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07.05.2024 à 04:55

Investiture attendue de Poutine, plus incontesté que jamais en Russie

FRANCE24

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Près de deux mois après une réélection présentée comme triomphale par le Kremlin, en l'absence de candidature dissidente, le chef de l'État russe, âgé de 71 ans et au pouvoir depuis près d'un quart de siècle, rempile au moins jusqu'en 2030. En 2020, il a fait réviser la Constitution pour pouvoir effectuer deux mandats de six ans supplémentaires, soit jusqu'en 2036, l'année de ses 84 ans. Sous les ors du Kremlin et en présence de l'élite politique du pays et de représentants étrangers, dont l'ambassadeur français, l'investiture doit débuter à 12H00 locales (09h00 GMT) et durer environ une heure, selon les médias russes. D'autres pays européens, comme la Pologne, l'Allemagne et la République tchèque, ont signalé qu'ils n'enverraient pas de représentants, pour marquer leur opposition à la politique du Kremlin. Au cours de la cérémonie, Vladimir Poutine prêtera serment avant de prononcer un bref discours à la Nation. Une allocution qui intervient cette année à deux jours de l'anniversaire de la victoire soviétique du 9 mai contre l'Allemagne nazie, dont la célébration est un pilier de la politique de puissance de Vladimir Poutine, qui assure combattre en Ukraine des "néo-nazis". "Illusion" L'investiture coïncide avec une situation plus favorable sur le front pour l'armée russe, qui avait subi d'humiliants revers au printemps et à l'automne 2022, lors des premiers mois de son attaque à grande échelle contre Kiev. Ces dernières semaines, les assauts russes dans l'Est de l'Ukraine ont augmenté en intensité et permis la conquête progressive de plusieurs localités, en particulier dans la zone de la ville-clef d'Avdiïvka, conquise mi-février. En face, les troupes de Kiev manquent de munitions et de recrues après leur offensive infructueuse à l'été 2023. Elles attendent l'arrivée d'une nouvelle aide américaine, alors que l'industrie de défense russe tourne, elle, à plein régime. Dans le centre-ville de Moscou, de nombreuses barrières ont été installées le long des principales artères, en vue de l'investiture et de la parade militaire du 9 mai. Une cérémonie que l'Ukraine a dénoncé comme un simulacre de démocratie. La diplomatie ukrainienne a estimé lundi qu'elle était destinée à donner "une illusion de légalité" au maintien au pouvoir de M. Poutine qui, selon Kiev, a transformé la Russie "en Etat agresseur" et le régime en place "en dictature". Répression Mi-mars, à l'issue d'un scrutin remporté officiellement avec plus de 87% des scrutins exprimés, Vladimir Poutine a dressé le portrait d'une Russie "unie" derrière lui et son armée. Les Occidentaux, Washington en tête, ont de leur côté fustigé un vote sous contrainte, quelques semaines après la mort en prison dans des circonstances troubles, le 16 février, du principal opposant russe, Alexeï Navalny. Les principaux membres de l'opposition russe sont désormais en exil ou en prison, tout comme des centaines de personnes ordinaires qui ont affiché leur opposition à l'offensive de Moscou contre son voisin ukrainien. L'étau s'est aussi resserré contre les minorités sexuelles, déjà visées par une sévère répression et qui payent les frais de la promotion des "valeurs traditionnelles" défendues par M. Poutine face à un Occident jugé dépravé. Le président russe est également venu à bout l'année dernière d'une tentative de rébellion de l'ex-chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, mort ensuite dans le crash de son avion. Le chef du Kremlin fait face néanmoins à plusieurs défis, notamment économiques, alors que l'issue du conflit en Ukraine, très meurtrier, semble toujours incertaine. L'inflation, tirée notamment par l'explosion du budget fédéral, liée aux dépenses militaires, reste persistante et inquiète la population, dont le pouvoir d'achat est déjà plombé par l'effet des sanctions occidentales. Et l'économie russe, très dépendante des revenus des hydrocarbures, doit également négocier un virage, revendiqué par Vladimir Poutine, vers l'Asie, même si les infrastructures nécessaires, coûteuses et longues à construire, manquent encore.

07.05.2024 à 04:41

Etape montagnarde pour Macron et Xi au second jour de visite du président chinois

FRANCE24

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Les deux dirigeants sont attendus à la station de ski de La Mongie, dans un cadre qui contraste avec celui du palais présidentiel où, entre un accueil en grande pompe et un banquet fastueux, ils n'ont pas cherché à dissimuler les différends sur le commerce entre l'Europe et la Chine. Le président français a appelé à un "cadre de concurrence loyale", se félicitant à l'issue des discussions d'avoir préservé le cognac français de la menace de taxes douanières chinoises "provisoires". "Le soi-disant +problème de la surcapacité de la Chine+ n'existe pas", leur a répondu sèchement Xi Jinping. Sur l'Ukraine, le président chinois a notamment appelé lundi à ne pas "salir" son pays sur le dossier ukrainien, Pékin jouant selon lui un "rôle positif" pour trouver une solution pacifique à la guerre. Et il a apporté son soutien à une "trêve olympique" à l'occasion des Jeux de Paris cet été, poussée également par Emmanuel Macron. Selon une source diplomatique française, cette trêve pourrait servir, s'agissant de l'Ukraine, à enclencher un processus plus politique après plus de deux ans de conflit. Mais Paris, qui insiste depuis un an pour que Pékin fasse pression sur la Russie pour contribuer à mettre fin à la guerre, se veut "lucide" sur les chances limitées d'une percée rapide. D'autant que le président chinois reste le principal allié de son homologue russe Vladimir Poutine, qu'il doit recevoir prochainement. Séduction "Nos montagnes françaises", "j'espère, continueront de nous inspirer", a lancé lundi, lyrique, le président français en accueillant son homologue chinois à Paris pour la première fois depuis 2019. Il a dit s'attendre au col du Tourmalet, mythique ascension du Tour de France située dans les Hautes-Pyrénées (sud-ouest), à des "discussions fructueuses et amicales". L'étape pyrénéenne pourrait, dans l'esprit de la délégation française, favoriser "un échange franc et amical" sur ces sujets épineux. L'idée est de casser l'imposant protocole qui accompagne le moindre déplacement du numéro un chinois. Ce coin de montagne est "directement lié à l'histoire très personnelle" d'Emmanuel Macron, explique son entourage. Celui qui fêtera mardi les 7 ans de sa première élection, a passé de nombreuses vacances entre le bourg de Bagnères-de-Bigorre et La Mongie avec ses grands-parents auxquels il était très attaché. Mardi, Emmanuel Macron et Xi Jinping, accompagnés de leurs épouses, déjeuneront dans le restaurant d'altitude d'Eric Abadie, éleveur et ami du président. Une sorte de réponse à la cérémonie du thé de l'an qu'ils avaient partagée l'an dernier à Canton dans la résidence officielle où le père du président chinois avait vécu quand il était gouverneur de la province du Guangdong. "La diplomatie d'Emmanuel Macron a toujours misé, de manière peut-être excessive, sur le pouvoir de séduction", analyse Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales à Sciences Po. "Il y a toujours eu chez lui l'idée que ses relations personnelles pouvaient renverser les structures", ajoute-t-il. Le cadre intimiste du Tourmalet participe de cette volonté. "Mais c'est mal connaître Xi Jinping qui n'est pas vraiment un grand sentimental", prévient le chercheur. Le candidat des socialistes aux élections européennes de juin Raphaël Glucksmann juge lui plus sévèrement cette stratégie, reprochant au dirigeant français de "dérouler le tapis rouge" de façon "obséquieuse" à un "dictateur". Il dresse, dans une lettre ouverte au chef de l'Etat, un parallèle avec ses "cinq années d'offensive de charme" vis-à-vis de Vladimir Poutine, qui se sont soldées par un "échec". Avant l'invasion de l'Ukraine, Emmanuel Macron l'avait en effet accueilli tour à tour dans sa résidence officielle de Brégançon, sur la Côte-d'Azur, ou au château de Versailles. La comparaison ne convient pas à Bertrand Badie. Avec la Chine de Xi Jinping, "il y a un vrai travail à faire" car personne, jusqu'ici, "n'a trouvé la clé des relations euro-chinoises".

07.05.2024 à 04:07

Coupes budgétaires, #Metoo, Iran: des Molières 2024 très politiques

FRANCE24

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"Merci à tout le monde sauf à Mme la ministre!", a ainsi lancé la maitresse de cérémonie, l'humoriste Caroline Vigneaux. "Vous nous récupérez les 204 millions d'euros (en moins sur le budget de la culture, ndlr), vous ne touchez pas à l'intermittence. Et on vous libère à temps pour la mairie de Paris!", a-t-elle ironisé. Un comédien de la CGT spectacle a lui aussi mis en garde contre "les compagnies de théâtre (...) en faillite, des dizaines de milliers d'emplois (...) menacés". "C'est un plan de licenciement massif qui ne dit pas son nom". Présente dans la salle des Folies Bergère, la ministre n'a pas pris la parole, mais avait posté une vidéo en début de soirée dans laquelle elle a assuré que "le régime de l'intermittence (...) doit être préservé". Elle a aussi prôné davantage de "collaborations" entre théâtre public et privé. Les conclusions d'un rapport sur le sujet sont attendues dès cet été. Cette 35e édition a été dédiée "à la mémoire de Bernard Pivot", écrivain et présentateur de télévision disparu lundi à 89 ans. Elle a également été l'occasion d'un soutien du spectacle vivant à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, via la diffusion d'un trombinoscope géant sur lequel on pouvait lire "Vous n'êtes pas seul.es". Hasard de calendrier, ce lundi était le jour où était révélée la mise en examen du dramaturge et écrivain Pierre Notte, plusieurs fois nommé à cette cérémonie par le passé, pour le viol de l'un de ses anciens élèves de théâtre au lycée de 2004 à 2005, qu'il réfute en arguant d'une véritable "histoire d'amour" avec l'adolescent. Ovation debout pour Francis Huster En recevant un Molière d'honneur, Francis Huster, 76 ans, a loué "les vraies héroïnes" des pièces de Molière, ses personnages féminins, dans une tirade qui lui a valu une ovation debout. Et de citer "Agnès, Elvire, Armande, Célimène, Toinette, Nicole, Dorine" qui ont osé "dénoncer et triompher de ces lâches, Tartuffe violeur, hypocrite Orgon, Arpagon avare pervers, Jourdain obsédé par le fric et le sexe, Arnolphe prédateur pédophile, Argan détraqué et jusqu'à Dom Juan tueur sans remords". Du côté des récompenses, la pièce "4.211 km" d'Aïla Navidi, qui raconte l'exil d'une famille iranienne et son combat pour la liberté, a été distinguée à deux reprises (meilleur spectacle du théâtre privé et Molière de la révélation féminine). L'occasion pour la metteuse en scène et l'actrice Olivia Pavlou Graham d'appeler à libérer le rappeur iranien Toomaj Salehi condamné à mort dans son pays. "Le cercle des poètes disparus" inspirée, 35 ans après, du film avec Robin Williams en professeur anticonformiste, a reçu deux récompenses (meilleure mise en scène et révélation masculine pour Ethan Oliel). Vincent Dedienne a reçu le Molière du meilleur comédien dans un spectacle de théâtre privé pour "Un chapeau de paille d'Italie". Côté théâtre public, c'est Micha Lescot ("Richard II"), qui a obtenu le prix. L'humoriste Sophia Aram, qui a reçu le Molière de l'humour, avait, peu avant, évoqué le conflit au Proche-Orient entre Israël et le Hamas. "Si nous appelons tous ici à un cessez-le-feu, comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaires des victimes israéliennes ?", a-t-elle lancé. Le Molière de la comédienne dans un spectacle de théâtre privé a été décerné à Cristiana Reali "(Un tramway nommé désir"). Le Molière de la comédienne dans un spectacle de théâtre public est revenu à Vanessa Cailhol ("Courgette", qui était nommée sept fois).

07.05.2024 à 03:43

Le régulateur aérien américain ouvre une enquête sur Boeing et son 787

FRANCE24

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Cette investigation de l'Agence américaine de l'aviation civile cherche à savoir si Boeing a correctement mené les inspections obligatoires quant à la jonction des ailes au fuselage "sur certains avions 787 Dreamliner", a indiqué la FAA dans un courrier électronique lundi. L'agence précise qu'elle "enquête pour savoir si Boeing a effectué les inspections et si des employés de l'entreprise ont pu falsifier les documents liés à l'avion". Cette enquête a été ouverte après que Boeing eut informé la FAA en avril qu'il "n'avait peut-être pas effectué les inspections requises". Le constructeur aéronautique "ré-inspecte tous les appareils 787 encore en production et doit également élaborer un plan pour s'occuper de la flotte en service", ajoute la FAA qui n'indique pas si les avions en service doivent être rappelés pour inspection. L'agence a donné trois mois à l'entreprise pour présenter un plan visant à résoudre "les problèmes systématiques de contrôle de qualité". Le 787 Dreamliner et le 737 MAX ont subi moult problèmes de production depuis 2023, qui ont freiné les livraisons de l'avionneur. Cela a contraint plusieurs compagnies aériennes à modifier leurs plannings de vol pour 2024. Scott Stocker, responsable du programme 787, a envoyé le 29 avril un email à ses employés de Boeing en Caroline du Sud, où sont fabriqués ces appareils, les informant qu'un "coéquipier a vu ce qui semblait être une irrégularité dans un test de conformité requis au niveau de la jonction du corps de l'aile". "Il en a parlé à son manager, qui l'a portée à l'attention de la haute direction", a-t-il ajouté. "Nous avons rapidement examiné l'affaire et avons appris que plusieurs personnes avaient enfreint les politiques de l'entreprise en n'effectuant pas un test requis, mais en enregistrant le travail comme étant terminé", a encore écrit Scott Stocker. Il a assuré que l'"équipe d'ingénieurs (de Boeing) a évalué que cette faute n'avait pas créé de problème immédiat de sécurité des vols". Passe difficile Boeing traverse une passe difficile après plusieurs incidents. Trois des quatre modèles d'avions commerciaux actuellement fabriqués par le groupe américain sont officiellement visés par une enquête de l'Agence américaine de régulation de l'aviation civile (FAA). Le régulateur supervise étroitement le 737 fétiche de Boeing depuis janvier, il enquête aussi sur le 777 et sur le 787 Dreamliner, dont l'intégrité des structures avait été remise en cause par un précédent lanceur d'alerte. L'avionneur qui avait déjà eu du mal à remonter la pente après deux crashs de 737 MAX, celui en 2018 la compagnie malaisienne Lion Air et celui d'Ethiopian Airlines en 2019, est en pleine tourmente depuis plus d'un an. Une succession de problèmes de qualité et de sécurité plane sur ses avions. Dernier sérieux incident en date: un Boeing d'Alaska Airlines a perdu en vol une porte-bouchon, le 5 janvier. Le 17 avril, quatre lanceurs d'alerte, dont un ingénieur et d'anciens employés de Boeing, ont par ailleurs témoigné devant une commission d'enquête du Sénat américain pour prévenir de "graves problèmes" de production des avions Boeing 737 MAX, 787 Dreamliner et 777. Un des lanceurs d'alerte y a indiqué avoir fait l'objet de représailles lorsqu'il avait soulevé des questions sur les processus de fabrication du 787, qui, selon lui, menaçait la sécurité des avions. Ces déboires ont conduit à l'annonce du départ départ du directeur général de Boeing, Dave Calhoun, qui doit quitter ses fonctions à la fin de l'année. La semaine dernière, Glass Lewis, la société de conseil aux actionnaires institutionnels de Boeing, a enjoint ceux-ci à voter contre la ré-élection de trois anciens membres au sein du conseil d'administration dont Dave Calhoun.

07.05.2024 à 02:56

"L'Origine du monde" de Gustave Courbet et d'autres oeuvres taguées au Centre Pompidou à Metz

FRANCE 24

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Cinq oeuvres du Centre Pompidou-Metz, dont le célèbre tableau "L'Origine du monde" de Gustave Courbet, ont été vandalisées et recouvertes de la mention "MeToo", lundi. Une autre oeuvre a été dérobée. Cette "action" était organisée par l'artiste Deborah de Robertis.
Texte intégral (630 mots)
Cinq oeuvres du Centre Pompidou-Metz, dont le célèbre tableau "L'Origine du monde" de Gustave Courbet, ont été vandalisées et recouvertes de la mention "MeToo", lundi. Une autre oeuvre a été dérobée. Cette "action" était organisée par l'artiste Deborah de Robertis.

07.05.2024 à 01:55

Accord de trêve : une proposition insuffisante pour Israël

FRANCE24

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Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dit avoir accepté une proposition de trêve à Gaza soumise par les médiateurs. Mais le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que cette proposition était "loin des exigences israéliennes", tout en ajoutant qu'Israël allait envoyer une délégation "auprès de la médiation pour épuiser les possibilités de parvenir à un accord" de trêve.
Texte intégral (630 mots)
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dit avoir accepté une proposition de trêve à Gaza soumise par les médiateurs. Mais le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que cette proposition était "loin des exigences israéliennes", tout en ajoutant qu'Israël allait envoyer une délégation "auprès de la médiation pour épuiser les possibilités de parvenir à un accord" de trêve.

07.05.2024 à 01:36

🔴 En direct : Rafah bombardée, le Qatar envoie une délégation au Caire

FRANCE 24

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Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a annoncé l'envoi dès mardi d'une délégation au Caire, en Égypte, "pour relancer les négociations (...) avec l'espoir de parvenir à un accord pour un cessez-le-feu". Sur le terrain, les frappes israéliennes ont fait au moins cinq morts à Rafah. Israël a promis de mener une vaste opération terrestre dans cette zone. Suivez en direct la situation au Proche-Orient.
Texte intégral (630 mots)
Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a annoncé l'envoi dès mardi d'une délégation au Caire, en Égypte, "pour relancer les négociations (...) avec l'espoir de parvenir à un accord pour un cessez-le-feu". Sur le terrain, les frappes israéliennes ont fait au moins cinq morts à Rafah. Israël a promis de mener une vaste opération terrestre dans cette zone. Suivez en direct la situation au Proche-Orient.

07.05.2024 à 01:31

Victor Wembanyama sacré "rookie de l'année" 2024 en NBA, une première pour un Français

FRANCE 24

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La NBA a décerné lundi le titre de "rookie de l'année" au prodige français, Victor Wembanyama. C'est la première fois qu'un basketteur tricolore décroche cette récompense. Si les résultats collectifs n'ont pas été au rendez-vous, sa première saison NBA a été réussie sur le plan individuel.
Texte intégral (630 mots)
La NBA a décerné lundi le titre de "rookie de l'année" au prodige français, Victor Wembanyama. C'est la première fois qu'un basketteur tricolore décroche cette récompense. Si les résultats collectifs n'ont pas été au rendez-vous, sa première saison NBA a été réussie sur le plan individuel.

06.05.2024 à 23:36

La France a enregistré "366 faits antisémites" au premier trimestre 2024, annonce Gabriel Attal

FRANCE 24

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Le Premier ministre français Gabriel Attal a alerté sur une recrudescence des actes antisémites en France, lors du dîner du Crif à Paris, lundi. Il a assuré que "366 faits" ont été rapportés au premier trimestre 2024, ce qui représente "une hausse de 300 %" sur un an.
Texte intégral (630 mots)
Le Premier ministre français Gabriel Attal a alerté sur une recrudescence des actes antisémites en France, lors du dîner du Crif à Paris, lundi. Il a assuré que "366 faits" ont été rapportés au premier trimestre 2024, ce qui représente "une hausse de 300 %" sur un an.

06.05.2024 à 23:35

Inspections des 787 "Dreamliner" : le régulateur aérien américain ouvre une enquête sur Boeing

FRANCE 24

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La FAA, l'Agence américaine de l'aviation civile, a ouvert une enquête afin de déterminer si l'avionneur Boeing a effectué les inspections requises de ses emblématiques 787 "Dreamliner", et si des documents ont été falsifiés par des employés.
Texte intégral (630 mots)
La FAA, l'Agence américaine de l'aviation civile, a ouvert une enquête afin de déterminer si l'avionneur Boeing a effectué les inspections requises de ses emblématiques 787 "Dreamliner", et si des documents ont été falsifiés par des employés.

06.05.2024 à 23:25

L1: renversé par Lyon (4-3), Lille manque le podium

FRANCE24

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Le Losc a mené deux fois dans ce match, 2 à 0 puis 3 à 2, avant de s'écrouler psychologiquement, sans doute pris par l'enjeu: doubler Brest, tenu en échec contre Nantes (0-0) samedi. Au lieu de cela, les Dogues restent dans leur niche, au quatrième rang avec 55 points, deux unités derrière les Bretons. A deux rencontres de la fin, le club nordiste a peut-être laissé échapper sa dernière opportunité d'obtenir d'un ticket direct pour la lucrative et prestigieuse Ligue des champions, auquel cas il se contenterait des barrages, qui ne réussissent généralement pas aux clubs français. Malgré son succès, l'Olympique lyonnais n'est toujours pas dans les places européennes, mais s'en est rapproché. Le club rhodanien (47 points) n'est plus qu'à deux unités de Lens, sixième et premier qualifié virtuel pour une compétition continentale. Mais les joueurs de Pierre Sage confirment, journée après journée, leur deuxième partie de saison flamboyante. Lyon spécialiste des remontées Ils viennent d'abattre sur leur chemin trois des quatre meilleurs clubs du championnat, revenant à chaque fois au score pour l'emporter - contre Brest (victoire 4 à 3 après avoir été menés 3 à 1) et contre Monaco (3 à 2 après avoir été menés 2 à 1). Mais ce résultat est autant le fait de l'abnégation des Lyonnais que de la faillite mentale et de l'inexpérience des Lillois. Ils ont pourtant réussi une première période idéale, en patron, mordant quand ils en ont eu les occasions. D'abord par Bafodé Diakité d'une superbe reprise de la tête après un coup franc de Yusuf Yazici (21e). Puis par Edon Zhegrova, d'une frappe précise et surprenante à défaut d'être puissante pour tromper la vigilance d'Anthony Lopes depuis l'extérieur de la surface (37e). Le Kosovar venait d'entrer en jeu à la place de Yazici, blessé (27e). Fonseca, l'erreur qui a tout changé Moins en réussite au point d'en perdre sa place de titulaire, Zhegrova a longuement célébré son but. Mais cela n'a pas empêché Fonseca de le sortir dès la 76e minute pour faire entrer un défenseur supplémentaire: Alexsandro. Ce choix a paru celui de la raison pour l'entraîneur portugais, mais il a précipité la chute de son équipe. "Je pense que c'était la meilleure option que de faire rentrer un défenseur de plus, s'est justifié Fonseca après le match. J'ai pensé que si nous n'avions pas le ballon, l'entrée d'Alexsandro nous permettrait de mieux défendre. J'assume la responsabilité de ce changement, de ces choix et de ce résultat." Lyon a montré ses crocs, revenant au score par Saïd Benrahma en surprenant la défense lilloise dans la profondeur (66e). Plein de maîtrise lors du premier acte, les Lillois ont laissé les Lyonnais tenir le ballon, comme s'ils voulaient gérer la rencontre. Mais ils n'ont pas su le faire, surtout en l'absence de leur capitaine Benjamin André, milieu de terrain rassurant et stabilisant dans le cœur du jeu. En pleine bourre en cette deuxième partie de saison, l'OL a alors tout renversé sur son passage grâce à deux entrants: Malick Fofana, auteur du but de l'égalisation (82e) après une passe de Mama Baldé, bien aidé par le tacle raté d'Alexsandro. Ce but a eu l'effet d'une douche froide pour le Stade Pierre-Mauroy, presque comble pour l'occasion. Mais il a aboyé de nouveau quand Bafodé Diakité a enfilé sa cape de sauveur en redonnant l'avantage aux siens après un corner (85e). Là-encore, les Lillois, qui jouaient pourtant avec cinq défenseurs à ce moment de la rencontre, ont craqué, Alexsandro laissant Alexandre Lacazette seul dans son dos (88e). Lyon a rugi une dernière fois pour abattre sa proie grâce à Mama Baldé (90e+2). Mais Lille avait perdu le match bien avant, mentalement, tétanisé par l'enjeu de mettre ses crampons en Ligue des champions. A la fin de cette soirée, elle s'est éloignée, peut-être pour de bon.
Texte intégral (682 mots)
Le Losc a mené deux fois dans ce match, 2 à 0 puis 3 à 2, avant de s'écrouler psychologiquement, sans doute pris par l'enjeu: doubler Brest, tenu en échec contre Nantes (0-0) samedi. Au lieu de cela, les Dogues restent dans leur niche, au quatrième rang avec 55 points, deux unités derrière les Bretons. A deux rencontres de la fin, le club nordiste a peut-être laissé échapper sa dernière opportunité d'obtenir d'un ticket direct pour la lucrative et prestigieuse Ligue des champions, auquel cas il se contenterait des barrages, qui ne réussissent généralement pas aux clubs français. Malgré son succès, l'Olympique lyonnais n'est toujours pas dans les places européennes, mais s'en est rapproché. Le club rhodanien (47 points) n'est plus qu'à deux unités de Lens, sixième et premier qualifié virtuel pour une compétition continentale. Mais les joueurs de Pierre Sage confirment, journée après journée, leur deuxième partie de saison flamboyante. Lyon spécialiste des remontées Ils viennent d'abattre sur leur chemin trois des quatre meilleurs clubs du championnat, revenant à chaque fois au score pour l'emporter - contre Brest (victoire 4 à 3 après avoir été menés 3 à 1) et contre Monaco (3 à 2 après avoir été menés 2 à 1). Mais ce résultat est autant le fait de l'abnégation des Lyonnais que de la faillite mentale et de l'inexpérience des Lillois. Ils ont pourtant réussi une première période idéale, en patron, mordant quand ils en ont eu les occasions. D'abord par Bafodé Diakité d'une superbe reprise de la tête après un coup franc de Yusuf Yazici (21e). Puis par Edon Zhegrova, d'une frappe précise et surprenante à défaut d'être puissante pour tromper la vigilance d'Anthony Lopes depuis l'extérieur de la surface (37e). Le Kosovar venait d'entrer en jeu à la place de Yazici, blessé (27e). Fonseca, l'erreur qui a tout changé Moins en réussite au point d'en perdre sa place de titulaire, Zhegrova a longuement célébré son but. Mais cela n'a pas empêché Fonseca de le sortir dès la 76e minute pour faire entrer un défenseur supplémentaire: Alexsandro. Ce choix a paru celui de la raison pour l'entraîneur portugais, mais il a précipité la chute de son équipe. "Je pense que c'était la meilleure option que de faire rentrer un défenseur de plus, s'est justifié Fonseca après le match. J'ai pensé que si nous n'avions pas le ballon, l'entrée d'Alexsandro nous permettrait de mieux défendre. J'assume la responsabilité de ce changement, de ces choix et de ce résultat." Lyon a montré ses crocs, revenant au score par Saïd Benrahma en surprenant la défense lilloise dans la profondeur (66e). Plein de maîtrise lors du premier acte, les Lillois ont laissé les Lyonnais tenir le ballon, comme s'ils voulaient gérer la rencontre. Mais ils n'ont pas su le faire, surtout en l'absence de leur capitaine Benjamin André, milieu de terrain rassurant et stabilisant dans le cœur du jeu. En pleine bourre en cette deuxième partie de saison, l'OL a alors tout renversé sur son passage grâce à deux entrants: Malick Fofana, auteur du but de l'égalisation (82e) après une passe de Mama Baldé, bien aidé par le tacle raté d'Alexsandro. Ce but a eu l'effet d'une douche froide pour le Stade Pierre-Mauroy, presque comble pour l'occasion. Mais il a aboyé de nouveau quand Bafodé Diakité a enfilé sa cape de sauveur en redonnant l'avantage aux siens après un corner (85e). Là-encore, les Lillois, qui jouaient pourtant avec cinq défenseurs à ce moment de la rencontre, ont craqué, Alexsandro laissant Alexandre Lacazette seul dans son dos (88e). Lyon a rugi une dernière fois pour abattre sa proie grâce à Mama Baldé (90e+2). Mais Lille avait perdu le match bien avant, mentalement, tétanisé par l'enjeu de mettre ses crampons en Ligue des champions. A la fin de cette soirée, elle s'est éloignée, peut-être pour de bon.

06.05.2024 à 22:42

Visite de Xi Jinping à Paris : signature de plusieurs commerciaux entre la Chine et la France

FRANCE24

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Xi Jinping et Emmanuel Macron ont affiché leur entente cordiale et ont annoncé la signature de plusieurs contrats. Mais le soutien massif de Pékin au secteur des véhicules électriques est un important point de crispation pour les Européens.
Texte intégral (682 mots)
Xi Jinping et Emmanuel Macron ont affiché leur entente cordiale et ont annoncé la signature de plusieurs contrats. Mais le soutien massif de Pékin au secteur des véhicules électriques est un important point de crispation pour les Européens.
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