La relation du président américain avec le patron de SpaceX a explosé, jeudi, six jours après la fin de la mission officielle de ce dernier. Noms d’oiseaux, menaces, accusations, les deux hommes ont étalé au grand jour leurs divergences.

Le président américain, qui a reçu le chancelier allemand, Friedrich Merz, jeudi, a laissé entendre qu’il faudrait « mieux laisser se battre pendant un temps » la Russie et l’Ukraine, placées sur le même pied.

Deux magistrates sont à l’origine d’enquêtes sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan, et deux autres ont autorisé la CPI à émettre des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien et son ancien ministre de la défense.

Le président américain a décidé mercredi d’interdire l’entrée dans le pays des étudiants internationaux devant intégrer la prestigieuse université. L’établissement, qui estime être la cible d’une campagne « de représailles », a contesté jeudi cette décision en justice.

Le président américain s’est dit « très déçu » du comportement de son ancien conseiller, qui a critiqué son projet de loi budgétaire, et a menacé d’annuler les contrats gouvernementaux du patron de Tesla. « Sans moi, Trump aurait perdu l’élection », a estimé Elon Musk.

Au cours d’un entretien téléphonique, jeudi, les présidents chinois et américain ont notamment abordé la question des droits de douane et de Taïwan.

Depuis le moratoire annoncé le 10 et 11 mai sur leur guerre sur les droits de douane, les deux puissances multiplient les représailles d’un autre ordre, telles que les restrictions chinoises sur les terres rares ou la révocation de visas d’étudiants chinois décrétée par Washington.

Le président américain a une nouvelle fois attaqué Jerome Powell, lui reprochant de ne pas baisser les taux de la banque centrale. Une manière de faire diversion alors que les signes de ralentissement de l’économie américaine commencent à apparaître ici et là, constate Isabelle Chaperon, journaliste économique au « Monde ».

Plusieurs tendances observées outre-Atlantique, telles que la désindustrialisation et l’atomisation des relations sociales, laissent craindre une catastrophe d’ampleur similaire dans l’Hexagone, estime, dans sa chronique, Marie Charrel, journaliste au « Monde ».

Douze pays sont visés par le décret, dont l’Afghanistan, Haïti et l’Iran. Sept autres pays sont concernés par des restrictions partielles. Au même moment, la Maison Blanche a annoncé une interdiction des visas destinés aux étudiants de la prestigieuse université.

La mesure s’applique immédiatement pour les étudiants étrangers qui devaient intégrer la prestigieuse université. Quant aux titres de séjour des élèves déjà présents, ils vont être examinés et pourront être révoqués.

L’identité du chef djihadiste n’a pas été révélée. Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient a soutenu des opérations menées fin mai par les Forces démocratiques syriennes, dirigées par les Kurdes, et par l’armée irakienne.

L’avocat de la Maison Blanche est chargé de déterminer si des proches de l’ancien président démocrate ont menti sur son état intellectuel. L’intéressé a dénoncé des allégations « ridicules et fausses ».

Le président américain justifie sa décision par des risques pour la sécurité et le taux de ressortissants des pays concernés demeurant sur le territoire après l’expiration de leur titre de séjour. Les autres Etats visés sont la Birmanie, le Congo-Brazzaville, le Tchad, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, l’Iran, la Libye, la Somalie et le Soudan.

La ministre de l’éducation américaine, Linda McMahon, reproche à l’université de ne pas avoir protégé les étudiants juifs du campus malgré des demandes en ce sens.

Près de quatre ans après le retrait des Américains en catastrophe, marqué par un attentat-suicide qui avait tué 183 personnes, le Pentagone a ordonné une nouvelle investigation sur cette opération.

La Commission ne souhaite pas riposter, pour l’instant, aux nouvelles surtaxes sur l’acier et l’aluminium, en vigueur depuis mercredi 4 juin.

Le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, a ordonné à la marine de renommer l’« USNS Harvey Milk », qui porte le nom d’un des premiers élus ouvertement homosexuels du pays et vétéran de la marine.

La ville pionnière de l’aviation aux Etats-Unis, où siègent de nombreux acteurs du secteur, a perdu de sa superbe avec les déboires de Boeing.

Il ne suffit pas de dénoncer le protectionnisme de Trump au nom de l’évidence : il faut aussi reconnaître les inégalités que génère le libre-échange et y remédier, plaide l’économiste Pierre-Cyrille Hautcœur, dans sa chronique.