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Abonnés Directrice de publication : Valérie Champagne

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14.05.2024 à 11:01

D’Uzhgorod à Kharkiv, plongée dans le quotidien de l’Ukraine

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Carnet de route

Notre journaliste a sillonné l’Ukraine pendant près d’un mois. Deux années de conflit ont laissé des traces et provoqué des fractures irréversibles

Place Maidan à Kyiv un drapeau est planté pour chaque Ukrainien mort durant la guerre contre la Russie - © Reflets

J’embarque ce 11 novembre pour l’Ukraine. C’est mon troisième voyage de l’année 2023. Destination Budapest, puis un train depuis la capitale hongroise vers la ville frontière de Zahony.

Comme depuis le début de la guerre en février 2022, je pars avec une double casquette, celle de journaliste mais aussi d’humanitaire, comme chef de projet de l’association Safe.

Dans la minuscule gare de Zahony, l’ambiance est un peu lourde. Une dizaine de femmes et d’enfants et des personnes âgées patientent pour prendre le train qui les mènera de l’autre côté de la frontière, à Chop. Aucun homme en âge de combattre. Il leur est, sauf exception, interdit de sortir du pays.

« Ici, vous êtes en sécurité » proclame une affiche défraîchie en anglais et en ukrainien de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) à destination de ceux qui viendraient demander l’asile. Elle les invite à téléphoner pour recevoir une aide. Sur le parking de la gare, deux containers frappés du logo OIM semblent désaffectés, stigmates de la crise de 2022 quand des centaines de milliers d’Ukrainiens se pressaient aux frontières de leurs voisins.

J’ai une heure et demi d’attente. Je passe le temps sur des bancs en bois inconfortables. De mes voyages précédents, j’ai appris qu’il était inutile de chercher un bar près de la gare.

Nous embarquons dans la navette assurée des chemins de fer hongrois. Pas de poste de douane côté magyar. Sur le quai, les douaniers contrôlent simplement les passeport. Le trajet dure...

10.05.2024 à 16:08

La vidéosurveillance algorithmique relance l'intérêt des caméras

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Et pourtant, rien ne dit qu'elle sera plus efficace

Équipement particulièrement inefficace depuis sa première installation en 1991 pour résoudre les troubles à l’ordre public, la caméra retrouve depuis quelques années une seconde jeunesse grâce à l’apprentissage profond. Une innovation pleine de promesses sécuritaires, qui ouvre la voie à de nouvelles parts de marché, mais aussi à une nouvelle ère de la surveillance urbaine.

Des JO sous haute surveillance

Il n’aura échappé à personne que la vidéosurveillance algorithmique (VSA) a officiellement été autorisée dans l’espace public le 19 mai 2023, lors de la promulgation de la Loi du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Une loi adoptée à toute vitesse — à peine cinq mois — lors d’une procédure accélérée, pour permettre aux entreprises privées de brancher leurs logiciels d’analyse comportementale derrière les caméras de vidéosurveillance.

Toujours selon les sources officielles , la VSA — appelée vidéoprotection intelligente par ses promoteurs — sera déployée (trouver les régions / sites) et aura pour objectif de détecter huit types situations.

  1. le non-respect du sens de circulation,
  2. le franchissement d’une zone interdite,
  3. la présence ou l’utilisation d’une arme,
  4. un départ de feu,
  5. un mouvement de foule,
  6. une personne au sol,
  7. une densité trop importante,
  8. un colis abandonné.

Copie d'écran d'un schéma figurant la VSA réalisé par la société Evitech
Copie d'écran d'un schéma figurant la VSA réalisé par la société Evitech

Avant de décrire les caractéristiques techniques de deux sociétés qui participent au programme d’expérimentation pour les JO 2024, voici quelques éléments de contexte pour mieux saisir les raisons de l’arrivée récente de la VSA en France dans l'espace public.

Tout part de la vidéosurveillance classique déployée pour la première fois à Levallois Perret en 1991, sous l’impulsion du maire le plus condamné du pays qui profita d’un vide juridique sur la captation d’images dans l’espace...

09.05.2024 à 14:33

De nouveaux tarifs pour Reflets

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Nos tarifs vont augmenter pour la première fois depuis sept ans

Depuis 2011, nous avons pour habitude de régler nos problèmes d’intendance seuls, sans jamais faire appel à une aide extérieure ou à nos lecteurs. Mais nous avons coutume de dire que sans nos lecteurs, nous n’existons pas.

Reflets.info en janvier 2011, lors de son arrivée sur Internet - Copie d'écran

À l'origine, Reflets avait choisi un modèle de financement basé sur un système de dons libre. Puis, parce que les revenus issus des dons étaient trop instables pour permettre le développement du journal, nous avons choisi en 2016 de passer à un système d’abonnements.

Pour permettre au plus grand nombre de nous lire, nous avions volontairement choisi un tarif d’abonnement très bas — sans doute le plus bas de la presse. Il était de 3 à 3,60 par mois selon les formules et nous n’avons depuis plus de 7 ans, jamais augmenté nos tarifs. Cela a été, à l’époque, une réelle satisfaction de constater que tant de lecteurs avaient compris notre changement de modèle et nous avaient suivis. Néanmoins, nous avons beaucoup de difficultés à faire décoller le nombre d’abonnés qui stagne à environ 1200. Il baisse régulièrement, pendant certaines périodes, alors même que nous développons de nouveaux projets, que nous diversifions toujours plus nos contenus, toujours originaux, et que de nouveaux journalistes ont rejoint l’aventure. Nous ne faisons pas de «marketing», ne vendons pas de publicité et n’exploitons pas les données personnelles de nos lecteurs, abonnés ou non. Les décisions de certains réseaux sociaux, comme Meta (Facebook) ou X (Twitter) de pénaliser les contenus des médias en termes de visibilité ne nous ont pas aidés.

Depuis 2011, nous n’avons fini nos exercices sur un déficit que deux fois. C’est le cas en 2023, où nous finissons en perte de 14.000 euros.

Pour continuer à...

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