Sorte de transposition folle du roman de Mark Z. Danielewski, «la Maison des feuilles», le premier jeu du studio Dogubomb invente un puzzle architectural dans laquelle le joueur tente de s’extraire d’une maison labyrinthe qu’il crée en avançant. Un immense coup de cœur.

Malgré les réticences, les musiques urbaines et électroniques sont aujourd’hui enseignées, avec ordinateurs, sampleurs ou boîtes à rythmes, dans plusieurs conservatoires français. Il aura fallu pour cela l’engagement et la persévérance d’une poignée d’enseignants.

Trente ans après sa mort, l’écrivain libertaire suscite une effervescence en librairie avec trois rééditions et la publication d’un inédit, «Contact avec les guerriers», sur son expérience de la drôle de guerre.

Un site naturiste, un bref passage «en terre de folie», de l’errance médicale, un uniforme violet, un faiseur de fleuves, des verriers et grutiers, le deuil d’une grand-mère et une envie de chlorophylle.

Dans son nouveau recueil de nouvelles, l’écrivaine féministe de Macédoine du Nord poursuit sa satire de la famille et questionne les illusions de l’émigration.

Dans «Euh… Comment parler de la mort aux enfants», l’autrice interroge les non-dits des parents sur ce sujet tabou.

Le professeur émérite au Collège de France Antoine Compagnon utilise sa connaissance de l’œuvre et de l’homme dont il fut proche pour étudier Roland Barthes sous un angle original, la commande.

A travers les lubies et pièges amoureux de ses personnages masculins, l’autrice turque Ayfer Tunç révèle dans ses nouvelles les douleurs muettes des femmes dans son pays.

Jusqu’au 11 mai, la troisième édition de la manifestation présente une sélection passionnante d’œuvres d’une grande diversité de médiums et de styles.

L’écrivain retrace la vie haute en couleur de l’ami et artiste Serge Tamagnot, dont la «faim de la célébrité des autres était insatiable».

Dans une tribune publiée jeudi 27 avril dans «L’Humanité», 400 auteurs de bande dessinée menacent de ne pas prendre part à la prochaine édition du festival. Ils dénoncent un projet de fusion avec la société controversée 9eArt +.

Délicate mais obstinée, tour à tour hardie ou sexy, la chanteuse revient toute en subtilité avec un album portant son prénom.

La soprano, qui a quitté l’opéra pour se consacrer à la comédie musicale, se produit à la Philharmonie de Paris ces vendredi et samedi dans «Gypsy», de Stephen Sondheim et Jule Styne. L’occasion de revenir sur sa carrière éclectique.

Morte mercredi 16 avril à Gaza lors d’une frappe israélienne en même temps que plusieurs membres de sa famille, la jeune femme de 25 ans est la protagoniste du film «Put Your Soul on Your Hand and Walk» de Sepideh Farsi, qui sera projeté dans la sélection de l’Acid du Festival, en mai.

L’auteur norvégien nous fait revivre la traque des espions alliés chargés de découvrir le développement par les Allemands de fusées destinées à anéantir Londres.

A partir d’archives rares, le journaliste Richard Schittly retrace le parcours de la branche «oubliée» de l’organisation.

L’historienne montre comment l’heure s’est généralisée en France à partir des années 1750, créant une attention nouvelle à la ponctualité.

Le chorégraphe présente le magistral «Helikopter», une reprise de la composition de Stockhausen, et sa nouvelle création «Licht» où une dizaine de danseurs s’unissent sur une partition électro de Laurent Garnier, cette fois plus proche du peep show que du paradis.

Le Syndicat des musiques actuelles révèle dans une enquête publiée mercredi 16 avril une baisse de la fréquentation dans plusieurs structures du secteur musical, ainsi que des annulations de dates et des suppressions de postes, consécutives aux rabots sur le budget de la culture.

Dans son huitième roman, l’autrice réalise le rêve d’Ernest et de tout enfant insatisfait : changer de famille.

Dans une enquête captivante, le journaliste Patrick Radden Keefe détaille les rouages des migrations de la Chine vers les Etats-Unis dans les années 90. Il dresse un portrait nuancé de la femme qui en orchestrait le trafic.

La saison 2 du mockumentaire, qui sort le dimanche 20 avril, est un générateur renversant de vertiges conceptuels et philosophiques à nul autre pareil, entre exaltation cérébrale et sommet de comédie cringe.

La première traduction complète des «Brouillons» vient rendre compte de l’ampleur de la pensée du philosophe allemand doué d’un immense goût du savoir, loin de sa réputation de simple faiseur d’aphorismes.

Dans le cadre d’une enquête en trois volets consacrée aux accusations visant l’artiste, «Libération» revient sur l’une des pierres angulaires de son mode opératoire : la participation de ses victimes à l’élaboration de ses œuvres.

L’auteur-compositeur-interprète pour petits (et grands) se repaît de mondes imaginaires, porté par sa passion pour les films d’horreur et le metal.

A travers des témoignages inédits, «Libération» dissèque l’emprise de cette icône de l’art contemporain. Plusieurs hommes abusés par l’artiste dénoncent pour la première fois des faits non prescrits, ouvrant la possibilité d’un procès.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 16 avril avec aussi «le Mélange des genres», «Festa Major», «Kyuka», «Comment devenir riche (grâce à sa grand-mère)» , «Lettres siciliennes» et «Dimanches». Bandes-annonces à l’appui.

Le beau film de ­Jean-Baptiste Alazard rend hommage à son village occitan, où, à la faveur d’une cérémonie ancestrale, ses habitants se reconnectent à leurs racines entre spiritualité et ivresse de toutes sortes.

Sensible, ingénieuse et inventive, la réalisation de l’autodidacte Kostis Charamountanis apporte, à un récit de vacances en famille, une profondeur inattendue.

Dernier volet d’une trilogie sur la mafia, cette comédie retourne contre les bandits du milieu leur grandiloquence bouffée aux mythes.

A la suite des annonces de la sélection officielle, la Semaine de la critique, la Quinzaine des cinéastes et l’Acid ont toutes révélé leur programme pour cette 78ᵉ édition, qui se tiendra du 13 au 24 mai 2025.

Les films de deux jeunes cinéastes, l’un Ouzbek, l’autre Thaïlandais, dépeignent les relations, ou leur absence cruelle, entre petits-enfants et aieux.

Plastiquement stupéfiant, le long métrage d’Athiná Rachél Tsangári dépeint le tiraillement au cœur d’un village de l’Ecosse médiévale menacé par la venue d’un seigneur aux prétentions capitalistes.

La cinéaste revient sur son histoire familiale qui a motivé son long métrage, la ferme détruite de ses grands-parents en Grèce. Et des conditions de tournage en Ecosse, pensées comme une troupe de théâtre, «cohérente politiquement avec le sujet traité».

Suivant une flic infiltrée dans un collectif féministe, la comédie de Michel Leclerc finit par reconduire les stéréotypes qu’il prétend déconstruire.

Lors de l’événement qui s’est tenu du 11 au 13 avril, la maison d’édition indépendante Tusitala a été sommée par la collectivité d’enlever un poster dénonçant «le monopole et l’ingérence fasciste de Bolloré», ainsi que des fascicules annonçant la sortie d’un ouvrage collectif intitulé «Déborder Bolloré», au motif du «principe de neutralité du service public».

De l’enfance rurale à la rencontre avec une bande d’amies qui deviendront les Femen, Charlène Favier signe une version trop édifiante de la vie hors du commun d’Oxana Chatchko.

Mélangeant sans sourciller action et horreur, blues et basses électroniques dans le Mississippi des années 1920, le film mutant de Ryan Coogler ressemble à un exercice de style daté.

De Mario Vargas Llosa, de l’univers mouvant, hétérogène et unique de son œuvre et sa personne, il me restait seulement, jusqu’à hier, un goût amer. Heureusement sa mort est là, humaine, terriblement humaine.

Le cinéaste demeure la vigie du génocide cambodgien qui a débuté voici cinquante ans et qui a englouti sa famille.

Attribué par le Centre national des arts plastiques depuis 2004, le «secours exceptionnel» permettait de bénéficier d’un soutien financier en cas de difficultés. Il disparaît au profil de «Rebond», un programme dont bénéficieront moins de personnes et qui vise plutôt à soutenir des projets professionnels.

Lucile Boiron explore dans son nouvel ouvrage «BOUCHE» le phénomène de microchimérisme, ou la migration de cellules entre le fœtus et la mère. Des images colorées, viscérales, qui, de manière poétique, interrogent la transmission.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. Avec aussi : «Makbeth» du Munstrum théâtre à Lyon et «Anatomie d’un suicide» à Nanterre.

La Punta della Dogana consacre une grande exposition à l’artiste allemand adeptes des figures difformes, qui pose, à travers ses sculptures et dessins, un regard drôle et désabusé sur notre monde.