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15.10.2025 à 05:01

Grèce: les députés se prononcent sur la possibilité d'une journée de travail de 13 heures

FRANCE24
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A deux reprises, le 1er octobre et mardi, la Grèce s'est retrouvée partiellement paralysée par une grève générale pour protester contre un projet de loi "digne du Moyen-Âge", selon des syndicalistes. Syndicats et opposition sont en effet vent debout contre un texte défendu par la ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Niki Kerameus, qui prévoit notamment que, moyennant une rémunération supplémentaire de 40%, un employé puisse travailler jusqu'à 13 heures par jour pour un seul employeur. Dans un pays où l'économie s'est redressée depuis la crise financière, restant toutefois fragile, cette possibilité existe déjà mais uniquement si un employé dispose de deux employeurs ou plus. Volontariat La durée légale du temps de travail quotidien en Grèce est actuellement de huit heures avec la possibilité d'effectuer jusqu'à trois heures supplémentaires. Seul le parti du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, Nouvelle-Démocratie (ND), au pouvoir depuis 2019, devrait voter en faveur de ce texte en raison de l'opposition de tous les autres partis au Parlement. Cette disposition ne sera valable que "jusqu'à 37 jours par an" et sur la base du volontariat, a assuré la ministre du Travail, pour qui parler de "la journée de 13 heures" est "incorrect et trompeur". Car ce terme "laisse entendre que nous allons tous travailler 13 heures par jour, toute l'année", a-t-elle martelé sur la chaîne de télévision privée Skaï.   "Est-ce vrai ? (...) Non. Cela peut se faire jusqu’à 37 jours par an, soit en moyenne trois jours par mois", a-t-elle précisé. Employés du privé et du public sont descendus à deux reprises dans les rues pour fustiger une "nouvelle aggravation d'une situation déjà profondément problématique", selon la Confédération des travailleurs grecs (GSEE). Elle affirme que beaucoup d'employés n'auront guère la possibilité de refuser de travailler 13 heures "compte tenu du rapport de force déséquilibré entre employeur et salarié, renforcé par la précarité qui prévaut sur le marché du travail". Bafoué Les syndicats estiment également que le droit à un repos obligatoire quotidien de 11 heures sera bafoué, notamment en raison du temps de transport pour se rendre sur le lieu de travail. "Travailler 13 heures par jour signifie qu'il ne reste absolument aucun temps libre pour mener une vie un tant soit peu digne: passer du temps avec ses amis (...), sa famille", s'est insurgé Dimitris Polyzoidis, un technicien en informatique de 37 ans, qui a défilé mardi à Thessalonique, la deuxième ville de Grèce. Sofia Georgiadou, 29 ans, employée dans un magasin, a dénoncé "une nouvelle tentative de légaliser l'esclavage moderne". "Trouvez-moi une seule personne qui veuille travailler 13 heures par jour ! C'est révoltant qu'on piétine nos droits", a-t-elle ajouté. A Athènes, Maria, employée dans une société de construction, craint de devoir travailler davantage. Les employeurs "trouvent toujours les moyens d'imposer ce qu'ils veulent", assure cette femme de 46 ans qui n'a pas souhaité donner son nom. En Grèce, le temps de travail hebdomadaire, de 39,8 heures, est supérieur à la moyenne des 27 pays de l'Union européenne (35,8 heures), selon Eurostat. Il cache aussi de fortes disparités et les salaires restent particulièrement bas. Dans le secteur touristique, au "pic" de la saison, serveurs ou cuisiniers enchaînent les journées à rallonge parfois sans le moindre repos hebdomadaire. "Le surtravail n'est pas un choix, c'est une nécessité (...), les heures supplémentaires sont souvent un instrument de survie", a souligné le quotidien financier Naftemporiki, rappelant que "le paradoxe grec est beaucoup d'heures de travail et une faible productivité". "L'objectif n'est pas de travailler plus mais mieux", a récemment insisté le président du patronat Spyros Theodoropoulos. La Grèce a déjà instauré la possibilité d'une semaine de travail de six jours, notamment en cas de forte demande dans un secteur comme le tourisme. Au deuxième trimestre 2025, 20,9% des salariés de 20 à 64 ans travaillaient plus de 45 heures par semaine contre 10,8% dans l'ensemble de l'UE, selon Eurostat.

15.10.2025 à 05:00

Donald Trump promet de désarmer le Hamas, qui mène une campagne de répression à Gaza

FRANCE 24
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Donald Trump a assuré mardi que les États-Unis "désarmeront" le Hamas s'il ne le fait pas lui-même. Dans la bande de Gaza en ruines, le mouvement islamiste palestinien mène une campagne de répression et a publié la vidéo de l'exécution en pleine rue de huit hommes qualifiés de "collaborateurs" d'Israël. Quatre nouvelles dépouilles d'otages ont été restitués à Israël dans la nuit de mardi à mercredi.
Texte intégral (679 mots)
Donald Trump a assuré mardi que les États-Unis "désarmeront" le Hamas s'il ne le fait pas lui-même. Dans la bande de Gaza en ruines, le mouvement islamiste palestinien mène une campagne de répression et a publié la vidéo de l'exécution en pleine rue de huit hommes qualifiés de "collaborateurs" d'Israël. Quatre nouvelles dépouilles d'otages ont été restitués à Israël dans la nuit de mardi à mercredi.

15.10.2025 à 04:41

Campagne de répression du Hamas à Gaza, Trump promet de désarmer le mouvement palestinien

FRANCE24
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Le président américain a aussi exhorté le Hamas à restituer les dépouilles des otages décédés à Gaza, une étape qu'il juge nécessaire pour passer à la prochaine phase de son plan pour le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre. Le Hamas a remis mardi soir à la Croix-Rouge quatre nouvelles dépouilles, a indiqué l'armée israélienne, qui a reçu les cercueils peu après minuit mercredi (21H00 GMT mardi). Il avait libéré lundi les 20 derniers otages vivants qu'il retenait depuis l'attaque qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, en échange de près de 2.000 prisonniers relâchés par Israël, et remis quatre dépouilles d'otages. De son côté, Israël a remis les restes de 45 Palestiniens, transférés à l'hôpital Nasser à Khan Younès (sud). Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu vendredi, des journalistes de l'AFP ont vu les forces de sécurité du mouvement islamiste palestinien déployées dans plusieurs villes de la bande de Gaza. Ce cessez-le-feu a été initié par M. Trump, dont le plan pour Gaza prévoit notamment dans une phase ultérieure le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance du territoire palestinien, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007. M. Trump a affirmé mardi que les Etats-Unis "désarmeront" le Hamas s'il ne le fait pas lui-même. "Cela se passera vite et peut-être violemment", a-t-il encore dit devant la presse à la Maison Blanche. "Collaborateurs" Après plusieurs jours d'échauffourées, des témoins ont fait état mardi auprès de l'AFP d'"intenses" combats à Gaza-ville, dans le quartier de Choujaïya (est), opposant selon eux une unité affiliée au Hamas à des clans et gangs armés dont certains seraient soutenus par Israël. "Ce matin, pendant de longues heures, de violents affrontements ont opposé les forces de sécurité du Hamas et des membres de la famille Hilles", a témoigné un riverain, Mohammed, qui refuse de donner son patronyme pour des raisons de sécurité. La "Force dissuasive", organe récemment créé au sein de l'appareil sécuritaire du Hamas, "mène une opération" pour "neutraliser des personnes recherchées", a indiqué à l'AFP une source sécuritaire palestinienne à Gaza. "Notre message est clair: il n'y aura pas de place pour les hors-la-loi ou ceux qui menacent la sécurité des citoyens". Le Hamas a publié une vidéo montrant ce qu'elle présente comme l'exécution de huit hommes "collaborateurs" d'Israël en pleine rue à Gaza-ville. L'AFP n'est pas en mesure de déterminer dans l'immédiat l'authenticité, la date de tournage ou le lieu. Sur le canal Telegram d'Al-Aqsa TV, la vidéo est accompagnée de cette légende: "La résistance exécute la peine de mort contre un certain nombre de collaborateurs et de hors-la-loi dans la ville de Gaza." La Défense civile de Gaza a annoncé mardi la mort de six personnes dans des tirs israéliens. L'armée israélienne a dit avoir ouvert le feu sur "des suspects" s'approchant de ses forces. Le plan Trump prévoit notamment le retrait progressif déjà amorcé de l'armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% du territoire palestinien, ainsi qu'"une amnistie" pour "les membres du Hamas qui s'engagent à respecter une coexistence pacifique et qui rendront leurs armes". Pour les autres, le plan prévoit l'exil. Lundi, lors d'un sommet sur Gaza en Egypte, M. Trump a cosigné une déclaration visant à cimenter le cessez-le-feu après l'échange d'otages et de détenus entre Israël et le Hamas convenu dans le plan négocié sous l'égide des Etats-Unis, l'Egypte et le Qatar. "Peur presque partie" "Les paroles de Trump sont importantes. Nous espérons qu'il les mettra en œuvre sur le terrain, car il est le seul à pouvoir empêcher la guerre de reprendre", commente Rima al-Fara, 30 ans, qui vit dans le quartier en partie détruit d'al-Rimal dans l'ouest de Gaza. "Nous pouvons à nouveau respirer (...) la peur est presque partie", ajoute-t-elle. Elle s'est dite soulagée après le déploiement de la police, car "pendant la guerre, des phénomènes déplaisants tels que des vols, des cambriolages et des intimidations armées ont eu lieu." A Genève, l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge ont réclamé l'ouverture de tous les points de passage pour permettre d'acheminer davantage d'aide humanitaire dans le territoire ravagé. Dans la ville de Gaza, où des bulldozers déblayaient des décombres mardi, "la priorité absolue" est selon le maire Yahya al-Sarraj "d'ouvrir les routes et "un besoin urgent de matériaux de construction, notamment de ciment".
Texte intégral (794 mots)
Le président américain a aussi exhorté le Hamas à restituer les dépouilles des otages décédés à Gaza, une étape qu'il juge nécessaire pour passer à la prochaine phase de son plan pour le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre. Le Hamas a remis mardi soir à la Croix-Rouge quatre nouvelles dépouilles, a indiqué l'armée israélienne, qui a reçu les cercueils peu après minuit mercredi (21H00 GMT mardi). Il avait libéré lundi les 20 derniers otages vivants qu'il retenait depuis l'attaque qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, en échange de près de 2.000 prisonniers relâchés par Israël, et remis quatre dépouilles d'otages. De son côté, Israël a remis les restes de 45 Palestiniens, transférés à l'hôpital Nasser à Khan Younès (sud). Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu vendredi, des journalistes de l'AFP ont vu les forces de sécurité du mouvement islamiste palestinien déployées dans plusieurs villes de la bande de Gaza. Ce cessez-le-feu a été initié par M. Trump, dont le plan pour Gaza prévoit notamment dans une phase ultérieure le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance du territoire palestinien, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007. M. Trump a affirmé mardi que les Etats-Unis "désarmeront" le Hamas s'il ne le fait pas lui-même. "Cela se passera vite et peut-être violemment", a-t-il encore dit devant la presse à la Maison Blanche. "Collaborateurs" Après plusieurs jours d'échauffourées, des témoins ont fait état mardi auprès de l'AFP d'"intenses" combats à Gaza-ville, dans le quartier de Choujaïya (est), opposant selon eux une unité affiliée au Hamas à des clans et gangs armés dont certains seraient soutenus par Israël. "Ce matin, pendant de longues heures, de violents affrontements ont opposé les forces de sécurité du Hamas et des membres de la famille Hilles", a témoigné un riverain, Mohammed, qui refuse de donner son patronyme pour des raisons de sécurité. La "Force dissuasive", organe récemment créé au sein de l'appareil sécuritaire du Hamas, "mène une opération" pour "neutraliser des personnes recherchées", a indiqué à l'AFP une source sécuritaire palestinienne à Gaza. "Notre message est clair: il n'y aura pas de place pour les hors-la-loi ou ceux qui menacent la sécurité des citoyens". Le Hamas a publié une vidéo montrant ce qu'elle présente comme l'exécution de huit hommes "collaborateurs" d'Israël en pleine rue à Gaza-ville. L'AFP n'est pas en mesure de déterminer dans l'immédiat l'authenticité, la date de tournage ou le lieu. Sur le canal Telegram d'Al-Aqsa TV, la vidéo est accompagnée de cette légende: "La résistance exécute la peine de mort contre un certain nombre de collaborateurs et de hors-la-loi dans la ville de Gaza." La Défense civile de Gaza a annoncé mardi la mort de six personnes dans des tirs israéliens. L'armée israélienne a dit avoir ouvert le feu sur "des suspects" s'approchant de ses forces. Le plan Trump prévoit notamment le retrait progressif déjà amorcé de l'armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% du territoire palestinien, ainsi qu'"une amnistie" pour "les membres du Hamas qui s'engagent à respecter une coexistence pacifique et qui rendront leurs armes". Pour les autres, le plan prévoit l'exil. Lundi, lors d'un sommet sur Gaza en Egypte, M. Trump a cosigné une déclaration visant à cimenter le cessez-le-feu après l'échange d'otages et de détenus entre Israël et le Hamas convenu dans le plan négocié sous l'égide des Etats-Unis, l'Egypte et le Qatar. "Peur presque partie" "Les paroles de Trump sont importantes. Nous espérons qu'il les mettra en œuvre sur le terrain, car il est le seul à pouvoir empêcher la guerre de reprendre", commente Rima al-Fara, 30 ans, qui vit dans le quartier en partie détruit d'al-Rimal dans l'ouest de Gaza. "Nous pouvons à nouveau respirer (...) la peur est presque partie", ajoute-t-elle. Elle s'est dite soulagée après le déploiement de la police, car "pendant la guerre, des phénomènes déplaisants tels que des vols, des cambriolages et des intimidations armées ont eu lieu." A Genève, l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge ont réclamé l'ouverture de tous les points de passage pour permettre d'acheminer davantage d'aide humanitaire dans le territoire ravagé. Dans la ville de Gaza, où des bulldozers déblayaient des décombres mardi, "la priorité absolue" est selon le maire Yahya al-Sarraj "d'ouvrir les routes et "un besoin urgent de matériaux de construction, notamment de ciment".
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