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13.11.2025 à 10:49

A Zanzibar, l'élevage d'éponges de mer offre une bouée de sauvetage aux femmes

FRANCE24
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La hausse des températures océaniques, la surpêche et la pollution ont progressivement dégradé les écosystèmes marins, affectant notamment la culture d'algues, une activité qui était essentielle pour les habitantes du village de Jambiani, situé dans l'archipel tanzanien. Désormais, celles-ci misent sur l'élevage d'éponges de mer, dans le cadre d'un projet mis en place par l'ONG suisse Marine Cultures. "Les températures élevées ont décimé les algues et la diminution des stocks de poissons a poussé de nombreux pêcheurs à abandonner leur métier", explique Ali Mahmudi, chef de projet. Mais les éponges, qui offrent abri et nourriture aux créatures marines, prospèrent généralement dans les eaux plus chaudes. Elles sont également lucratives en tant que produit de soin biologique, utilisé pour l'exfoliation de la peau. Depuis le rivage, on aperçoit des bâtons noirs qui émergent de l'eau, auxquels sont accrochées des rangées d'éponges. "J'ai été stupéfaite d'apprendre que des éponges existent dans l'océan", confie à l'AFP Nasiri Hassan Haji, 53 ans, qui a découvert cette pratique il y a plus de 10 ans. Cette mère de quatre enfants cultivait autrefois des algues, un travail qu'elle décrit comme pénible et peu rémunérateur. En 2009, l'association Marine Cultures a lancé une ferme pilote avec des veuves à Jambiani afin d'évaluer le potentiel de cette activité dans l'archipel, où plus d'un quart du 1,9 million d'habitants vit sous le seuil de pauvreté. Face à la demande croissante de produits écologiques, le marché des éponges naturelles a connu une croissance constante et l'entreprise s'est avérée lucrative. L'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) estimait sa valeur à 20 millions de dollars en 2020. Restauration des récifs coralliens Selon leur taille, les éponges peuvent se vendre jusqu'à 30 dollars pièce et une seule ferme peut en compter jusqu'à 1.500. "Cela a changé ma vie. J'ai pu construire ma propre maison", s'enthousiasme Shemsa Abbasi Suleiman, 53 ans, le sourire aux lèvres. De nombreuses autres femmes ont rejoint une coopérative pour développer le projet, mais cela n'a pas été un long fleuve tranquille. "Au début, j'avais peur de me lancer car je ne savais pas nager. Beaucoup me décourageaient, disant que (...) j'allais me noyer", raconte Mme Haji. Grâce à un programme d'une ONG, elle a appris à nager à l'âge de 39 ans. Outre le fait qu'elles génèrent des revenus pour les populations locales, les éponges sont bénéfiques pour le milieu marin. Des études montrent que leur structure squelettique favorise la capture du carbone au sein des écosystèmes coralliens, tandis que leur corps poreux filtre et purifie naturellement l'eau de mer. Selon les Nations unies, "l’océan est en crise profonde", avec environ 60% des écosystèmes marins mondiaux dégradés ou exploités de manière non durable. Les éponges contribuent également à la restauration des récifs coralliens, qui abritent 25% de la vie marine et sont actuellement menacés. "Ce qui m'a séduit, c'est que nous ne détruisons pas l'environnement", ajoute Mme Haji.

13.11.2025 à 10:49

Le taux de chômage en France poursuit doucement sa hausse

FRANCE24
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Au troisième trimestre 2025, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail, recherchant un emploi et disponibles pour en prendre un dans les deux semaines, augmente de 44.000 par rapport au trimestre précédent, à 2,4 millions de personnes, observe l'Institut national de la statistique (Insee) dans son point trimestriel communiqué jeudi. "Le taux de chômage est ainsi supérieur de 0,3 point à son niveau du troisième trimestre 2024, mais demeure nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (-2,8 points)", note l'Insee. L'institut a aussi revu à la hausse son estimation du deuxième trimestre, de 7,5% à 7,6% de la population active. "La tendance légèrement haussière (du chômage), de 0,6 point depuis deux ans et demi, tranche avec la longue période de repli quasi-régulier qu'on a eue entre mi-2015, où on était à 10,5%, le point haut, et fin 2022, où on a atteint 7,1%", a commenté le chef du département de l'Emploi et de Revenu d'Activité de l'Insee, Vladimir Passeron. Sur un an, la hausse du taux de chômage "est portée par les âges médians (24-49 ans), plus 0,5 point, et les seniors, plus 0,4 point, alors que pour les jeunes de 15 à 24 ans, le taux de chômage diminue de 0,8 point à 18,8%", ajoute-t-il. Sur le trimestre, le taux de chômage des 15-24 ans, particulièrement scruté, diminue de 0,2 point. Par ailleurs, la part des jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études diminue de 0,2 point, à 12,5%. Une proportion qui se situe néanmoins 0,3 point au-dessus de son niveau d'un an auparavant et de son niveau de fin 2019. "Découragés" Eric Heyer, directeur du département Analyse et Prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), voit dans la baisse du chômage des jeunes une forme de trompe-l'œil, car le taux d'emploi de cette même tranche d'âge a baissé sur le trimestre (-0,3 point) à 34,7%. Certains jeunes "ont perdu leur emploi mais ne se sont pas inscrits au chômage", souligne l'économiste. "Soit ils sont retournés dans la scolarité, par exemple des apprentis qui ont perdu leur contrat d'apprentissage, soit ce sont des découragés, qui sont sortis de la population active, donc on ne peut pas s'en réjouir". Début novembre, les chiffres de l'emploi salarié publiés par l'Insee faisaient état d'un quatrième trimestre consécutif de recul après presque quatre années de hausse, notamment à cause de la diminution des aides pour l'apprentissage. Au-delà du taux d'emploi des jeunes, M. Heyer juge les chiffres du troisième trimestre "mauvais", soulignant que le nombre de chômeurs a augmenté de 119.000 sur un an. "Depuis la crise sanitaire, malgré le peu de croissance économique, on avait beaucoup de créations d'emplois" mais, désormais, un retournement a eu lieu et "il faut plus de croissance pour créer des emplois", explique-t-il. "Les gains de productivité font qu'il y a des destructions d'emplois, qui provoquent une hausse du chômage", une tendance qui devrait durer au moins "jusqu'à fin 2026", estime-t-il, dans un contexte où le gouvernement cherche à réduire le déficit public et grignote les aides à l'apprentissage et aux entreprises. "Sur le lien activité-emploi, sur les dernières années, on était plutôt à la recherche des gains de productivité perdus, on s'étonnait du fait qu'on avait finalement trop d'emplois au regard de la croissance constatée et effectivement, sur ce troisième trimestre, cela se renverse", constate aussi le chef de la division Synthèse et conjoncture du marché du travail de l'Insee, Yves Jauneau. Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n'en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, reste quasiment stable à 1,9 million, augmentant de 13.000 personnes sur le trimestre.

13.11.2025 à 10:21

Shutdown : vers un retour progressif à la normale après 43 jours de blocage

Christophe DANSETTE
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Après 43 jours de paralysie, l’administration fédérale américaine redémarre. Selon le Congressional Budget Office (CBO), ce blocage historique devrait coûter près de 28 milliards de dollars au quatrième trimestre, avec des effets durables sur l’emploi, la consommation et les statistiques économiques. Un accord a été trouvé, mais il ne finance l’État que jusqu’au 30 janvier 2026.
Texte intégral (635 mots)
Après 43 jours de paralysie, l’administration fédérale américaine redémarre. Selon le Congressional Budget Office (CBO), ce blocage historique devrait coûter près de 28 milliards de dollars au quatrième trimestre, avec des effets durables sur l’emploi, la consommation et les statistiques économiques. Un accord a été trouvé, mais il ne finance l’État que jusqu’au 30 janvier 2026.
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