LePartisan - 2319 vues
MEDIAS REVUES BLOGS
Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

22.11.2025 à 23:15

Ligue 1: sans ses cadres, le PSG reprend la tête avant la Ligue des champions

FRANCE24
img
"Pour l'instant, par rapport aux circonstances qui ont été les nôtres, la victoire, c'est suffisant", avait concédé vendredi Luis Enrique. "Et on sait qu'après une trêve, c'est facile pour les joueurs d'être moins concentrés. Mon travail, c'est de leur dire qu'il est très important de remporter les trois points", avait ajouté le coach. Samedi soir au Parc des princes, lors d'une soirée glaciale, les champions de France (30 points) n'ont en effet pas montré grand chose, certainement déjà la tête à mercredi contre Tottenham en Ligue des champions. Mais ils se sont évité le tracas de perdre la tête du classement, pressés par les victoires de Marseille et Lens (28 points). Grâce à ce succès face aux Havrais (12e), qui n'a pas été scellé sur le gong contrairement aux dernières victoires à Lyon (3-2) et contre Nice (1-0), ils sont restés leaders du championnat, tout en économisant les cadres. L'entraîneur parisien avait en effet décidé de mettre sur le banc Marquinhos, Willian Pacho, Fabian Ruiz, Bradley Barcola ou Khvicha Kvaratskhelia. Ces trois derniers sont rentrés en fin de match, mais pas Marquinhos, qui n'a ainsi pas participé à son 500e match. En revanche, Luis Enrique avait titularisé, à la surprise générale, Nuno Mendes, de retour d'une entorse au genou plus rapidement que prévu. "Il a joué 90 minutes, il se sent bien, il est prêt pour le prochain match", a souligné Luis Enrique. Le PSG doit en revanche encore faire sans Ousmane Dembélé (mollet), Achraf Hakimi (entorse cheville) et Désiré Doué (cuisse). Le Ballon d'Or est "est en phase finale de reprise" et les deux autres "poursuivent leur travail de rééducation individuel", selon le PSG. Opérant un large turn-over, Luis Enrique a aligné en défense centrale le duo Lucas Beraldo et Illya Zabarnyi, qui n'ont toujours pas rassuré, souvent gênés par le pressing assez haut des Normands, refusant d'évoluer en bloc bas. Barcola, de nouveau décisif Les joueurs de l'ancien Parisien Didier Digard ont même eu plusieurs occasions dangereuses mais le gardien du PSG Lucas Chevalier a enfin sorti les arrêts qu'on attendait de lui. Il a d'abord été vigilant et a bien fermé ses jambes (14e), puis s'est parfaitement détendu sur sa ligne (24e), a enchainé avec une parade du bras gauche (39e), a repoussé un beau coup franc (62e), et a même été sauvé par son poteau (70e). "Je n'ai aucun doute en Lucas Chevalier, ni avec les deux autres recrues, on connait la difficulté de jouer au PSG, il y a toujours du bruit autour de l'équipe, il faut s'habituer à ce bruit et j'ai beaucoup de confiance avec les recrues", a réagi samedi soir Luis Enrique. Avec cette bonne performance, celui qui a connu sa première sélection cette semaine a éloigné, pour un temps, les critiques qui sont nées après quelques semaines à Paris assez compliquées sportivement et une polémique pour avoir aimé un message en faveur du RN sur les réseaux sociaux. Malgré l'absence de jolis mouvements et de fluidité, les Parisiens ont finalement battu largement les Normands, grâce à des buts de Lee Kang-In (29e), Joao Neves (65e) et Bradley Barcola (87e), entré à l'heure de jeu et qui n'avait plus marqué depuis le 17 octobre face à Strasbourg. Le milieu Joao Neves a, lui, marqué son 11e but sur ses 17 derniers matches en club et sélection: "c'est un joueur très jeune, et c'est joli de voir son évolution et sa capacité à marquer des buts", a apprécié Luis Enrique. De leurs côtés, les habituels attaquants remplaçants Ibrahim Mbaye - qui a raté deux grosses occasions (24e, 43e) et Gonçalo Ramos, n'ont pas marqué de points.

22.11.2025 à 23:07

Rugby: les Bleus finissent l'année par un feu d'artifice contre l'Australie

FRANCE24
img
Après la nette défaite contre les champions du monde sud-africains (17-32) puis la victoire mitigée contre les Fidji (34-21), les hommes de Fabien Galthié finissent l'année avec un ratio positif de six victoires contre cinq défaites, un bilan embelli par la victoire lors du Tournoi des six nations en début d'année. A égalité et pas vraiment sereins à la pause (19-19), les Bleus ont pris le dessus après le retour des vestiaires sur les Australiens, mais la performance est à relativiser compte-tenu de la forme des Wallabies. Après trois premières défaites en Europe, dont un cinglant 46-19 en Irlande la semaine passée, les Wallabies rentrent au pays sans aucune victoire, du jamais vu depuis 1958 et ont subi samedi leur 10e défaite de la saison, leur pire performance. En deuxième période, les Bleus ont d'abord pris une avance au score avec une pénalité de Thomas Ramos et le deuxième essai de Nicolas Depoortere (52e, 27-19). Une interception australienne conclue par Jorgensen (56e, 27-26) a refait passer un frisson dans un Stade de France déjà bien refroidi (0 degrés au coup d'envoi, neige en fin de partie), mais le XV de France, notamment ses avants, était trop fort sur le deuxième acte. Julien Marchand (64e, 34-26) et Louis Bielle-Biarrey, pour son deuxième essai de la soirée après une percée spectaculaire du Toulousain Kalvin Gourges pour ses premières minutes de jeu en bleu (72e, 41-26), puis Maxime Lamothe (79e, 48-33) ont donné plus d'ampleur à la victoire française dans les 20 dernières minutes malgré une réalisation australienne entretemps. Même forces et faiblesses Le dernier match de la série de novembre devait être celui de la progression dans le jeu, promettait Fabien Galthié depuis une semaine. Mais la partition de ses joueurs samedi a davantage ressemblé à une répétition des précédentes qu'à une sublimation. Les spectateurs du XV de France y ont quand même trouvé leur compte avec une victoire et une partie riche de 12 essais, sept Bleus et cinq australiens. Les points forts sont restés les mêmes que ceux du reste de l'année, à commencer par l'ailier Louis Bielle-Biarrey. Moins en vue depuis deux sorties consécutives sans essai - une première en un an - le joueur de l'UBB a rectifié l'anomalie en s'offrant une réalisation avec sa spéciale, un coup de pied pour prendre la défense de vitesse (31e, 19-12). Il a aussi magnifiquement trompé la défense australienne pour mettre en orbite son partenaire Nicolas Depoortere en début de match (9e, 7-5), avant de signer un doublé. La touche des Bleus a aussi été particulièrement efficace avec deux lancers adverses volé, dont un amenant l'essai de Thomas Ramos (25e, 12-5), encore auteur d'une solide prestation. Les talonneurs Julien Marchand et Maxime Lamothe ont aussi marqué deux essais après des mauls suivant des touches. Plus préoccupant, les défauts de Bleus ont persisté et l'explication du peu de temps de travail ensemble ne tient plus avec quatre semaines passées à Marcoussis. Les Bleus ont été très indisciplinés, avec neuf pénalités à la pause dont une pour hors-jeu sifflée après... 40 secondes de jeu, alors qu'il s'agissait du point faible identifié face au Fidji. Cette indiscipline a coûté 10 minutes d'exclusion à Maxime Lucu, qui a payé pour l'ensemble de l'oeuvre française un peu avant la mi-temps. La défense en bord des ruck a aussi été plusieurs fois lacunaire. Le pilier Angus Bell s'est ainsi fait deux fois la belle: une juste après le coup d'envoi des Bleus et une autre fois à la 21e minute de jeu, pour marquer le deuxième essai australien (12-12). Il reste donc beaucoup à travailler pour Fabien Galthié en vue du Tournoi-2026, qui commence dans deux mois avec la réception de l'Irlande.

22.11.2025 à 23:01

En Amazonie, le monde se contente d'une preuve de vie de la coopération climatique

FRANCE24
img
Le Brésil espérait un symbole en Amazonie, il a réussi à montrer que la coopération climatique n'était pas morte, alors que les batailles douanières et les guerres ont pris le pas politiquement sur le climat pour de nombreux gouvernements. Les Etats-Unis étaient le seul grand pays absent à Belem. "La communauté internationale avait le choix: continuer ou abandonner. Nous avons choisi la première option", s'est félicité Luiz Inacio Lula da Silva, depuis le G20 à Johannesburg, affirmant que "le multilatéralisme a(vait) gagné". L'ambiance à Belem est moins euphorique, où les Européens ont admis avoir préféré un compromis décevant à l'implosion du principal forum de coopération mondiale sur le climat. "Nous ne cacherons pas que nous aurions préféré avoir davantage", a déclaré le commissaire européen Wopke Hoekstra, visiblement épuisé par la dernière nuit de négociations. "Je sais que c'est un peu intangible, mais faire les choses ensemble a une énorme valeur". Lula n'a pas pu aller jusqu'à convaincre les pays pétroliers du Nord et du Sud et les économies émergentes d'envoyer un message collectif ambitieux pour accélérer la sortie des énergies fossiles. Le texte adopté par consensus des 194 pays membres de l'accord de Paris et l'Union européenne ne fait qu'une référence non explicite à la sortie des énergies fossiles, en rappelant la décision de la COP28 à Dubaï. Les pays en développement ont obtenu un appel à tripler l'aide financière pour leur adaptation à un climat plus violent à l'horizon 2035, qui était la "ligne rouge" des plus pauvres d'entre eux. Pour la Chine, la COP30 est un "succès dans une situation très difficile", a dit à l'AFP son négociateur Li Gao. L'Inde, l'Afrique du Sud, la Russie ont aussi loué les travaux de la COP30. Pékin et ses alliés des économies émergentes ont arraché une première dans les négociations climatiques: la COP institue un "dialogue" sur le commerce mondial, en lien avec le climat. Une allusion aux critiques contre les taxes carbone aux frontières, notamment européenne. Une expérience amazonienne Comme promis par Lula, les dizaines de milliers de délégués, observateurs, militants, lobbyistes et journalistes ont pendant deux semaines vu, entendu et ressenti l'Amazonie. Ils ont vécu dans cette grande ville bétonnée de Belem, aux portes de la plus grande forêt tropicale du monde. La chaleur accablante, moite. Le vacarme du tonnerre et les brutales averses tropicales, chaque après-midi, cognant sur les tentes climatisées installées pour la conférence. Les fuites d'eau n'ont pas été le plus grand problème logistique. Un incendie s'est déclaré jeudi, intoxiquant plusieurs personnes. Des dollars Plus de trois décennies après le sommet de la Terre à Rio, dix ans après l'accord de Paris sur le climat, l'humanité continue à brûler chaque année davantage de pétrole, de charbon et de gaz pour générer de l'électricité, se chauffer ou se déplacer. De Tuvalu, dont les habitants se préparent à émigrer en Australie face à la montée du Pacifique, à la Jamaïque, frappée par l'ouragan le plus puissant dans l'Atlantique depuis près d'un siècle, les pays les plus menacés sont choqués de ces records et de la réponse apathique du monde. Ils supplient les grandes économies de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus vite pour contenir le réchauffement de demain. Et demandent davantage de dons et de prêts pour s'adapter aujourd'hui. Les promesses financières de samedi sont une demi-victoire pour eux. Du pétrole Le président brésilien octogénaire se voulait un pont entre Sud et Nord, avec une ligne centrale sur le pétrole. Il a assumé d'avoir accordé un permis d'exploration pétrolière au large de l'Amazonie juste avant la COP30. Mais il a lui-même relevé les attentes en appelant à une "feuille de route" pour la sortie des énergies fossiles. Ce qui a donné de l'élan au camp anti-fossiles. Le match de Dubaï s'est donc rejoué à Belem, mais cette fois, l'Arabie saoudite, l'Inde, la Russie et d'autres pays producteurs de pétrole n'ont eu aucune envie de céder le moindre pouce. La ministre française les a désignés nommément. L'Europe, la Colombie et des pays d'Amérique centrale et du Sud, des Etats insulaires, le Kenya espéraient un texte créant une "feuille de route" pour sortir des fossiles. En vain. Des degrés Les onze dernières années ont été les onze plus chaudes jamais mesurées sur Terre. L'humanité doit se reprendre pour que le dépassement soit le plus court possible, ont enjoint l'ONU et le président du Giec à la COP30. Mais cela pourrait se compter en décennies. Le peuple Le Brésil a en revanche tenu parole: sa COP a bien été celle "des peuples". Des dizaines de milliers de militants du climat, d'autochtones, de syndicalistes et autres sympathisants ont manifesté pacifiquement dans les rues de Belem le 15 novembre. La société civile ne l'avait pas fait depuis Glasgow en 2021. Les ONG craignaient des arrestations arbitraires s'ils manifestaient à l'extérieur des trois conférences climatiques suivantes, en Egypte, aux Emirats et en Azerbaïdjan. Comme une vitrine de la démocratie brésilienne, le président de la COP30 a interrompu ses négociations pour parlementer plusieurs heures avec des manifestants indigènes qui avaient bloqué l'entrée du site la première semaine. La photo d'André Correa do Lago portant dans ses bras un bébé autochtone a fait le tour du monde. Mais l'incendie qui a éclaté et la frustration européenne, resteront comme d'autres images de la première COP amazonienne.
3 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞
";