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16.12.2025 à 05:49

Australie : "l'idéologie de l'Etat islamique" derrière l'attentat de Sydney, selon le Premier ministre

FRANCE24
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Dimanche soir, Sajid et Naveed Akram, un père et son fils, ont ouvert le feu à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes sur la foule rassemblée sur la plage de Bondi pour la fête juive de Hanouka. Les autorités ont qualifié l'attentat d'antisémite mais n'avaient jusque-là donné que peu de détails sur les motivations des assaillants. Mardi, Anthony Albanese a fourni de premières indications laissant penser que les deux hommes s'étaient radicalisés avant l'attentat. "Il semblerait que cela ait été motivé par l'idéologie de l'Etat islamique" (EI) a déclaré le chef du gouvernement à la chaîne nationale ABC. Bombes artisanales Le véhicule retrouvé près de la plage de Bondi était immatriculé au nom du fils et contenait "deux drapeaux de l'Etat islamique confectionnés à la main" et des engins explosifs improvisés, a délcaré mardi Mal Lanyon, responsable de la police de Nouvelle-Galles-du-Sud. Le groupe jihadiste EI a contrôlé de vastes territoires en Irak et en Syrie, avant d'être défait en 2019, mais a toujours des cellules dormantes de combattants dans le pays. M. Lanyon a précisé que la police enquêtait sur un voyage aux Philippines effectué par le père et le fils, un mois avant les faits. "Les raisons pour lesquelles ils sont allés aux Philippines, l'objectif de ce déplacement et les lieux qu'ils ont visités font actuellement l'objet d’une enquête". Le sud de l'archipel notamment abrite des foyers extrémistes, dont certains ont été liés à des attentats djihadistes. Les autorités australiennes font face à des questions croissantes sur le fait de savoir si elles auraient pu empêcher une telle attaque. Selon M. Albanese, le plus jeune assaillant, Naveed Akram, 24 ans, avait fait l'objet de vérifications des renseignements australiens en 2019, sans paraître constituer à l'époque de menace immédiate. "Il a attiré leur attention en raison de ses relations avec d'autres", "deux des personnes avec lesquelles il était associé ont été inculpées et sont allées en prison, mais il n'a pas été considéré à l'époque comme un potentiel suspect", a rapporté M. Albanese. Le jour de l'attaque, l'homme a dit à sa mère qu'il partait en ville pour pêcher, selon des médias. Les autorités pensent qu'il s'est en fait retranché dans un appartement de location avec son père pour préparer l’attaque. Armés de fusils, ils ont criblé la plage de balles pendant dix minutes avant que la police n'abatte Sajid, âgé de 50 ans. Arrêté par la police et grièvement blessé, Naveed se trouve lui, dans le coma à l'hôpital, sous la surveillance des forces de l'ordre. Le Premier ministre s'est rendu mardi au chevet d'Ahmed Al Ahmed, un vendeur de fruit qui a réussi a arraché le fusil d'un des assaillants. "Nous sommes un pays courageux. Ahmed al Ahmed incarne ce que notre pays a de meilleur", souligne M. Albanese. Grièvement blessé, et cloué au lit et avec des tubes dans le nez, M. Ahmed a brièvement remercié en arabe les personnes qui lui souhaitent du bien dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux mardi matin "Prendre les mesures adéquates" Nombre de dirigeants mondiaux ont condamné avec force cet attentat qui a tué 15 personnes âgées de 10 ans à 87 ans, dont un Français de 27 ans, Dan Elkayam, un rabbin de 41 ans, Eli Schlanger et Alex Kleytman, un survivant de la Shoah né en Ukraine. Pour le dirigeant israélien Benjamin Netanyahu, la décision australienne de reconnaitre la Palestine plus tôt cette année a mis de "l'huile sur le feu de l'antisémitisme". Le gouvernement a "échoué à prendre des mesures adéquates pour protéger la communauté juive" a déclaré à l'AFP le président de l'Australian jewish association. Les chefs des Etats et territoires d'Australie se sont réunis lundi pour convenir du renforcement de la "législation sur les armes à feu", qui a permis au père Sajid Akram de posséder six armes.. Le pays n'avait pas été frappé par une telle tuerie depuis le massacre de Port Arthur en 1996, qui avait fait 35 victimes en Tasmanie, au sud de l'Australie. L'attentat avait été suivi d'un programme de rachat d'armes et de nouvelles restrictions sur les armes semi-automatiques.

16.12.2025 à 05:27

Macron de retour à Marseille en pleine "guerre" contre le narcotrafic

FRANCE24
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Le chef de l'Etat entame sa visite à 12H00 par un échange avec les lecteurs du quotidien La Provence sur la "démocratie à l'épreuve des réseaux sociaux", qu'il veut interdire aux jeunes de moins de 15 ou 16 ans. Ce sera le cinquième du genre depuis un mois, après Toulouse, Arras, Mirecourt et Saint-Malo. Il inaugurera ensuite un commissariat ainsi que l’agrandissement de la prison des Baumettes alors que Marseille est en première ligne dans la lutte contre le narcotrafic et les règlements de compte sanglants qui l'accompagnent. L'exécutif a promis une bataille sans merci en la matière, semblable à celle menée contre le terrorisme, après l'assassinat retentissant le 13 novembre à Marseille du jeune Mehdi Kessaci, tué sans doute pour faire taire son frère Amine, militant anti-drogue. L'assassinat a tétanisé la ville, où les narchomicides s'enchaînent d'ordinaire dans une certaine indifférence, et frappé les esprits dans le reste de l'hexagone, gagné aussi peu à peu par la multiplication des faits criminels liés au narcotrafic. "C'est une guerre que nous menons", martèle le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez. "L'Etat gagnera cette nouvelle bataille", promet Emmanuel Macron. "Point de bascule" En retrait des enjeux de politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, le chef de l'Etat a pris les devants en revanche sur ce sujet. Il a réuni à deux reprises ministres et acteurs concernés à l'Elysée depuis l'assassinat de Mehdi Kessaci. Amine Kessaci refuse pour sa part de voir dans la mort de son frère un "point de bascule" dans l'engrenage mortel du narcotrafic. "Le point de bascule c'est lorsque la police de proximité a déserté les quartiers sur décision de Nicolas Sarkozy, c'est lorsqu'on a décidé de ne plus investir dans le social", a-t-il déploré lundi sur BFM TV. L'Elysée n'a pas précisé si le président le rencontrerait, de même que la famille d'Abderrahim, 15 ans, dont le corps a été retrouvé calciné fin novembre, qui a émis le souhait de le voir. Depuis janvier, 17 personnes sont mortes dans des violences liées au trafic de drogue dans les Bouches-du-Rhône, selon un décompte de l’AFP, un chiffre en baisse par rapport à 2024 (24 morts) et surtout 2023 (50 morts). Outre le travail des autorités, les observateurs relèvent la prédominance de la DZ Mafia sur Marseille, une situation qui suscite de fait moins de violences entre groupes concurrents. "Désinvolte" Emmanuel Macron fera aussi le point sur le plan "Marseille en grand", qu'il a lancé en grande pompe en 2021 pour aider la cité phocéenne à rattraper ses retards, avec cinq milliards d'engagements de l'Etat à la clé. La Cour des comptes a dénoncé en octobre 2024 un suivi "indigent" et un "défaut de cohérence" de cette initiative, destinée à rénover les écoles insalubres, développer les transports en commun, réduire la fracture géographique et sociale entre quartiers nord et sud et renforcer les effectifs de police. "Nul ne peut nier que les choses bougent et que l'Etat est au rendez-vous avec constance et sans tergiverser", a répliqué le chef de l'Etat à la veille de sa visite, dans La Tribune Dimanche. Les deux-tiers des crédits sont désormais engagés, assure l'Elysée, citant la livraison de 15 écoles, des projets en cours sur 86 autres ou l'arrivée de 350 policiers supplémentaires dans les Bouches-du-Rhône. Le chef de l'Etat visitera aussi le chantier d'extension de la gare Saint-Charles, un investissement de 3,6 milliards d'euros avec gare souterraine, espaces végétalisés, jardins et zones piétonnes. Le maire divers gauche de Marseille Benoît Payan attend pour sa part des "annonces fortes" durant la visite. Le président "ne peut pas venir les mains dans les poches", a-t-il lancé, de quoi irriter fortement en haut-lieu, à trois mois des municipales. "Désinvolte, grotesque et ingrat", a répliqué auprès de l'AFP un haut-fonctionnaire en lien avec le plan Marseille en grand, en relevant qu'"aucune ville n'a reçu autant".

16.12.2025 à 05:15

Washington frappe trois navires liés au "narcotrafic", faisant au moins huit morts

FRANCE 24
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Les États-Unis ont attaqué, lundi, trois navires qui "transitaient le long de routes connues du narcotrafic dans l'est du Pacifique et étaient impliqués dans le narcotrafic", selon l'armée américaine qui indique la mort de huit "narco-terroristes" dans ces opérations. Les frappes de ce type ont fait plus de 95 morts depuis septembre.
Texte intégral (682 mots)
Les États-Unis ont attaqué, lundi, trois navires qui "transitaient le long de routes connues du narcotrafic dans l'est du Pacifique et étaient impliqués dans le narcotrafic", selon l'armée américaine qui indique la mort de huit "narco-terroristes" dans ces opérations. Les frappes de ce type ont fait plus de 95 morts depuis septembre.
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