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19.05.2024 à 21:59

Bombardements israéliens meurtriers à Gaza, nouvel appel de Biden à un cessez-le-feu

FRANCE24

Au huitième mois du conflit entre Israël et le Hamas déclenché par une attaque sans précédent le 7 octobre du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, des combats acharnés ont repris à Jabalia (nord), où le Hamas a repris pied selon l'armée, et font rage à Rafah (sud). Depuis l'ordre d'évacuation de l'armée israélienne le 6 mai, à la veille de l'entrée de ses chars dans l'est de cette ville, "environ la moitié de la population de Gaza" forte de 2,4 millions d'habitants, a été "forcée de fuir" à nouveau, a affirmé dimanche le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. Avant l'aube, un bombardement israélien a touché un immeuble familial dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre), ont indiqué l'hôpital al-Aqsa et la Défense civile de Gaza. "La défense civile a pu récupérer les corps de 31 martyrs et 20 blessés des décombres", a déclaré son porte-parole, Mahmoud Bassal. Dans le nord du territoire palestinien assiégé et dévasté, l'hôpital Al-Ahli Arab a recensé trois morts dans un raid israélien sur une école abritant des déplacés dans l'est de Gaza-Ville. - "Combats féroces" - Des témoins ont rapporté des explosions et combats toute la nuit à Jabalia, où l'armée a ordonné samedi l'évacuation de quartiers après des tirs de roquettes sur Israël. Début janvier, l'armée israélienne avait dit avoir neutralisé le Hamas dans le nord de Gaza, mais d'après elle, le mouvement a repris pied à Jabalia. Dans le sud, l'armée a annoncé intensifier ses opérations à Rafah, adossée à la frontière fermée avec l'Egypte, où elle dit vouloir réduire les derniers bataillons du Hamas. Les combats ont principalement lieu dans le secteur est. Le Hamas y a fait état de "combats féroces" avec des tirs d'obus et de missiles antichars. Dépêché par Washington, qui s'oppose à l'instar de nombreuses capitales à une offensive d'ampleur à Rafah, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, s'est entretenu dimanche avec son homologue, Tzachi Hanegbi, et avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem. M. Sullivan a appelé M. Netanyahu à accompagner les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza d'une "stratégie politique" pour l'avenir de l'enclave palestinienne, selon un compte-rendu de l'entretien de la Maison Blanche. Le conseiller à la sécurité nationale américain, qui avait rencontré la veille le dirigeant de facto de l'Arabie saoudite, le prince héritier Mohamed ben Salmane, a vanté le "potentiel qui s'offre à Israël, ainsi qu'au peuple palestinien" d'un accord Israël-Arabie Saoudite, a précisé la Maison Blanche. S'exprimant à l'université d'Atlanta, Joe Biden, en campagne pour sa réélection à la présidence des Etats-Unis, principal soutien d'Israël, a assuré dimanche travailler à "une paix durable" incluant "une solution à deux Etats", avec la création d'un Etat palestinien. Il a de nouveau appelé à un "cessez-le-feu immédiat pour arrêter les combats, ramener les otages à la maison", alors que les pourparlers sur une trêve sont au point mort. "Aucun endroit sûr" A Rafah "il n'y a ni sécurité, ni nourriture, ni eau. Des bombardements continus depuis des mois, jour et nuit, nous sommes terrorisés (...) Que reste-t-il à détruire?", s'écrie Rinad Joudeh, une habitante. Les déplacés de Rafah affluent massivement à Khan Younès, plus au nord, mais "il n'y a absolument aucun endroit sûr dans la bande de Gaza", a répété dimanche le chef de l'Unrwa. Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de la bande de Gaza dans le sud d'Israël, ont mené une attaque qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur les 252 personnes alors emmenées comme otages, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 mortes selon l'armée. Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et qu'il considère comme terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Ses bombardements intenses et opérations militaires sur la bande de Gaza, ont provoqué la mort d'au moins 35.456 morts la plupart des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas, et une catastrophe humanitaire pour la population, menacée de famine selon l'ONU. - L'aide au compte-gouttes - La poursuite du conflit, sans que ne se dessine une issue aux hostilités, creuse les dissensions au sommet de l'Etat israélien. Benny Gantz, membre du cabinet de guerre de M. Netanyahu, a menacé de démissionner si un "plan d'action" pour l'après-guerre à Gaza n'était pas adopté d'ici trois semaines. Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a aussi sommé M. Netanyahu de "préparer immédiatement" une "alternative gouvernementale au Hamas". Le Premier ministre a accusé M. Gantz de vouloir "renverser le gouvernement". Depuis que l'armée israélienne a pris le 7 mai le contrôle côté palestinien du poste-frontière de Rafah avec l'Egypte, l'acheminement de l'aide humanitaire est quasiment à l'arrêt. Ce passage est crucial pour les aides dont le carburant, indispensable aux hôpitaux et à la logistique humanitaire. Une jetée temporaire arrimée par les Américains sur la côte gazaouie pour l'arrivée de matériel a permis la livraison dimanche de 252 tonnes d'aide alimentaire émiratie, selon Abu Dhabi, et la Jordanie a annoncé que trois avions, jordanien, allemand et égyptien avaient effectué des largages aériens. Mais l'ONU répète que seule l'ouverture des passages routiers peut garantir les nécessaires livraisons à grande échelle. Le blocage de l'aide pourrait avoir des conséquences "apocalyptiques", a prévenu le chef des Affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths. Un convoi d'aide à Gaza a de nouveau été attaqué dimanche par des activistes israéliens, mais des militants pacifistes israéliens qui l'escortaient ont affirmé avoir permis qu'il poursuive sa route sans trop de dégâts. Dans un communiqué, le Hamas, soutenu par Téhéran, a par ailleurs exprimé sa "pleine solidarité" avec l'Iran après la disparition d'un hélicoptère transportant le président iranien Ebrahim Raïssi.

19.05.2024 à 21:16

🔴 Iran : l'hélicoptère du président Ebrahim Raïssi a été localisé

FRANCE 24

Après des recherches difficiles, l'hélicoptère accidenté du président iranien Ebrahim Raïssi a été localisé, ont annoncé les secours lundi matin. Le sort du dirigeant n'est pas encore connu mais "la situation n'est pas bonne", ont ajouté les secours. Le guide suprême a réagi en début de soirée dimanche, appelant les Iraniens à ne "pas s'inquiéter". Suivez la situation en direct.

19.05.2024 à 20:47

"Je ne sais pas de quoi demain sera fait" : les victimes des inondations au Brésil confient leurs craintes

FRANCE24

De nouveau réunis, il serre dans ses bras Mara, 45 ans. "Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Il va falloir repartir de zéro", lâche cet homme de 35 ans qui gagnait sa vie en tant que recycleur informel à Porto Alegre, une ville encore submergée à la suite de la crue du Rio Guaiba. Au milieu de montagnes de vêtements et de jouets issus de dons, près de 800 personnes sont hébergées dans ce gigantesque hangar de la capitale de l'État du Rio Grande do Sul, en proie depuis près de trois semaines à une catastrophe climatique sans précédent dans cette partie du monde, qui a fait plus de 150 morts et une centaine de disparus. "La nature nous rend ce que nous lui faisons" Certaines d'entre elles espèrent rentrer chez elles lorsque l'eau se retirera, d'autres y renoncent déjà, à l'instar de Marcia Beatriz Leal. Portant un pull à col roulé blanc, un tatouage au-dessus d'un de ses sourcils, cette femme de 50 ans habitait dans une maison qu'elle louait à Estrela, localité située dans une zone dévastée de la région. A ses côtés, Pietro, son fils de sept ans, et sa mère, qui souffre de la maladie d'Alzheimer, endormie à côté de lui. "C'est la troisième fois" qu'elle subit une inondation. Cette volonté "de se battre, de chercher à récupérer encore et encore, tout disparaît", explique Marcia Beatriz, qui se trouvait à Porto Alegre avec eux lorsque le déluge sans fin a commencé. Elle n'a même pas essayé de retourner chez elle. Cette créatrice de vêtements pour animaux affirme mieux se sentir après avoir "pleuré" au cours d'une conférence organisée par l'unité, au sein de la mairie, qui s'occupe de santé mentale de la population, dans un espace réservé du refuge. Elle espère s'installer avec sa mère et son fils dans un autre endroit, à l'abri des pluies de plus en plus intenses dans la région, un dérèglement lié, selon les scientifiques, au changement climatique et au phénomène El Niño "La nature nous rend ce que nous lui faisons" subir, lâche cette femme. Il a tout perdu, mais songe déjà à tout recommencer Sous une couverture colorée aux côtés de Mara, Rafael Adriano Peres n'a lui non plus aucun doute à ce sujet : "Les êtres humains détruisent la planète et cela va empirer", tant notamment que "la déforestation en Amazonie ne cessera pas". La tragédie actuelle dans le sud du Brésil en est une "preuve" et, "demain, cela pourrait se passer à Belo Horizonte (sud-est), dans d'autres villes", ajoute cet homme qui a toujours pensé que "l'eau n'atteindrait jamais" sa maison. Quelque 13.000 personnes sont rassemblées dans les 149 refuges que compte Porto Alegre, une ville moderne de 1,4 million d'habitants, selon les autorités locales. Pour Marta Fadrique, coordinatrice chargée à la mairie des problèmes de santé mentale, la peur que les inondations ne se reproduisent peut être ressentie parmi les personnes les plus affectées. Elle considère cependant que, dans la majorité des cas, ce sentiment finit par s'atténuer. "La peur est normale" dans cette phase "aiguë" du drame, tout comme l'anxiété, l'insomnie et la "méfiance à l'égard de tout", explique cette psychologue dans la cour extérieure du refuge visité par l'AFP, où plusieurs rangées de vêtements sèchent au soleil et des enfants courent partout, comme inconscients des événements tragiques en cours. Habraham Elises Gil, 25 ans, est un Vénézuélien qui a immigré au Brésil il y a six ans en raison de la grave situation économique que connaît son pays. Avec sa femme et ses deux enfants, il a réussi à reconstruire sa vie à Porto Alegre en tant qu'homme de ménage, à s'installer dans une maison et à acheter des meubles. Il a tout perdu, mais songe déjà à tout recommencer. "Les enfants nous donnent de la force. La vie continue", dit-il.
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