La prolifération des bésicles intelligentes va accélérer la diffusion à tous les vents des conversations privées, des bredouillis intimes et même des borborygmes incongrus.

Fermetures de services publics, gel des revalorisations, réductions des dotations des associations… les baisses de budget touchent en premier lieu les femmes. Contre ces violences économiques, un collectif de responsables syndicales et d’associations féministes appellent à la mobilisation le 18 septembre.

Des partis politiques aux patrons, en passant par les agriculteurs et les syndicats, les oppositions semblent s’être données le mot pour mettre une pression maximale sur le nouveau locataire de Matignon.

Pour la philosophe, le mouvement du 10 septembre témoigne d’un certain désarroi des citoyens. La crise politique est la conséquence d’une négation des expressions citoyennes et d’une colère sociale qui ne trouve plus de débouchés politiques.

L’actualité vue par notre dessinatrice.

Pour le sociologue et peintre Cédric Polère, l’art doit, sans restriction, poser notre rapport sensible au monde, au lieu de se focaliser sur ses médiums ou sur de nouvelles limites à transgresser.

Après la mort de l’influenceur d’extrême droite, Trump s’est déchaîné contre la gauche. Un climat qui illustre le démantèlement de l’Etat de droit américain.

Porté par la France et l’Arabie Saoudite et adopté vendredi par 142 pays, le projet de solution à deux Etats, qui sera officiellement présenté le 22 septembre à l’ONU, est férocement combattu par l’extrême droite israélienne.

Dans son dernier essai, la psychanalyste revient au moment de la rencontre amoureuse, quand il faut consentir à une forme d’inconnu et de bouleversement. Mais jusqu’où aller dans cette ouverture de soi pour ne pas tomber dans l’emprise ?

Faut-il ingérer et digérer le système capitalisme dont la voracité obscène et décomplexée donne la nausée ? Et comment ne plus être submergés par son récit du monde ?

Lorsqu’on enseigne, on se pose sans relâche cette question : faut-il être visible en tant que prof LGBT + ? Présidente de SOS Homophobie, l’enseignante Julia Torlet a fait ce choix. Elle estime que c’est un moyen de soutenir les élèves concerné·e·s, et de pousser l’Education nationale à poursuivre la lutte contre les discriminations.

Alors que les socialistes exigent une taxe Zucman en échange d’une non-censure, le nouveau Premier ministre est poussé par son propre camp à faire des concessions.

Budget amputé, Pass Sport réduit… les décisions de l’Etat fragilisent les clubs et privent des milliers d’enfants d’accès à la pratique. La ville de Saint-Denis et une vingtaine de clubs sportifs locaux annoncent boycotter la «fête nationale du sport» du 14 septembre pour alerter.

Le fondateur d’Oracle dispute au patron de Tesla et Space X le titre d’«homme le plus riche du monde», avec près de 400 milliards de dollars. Pas de quoi s’esbaudir si Larry et les autres oligarques ne suivent pas l’exemple de Warren Buffett qui a dit «taxez-moi !»

Après la mort d’Adam Raine qui confiait à ChatGPT ses idées noires, il est urgent de rappeler le risque immense à parler à une machine qui ignore le doute, pointe Constance Peruchot, bénévole écoutante à SOS Amitié Paris Ile-de-France.

Si nous sommes en blocage politique, c’est parce que les majorités politiques n’ont plus de socle électoral, analyse Mathieu Gallard. La proportionnelle apparaît comme une solution démocratique.

Les gouvernants auraient tort de se rassurer à bon compte après la mobilisation en demi-teinte du 10 septembre : les vents du pays leur sont massivement contraires.

Avec «Fantôme utile», le réalisateur Ratchapoom Boonbunchachoke réorganise le corps sexuel et social par le truchement d’appareils ménagers utilisés à la place des acteurs. Une aspiration subversive qui renverse les codes.

Plusieurs artistes utilisent l’intelligence artificielle pour créer des images qui comblent les représentations manquantes de l’histoire coloniale. La bataille qu’ils livrent pour dompter les algorithmes fait débat, et questionne le sens accordé à la notion d’archive.

Pour durer, le nouveau Premier ministre n’a pas le choix : il doit s’émanciper de l’indécrottable rigidité macronienne et ouvrir une authentique négociation avec la gauche.

Le Président est prêt à essayer tous les fusibles. Mais si c’est lui qui provoque les courts-circuits ?

Entre Matignon et les blocages, la France présente un double visage ce mercredi. La méthode Lecornu qui promet «une rupture» parviendra-t-elle à les réunir après l’échec de Bayrou ? La réussite du nouveau Premier ministre dépendra de la réponse à cette question.

La nomination de Sébastien Lecornu confirme l’inconséquent acharnement du chef de l’Etat à préserver coûte que coûte son bilan, au risque de nourrir la colère sociale et d’alimenter la crise politique et institutionnelle.

Si nul ne sait quelle sera l’ampleur de la mobilisation ce mercredi 10 septembre, une chose est sûre : elle est le signe d’une lassitude générale des Français depuis la dissolution ratée d’Emmanuel Macron.

Venu de la droite, le macroniste d’adoption, qui a survécu à sept remaniements depuis 2017, a été nommé mardi 9 septembre à la tête du gouvernement.

Sous Trump, la chirurgie assigne chacun à la caricature de son genre. L’idéologie trumpiste ne se lit plus seulement dans les slogans, elle s’affiche à même les traits de ses partisans.

La multicrise est là, entre vote de confiance de François Bayrou et dette, et c’est la responsabilité du chef de l’Etat. Mais aujourd’hui, où êtes-vous monsieur le Président ?

Pour comprendre l’entourloupe politique d’un vote de confiance perdu d’avance, une question se pose : pourquoi le Premier ministre déchu répète-t-il depuis quarante ans être un adepte du compromis, alors qu’il n’en a cherché avec personne ?

Par son hara-kiri politique, le Premier ministre voulait marquer les esprits. Ce sont surtout ses confondantes erreurs dont on se souviendra.

Une trentaine de sociétés de journalistes demandent aux autorités de revenir sur une formule qui grave dans le marbre la possibilité pour les policiers d’entraver le travail de la presse en situation de violences urbaines.

Plus de 400 journalistes francophones se mobilisent pour réclamer la reprise des évacuations des journalistes gazaouis qui le demandent et l’accès immédiat de la presse internationale sur le terrain.

Caricature ultralibérale, le foot devient un tourbillon mondialisé où les joueurs marchandises se gavent désormais de pétrodollars.

Face aux coups de force de l’administration Trump qui affaiblissent le multilatéralisme et attisent les tensions internationales, le siège des Nations unies doit être garanti dans un lieu où l’accès est libre, la neutralité respectée et le financement assuré, propose le journaliste et conseiller régional de Haute-Savoie Benjamin Joyeux.

Dans un essai, le sociologue et rédacteur en chef de «Frustration Magazine» revient avec beaucoup trop de ferveur sur la vague de soutiens envers Luigi Mangione, arrêté pour le meurtre de Brian Thompson, PDG de la première compagnie d’assurance médicale des Etats-Unis, UnitedHealthcare.

La Société des journalistes et du personnel de Libération adresse son soutien à l’éditorialiste et à l’ensemble des personnels de Radio France, face à une campagne de déstabilisation menée par l’extrême droite et la ministre de la Culture.

Le Premier ministre se présente, lundi 8 septembre, devant les députés pour solliciter un vote de confiance qu’il n’obtiendra pas. Retour sur un passage à Matignon marqué par l’immobilisme.

Dans une enquête littéraire nommée au prix Goncourt, le journaliste de «Quotidien» analyse la trajectoire du jeune homme qui a tué sa mère lors d’un rodéo urbain en 2012, se réappropriant un récit confisqué.

Le psychologue et psychanalyste Michael Stora s’interroge sur la banalité du mal en ligne et autres sadismes ordinaires. Avec un début de réponse : tout ce qui est différent est un miroir déformant de la haine de soi. A méditer.

Un journal d’extrême droite a diffusé, ce week-end, des images filmées à mon insu. Si mes propos tronqués et décontextualisés peuvent prêter à confusion, je revendique le droit d’exercer ma fonction d’éditorialiste : libre des opinions que j’affiche dans mes billets, aligné sur rien ni personne.

La gauche ne doit pas laisser à la droite l’analyse des causes de la baisse de la natalité. Faciliter la conciliation entre vies professionnelle et privée, redonner une place à l’enfant dans l’espace public sont des nécessités, analyse Franck Gagnaire, secrétaire national adjoint du PS en charge des élections.

Grèves, blocages, sabotages ? Face aux acteurs du mouvement social qui revendiquent l’héritage du résistant, ses éditeurs, Sylvie Crossman et Jean-Pierre Barou, se réfèrent au texte d’«Indignez-vous» : s’engager sans violence.