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20.05.2024 à 05:19

Le procès Trump entre dans sa phase finale, son témoignage encore en suspens

FRANCE24

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Le tempétueux milliardaire avait assuré, avant le début du procès le 15 avril, qu'il témoignerait devant les jurés pour "dire la vérité, et la vérité c'est qu'il n'y a pas de dossier". Mais au bout de quatre semaines de débats auxquels il a assisté, silencieux, ses avocats maintenaient encore le suspense vendredi. Des experts jugent probable que le candidat des républicains à la présidentielle renonce, pour éviter de s'exposer à un contre-interrogatoire sans pitié de l'accusation. Pour l'heure, le juge Juan Merchan a indiqué aux parties de se préparer aux plaidoiries finales à partir de mardi. Le procès fera relâche mercredi et vendredi. Après les dernières interventions de l'accusation et de la défense, le juge donnera solennellement ses instructions aux 12 jurés. Puis il leur confiera la lourde tâche de décider si Donald Trump s'est rendu coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 34 falsifications comptables pour cacher un paiement à l'actrice de films X, Stormy Daniels, lui évitant un possible scandale sexuel à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016. Pour le déclarer coupable, l'unanimité est requise. Dans un tel scenario, ce sera au juge de fixer ultérieurement la peine, qui pourrait aller du sursis jusqu'à une peine de prison dans l'hypothèse la plus grave. Une condamnation pénale constituerait dans tous les cas une première historique pour un ancien président des Etats-Unis et un séisme politique en pleine campagne présidentielle. 19 témoins L'enjeu est d'autant plus important que cette affaire sera probablement la seule jugée avant la présidentielle du 5 novembre, parmi les quatre dans lesquelles Donald Trump est inculpé, dont le tentaculaire dossier devant la justice fédérale à Washington sur ses tentatives présumées illégales de renverser les résultats de la présidentielle de 2020. Dans l'immédiat, les débats reprennent lundi matin avec la suite et la fin du contre-interrogatoire par la défense de l'accusateur numéro un, l'ancien avocat personnel et homme de confiance de Donald Trump, Michael Cohen. Ce témoin clé a directement incriminé son ancien patron, affirmant qu'il avait approuvé le paiement de 130.000 dollars à Stormy Daniels pour acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec Donald Trump, alors déjà marié à son épouse Melania. Donald Trump nie cette relation. L'ancien avocat avait lui-même pris en charge le paiement à quelques jours du vote en 2016 et a assuré que Donald Trump avait validé son remboursement en 2017, des dépenses maquillées selon l'accusation en "frais juridiques" dans les comptes de son groupe d'entreprises Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables. Mais la défense a tout fait pour décrédibiliser ce témoin, décrit par d'autres acteurs du procès comme un personnage sans scrupules et condamné par la justice pour mensonges devant le Congrès américain dans l'enquête sur l'implication de la Russie dans la présidentielle de 2016. Michael Cohen a clos une série de 19 témoins cités par l'accusation durant quatre semaines, qui ont plongé le jury dans les coulisses de la campagne présidentielle remportée sur le fil par Donald Trump contre Hillary Clinton. Dans ce défilé, sont apparus des intermédiaires hauts en couleur qui ont levé le voile sur d'autres transactions dans l'entourage du candidat républicain pour éviter des scandales, comme un ancien patron de tabloïd qui avait travaillé directement avec Michael Cohen et Donald Trump. L'actrice Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, a aussi livré un témoignage choc sur son vécu de la rencontre avec Donald Trump et sa relation sexuelle avec lui, un moment consenti selon elle mais où le "rapport de force" avec l'homme d'affaires était "déséquilibré".

20.05.2024 à 05:13

Le Festival de Cannes à mi-course, Audiard en force, Trump arrive

FRANCE24

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Le jury, présidé par Greta Gerwig, découvre lundi "The Apprentice", un biopic très attendu à six mois de l'élection présidentielle américaine. Il met en scène les jeunes années de Donald Trump, alors entrepreneur immobilier, et sa relation avec son confident et mentor en politique, l'avocat Roy Cohn, un homme qui a été étroitement associé au maccarthysme et à la mafia new-yorkaise. Dans le rôle de l'ancien président des Etats-Unis, et actuel candidat à la présidentielle, Sebastian Stan ("Captain America") et dans celui de l'avocat, Jeremy Strong ("Succession"). Le film est signé d'un dano-iranien, Ali Abbasi, qui fait ses premiers pas à Hollywood après des films remarqués sur la Croisette ("Border" puis "Les nuits de Mashhad"). Egalement en compétition lundi, "Les Linceuls", du vétéran David Cronenberg, 81 ans, réalisateur de "Crash" ou "eXistenZ". Fidèle à ses thèmes, il tourne cette fois avec Vincent Cassel et Diane Kruger une histoire de machine permettant aux vivants de se connecter à leurs proches disparus. Frisson garanti. Ces films bouleverseront-ils la compétition ? Les jeux restent ouverts pour succéder à "Anatomie d'une chute", de Justine Triet, récompensé l'an dernier. "Emilia Perez" tient la corde après avoir fait chavirer les cœurs de nombreux festivaliers. Certains imaginent même qu'elle puisse valoir une deuxième Palme d'or à son réalisateur Jacques Audiard après "Deephan" (2015). La comédie musicale est en outre un genre qui parle à Greta Gerwig, qui a braqué le box-office mondial avec "Barbie". "Une Palme, c'est déjà très bien", plaisante le réalisateur. Mais remettre un prix à l'actrice transgenre Karla Sofía Gascón, "ce serait fort, ce serait intelligent !", a-t-il ajouté, lors d'une rencontre avec des journalistes. L'actrice espagnole, qui a entamé sa transition de genre à 46 ans, est la révélation du film dont elle tient le rôle principal, celui d'Emilia Perez et de celui qu'elle était auparavant, un narcotrafiquant prénommé Manitas. La déception Coppola Parmi les autres films loués par la critique, le très cinéphile "Caught by the Tides", du chinois Jia Zhang-Ke, qui agrège 25 ans d'images ou "Kinds of Kindness", film à sketches avec Emma Stone signé Yorgos Lanthimos, cinéaste grec devenu chouchou d'Hollywood ("Pauvres créatures"). Le film ne fait pas l'unanimité mais la performance de l'acteur Jesse Plemons a impressionné. A l'inverse, "Megalopolis", le projet pharaonique et testamentaire de Francis Ford Coppola, a profondément déçu, même si certains critiques américains veulent sauver le film. L'idée d'une troisième Palme d'or, du jamais vu, semble désormais hypothétique. A moins que: en 1979, il avait obtenu sa deuxième Palme pour "Apocalypse Now", descendu en flèche par la critique. Surtout, il reste encore au jury 11 films à voir d'ici la cérémonie de remise des prix, le 25 mai. Certains suscitent une forte curiosité, comme "L'amour ouf", de Gilles Lellouche, avec le couple Adèle Exarchopoulos/François Civil, le nouveau film sur Naples de Paolo Sorrentino ou celui de l'Iranien Mohammad Rasoulof. Ce dernier est programmé au dernier jour de la compétition, vendredi. Le Festival et ses proches rêvent de voir le réalisateur qui vient de fuir clandestinement l'Iran, monter les marches. Grande voix du cinéma iranien, dans le viseur du régime des mollahs depuis des années, le réalisateur de 51 ans a été récemment condamné en appel à huit ans de prison dont cinq applicables. Au terme d'un voyage qu'il décrit comme "épuisant et très dangereux", il a pu trouver un refuge en Allemagne. "Les chances pour qu'il puisse être présent à Cannes sont donc plus grandes", a déclaré à l'AFP son attachée de presse. En dehors de la Compétition, le 77e Festival de Cannes va récompenser lundi le Studio Ghibli, et le maître de l'animation Hayao Miyazaki, qui ne fait pas le déplacement et sera représenté par son fils Gorō.

20.05.2024 à 03:02

Afghanistan : le groupe État islamique revendique l'attaque contre des touristes à Bamiyan

FRANCE 24

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Le groupe État islamique a revendiqué dimanche l'attaque qui a tué trois touristes espagnols et trois Afghans à Bamiyan, ville du centre de l'Afghanistan. Les autorités talibanes avaient annoncé la veille l'arrestation de sept suspects. 
Texte intégral (669 mots)
Le groupe État islamique a revendiqué dimanche l'attaque qui a tué trois touristes espagnols et trois Afghans à Bamiyan, ville du centre de l'Afghanistan. Les autorités talibanes avaient annoncé la veille l'arrestation de sept suspects. 
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