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23.11.2025 à 21:05

Un détenu de Vendin obtient une permission de sortir, Darmanin veut changer les règles pour les narcotrafiquants

FRANCE24
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Le détenu du nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), libérable en 2029, a rendez-vous avec un potentiel employeur. Un juge de l'application des peines (JAP) de Béthune (Pas-de-Calais) a émis une ordonnance octroyant cette permission de sortir "employeur", malgré un avis défavorable du parquet, a indiqué le procureur de Béthune Etienne Thieffry. Le parquet a fait appel, mais la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Douai a confirmé l'ordonnance du JAP, a-t-il ajouté. Lundi, ce détenu sera pris en charge par son épouse puis effectuera l'aller-retour vers la région lyonnaise dans la journée, et sera réintégré en détention le soir, a indiqué à l'AFP une source pénitentiaire. Cette autorisation de sortie se fera donc sans escorte car "ce n'est pas le cadre habituel d'une permission de sortir employeur", a précisé cette source. "Néanmoins les forces de l'ordre locales ont été averties", a-t-elle ajouté. La sortie du détenu se fera entre 7H00 et 21H00, a confirmé une source pénitentiaire à l'AFP. Un "dispositif" sera mis en place toute la journée, a indiqué l'entourage du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez à l'AFP. "Critères légaux" Le procureur de Béthune, qui n'a pas souhaité commenter le fond de l'affaire, a admis que le détenu était "dans les critères légaux" pour cette permission de sortir. "Après, tout est question d'opportunité et d'appréciation", a estimé le magistrat. "C'est l'un des objectifs de la peine d'emprisonnement que de favoriser la réinsertion, pour permettre à la personne de retrouver sa place sans risque de récidive, après avoir payé sa dette envers la société", a-t-il rappelé. Cette autorisation de sortie avait suscité dès samedi l'incompréhension de syndicats pénitentiaires, l'Ufap-Unsa Justice s'émouvant dans un communiqué d'"une décision totalement déconnectée des exigences, des réalités et des contraintes imposées chaque jour aux personnels pénitentiaires". Le QLCO de Vendin-le-Vieil accueille depuis cet été 100 détenus considérés comme les narcotrafiquants "les plus dangereux". Une autre prison de haute sécurité a depuis ouvert ses portes à Condé-sur-Sarthe (Orne) et d'autres doivent voir le jour. "On ne peut pas imposer un régime ultra-renforcé, dire publiquement qu'on y incarcère les plus grands narcotrafiquants du pays et voir s'appliquer des décisions qui contredisent cet ensemble frontalement", a déploré Alexandre Caby, secrétaire général de l'Ufap-Unsa Justice. Voulus par le ministre de la Justice Gérald Darmanin pour accueillir les principaux narcotrafiquants, les QLCO visent notamment à les empêcher de communiquer avec l'extérieur, pour éviter qu'ils continuent de gérer leurs trafics depuis leurs cellules. Leur création a été actée dans la loi narcotrafic, promulguée en juin. "La décision d'accorder une permission de sortir relève de l'autorité judiciaire, qui statue de façon indépendante", a commenté dimanche le garde des Sceaux sur X, tout en rappelant "l'opposition du procureur de la République et du chef d'établissement de la prison" à cette décision. Cet "épisode" met pour Gérald Darmanin "en lumière un enjeu plus large: notre cadre législatif d'application des peines doit être pleinement revu face aux réalités de la grande criminalité organisée". Il a dit souhaiter, comme en matière de terrorisme, "un droit spécifique et un juge d'application spécialisé qui connaît parfaitement les profils dangereux", et entend proposer ces changements dans le cadre du prochain texte de loi qu'il présentera "en début d'année prochaine". Ce "scandale", après celui de "l'évasion à Rennes d'un détenu lors d'une visite au +planétarium+, est vu par le président du Rassemblement national Jordan Bardella comme "l'échec" de la politique de Gérald Darmanin, "faite de communication grossière et de coups de menton sans lendemain". al-ldf-etb-mca-asl/swi
Texte intégral (672 mots)
Le détenu du nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), libérable en 2029, a rendez-vous avec un potentiel employeur. Un juge de l'application des peines (JAP) de Béthune (Pas-de-Calais) a émis une ordonnance octroyant cette permission de sortir "employeur", malgré un avis défavorable du parquet, a indiqué le procureur de Béthune Etienne Thieffry. Le parquet a fait appel, mais la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Douai a confirmé l'ordonnance du JAP, a-t-il ajouté. Lundi, ce détenu sera pris en charge par son épouse puis effectuera l'aller-retour vers la région lyonnaise dans la journée, et sera réintégré en détention le soir, a indiqué à l'AFP une source pénitentiaire. Cette autorisation de sortie se fera donc sans escorte car "ce n'est pas le cadre habituel d'une permission de sortir employeur", a précisé cette source. "Néanmoins les forces de l'ordre locales ont été averties", a-t-elle ajouté. La sortie du détenu se fera entre 7H00 et 21H00, a confirmé une source pénitentiaire à l'AFP. Un "dispositif" sera mis en place toute la journée, a indiqué l'entourage du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez à l'AFP. "Critères légaux" Le procureur de Béthune, qui n'a pas souhaité commenter le fond de l'affaire, a admis que le détenu était "dans les critères légaux" pour cette permission de sortir. "Après, tout est question d'opportunité et d'appréciation", a estimé le magistrat. "C'est l'un des objectifs de la peine d'emprisonnement que de favoriser la réinsertion, pour permettre à la personne de retrouver sa place sans risque de récidive, après avoir payé sa dette envers la société", a-t-il rappelé. Cette autorisation de sortie avait suscité dès samedi l'incompréhension de syndicats pénitentiaires, l'Ufap-Unsa Justice s'émouvant dans un communiqué d'"une décision totalement déconnectée des exigences, des réalités et des contraintes imposées chaque jour aux personnels pénitentiaires". Le QLCO de Vendin-le-Vieil accueille depuis cet été 100 détenus considérés comme les narcotrafiquants "les plus dangereux". Une autre prison de haute sécurité a depuis ouvert ses portes à Condé-sur-Sarthe (Orne) et d'autres doivent voir le jour. "On ne peut pas imposer un régime ultra-renforcé, dire publiquement qu'on y incarcère les plus grands narcotrafiquants du pays et voir s'appliquer des décisions qui contredisent cet ensemble frontalement", a déploré Alexandre Caby, secrétaire général de l'Ufap-Unsa Justice. Voulus par le ministre de la Justice Gérald Darmanin pour accueillir les principaux narcotrafiquants, les QLCO visent notamment à les empêcher de communiquer avec l'extérieur, pour éviter qu'ils continuent de gérer leurs trafics depuis leurs cellules. Leur création a été actée dans la loi narcotrafic, promulguée en juin. "La décision d'accorder une permission de sortir relève de l'autorité judiciaire, qui statue de façon indépendante", a commenté dimanche le garde des Sceaux sur X, tout en rappelant "l'opposition du procureur de la République et du chef d'établissement de la prison" à cette décision. Cet "épisode" met pour Gérald Darmanin "en lumière un enjeu plus large: notre cadre législatif d'application des peines doit être pleinement revu face aux réalités de la grande criminalité organisée". Il a dit souhaiter, comme en matière de terrorisme, "un droit spécifique et un juge d'application spécialisé qui connaît parfaitement les profils dangereux", et entend proposer ces changements dans le cadre du prochain texte de loi qu'il présentera "en début d'année prochaine". Ce "scandale", après celui de "l'évasion à Rennes d'un détenu lors d'une visite au +planétarium+, est vu par le président du Rassemblement national Jordan Bardella comme "l'échec" de la politique de Gérald Darmanin, "faite de communication grossière et de coups de menton sans lendemain". al-ldf-etb-mca-asl/swi

23.11.2025 à 20:56

"Je contrôle chacun de mes mots", affirme Boualem Sansal après un an de prison en Algérie

FRANCE 24
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Boualem Sansal s'est exprimé pour la première fois depuis sa libération, dimanche soir, au journal de 20 h de France 2. "Je contrôle chacun de mes mots", a notamment déclaré l'écrivain franco-algérien après un an de prison en Algérie. Il a aussi affirmé se dire "depuis toujours pour la réconciliation" entre Paris et Alger.
Texte intégral (672 mots)
Boualem Sansal s'est exprimé pour la première fois depuis sa libération, dimanche soir, au journal de 20 h de France 2. "Je contrôle chacun de mes mots", a notamment déclaré l'écrivain franco-algérien après un an de prison en Algérie. Il a aussi affirmé se dire "depuis toujours pour la réconciliation" entre Paris et Alger.
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