Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

09.11.2025 à 05:23

Le président syrien Ahmad al-Chareh arrive aux Etats-Unis

FRANCE24
img
Le chef d'Etat par intérim, dont les forces rebelles ont renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en fin d'année dernière, doit rencontrer au cours de sa visite le président américain, Donald Trump. Lors de cette visite, Damas devrait signer un accord pour rejoindre la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis, selon l'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack. Le groupe jihadiste Etat Islamique (EI) avait été défait militairement en 2019 en Syrie par la coalition et les Forces démocratiques syriennes (FDS), conduites par les Kurdes, qui négocient actuellement leur intégration dans l'armée syrienne. Les Etats-Unis prévoient pour leur part d'établir une base militaire près de Damas, a indiqué à l'AFP une source diplomatique en Syrie. La Syrie, sortie de plus de 13 ans de guerre civile, cherche aussi à garantir des fonds pour sa reconstruction, un chantier dont le coût pourrait dépasser les 216 milliards de dollars (187 milliards d'euros), selon la Banque mondiale. Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a levé les sanctions contre M. Chareh, qui jusqu'à présent avait besoin d'une exemption des Nations unies pour chaque déplacement international. La résolution préparée par les Etats-Unis salue l'engagement des nouvelles autorités de M. Chareh, qui il y a encore un an dirigeait le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, à "lutter contre le terrorisme". Le ministère syrien de l'Intérieur a annoncé samedi avoir mené 61 raids et procédé à 71 arrestations dans une "campagne proactive pour neutraliser la menace que représente l'EI", selon l'agence officielle Sana. Ces raids ont eu lieu notamment dans les secteurs d'Alep, d'Idlib, de Hama, de Homs, de Deir ez-Zor, de Raqqa et de Damas, où demeurent des cellules dormantes de l'organisation, a-t-il été précisé. C'est au titre de chef de HTS, qui à la tête d'une coalition islamiste a renversé Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, que M. Chareh était inscrit depuis 2013 sur la liste des sanctions de l'ONU. Bouleversement Mais dès sa prise du pouvoir, il a clairement rompu avec son passé jihadiste, multipliant les ouvertures vers l'Occident et les pays de la région, notamment les riches monarchies arabes. Il a aussi engagé des négociations avec Israël, pays avec lequel la Syrie est théoriquement en état de guerre. Donald Trump avait déjà rencontré le dirigeant syrien lors d'un voyage dans le Golfe en mai et avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie. Les deux hommes vont également évoquer les négociations directes entamées par les autorités syriennes avec Israël. M. Trump avait pressé en mai le dirigeant syrien de rejoindre les accords d'Abraham, qui ont acté en 2020 la reconnaissance d'Israël par plusieurs pays arabes. Aux yeux de Michael Hanna, analyste de Crisis Group, "le président Trump a bouleversé de manière inattendue la politique de longue date des États-Unis concernant la Syrie en mai et a continué à soutenir le nouveau gouvernement à Damas, malgré des épisodes d'instabilité et de violence sectaire qui ont entamé la confiance envers les nouveaux dirigeants du pays". La visite prévue à la Maison-Blanche de M. Chareh est "un témoignage supplémentaire de l'engagement des Etats-Unis envers la nouvelle Syrie et un moment hautement symbolique pour le nouveau dirigeant du pays, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa transformation étonnante de chef militant en homme d’Etat mondial", ajoute l'analyste. Jeudi, M. Chareh avait rencontré le président français Emmanuel Macron en marge d'un sommet sur le climat au Brésil. Le chef d'Etat français avait lui aussi dit à cette occasion attendre "que la Syrie soit un acteur plein et entier de (la) lutte contre les groupes terroristes".

09.11.2025 à 04:51

L'Ukraine lutte pour rétablir l'électricité et le chauffage après des frappes russes massives

FRANCE24
img
"Il est difficile de se souvenir d'un nombre aussi important de frappes directes sur des installations énergétiques depuis le début de l'invasion", a affirmé la ministre de l'Energie Svitlana Grintchouk sur la chaîne locale United News. La nuit de samedi à dimanche a été, selon elle, "l'une des plus difficiles" depuis le début de l'offensive russe à grande échelle en février 2022. Ces frappes de drones et de missiles russes ont fait au moins quatre morts à Dnipro, grande ville du centre-est de l'Ukraine, et à Kharkiv (nord-est). La Russie cible depuis plusieurs semaines les centrales électriques et les installations gazières ukrainiennes, provoquant régulièrement des coupures à travers le pays et faisant craindre un hiver difficile alors que les températures baissent. Dans la nuit de vendredi à samedi, la Russie a tiré un total de 458 drones et 45 missiles sur l'Ukraine, selon l'armée de l'air ukrainienne, qui a assuré avoir abattu 409 drones et neuf missiles. Ces attaques ont coupé l'approvisionnement en électricité, en chauffage et en eau dans de nombreuses villes, le groupe public d'électricité Centerenergo avertissant samedi que la capacité de production était "réduite à zéro" après "la frappe la plus massive sur (les) centrales thermiques" ukrainiennes "depuis le début de l'invasion". "Attaques délibérées" "La Russie a une nouvelle fois pris pour cible les sous-stations qui alimentent les centrales nucléaires de Khmelnytskyi et Rivne (ouest). Il ne s'agissait pas d'attaques accidentelles, mais d'attaques délibérées", a réagi sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Sybiha. Dénonçant des "risques inacceptables" pour la sécurité nucléaire en Europe, il a appelé à la tenue au plus vite d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Sur le terrain, les techniciens travaillent d'arrache-pied dimanche pour rétablir le courant. L'électricité restera cependant coupée encore entre huit et seize heures par jour dans la plupart des régions d'Ukraine en raison de délestages, a déclaré le fournisseur public Ukrenergo, le temps d'effectuer les réparations et de déployer des sources d'énergie alternatives. Comme lors de chaque vague de frappes, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir visé "des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des installations gazières et énergétiques qui soutiennent leurs opérations". Ces frappes russes, qui les années précédentes avaient déjà plongé des millions de personnes dans le noir en Ukraine, font craindre un nouvel hiver rude pour les civils. Le directeur du Centre ukrainien de recherche sur l'énergie, Oleksandre Khartchenko, a averti que le pays court un "risque significatif" de coupures de chauffage cet hiver. Selon un rapport fin octobre de l'Ecole d'économie de Kiev, au moins "27% de la demande en électricité ne pourra être satisfaite" cet hiver, en raison des dommages causés aux installations énergétiques. L'Ukraine vise de son côté quasiment chaque semaine des dépôts et raffineries de pétrole en Russie, avec l'objectif de perturber les exportations de pétrole et de réduire le financement de l'effort de guerre de la Russie. Elle a aussi déjà ciblé des centrales électriques et des conduites d'hydrocarbures, y compris approvisionnant l'Europe.

09.11.2025 à 03:41

Le "super-typhon" Fung-wong fond sur les Philippines

FRANCE24
img
Fung-wong, dont le diamètre couvre virtuellement l'intégralité du pays, se dirige vers l'archipel depuis l'est en soufflant des vents de 185 km/h, voire de 230 km/h en pointe. Il doit toucher terre dans la nuit, selon le service météorologique national. "Les vagues ont commencé à gronder vers 07H00 du matin (23H00 GMT samedi). Quand elles frappent le brise-lame, on dirait que le sol tremble", a témoigné Edson Casarino, un habitant de l'île de Catanduanes (nord-est). "De fortes pluies sont en train de s'abattre, et le vent souffle", a ajouté cet homme de 33 ans joint au téléphone par l'AFP. La petite île risque d'être frappée de plein fouet par Fung-wong, a prévenu le service météorologique. Samedi, des habitants ont tenté de river leurs habitations au sol avec des cordes dans l'espoir qu'elles résistent aux rafales, selon des images relayées sur les réseaux sociaux. Plus au sud, sur l'île de Mindanao, des inondations provoquées par fortes pluies liées à l'arrivée de Fung-wong ont perturbé samedi le trafic et conduit à l'évacuation préventive d'habitants, a constaté un photographe de l'AFP. A Sorsogon, dans le sud de l'île principale de Luçon, certains ont trouvé refuge dans une église dès samedi, a constaté une équipe de l'AFP. "Je suis là car les vagues près de ma maison sont énormes maintenant. Je vis près de la côte et les vents là-bas sont très forts à présent", a indiqué l'une d'eux, Maxine Dugan. Dans la province côtière d'Aurora, au nord-est de Manille, les secouristes font dimanche du porte-à-porte pour appeler les habitants à se déplacer vers les hauteurs, selon des témoins. Cumuls de 200 millimètres Fung-wong devrait déverser "des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues, pas seulement dans les zones de basse altitude", a expliqué en conférence de presse Benison Estareja, un météorologue du gouvernement. "Il est possible que nos plus importants bassins versants débordent", a-t-il alerté. Ce super-typhon balaiera l'archipel quelques jours seulement après Kalmaegi, responsable d'au moins 204 morts et 109 disparus dans le pays d'après les derniers chiffres du gouvernement, le typhon le plus meurtrier de l'année, selon la base de données spécialisée EM-DAT. La province de Cebu (centre) recense près de 70% des victimes, et les opérations de secours y ont été suspendues samedi en raison de l'arrivée de Fung-wong. "Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu'ils soient les prochaines victimes", a déclaré à l'AFP Myrra Daven, une responsable des secours de la région. Tous les ans, une vingtaine de tempêtes ou de typhons atteignent les Philippines ou s'en approchent, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées. Selon les scientifiques, le réchauffement climatique généré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs. Kalmaegi a également fait cinq morts au Vietnam, qu'il a frappé en s'affaiblissant après avoir dévasté les Philippines.
3 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞
";