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10.07.2025 à 17:30

"Faire de l'Union européenne une puissance d'investissement stratégique"

Eve Bachler

TRIBUNE. Le manque d'investissement est le principal défi que doit relever l'UE pour faire face aux chocs économiques, technologiques, sociaux, climatiques et sécuritaires qui s'entremêlent aujourd'hui. Pour rester prospère, libre et sûre, l'UE doit surmonter ses énormes déficits de financement et devenir une puissance d'investissement stratégique comme ses principaux concurrents, les États-Unis et la Chine. […]

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Texte intégral (1388 mots)
Pièces et billets en euro - Crédits : Olga Yastremska / iStock
Philipp Lausberg et Georg Riekeles appellent au développement des investissements et des financements de l'Union européenne - Crédits : Olga Yastremska / iStock

TRIBUNE. Le manque d'investissement est le principal défi que doit relever l'UE pour faire face aux chocs économiques, technologiques, sociaux, climatiques et sécuritaires qui s'entremêlent aujourd'hui. Pour rester prospère, libre et sûre, l'UE doit surmonter ses énormes déficits de financement et devenir une puissance d'investissement stratégique comme ses principaux concurrents, les États-Unis et la Chine. Tout en s'inspirant de leurs modèles d'investissement, l'UE doit développer une "troisième voie" fondée sur sa propre gouvernance à plusieurs niveaux, en alignant la définition de ses objectifs stratégiques et la conception de ses politiques (mission polity) sur les outils financiers permettant de les atteindre (mission economy).

L'heure du changement a sonné. La volatilité de la politique économique américaine, le déclin des institutions fondées sur des règles et l'érosion rapide du "consensus de Washington" annoncent de profonds changements dans l'allocation des capitaux et les marchés internationaux. Une vague d'investissements a déjà commencé à se diriger vers l'Europe. Si elle adopte les bonnes réformes, l'UE est bien placée pour récolter les dividendes de son modèle, fondé sur des règles et la prévisibilité, un système commercial ouvert, un "euro mondial" stable et l'offre d'opportunités d'investissement solides et de grande qualité.

Ce mois-ci, la Commission européenne présente son plan pour le budget à long terme de l'UE pour la période 2028-2034. La croyance selon laquelle l'UE peut relever les défis actuels sans augmentation significative des dépenses communes de l'UE relève de la pensée magique. Dans le même temps, dans le contexte de ressources limitées et de compromis inévitables, nous plaidons en faveur d'une révision de l'infrastructure de financement public-privé de l'UE basée sur quatre principes d'action :

  • Concentration des dépenses de l'UE là où la valeur ajoutée est la plus grande : biens publics européens.
  • Mobilisation d'un cercle plus large d'institutions publiques et privées de l'UE et d'ailleurs.
  • Renforcement actif du marché de l'investissement et de l'attrait financier de l'Europe, notamment par la fourniture d'actifs négociables de haute qualité.
  • Coopération au-delà des cadres établis par le biais d'instruments hors budget et de coalitions de volontaires, si nécessaire.

En conclusion, nous formulons neuf recommandations pour que l'UE développe son pouvoir d'investissement stratégique :

  • Créer un fonds de compétitivité de l'UE de 300 milliards d'euros sur le modèle d'InvestEU afin de maximiser la réduction des risques liés aux investissements stratégiques ;
  • Adjoindre un instrument spécial de souveraineté de l'UE hors budget ;
  • Déployer le semestre européen en tant qu'outil de coordination des investissements ;
  • Réorganiser le cadre IPCEI (Projet important d'intérêt européen commun, NDLR) de l'UE pour mieux coordonner et mettre en commun les financements industriels nationaux ;
  • Titriser les projets soutenus par l'UE afin de stimuler l'offre d'actifs négociables européens de haute qualité dans les secteurs stratégiques ;
  • Créer une impulsion du côté de la demande pour les titres de l'UE par la simplification de la réglementation, les achats d'actifs de la BCE et l'effet d'entraînement financier ;
  • Mettre en place un mécanisme européen de financement de la sécurité (ESeFF) permanent et non conventionnel ;
  • Saisir l'afflux de capitaux en procédant à des ajustements réglementaires pour renforcer l'attrait de l'UE en matière d'investissement à l'échelle mondiale ;
  • Attirer les investissements stratégiques étrangers par des actions de promotion, des partenariats et des instruments d'investissement conjoints sous l'égide de l'UE.

Lire le rapport complet.

Philipp Lausberg est senior policy analyst au sein du programme d'économie politique de l'Europe du European Policy Centre.

Georg Riekeles est directeur associé et responsable du programme d'économie politique de l'Europe du European Policy Centre.

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10.07.2025 à 17:19

Le fonctionnement de la zone euro

Rédaction Toute l'Europe

Le 1er janvier 1999, l'euro est lancé pour la première fois sous forme immatérielle (scripturale) dans 11 États membres de l'Union européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et Portugal) : il peut ainsi être utilisé pour les services bancaires, les transferts électroniques ou encore les chèques de voyage. Son objectif […]

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Texte intégral (2762 mots)
Welcome to Croatia
Une bannière accueillant la Croatie dans l'euro devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles - Crédits : Alexandros Michailidis / iStock

Le 1er janvier 1999, l'euro est lancé pour la première fois sous forme immatérielle (scripturale) dans 11 États membres de l'Union européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et Portugal) : il peut ainsi être utilisé pour les services bancaires, les transferts électroniques ou encore les chèques de voyage.

Son objectif est alors de mettre fin à l'instabilité des taux de change entre les différentes monnaies nationales. A partir des années 1970 (fin du système de Bretton Woods), celles-ci pouvaient en effet fluctuer librement les unes par rapport aux autres. Une situation qui incitait les gouvernements à pratiquer des dévaluations régulières, rendait les prix instables, faussait la concurrence et freinait les échanges commerciaux entre les entreprises de la Communauté européenne : autant d'obstacles à la réalisation du marché unique en cours de construction.

Il faut ensuite attendre le 1er janvier 2002 pour que les pièces et billets en euro soient mis en circulation et utilisés par les Européens. Entretemps, la Grèce a elle aussi rejoint la zone euro, qui compte alors 12 pays. Après l'adhésion de la Slovénie (2007), de Chypre et Malte (2008), de la Slovaquie (2009), de l'Estonie (2011), de la Lettonie (2014), de la Lituanie (2015) puis de la Croatie (2023), l'euro est aujourd'hui la monnaie unique de 20 pays de l'UE, soit 347 millions de personnes et 85 % du PIB de l'Union européenne.

Plus précisément, la Croatie est devenue le 20e État à adopter l'euro le 1er janvier 2023, après l’avis favorable de la Commission et de la Banque centrale européenne en juin 2022 puis l’approbation du Conseil le 12 juillet. Le pays avait déjà des liens économiques importants avec la zone euro. Comme le mentionnait alors une note de la Banque de France, la Croatie "effectue plus des deux tiers de son commerce extérieur avec l’Union européenne" et "les résidents de la zone euro détiennent 72 % du stock d’investissements directs étrangers en Croatie".

La Bulgarie intégrera officiellement la zone euro le 1er janvier 2026, mettant fin à l’usage de sa monnaie nationale, le lev. Le 8 juillet 2025, le Parlement européen puis le Conseil de l’UE ont donné leur feu vert à l'adhésion de ce pays des Balkans, considéré comme le plus pauvre de l’Union européenne. La décision fait suite aux avis positifs de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne en juin, attestant du respect par la Bulgarie de l’ensemble des critères requis.

Les six autres États membres de l'Union européenne ne sont donc pas membres de la zone euro. Le Danemark a obtenu une clause d'exemption (opt-out). À l'exception de ce dernier, tous ont vocation à adopter un jour la monnaie unique, dès qu'ils respecteront les critères économiques et budgétaires définis par le traité de Maastricht de 1992. La Suède, suite à un référendum en 2003, maintient intentionnellement son économie hors des critères de convergence pour ne pas avoir à rejoindre la zone euro (il s'agit d'un "opt-out informel"). Quatre autres pays (République tchèque, Hongrie, Pologne, Roumanie) ne satisfont pas encore ces critères économiques.

Le Royaume-Uni, qui était membre de l'Union européenne jusqu'en 2020, avait lui aussi négocié une clause d'exemption pour ne pas adhérer à la zone euro.

En dehors des 20 pays membres de la zone euro, 175 millions de personnes utilisent l'euro à travers le monde. Quatre micro-États (Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican) sont en effet également autorisés à utiliser la monnaie unique, et deux pays l'utilisent de facto sur le Vieux continent : le Monténégro et le Kosovo.

L'euro est aujourd'hui la deuxième monnaie mondiale pour les paiements internationaux, les emprunts, les prêts et les réserves des banques centrales, derrière le dollar américain et devant le yen japonais.

La gouvernance de la zone euro

Depuis la création de l'euro, la responsabilité de la politique monétaire a été confiée à la Banque centrale européenne (BCE), devenue opérationnelle à cette fin dès le 1er juin 1998, et aux banques centrales nationales des Etats membres qui ont adopté l'euro. Ensemble, ces institutions composent l'Eurosystème.

Les politiques fiscale, économique et budgétaire restent des compétences nationales, bien qu'encadrées par les règles de coordination de l'Union économique et monétaire (UEM).

La Banque centrale européenne prend des décisions de façon indépendante par rapport aux gouvernements des Etats membres. C'est la seule institution à autoriser l'émission de l'euro comme monnaie commune et unique, même si en pratique ce sont les banques centrales nationales qui émettent et retirent physiquement les billets et les pièces en euros. La Banque centrale européenne s'occupe également de définir les grandes orientations de politique monétaire et de gérer la politique de change dans la zone euro. Elle détient et gère les réserves de change des États membres et assure le bon fonctionnement des systèmes de paiement et la stabilité du système financier.

Si les Etats de la zone euro ne décident pas de la politique monétaire, leurs ministres de l’Économie se réunissent néanmoins au sein de l'Eurogroupe, aux côtés de la BCE et de la Commission. Il ne s'agit pas d'une véritable institution de l'Union européenne (c'est un organe informel). Mais il vise à débattre et prendre des décisions concernant la coordination des politiques économiques au sein de l'UEM - entre elles et avec la politique monétaire - et plus généralement concernant les "questions liées aux responsabilités spécifiques" que les États "partagent en matière de monnaie unique" (protocole 14, TFUE). Les décisions prises par l'Eurogroupe sont votées par les ministres de la zone euro lors du Conseil des ministres de l’Économie et des Finances (ECOFIN).

L'élargissement de la zone euro

Pour garantir la stabilité économique de la zone euro, ses pays membres ainsi que les pays qui souhaitent y adhérer sont soumis à la surveillance de leurs politiques économiques et budgétaires.

L'autorisation d'adopter la monnaie unique est décidée par le Conseil, sur la base des rapports de convergence de la Commission européenne et de la BCE. Ceux-ci évaluent la situation des pays candidats au regard des critères de convergence du traité de Maastricht (stabilité des prix, taux d'intérêt, déficit budgétaire, dette et stabilité des taux de change).

Au préalable, ces pays doivent passer au minimum deux ans dans le Mécanisme de Change Européen (MCE II), avec une parité du taux de change entre leur monnaie nationale et l'euro proche de la parité centrale.

La zone euro et la Suisse

La Suisse ne fait partie ni de l’Union européenne ni de la zone euro. Elle est cependant associée à plusieurs politiques européennes et l'UE demeure son principal partenaire commercial.

Est il possible de payer en euros en Suisse ?

Le moyen de paiement en Suisse est le franc suisse (CHF). Cependant, les prix sont souvent indiqués à la fois en francs suisses et en euros dans les commerces afin d'assurer une comparaison des tarifs. De nombreux magasins, hôtels, musées et restaurants de la Confédération helvétique acceptent par ailleurs la monnaie unique.

Enfin, la Suisse est membre de la zone SEPA : il est donc possible d’effectuer des paiements en euros de la France vers la Suisse par virement bancaire.

Comment changer mes euros en francs suisses ?

En France, les banques ou les bureaux de change permettent d'échanger des euros en francs suisses. En Suisse, il est aussi possible de changer des euros en francs suisses dans les banques, les grandes gares, les aéroports et certains hôtels.

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10.07.2025 à 13:20

Quand les pays de l'Union européenne célèbrent-ils leur fête nationale ?

Rédaction Toute l'Europe

La plupart des États membres de l'Union européenne ont une seule fête nationale inscrite au calendrier. C'est, entre autres, le cas de la Roumanie et de l'Allemagne qui célèbrent chaque année leur unification. Certains ont en revanche adopté plusieurs journées officielles de commémoration. Avec cinq dates, Malte est l’État membre qui détient le record du […]

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Texte intégral (5350 mots)

La plupart des États membres de l'Union européenne ont une seule fête nationale inscrite au calendrier. C'est, entre autres, le cas de la Roumanie et de l'Allemagne qui célèbrent chaque année leur unification.

Certains ont en revanche adopté plusieurs journées officielles de commémoration. Avec cinq dates, Malte est l’État membre qui détient le record du nombre de jours dédiés à ces fêtes.

Et même si certains pays comme le Danemark ou l'Irlande n'ont pas de fête officielle, la coutume a imposé un temps de célébration commune. Événement partagé à travers le monde, la Saint-Patrick en est un exemple célèbre. La fête irlandaise n'est d'ailleurs pas la seule à avoir dépassé les frontières. La fête nationale espagnole, rappelant la "découverte" de l'Amérique par Christophe Colomb, a un écho sur le continent américain. Son voisin portugais a de son côté choisi de commémorer un élément de sa culture, avec la mort du poète Luís de Camões.

Une majorité de pays d'Europe centrale et orientale célèbrent quant à eux leur indépendance chaque année, vis-à-vis de l'Empire ottoman (Bulgarie, Grèce) ou de la Russie (Finlande, Hongrie, Estonie, Lettonie, Lituanie).

Enfin, tous les États membres n'ont pas le même rapport à la royauté. Si la France célèbre, chaque 14 juillet, l'évènement déclencheur d'une Révolution qui conduira à la chute de la couronne française, certains de ses voisins comme le Luxembourg ou la Belgique rendent au contraire hommage à leur monarchie tous les ans.

Les dates des fêtes nationales en un coup d'oeil

- Allemagne : 3 octobre
- Autriche : 26 octobre
- Belgique : 21 juillet
- Bulgarie : 3 mars
- Chypre : 1er octobre
- Croatie : 30 mai
- Danemark : 5 juin
- Espagne : 12 octobre
- Estonie : 24 février
- Finlande : 6 décembre
- France : 14 juillet
- Grèce : 25 mars
- Hongrie : 15 mars, 20 août, 23 octobre
- Irlande : 17 mars
- Italie : 2 juin
- Lettonie : 18 novembre
- Lituanie : 16 février, 11 mars, 6 juillet
- Luxembourg : 23 juin
- Malte : 31 mars, 7 juin, 8 septembre, 21 septembre, 13 décembre
- Pays-Bas : 27 avril
- Pologne : 3 mai, 11 novembre
- Portugal : 10 juin
- République tchèque : 28 octobre
- Roumanie : 1er décembre
- Slovaquie : 1er janvier
- Slovénie : 25 juin
- Suède : 6 juin

Les fêtes nationales pays par pays

Allemagne - 3 octobre

Nom officiel : Tag der Deutschen Einheit ("Jour de l'Unité allemande")

Le 3 octobre, le "Jour de l'Unité allemande" célèbre la réunification en 1990 des zones est et ouest du pays. Avant cet évènement, la République fédérale d'Allemagne (RFA) avait choisi le 17 juin afin de commémorer les grèves et les émeutes de 1953. La fête nationale de sa voisine, la République démocratique allemande (RDA), était quant à elle fixée au 7 octobre, afin de célébrer la fondation de la République en 1949.

La fête se déroule officiellement chaque année dans le Land qui assure la présidence tournante du Bundesrat, le Conseil fédéral allemand.

Autriche - 26 octobre

Nom officiel : Österreichischer Nationalfeiertag ("Fête nationale autrichienne")

Le 26 octobre 1955, l'Autriche adopte la loi sur la neutralité autrichienne. Le jour de la fête nationale est une référence directe à ce principe constitutionnel de la "neutralité permanente" du pays, voté lors du retrait définitif des troupes alliées du territoire national. Selon l'article premier du texte, "l'Autriche n'adhèrera à aucune alliance militaire". C'est pourquoi le pays n'est aujourd'hui toujours pas membre de l'OTAN.

Officiellement désignée fête nationale dix ans après cet évènement, elle était anciennement appelée "Jour du Drapeau", car un étendard devait être hissé chaque année dans certains lieux comme les écoles.

Belgique - 21 juillet

Nom officiel : Fête nationale belge, Belgische nationale feestdag (néerlandais), Belgischer Nationalfeiertag (allemand)

La Belgique commémore le 21 juillet le serment de Léopold de Saxe-Cobourg, qui devient le premier roi des Belges en 1831. Ce n'est cependant qu'en 1890 que Leopold II fixe cette date dans la loi. En 2013, le roi Albert II choisit par ailleurs la date du 21 juillet pour abdiquer, passant la couronne à son fils Philippe.

La Belgique connaît également d'autres fêtes régionales ou communautaires. La communauté flamande commémore par exemple le 11 juillet la bataille de Courtrai (autrement appelée "des éperons d'or"), qui marque la victoire contre les troupes du roi de France en 1302. De leur côté, les Wallons gardent en mémoire les journées révolutionnaires de 1830 chaque 27 septembre.

Bulgarie - 3 mars

Nom officiel : Ден на Освобождението на България от османско иго ("Jour de la libération de la Bulgarie du joug ottoman")

C'est dans la banlieue d'Istanbul, anciennement Constantinople, qu'a été signé le 3 mars 1878 le traité de paix de San Stefano mettant fin à une guerre russo-turque, après la victoire de la Russie. La fondation d'un État bulgare souverain et autonome interrompt ainsi la domination ottomane vieille de près de cinq siècles sur ce territoire. Le 3 mars est promulgué fête nationale en 1990.

Le mémorial de Chipka, situé entre Sofia et la Mer Noire et siège de plusieurs batailles importantes, est un symbole de la libération bulgare du "joug ottoman" et un lieu de pèlerinage chaque 3 mars.

Chypre - 1er octobre

Nom officiel : Ημέρα ανεξαρτησιάς ("Jour de l'indépendance")

La date du 1er octobre a été choisie en souvenir de l'indépendance de l'île vis-à-vis du Royaume-Uni, en 1960. Des parades militaires ont lieu, notamment à Nicosie, la capitale. D'autres jours de commémorations sont importants à Chypre, comme le 1er avril qui rappelle le début de l'insurrection armée de 1955.

Croatie - 30 mai

Nom officiel : Dan državnosti ("Fête de l'Etat")

Le calendrier des fêtes civiles a changé à plusieurs reprises en Croatie, jusqu'à récemment. En 2019, le pouvoir a rétabli la date du 30 mai comme fête nationale. Celle-ci, également appelée "jour du souvenir", commémore les premières élections parlementaires libres de 1990.

Au début des années 2000, les parlementaires croates avaient choisi une autre date pour marquer la fête nationale. Le 25 juin, référence à la proclamation par le Parlement de l'indépendance de la République socialiste de Croatie de la Yougoslavie, avait remplacé le 30 mai. Ce "jour de l'indépendance" fait toujours l'objet d'une commémoration officielle chaque année.

Danemark - 5 juin

Nom officiel : Grundlovsdag ("Jour de la Constitution") - Le Danemark n'a officiellement pas de fête nationale, mais cette date est célébrée comme telle par ses habitants.

Le Danemark n'échappe pas aux révolutions de 1848 (Printemps des peuples) qui secouent l'Europe des monarques. Le pays commémore tous les 5 juin l'entrée en vigueur de la Constitution de 1849, marquant l'avènement d'une monarchie constitutionnelle avec le roi Frédéric VII à sa tête, ainsi que la création d'un Parlement.

Les cérémonies n'ont pas de caractère militaire ou festif, mais des discours sont prononcés chaque année par de nombreuses personnalités politiques danoises. La plupart des commerces sont d'ailleurs ouverts le 5 juin.

Espagne - 12 octobre

Nom officiel : Día de la Fiesta Nacional de España ("Jour de la fête nationale d'Espagne")

L'histoire de l'aventure du navigateur Christophe Colomb dépasse les frontières de la péninsule ibérique. Le 12 octobre 1492, missionnés par les monarques catholiques, l'amiral et son équipage arrivent sur une île d'un continent qui leur est inconnu. La "découverte" de l'Amérique marque surtout le début de la colonisation européenne des territoires outre-Atlantique.

Cette date a été commémorée dans plusieurs pays d'Amérique latine, mais avec des expressions différentes, mettant plutôt en valeur les indigènes ou le dialogue interculturel. Outre le jour de la fête nationale en Espagne, le 12 octobre était pendant un temps la Journée de la langue espagnole de l'ONU. Cette dernière a été déplacée au 23 avril pour commémorer la mort de l'écrivain Miguel de Cervantes.

Estonie - 24 février

Nom officiel : Iseseisvuspäev ("Jour de l'Indépendance")

La première indépendance de l'Estonie n'aura pas duré très longtemps. Le 24 février 1918, un premier gouvernement est formé et un manifeste est diffusé dans Tallinn. Les troupes russes se sont retirées, mais les soldats allemands occupent le territoire.

C'est seulement avec la chute des Empires centraux au terme de la Première Guerre mondiale que l'Estonie retrouve sa souveraineté, à la fin de l'année 1918. L'indépendance du pays devient toutefois effective en février 2020, au terme d'une guerre contre l'Armée rouge.

Finlande - 6 décembre

Nom officiel : Itsenäisyyspäivä ("Jour de l'Indépendance")

Le 6 décembre 1917, la Finlande accède à l'indépendance, après avoir été dominée par la Russie depuis le début du XIXe siècle. L'URSS tente d'ailleurs de conquérir le pays lors de la Guerre d'Hiver de 1939 puis dans les années 1940.

La tradition veut que les Finlandais placent des bougies aux couleurs du drapeau, bleu et blanc, aux rebords des fenêtres. Avec leur casquette blanche traditionnelle sur la tête, les étudiants d'Helsinki font une marche aux flambeaux entre le cimetière de Hietaniemi et la place du Sénat, où se tient un concert. Une messe œcuménique, à laquelle assistent les dirigeants politiques, est également diffusée à la télévision.

France - 14 juillet

Nom officiel : Fête nationale

Même si la loi française ne précise pas explicitement quel événement est commémoré le 14 juillet, il est largement reconnu qu’il s’agit de la prise de la Bastille en 1789.

Ce jour-là, cette forteresse devenue prison d'Etat est assaillie par les insurgés parisiens après que le ministre réformiste Necker a été renvoyé par Louis XVI. Ceux qui se nomment désormais "citoyens" saisissent des armes et de la poudre, libérant au passage quelques prisonniers et tuant le gouverneur de Launay ainsi que le prévôt des marchands de Paris de Flesselles. Un an après, Louis XVI prête serment à la Constitution, puis promet d'appliquer et de respecter la loi. Délaissé par le pouvoir tout au long du XIXe siècle, le 14 juillet redevient fête nationale sous la IIIe République, en 1880. 

Feux d'artifice, défilé militaire sont aujourd'hui des marqueurs incontournables des célébrations tricolores. A partir de 1790, la Fête de la Fédération rassemble également des délégations de toutes les régions françaises sur le Champ-de-Mars.

Grèce - 25 mars

Nom officiel : Ο εορτασμός της Ελληνικής Επανάστασης ("Célébration de la révolution grecque")

En Grèce, la fête nationale est célébrée le 25 mars. Elle commémore le jour où l'archevêque de Patras, dans le Péloponnèse, aurait lancé la rébellion contre les Ottomans en 1821.

Mais l'indépendance vis-à-vis de l'Empire n'est pas encore gagnée : d'abord réticentes à s'engager pour la cause des chrétiens orthodoxes, les autres puissances européennes interviennent en Méditerranée à la fin de la décennie 1820. La lutte des nationalistes grecs dure plusieurs années, et c'est seulement le 3 février 1830 que la Grèce obtient sa pleine autonomie, avec le Protocole de Londres.

Hongrie - 15 mars, 20 août et 23 octobre

Noms officiels : Nemzeti ünnep ("Fête nationale"), Szent István ünnepe ou Államalapítás ünnepe ("Fête de Saint Étienne" ou "Fête de la fondation de l'Etat"), Forradalom ünnepe ("Fête de la Révolution").

La Hongrie est un des seuls pays d'Europe à retenir trois dates afin de célébrer sa nation. Point commun avec d'autres États du continent, le 15 mars fait référence au "Printemps des peuples" de 1848. C'est l'occasion de célébrer le poète Sandor Petöfi, inspirateur des libéraux à Pest, ainsi que la liste des douze revendications libérales des révolutionnaires vis-à-vis du gouvernement autrichien.

Le 20 août, les Hongrois commémorent la fondation de leur État par le roi chrétien Étienne Ier, aux alentours de l'an mille. Canonisé en 1083, celui-ci est considéré comme le saint patron du pays. Sa couronne, symbole de la monarchie, est désormais dans la salle centrale du Parlement hongrois.

Quant à la date du 23 octobre, elle se réfère à l'insurrection de 1956 contre le régime communiste inféodé à l'URSS.

Irlande - 17 mars

Nom officiel : Saint Patrick's day ou Lá Fhéile Pádraig ("Fête de la Saint-Patrick")

La Saint-Patrick est peut-être une des fêtes les plus connues en Europe, et assurément la plus célébrée en-dehors des frontières d'un pays. Si la loi irlandaise ne lui reconnait pas le statut de fête nationale, les habitants de l'île fêtent depuis plusieurs siècles le saint patron évangélisateur de l'Éire à cette occasion.

D'abord une fête chrétienne, la Saint-Patrick est associée à la musique, à la bière, aux trèfles et à la couleur verte. Souhaitant promouvoir la culture irlandaise, le gouvernement a mis en place un festival à cette occasion, qui se tient chaque année à Dublin.

Italie - 2 juin

Nom officiel : Festa della Repubblica ("Fête de la République")

L'Italie célèbre l'avènement de la République chaque année. Le nouveau régime est adopté après le référendum des 2 et 3 juin 1946. Aujourd'hui, des défilés militaires se tiennent à Rome à l'occasion.

D'autres jours de commémoration sont observés chez nos voisins transalpins. La Fête de la Libération est célébrée chaque 25 avril, en souvenir de la fin de l'occupation nazie dans plusieurs villes du nord après la Seconde Guerre mondiale.

Le 4 novembre est aussi une date importante : elle permet aux Italiens de fêter à la fois l'Unité italienne et la fin de la Première Guerre mondiale.

Lettonie - 18 novembre

Nom officiel : Latvijas republikas proklamēšana diena ("Jour de la proclamation de la république lettonne")

Comme pour ses voisins baltes, c'est à l'indépendance du pays que fait référence la date de la fête nationale lettonne. Quelques jours après l'armistice du 11 novembre 1918 sanctionnant la défaite de l'Allemagne, la République de Lettonie est proclamée dans les bâtiments de l'actuel Théâtre National de Riga, le 18 novembre.

Les forces soviétiques occupent à leur tour le territoire à partir de 1940. Il faut attendre la chute de l'URSS au début des années 1990 pour que la Lettonie retrouve son indépendance. Le 4 mai est ainsi un "deuxième jour de l'indépendance".

Aujourd'hui, le discours du président de la République est généralement donné dans le square du Monument de la Liberté à Riga.

Lituanie - 16 février, 11 mars et 6 juillet

Nom officiel : Lietuvos valstybės atkūrimo diena ("Fête de la restauration de l’État lituanien"), Lietuvos Nepriklausomybės atkūrimo diena ("Fête de l'indépendance de la Lituanie") et Valstybės diena ("Fête de l'Etat").

Les dates des 16 février et 11 mars correspondent aux deux déclarations d'indépendance lituaniennes. D'abord le 16 février 1918, puis le 11 mars 1990, lorsque les membres du Conseil Suprême signent l'Acte de rétablissement de l’État lituanien, après de nombreux rassemblements populaires et une victoire des indépendantistes aux élections de 1989.

C'est alors le premier État balte à se séparer de l'URSS. La Lituanie paye assez cher son autonomie : Moscou impose un blocus économique et assaillit les locaux de la télévision à Vilnius, causant quinze morts côté lituanien.

La fête de l’État chaque 6 juillet a elle aussi une signification politique. Elle rappelle le couronnement de Mindaugas, premier roi de Lituanie, en 1253.

Luxembourg - 23 juin

Nom officiel : Fête nationale du Luxembourg, Lëtzebuerger Nationalfeierdag (luxembourgeois), luxemburgischer Nationalfeiertag (allemand) ou Groussherzogsgebuertsdag ("Anniversaire du Grand-Duc").

Si la Grande-Duchesse Charlotte (1896-1985) est née un 23 janvier, c'est bien son anniversaire qui est célébré au Luxembourg depuis 1961. La date a été déplacée au 23 juin pour faciliter l'organisation des festivités en raison du temps estival plus clément. La Grande-Duchesse n'était pas destinée à monter sur le trône mais y sera contrainte après l'abdication de sa sœur Marie-Adélaïde en 1919.

Des défilés et des discours sont organisés ce jour-là. Le Premier ministre et le Grand-Duc participent à un Te Deum au sein de la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg : une cérémonie officielle suivie d'une parade militaire dans le quartier Kirchberg. La veille, dans la capitale, les feux d'artifice terminent une soirée marquée par des concerts et le Fakelzuch, la traditionnelle retraite aux flambeaux.

Malte - 31 mars, 7 juin, 8 septembre, 21 septembre et 13 décembre

Nom officiel : Jum il-Ħelsien ("Jour de la Liberté"), Sette Giugno ("Sept Juin"), Jum il-Vittorja ("Jour de la Victoire"), Jum l-Indipendenza ("Jour de l'Indépendance"), Jum ir-Repubblika ("Jour de la République").

En plus de nombreuses fêtes religieuses et populaires, Malte a cinq jours considérés comme fêtes nationales.

Première date du calendrier de ces commémorations, le 31 mars correspond à l'évènement le plus récent, lorsque la dernière base militaire britannique ferme en 1979.

Malte fête également son indépendance tous les 21 septembre. En effet, la reine d'Angleterre accorde à l'archipel son autonomie au sein du Commonwealth en 1964, demeurant cheffe de l’État.

Dix ans plus tard, le 13 décembre 1974, la République est proclamée à La Valette. Anthony Mamo devient alors le premier président maltais.

L'île occupe une position stratégique en Méditerranée. Aussi, le 8 septembre, ou "Jour de la Victoire", est l'occasion de commémorer trois évènements en une seule fois : la fin du siège par l'Empire ottoman au XVIe siècle, par les Français en 1800 et par les forces italiennes en 1943.

Enfin, la journée du 7 juin rend hommage à la population maltaise qui s'est soulevée contre l'occupant anglais en 1919.

Pays-Bas - 27 avril

Nom officiel : Koningsdag ou Koninginnedag ("Jour du Roi" ou "Jour de la Reine")

La fête nationale des Pays-Bas a récemment changé de date. Célébration liée à la monarchie néerlandaise, elle était initialement fixée au 30 avril, jour de l'anniversaire de la reine Juliana. Si Beatrix n'a pas souhaité bousculer ce calendrier lors de son accession au trône en 1980, le roi Willem-Alexander a, depuis 2013, avancé les festivités au 27 avril afin qu'elles coïncident avec son propre anniversaire.

Ces festivités se font souvent vêtus de la couleur orange, présente sur le drapeau néerlandais jusqu'au XVIIIe siècle et qui rend hommage à la famille royale.

Pologne - 3 mai et 11 novembre

Nom officiel : Święto Narodowe Trzeciego Maja ("Journée nationale du Trois Mai"), Narodowe Święto Niepodległości ("Fête de l'Indépendance nationale").

La Pologne redevient un État souverain le 11 novembre 1918. Les pouvoirs sont alors transférés à Józef Piłsudski, le commandant des troupes polonaises pendant la guerre. C'est sous la Deuxième République, en 1937, que cette date est choisie afin de célébrer la fête nationale. Les célébrations sont toutefois suspendues entre 1945 et 1989, lors de la domination soviétique du pays.

Le 3 mai, les Polonais commémorent la naissance de la constitution de 1791. Adoptée par la Diète de Quatre Ans (chambre basse du Parlement national), c'est l'un des premiers textes constitutionnels votés démocratiquement au monde. Son article V déclare que "dans la société, tout pouvoir trouve son origine dans la volonté du peuple" et propose une séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.

Aujourd'hui, des festivités sont organisées dans tout le pays, incluant un discours présidentiel, des défilés militaires ou encore des concerts gratuits.

Portugal - 10 juin

Nom officiel : Dia de Portugal, de Camões e das Comunidades Portuguesas ("Jour du Portugal, de Camões et des communautés portugaises").

La fête nationale portugaise est une petite exception en Europe, ne célébrant ni une victoire guerrière ni l'indépendance du pays, mais la culture du pays. Le 10 juin est en effet une référence à la mort de Luís de Camões, un poète portugais du XVIe siècle. Son œuvre Os Lusíadas témoigne d'un enthousiasme pour les explorations outre-Atlantique et exalte les conquêtes du pays.

La célébration prend une tournure très nationaliste à partir de 1933 et jusqu'à la fin de la dictature de l'Estado Novo. Le 10 juin devient alors le "jour de la race", jusqu'à la chute de la dictature de Salazar en 1974.

Outre sa fête nationale, le pays commémore tous les 25 avril la révolution des Œillets, qui conclut cette même année des décennies d'autoritarisme. Des fêtes locales et municipales sont également observées.

République tchèque - 28 octobre

Nom officiel : Den vzniku samostatného československého státu ("Jour de la création d'un État tchécoslovaque indépendant")

Au début de la Première Guerre mondiale, les trois futurs "pères fondateurs" de la Tchécoslovaquie animent la résistance depuis Paris et Londres contre l'Empire austro-hongrois des Habsbourg. Tomáš Masaryk, Edvard Beneš et Milan Rastislav Štefánik créent ainsi un Conseil national tchécoslovaque. Installé à Prague après la chute de l'Empire austro-hongrois, ce dernier adopte la Déclaration de Washington le 18 octobre 1918. La Tchécoslovaquie naît officiellement 10 jours plus tard.

Bien que la Slovaquie ait pris son indépendance en 1992, la nouvelle République tchèque a conservé cette date en souvenir de cette proclamation solennelle. Aujourd'hui, c'est notamment l'occasion pour le président de remettre un certain nombre de décorations honorifiques.

Roumanie - 1er décembre

Nom officiel : "Ziua Națională a României" (Jour national de la Roumanie)

La date de la fête nationale roumaine, qui a changé à plusieurs reprises, a fait l'objet de débats dans le pays. Jugée trop liée à la royauté, la date du 10 mai faisait référence à un couronnement en 1866, alors que le 22 décembre aurait pu rappeler la chute du dictateur Nicolae Ceaușescu. Le 1er décembre, finalement choisi en 1989, est un symbole d'unité et d'indépendance. C'est à cette date qu'en 1918, Bucarest parvient à placer officiellement sous son autorité les territoires à population roumaine majoritaire, de la Transylvanie à la Mer Noire.

Des défilés militaires sont organisés chaque 1er décembre dans la capitale. La fête nationale a aussi une déclinaison locale à Alba Iulia, l'ancienne capitale de la principauté de Transylvanie, où l'acte de la Grande Union a été signé le 1er décembre 1918.

Slovaquie - 1er janvier

Nom officiel : Deň vzniku Slovenskej republiky ("Jour de création de la République slovaque")

Bien que le 29 août soit une date célèbre en Slovaquie depuis le soulèvement contre les nazis en 1944, la fête nationale est fixée au 1er janvier, en souvenir de l'indépendance de 1993.

D'autres jours fériés sont observés dans le pays, comme le 5 juillet qui célèbre la mémoire des frères Cyrille et Méthode, apôtres des Slaves. Le 17 novembre est une journée dédiée à la liberté et à la démocratie, en référence à la Révolution de velours et la chute du régime communiste en 1989.

Slovénie - 25 juin

Nom officiel : Dan državnosti ("Jour de l'Etat")

La Yougoslavie éclate en 1991 : les deux premières républiques à proclamer leur indépendance sont la Croatie et la Slovénie, le 25 juin.

Outre cette date importante, le calendrier des commémorations est jonché de moments forts rappelant la souveraineté de l’État slovène. Le 27 avril rend ainsi hommage aux combattants du Front de libération de la nation slovène, qui veulent soustraire le territoire des forces allemandes et italiennes après le mois d'avril 1941.

"La République de Slovénie doit-elle devenir un État indépendant et souverain ?" : la question est posée lors d'un plébiscite en 1990. Dévoilé le 26 décembre, le résultat est sans appel : environ 95 % des bulletins de vote répondent "Oui". Depuis cette date de proclamation est un jour chômé dans le pays.

Suède - 6 juin

Nom officiel : Nationaldag ("Fête nationale")

Les Suédois célèbrent le sacre du roi Gustave Ier Vasa le 6 juin 1523. La date marque également la fin de l'Union de Calmar, une confédération dans laquelle se retrouvaient les actuels Danemark, Norvège et Suède. Malgré le départ de cette dernière, les deux autres demeurent dans la même entité politique jusqu'en 1814.

Le 6 juin fait également référence à la constitution suédoise adoptée en 1809. Férié depuis 2005, ce jour n'est toutefois pas marqué par de grandes liesses populaires comme dans d'autres pays européens, même si certains monuments sont gratuitement accessibles à cette occasion.

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