurait tout à fait le droit de l'utiliser après". Problème: l'Assemblée doit aussi débattre du projet de loi de finances dès jeudi matin à 09H00, sur lequel elle a pris beaucoup de retard. La France insoumise, soutenue par les écologistes et par les communistes lors d'un vote à main levée, avait déjà demandé dimanche soir la prolongation des débats au-delà de minuit sur le budget de la Sécu, mais n'a pas réussi à réunir une majorité, la plupart des députés souhaitant être présents dans leur circonscription pour le 11-Novembre. Les Insoumis soupçonnent aussi le PS de vouloir s'éviter un vote inconfortable: pour que le texte passe, et avec lui la suspension de la réforme des retraites pour laquelle les socialistes ont bataillé de haute lutte, il faudrait que le PS vote pour, ce à quoi il n'est pas prêt.
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