LePartisan - 469 vues
MEDIAS REVUES BLOGS
Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

22.11.2025 à 22:55

Un XV de France conquérant se rassure lors de son test-match face à l'Australie

FRANCE 24
img
Les Bleus ont remporté le match face à l'Australie (48-33), samedi, au Stade de France à Saint-Denis. Après une nette défaite face à l'Afrique du Sud et une victoire sans éclat contre les Fidji, le XV de France se donne un peu d'air dans cette fenêtre internationale en ayant affiché un visage conquérant face aux Wallabies.
Les Bleus ont remporté le match face à l'Australie (48-33), samedi, au Stade de France à Saint-Denis. Après une nette défaite face à l'Afrique du Sud et une victoire sans éclat contre les Fidji, le XV de France se donne un peu d'air dans cette fenêtre internationale en ayant affiché un visage conquérant face aux Wallabies.

22.11.2025 à 22:53

Jusqu'à la fin, une COP brésilienne dans le désordre

FRANCE24
img
Le turbulent navire qu'est la COP a été piloté par l'élégant diplomate brésilien André Correa do Lago, qui a maintenu son calme à la barre malgré une intrusion de manifestants, un blocage par des autochtones et un incendie. Avec un air de soulagement, mais sans le sourire permanent qui illuminait son visage au début du sommet, il a ouvert samedi après-midi avec trois heures de retard la séance de clôture. Les délégués européens, arabes, chinois, des pays du Sud avaient négocié toute la nuit dans son bureau. Des ouvriers depuis le matin commençaient à démonter certains stands. Le diplomate pensait qu'il allait enfin pouvoir mettre un terme rapide à cette COP, avec un texte sûr de recevoir le consentement des 194 pays membres de l'accord de Paris. Une fois le texte principal adopté d'un coup de marteau, apparemment sans objection, et après quelques applaudissements, des délégués ont toutefois voulu se faire entendre. Furieuse, la représentante de la Colombie a multiplié les prises de parole pour faire admettre son rappel au règlement. De son côté, le représentant du Vatican a pris le micro pour rappeler sa définition de la différence biologique homme-femme, manifestant sa désapprobation d'un texte sur le genre et le climat en discussion à Belem. Il s'est fait huer tandis que plusieurs pays, dont l'Argentine et l'Indonésie, se sont aussi exprimés contre le texte. La règle des COP est que le consensus est nécessaire pour faire adopter toute décision. Seule une ferme objection d'un pays avant le coup de marteau peut l'empêcher. Une scène familière se joue souvent aux COP: des pays protestent - après le coup de marteau - contre la décision adoptée juste avant, et affirment que le président de séance a ignoré leur demande de prise de parole. La Colombienne Daniela Duran a ainsi objecté, trop tard, contre une autre décision que le texte principal. D'ordinaire, le président de la COP note la protestation et poursuit son ordre du jour, mais M. Correa do Lago a suspendu la séance. Un geste interprété comme une volonté de se montrer démocratique et transparent, et de reconnaître la frustration colombienne. Le pays est l'un de ceux menant la fronde contre les énergies fossiles. "Comme beaucoup d'entre vous, je n'ai pas dormi, cela n'a sans doute pas aidé, tout comme mon âge avancé", a repris au bout d'une heure le président, né en 1959, en plaidant la bonne foi. La suspension de séance n'a pas plu à la Russie, qui a à son tour objecté... contre l'objection colombienne. "Arrêtez de vous comporter comme des enfants qui veulent tous les bonbons!" et se "remplir la panse jusqu'à être malade", a lancé Sergueï Kononoutchenko, en espagnol pour être sûr de se faire comprendre des pays d'Amérique latine ayant soutenu la protestation colombienne. La représentante de l'Argentine lui a répondu vertement. Pour couronner le tout, les problèmes logistiques de la conférence - fuites d'eau dans le plafond, climatisation en panne, panne de toilettes - se sont rappelés au souvenir des délégués réunis en salle plénière. Une brutale averse tropicale s'est abattue sur le centre de conférences pendant la clôture - "le magnifique bruit de la pluie amazonienne", selon André Correa do Lago - inondant une partie du sol.
Texte intégral (592 mots)
Le turbulent navire qu'est la COP a été piloté par l'élégant diplomate brésilien André Correa do Lago, qui a maintenu son calme à la barre malgré une intrusion de manifestants, un blocage par des autochtones et un incendie. Avec un air de soulagement, mais sans le sourire permanent qui illuminait son visage au début du sommet, il a ouvert samedi après-midi avec trois heures de retard la séance de clôture. Les délégués européens, arabes, chinois, des pays du Sud avaient négocié toute la nuit dans son bureau. Des ouvriers depuis le matin commençaient à démonter certains stands. Le diplomate pensait qu'il allait enfin pouvoir mettre un terme rapide à cette COP, avec un texte sûr de recevoir le consentement des 194 pays membres de l'accord de Paris. Une fois le texte principal adopté d'un coup de marteau, apparemment sans objection, et après quelques applaudissements, des délégués ont toutefois voulu se faire entendre. Furieuse, la représentante de la Colombie a multiplié les prises de parole pour faire admettre son rappel au règlement. De son côté, le représentant du Vatican a pris le micro pour rappeler sa définition de la différence biologique homme-femme, manifestant sa désapprobation d'un texte sur le genre et le climat en discussion à Belem. Il s'est fait huer tandis que plusieurs pays, dont l'Argentine et l'Indonésie, se sont aussi exprimés contre le texte. La règle des COP est que le consensus est nécessaire pour faire adopter toute décision. Seule une ferme objection d'un pays avant le coup de marteau peut l'empêcher. Une scène familière se joue souvent aux COP: des pays protestent - après le coup de marteau - contre la décision adoptée juste avant, et affirment que le président de séance a ignoré leur demande de prise de parole. La Colombienne Daniela Duran a ainsi objecté, trop tard, contre une autre décision que le texte principal. D'ordinaire, le président de la COP note la protestation et poursuit son ordre du jour, mais M. Correa do Lago a suspendu la séance. Un geste interprété comme une volonté de se montrer démocratique et transparent, et de reconnaître la frustration colombienne. Le pays est l'un de ceux menant la fronde contre les énergies fossiles. "Comme beaucoup d'entre vous, je n'ai pas dormi, cela n'a sans doute pas aidé, tout comme mon âge avancé", a repris au bout d'une heure le président, né en 1959, en plaidant la bonne foi. La suspension de séance n'a pas plu à la Russie, qui a à son tour objecté... contre l'objection colombienne. "Arrêtez de vous comporter comme des enfants qui veulent tous les bonbons!" et se "remplir la panse jusqu'à être malade", a lancé Sergueï Kononoutchenko, en espagnol pour être sûr de se faire comprendre des pays d'Amérique latine ayant soutenu la protestation colombienne. La représentante de l'Argentine lui a répondu vertement. Pour couronner le tout, les problèmes logistiques de la conférence - fuites d'eau dans le plafond, climatisation en panne, panne de toilettes - se sont rappelés au souvenir des délégués réunis en salle plénière. Une brutale averse tropicale s'est abattue sur le centre de conférences pendant la clôture - "le magnifique bruit de la pluie amazonienne", selon André Correa do Lago - inondant une partie du sol.

22.11.2025 à 22:42

COP 30: Premier appel de fonds pour le fonds de réponse aux pertes

Fatimata WANE
img
La COP30 s'est refermée sur un accord décevant sans plan de sortie sur les énergies fossiles... Un signal fort est pourtant venu de ce somment avec le Fonds pour les pertes et dommages qui entre dans sa phase opérationnelle. Le fonds promet de transformer les promesses en actions, notamment pour les pays les plus vulnérables. Son directeur exécutif, le sénégalais Ibrahima Cheikh Diong nous parle du chemin parcouru.
Texte intégral (592 mots)
La COP30 s'est refermée sur un accord décevant sans plan de sortie sur les énergies fossiles... Un signal fort est pourtant venu de ce somment avec le Fonds pour les pertes et dommages qui entre dans sa phase opérationnelle. Le fonds promet de transformer les promesses en actions, notamment pour les pays les plus vulnérables. Son directeur exécutif, le sénégalais Ibrahima Cheikh Diong nous parle du chemin parcouru.
3 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞
";