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01.07.2025 à 01:35

Les coupes américaines à l'aide internationale pourraient causer plus de 14 millions de morts

FRANCE 24
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Une étude publiée mardi dans la revue The Lancet prédit l’impact désastreux de la réduction de 83 % du financement américain dédié à l’aide internationale. Cette étude coïncide avec une conférence sur le financement du développement réunissant en Espagne des dirigeants du monde entier, sans les États-Unis. 
Une étude publiée mardi dans la revue The Lancet prédit l’impact désastreux de la réduction de 83 % du financement américain dédié à l’aide internationale. Cette étude coïncide avec une conférence sur le financement du développement réunissant en Espagne des dirigeants du monde entier, sans les États-Unis. 

01.07.2025 à 01:05

Municipales à Paris: les socialistes désignent Emmanuel Grégoire contre le candidat d'Hidalgo

FRANCE24
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Député et ancien bras droit de l'édile, Emmanuel Grégoire, 47 ans, a rassemblé 52,61% des suffrages exprimés par quelque 1.500 votants socialistes parisiens, selon les résultats annoncés à la presse en fin de soirée par la fédération PS de Paris. Le sénateur Rémi Féraud, 53 ans, candidat soutenu par Anne Hidalgo, a lui réuni 44,33% des voix. La benjamine Marion Waller, 33 ans, ancienne conseillère de la maire et candidate surprise de cette primaire, a obtenu 3%. "Désormais, nous allons discuter avec Emmanuel (Grégoire) du rassemblement de l'ensemble des socialistes parisiens pour créer les conditions de la mise en dynamique de cette campagne qui démarre avec un seul objectif: permettre à Paris de rester à gauche en mars 2026", a déclaré Lamia El Aaraje, première secrétaire fédérale du PS à Paris, en annonçant les résultats. "Je félicite Emmanuel Grégoire pour sa désignation. Merci à Rémi Féraud pour sa belle campagne", a réagi Anne Hidalgo dans un message laconique. "Merci à Anne, avec qui j'ai travaillé pendant dix ans. A ses côtés j'ai appris l'amour de Paris", a souligné le vainqueur devant les militants rassemblés dans une salle de spectacle du nord-est de Paris, et qui scandaient "la mairie elle est à qui ? Elle est à nous !" "Désormais je n'ai qu'une obsession: rassembler l'ensemble des socialistes", a-t-il assuré. Et "une fois gagnée la bataille de la gauche, il faudra gagner contre la droite", a-t-il relevé, tandis que résonnaient dans l'assistance des "unité, unité". Climat de tensions En renonçant en novembre à briguer un troisième mandat, Anne Hidalgo, 66 ans aujourd'hui, avait désigné Rémi Féraud, l'un de ses grands fidèles, pour lui succéder. Et déclenché un duel fratricide avec Emmanuel Grégoire, son ancien bras droit avec lequel elle est en froid, qui venait de se déclarer candidat à l'Hôtel de Ville. Sept mois de campagne interne ont opposé les deux parlementaires dans un climat de tensions, qui a atteint son paroxysme en mars lors du vote de la date de la primaire, entaché de soupçons d'irrégularités par le camp Grégoire. Anne Hidalgo a ensuite dit qu'elle ne soutiendrait pas son ancien dauphin en cas de victoire, lui reprochant de l'avoir "trahie", notamment après son échec à la présidentielle de 2022 et son score historiquement bas (1,7%). Ses propos ont choqué de nombreux militants. A l'issue du congrès du PS à la mi-juin, qui a reconduit à sa tête Olivier Faure, favorable à Emmanuel Grégoire, les deux camps avaient cependant montré une volonté d'apaisement en dotant la fédération parisienne d'une direction collégiale représentant les différents courants. Emmanuel Grégoire a mis notamment en avant le "droit à vivre" à Paris, avec un bail citoyen pour les locataires du parc privé, ou encore des "zones de calme" sans deux-roues la nuit. Conseiller métropolitain, il a également battu le pavé dans le Grand Paris. Il s'est targué de mener une campagne "libre", forte du soutien affiché de plus de 800 militants, des anciens Premiers ministres Lionel Jospin et Jean-Marc Ayrault, et de l'ancien maire Bertrand Delanoë. Son concurrent Rémi Féraud lui a adressé lundi soir ses "félicitations" sur X, en faisant valoir que "rien n'est plus essentiel que de garder Paris à gauche". Sur le même réseau social, Marion Waller, arrivée avec Emmanuel Grégoire devant les militants et sous les caméras, a "salué" sa victoire. Comme ses deux concurrents, le vainqueur avait exclu une alliance avec LFI. Contrairement à l'écologiste David Belliard qui, selon un récent sondage, serait le candidat le mieux placé à gauche face à Rachida Dati, avec 17% des intentions de vote, légèrement devant Emmanuel Grégoire (16%) et Rémi Féraud (14%).
Texte intégral (644 mots)
Député et ancien bras droit de l'édile, Emmanuel Grégoire, 47 ans, a rassemblé 52,61% des suffrages exprimés par quelque 1.500 votants socialistes parisiens, selon les résultats annoncés à la presse en fin de soirée par la fédération PS de Paris. Le sénateur Rémi Féraud, 53 ans, candidat soutenu par Anne Hidalgo, a lui réuni 44,33% des voix. La benjamine Marion Waller, 33 ans, ancienne conseillère de la maire et candidate surprise de cette primaire, a obtenu 3%. "Désormais, nous allons discuter avec Emmanuel (Grégoire) du rassemblement de l'ensemble des socialistes parisiens pour créer les conditions de la mise en dynamique de cette campagne qui démarre avec un seul objectif: permettre à Paris de rester à gauche en mars 2026", a déclaré Lamia El Aaraje, première secrétaire fédérale du PS à Paris, en annonçant les résultats. "Je félicite Emmanuel Grégoire pour sa désignation. Merci à Rémi Féraud pour sa belle campagne", a réagi Anne Hidalgo dans un message laconique. "Merci à Anne, avec qui j'ai travaillé pendant dix ans. A ses côtés j'ai appris l'amour de Paris", a souligné le vainqueur devant les militants rassemblés dans une salle de spectacle du nord-est de Paris, et qui scandaient "la mairie elle est à qui ? Elle est à nous !" "Désormais je n'ai qu'une obsession: rassembler l'ensemble des socialistes", a-t-il assuré. Et "une fois gagnée la bataille de la gauche, il faudra gagner contre la droite", a-t-il relevé, tandis que résonnaient dans l'assistance des "unité, unité". Climat de tensions En renonçant en novembre à briguer un troisième mandat, Anne Hidalgo, 66 ans aujourd'hui, avait désigné Rémi Féraud, l'un de ses grands fidèles, pour lui succéder. Et déclenché un duel fratricide avec Emmanuel Grégoire, son ancien bras droit avec lequel elle est en froid, qui venait de se déclarer candidat à l'Hôtel de Ville. Sept mois de campagne interne ont opposé les deux parlementaires dans un climat de tensions, qui a atteint son paroxysme en mars lors du vote de la date de la primaire, entaché de soupçons d'irrégularités par le camp Grégoire. Anne Hidalgo a ensuite dit qu'elle ne soutiendrait pas son ancien dauphin en cas de victoire, lui reprochant de l'avoir "trahie", notamment après son échec à la présidentielle de 2022 et son score historiquement bas (1,7%). Ses propos ont choqué de nombreux militants. A l'issue du congrès du PS à la mi-juin, qui a reconduit à sa tête Olivier Faure, favorable à Emmanuel Grégoire, les deux camps avaient cependant montré une volonté d'apaisement en dotant la fédération parisienne d'une direction collégiale représentant les différents courants. Emmanuel Grégoire a mis notamment en avant le "droit à vivre" à Paris, avec un bail citoyen pour les locataires du parc privé, ou encore des "zones de calme" sans deux-roues la nuit. Conseiller métropolitain, il a également battu le pavé dans le Grand Paris. Il s'est targué de mener une campagne "libre", forte du soutien affiché de plus de 800 militants, des anciens Premiers ministres Lionel Jospin et Jean-Marc Ayrault, et de l'ancien maire Bertrand Delanoë. Son concurrent Rémi Féraud lui a adressé lundi soir ses "félicitations" sur X, en faisant valoir que "rien n'est plus essentiel que de garder Paris à gauche". Sur le même réseau social, Marion Waller, arrivée avec Emmanuel Grégoire devant les militants et sous les caméras, a "salué" sa victoire. Comme ses deux concurrents, le vainqueur avait exclu une alliance avec LFI. Contrairement à l'écologiste David Belliard qui, selon un récent sondage, serait le candidat le mieux placé à gauche face à Rachida Dati, avec 17% des intentions de vote, légèrement devant Emmanuel Grégoire (16%) et Rémi Féraud (14%).

01.07.2025 à 00:57

Trump se rapproche d'une victoire pour sa "grande et belle loi" budgétaire

FRANCE24
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Cette "grande et belle loi" - comme l'a baptisée le président américain - est l'un de ses objectifs majeurs depuis son retour à la Maison Blanche en janvier et représentera une victoire législative majeure pour le républicain de 79 ans. Mais avant de l'adopter, les sénateurs sont engagés dans un marathon législatif: des centaines d'amendements au texte sont soumis au vote dans l'hémicycle. L'objectif pour les démocrates consiste à retarder au maximum le vote final, mais aussi à faire rejeter par les républicains - majoritaires au Congrès - des propositions souvent très populaires auprès des électeurs américains. Cette session de longue haleine occupe les sénateurs depuis le début de la matinée à Washington et un vote sur le projet de loi dans son ensemble ne devrait pas avoir lieu avant la nuit. La navette parlementaire fera ensuite revenir le texte devant la Chambre des représentants, qui a déjà adopté sa propre version, pour une adoption finale. Le temps presse avant le 4 juillet, jour de la fête nationale, que Donald Trump a fixé comme échéance symbolique afin que la "One Big Beautiful Bill" arrive sur son bureau pour promulgation. "Solides et unis" Depuis près d'une semaine, le président pousse publiquement les sénateurs à adopter rapidement le texte. Et la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a appuyé encore davantage lundi lors d'un point presse: "Les républicains doivent rester solides et unis dans la dernière ligne droite, et nous comptons sur eux pour faire le job." La "grande et belle loi" budgétaire prévoit la prolongation de crédits d'impôt massifs adoptés lors du premier mandat de Donald Trump, mais aussi l'élimination de l'imposition sur les pourboires, ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'estimer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estimait dimanche que le texte augmenterait la dette publique de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension des "crédits d'impôt Trump" est évaluée à elle seule à 4.500 milliards de dollars. Pour la compenser en partie, les républicains ont prévu notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux revenus modestes. Ils ont prévu aussi de réduire fortement le programme Snap, principale aide alimentaire du pays, et de revenir sur des incitations fiscales aux énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. "Cochons" L'opposition démocrate ne cesse de critiquer les réductions d'impôt pour les plus riches au détriment de classes moyennes et populaires déjà accablées par l'inflation. "Ce projet de loi, comme nous l'avons dit depuis des mois, vole les soins de santé des gens, fait bondir leur facture d'électricité, et leur prend leur boulot, tout ça pour payer des crédits d'impôt aux milliardaires", a dénoncé lundi dans l'hémicycle Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat. Des conservateurs affichent aussi publiquement leurs réticences à certains aspects du projet de loi. Le sénateur républicain Thom Tillis a ainsi déclaré qu'il s'opposerait au texte, avertissant que la réforme de Medicaid ferait "souffrir nos populations et hôpitaux ruraux". D'autres conservateurs ont aussi exprimé leur forte opposition à la "One Big Beautiful Bill", comme le milliardaire Elon Musk, ancien proche allié de Donald Trump. "Il est évident, vu les dépenses ahurissantes du texte - qui augmente de manière record le plafond de la dette de 5.000 MILLIARDS DE DOLLARS -, que nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent", a dénoncé sur X lundi le patron de SpaceX et Tesla, anciennement chargé de sabrer dans les dépenses de l'Etat fédéral avec sa commission Doge. L'homme le plus riche de la planète a mis en garde: si le texte est adopté, il lancera un nouveau parti et financera la campagne aux primaires républicaines de candidats opposés aux parlementaires actuels.
Texte intégral (701 mots)
Cette "grande et belle loi" - comme l'a baptisée le président américain - est l'un de ses objectifs majeurs depuis son retour à la Maison Blanche en janvier et représentera une victoire législative majeure pour le républicain de 79 ans. Mais avant de l'adopter, les sénateurs sont engagés dans un marathon législatif: des centaines d'amendements au texte sont soumis au vote dans l'hémicycle. L'objectif pour les démocrates consiste à retarder au maximum le vote final, mais aussi à faire rejeter par les républicains - majoritaires au Congrès - des propositions souvent très populaires auprès des électeurs américains. Cette session de longue haleine occupe les sénateurs depuis le début de la matinée à Washington et un vote sur le projet de loi dans son ensemble ne devrait pas avoir lieu avant la nuit. La navette parlementaire fera ensuite revenir le texte devant la Chambre des représentants, qui a déjà adopté sa propre version, pour une adoption finale. Le temps presse avant le 4 juillet, jour de la fête nationale, que Donald Trump a fixé comme échéance symbolique afin que la "One Big Beautiful Bill" arrive sur son bureau pour promulgation. "Solides et unis" Depuis près d'une semaine, le président pousse publiquement les sénateurs à adopter rapidement le texte. Et la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a appuyé encore davantage lundi lors d'un point presse: "Les républicains doivent rester solides et unis dans la dernière ligne droite, et nous comptons sur eux pour faire le job." La "grande et belle loi" budgétaire prévoit la prolongation de crédits d'impôt massifs adoptés lors du premier mandat de Donald Trump, mais aussi l'élimination de l'imposition sur les pourboires, ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'estimer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estimait dimanche que le texte augmenterait la dette publique de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension des "crédits d'impôt Trump" est évaluée à elle seule à 4.500 milliards de dollars. Pour la compenser en partie, les républicains ont prévu notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux revenus modestes. Ils ont prévu aussi de réduire fortement le programme Snap, principale aide alimentaire du pays, et de revenir sur des incitations fiscales aux énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. "Cochons" L'opposition démocrate ne cesse de critiquer les réductions d'impôt pour les plus riches au détriment de classes moyennes et populaires déjà accablées par l'inflation. "Ce projet de loi, comme nous l'avons dit depuis des mois, vole les soins de santé des gens, fait bondir leur facture d'électricité, et leur prend leur boulot, tout ça pour payer des crédits d'impôt aux milliardaires", a dénoncé lundi dans l'hémicycle Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat. Des conservateurs affichent aussi publiquement leurs réticences à certains aspects du projet de loi. Le sénateur républicain Thom Tillis a ainsi déclaré qu'il s'opposerait au texte, avertissant que la réforme de Medicaid ferait "souffrir nos populations et hôpitaux ruraux". D'autres conservateurs ont aussi exprimé leur forte opposition à la "One Big Beautiful Bill", comme le milliardaire Elon Musk, ancien proche allié de Donald Trump. "Il est évident, vu les dépenses ahurissantes du texte - qui augmente de manière record le plafond de la dette de 5.000 MILLIARDS DE DOLLARS -, que nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent", a dénoncé sur X lundi le patron de SpaceX et Tesla, anciennement chargé de sabrer dans les dépenses de l'Etat fédéral avec sa commission Doge. L'homme le plus riche de la planète a mis en garde: si le texte est adopté, il lancera un nouveau parti et financera la campagne aux primaires républicaines de candidats opposés aux parlementaires actuels.
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