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14.11.2025 à 12:14

Au Parlement européen, la droite et l'extrême droite s'allient pour revoir les règles environnementales imposées aux entreprises

Lou Caubet

Un moment "inédit", attaque La Libre. Jeudi 13 novembre 2025, le premier paquet législatif Omnibus, qui allège la charge administrative pesant sur les entreprises dans le cadre du Pacte vert "a été approuvé par 60 % des eurodéputés, dans le cadre d'une majorité alternative associant le Parti populaire européen (PPE) et l'extrême droite", explique le […]

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Texte intégral (1977 mots)
La simplification des obligations imposées aux entreprises a été validée par 382 voix contre 249 - Crédits : Philippe Buissin / Parlement européen

Un moment "inédit", attaque La Libre. Jeudi 13 novembre 2025, le premier paquet législatif Omnibus, qui allège la charge administrative pesant sur les entreprises dans le cadre du Pacte vert "a été approuvé par 60 % des eurodéputés, dans le cadre d'une majorité alternative associant le Parti populaire européen (PPE) et l'extrême droite", explique le quotidien belge.

Ce paquet de simplification concerne les directives sur le devoir de vigilance européen (CS3D) et sur le reporting de durabilité (CSRD). "Ces deux textes permettaient des avancées sur la responsabilité des entreprises en matière de climat, droits humains et environnement, et ont été vidées de leurs substances", pointe L'Humanité, tandis que Ouest-France estime que le texte sur le devoir de vigilance des entreprises (CS3D) a été "détricoté" par des amendements en deçà des ambitions.

Le texte, déjà fortement contesté "par les industriels, mais aussi par plusieurs États membres (dont la France) devient […] la première loi à être adoptée […] par une alliance entre le PPE (droite) et les trois groupes d’extrême droite de l’hémicycle", poursuit le quotidien régional.

Des textes ambitieux mais détricotés au nom de la compétitivité

La directive sur le devoir de vigilance des entreprises (CS3D), pas encore en vigueur, prévoit de responsabiliser les entreprises en rendant leurs activités "conformes aux droits humains, au droit de l'environnement et au droit du travail", rappelle La Libre. Après ce vote, "un nombre encore plus restreint de sociétés devraient rendre compte de leur empreinte environnementale", souligne Politico. "Ces obligations s'appliqueront seulement aux grandes entreprises de plus de 5 000 employés avec un chiffre d'affaires annuel net supérieur à 1,5 milliard d'euros", une position "dans le sillage des États membres", rapporte L'Humanité.

De plus, "les eurodéputés ont supprimé le régime de responsabilité civile européenne, qui servait à harmoniser les obligations des entreprises et leurs responsabilités en cas de manquements" [L'Humanité]. La directive sur les rapports de développement durable des entreprises (CSRD), entrée en vigueur en janvier 2024, oblige certaines entreprises à effectuer des rapports de durabilité. "Selon la position adoptée par les eurodéputés [hier], seules les entreprises employant en moyenne plus de 1 750 salariés et réalisant un chiffre d'affaires annuel net supérieur à 450 millions devront continuer à le faire" [La Libre]. Le seuil avait été fixé à 1 000 employés dans un compromis rejeté le mois dernier [Euractiv].

Ce vote "donne le ton du programme de 'simplification'" de la Commission, estime Politico. Ce paquet Omnibus s'inscrit dans une volonté de "réduire les formalités administratives et de permettre aux entreprises européennes de rivaliser plus facilement avec leurs concurrentes étrangères", poursuit le média. Or le texte sur le devoir de vigilance "entre désormais en contradiction avec la compétitivité recherchée par les États membres et la Commission européenne", constate Ouest-France.

Un "tremblement de terre politique"

Les réactions au Parlement européen ne se sont pas fait attendre, rapporte AEF Info : "D’un côté, un 'choix dangereux pour l’Europe' selon Pascal Canfin (Renew) et un 'cordon sanitaire brisé' pour les Verts ; de l’autre, 'une nouvelle majorité possible en Europe' pour [CRE] et une 'première victoire contre le green deal' pour les Patriotes". Jusqu'à présent, la coopération entre le PPE, les Conservateurs et réformistes européens (CRE) et les Patriotes pour l'Europe était restée "largement symbolique, se limitant à des votes non contraignants" [Euractiv].

Le compromis adopté jeudi fait suite à l'échec des premières négociations avec la coalition centrale en octobre. La Libre rapporte que "le PPE avait trouvé un accord sur la simplification des deux directives avec Renew et le groupe des socialistes et démocrates (S&D), avant que ces derniers ne claquent la porte". Le parti de gauche avait "dénoncé le chantage effectué par le PPE, qui menaçait de s'allier avec l'extrême droite si le S&D n'acceptait pas ses conditions".

La position soutenue par le Parlement européen différant de celle de la Commission européenne et de celle des États membres, les choses sont "amenées à évoluer", complète le média. "Les négociations associant les trois institutions commenceront le 18 novembre, avec pour objectif de réviser les législations avant 2026".

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13.11.2025 à 13:10

Dix ans après, la presse européenne analyse l'impact du 13 novembre

Agathe Grinon

Attentats les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale en France, les attaques du 13 novembre 2015 "ont changé le pays à jamais", souligne d'emblée Die Zeit. "La société continue de se remettre de cette nuit terroriste", poursuit le journal allemand, qui retrace dans un article le déroulé des événements. Ceux-ci se sont succédé dans […]

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Texte intégral (1659 mots)
La Tour Eiffel illuminée durant trois jours en 2015 à la suite des attentats - Crédits : David Corbus / Flickr CC BY 2.0
La Tour Eiffel illuminée durant trois jours en 2015 à la suite des attentats - Crédits : David Corbus / Flickr CC BY 2.0

Attentats les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale en France, les attaques du 13 novembre 2015 "ont changé le pays à jamais", souligne d'emblée Die Zeit. "La société continue de se remettre de cette nuit terroriste", poursuit le journal allemand, qui retrace dans un article le déroulé des événements.

Ceux-ci se sont succédé dans la soirée, d'abord au Stade de France, puis dans des bars et cafés proches du Bataclan, et enfin dans la salle elle-même. "En quelques heures, on déplore alors 130 morts et 350 blessés physiques. Trois victimes finiront également par se suicider après les événements", se remémore la RTBF.

Une journée de commémorations se tient aujourd'hui dans la capitale française. Emmanuel Macron a prévu de se rendre "sur tous les lieux des attentats. Première étape au Stade de France, où la première victime, Manuel Dias, fut tuée", explique Euronews. Après l'inauguration d'un Jardin du 13 novembre, derrière la mairie de Paris, la tour Eiffel sera illuminée, à la tombée de la nuit ce jeudi, aux couleurs du drapeau français.

Sur son compte X, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle aussi rendu hommage à ces vies "fauchées à la terrasse des cafés, dans une salle de concert, dans l'insouciance d'une soirée ordinaire".

Un pays marqué

La date "reste aujourd’hui ancrée dans la conscience collective, comme une cicatrice qui peine à se refermer", analyse la RTBF. "Le mot 'Bataclan' est depuis devenu en France synonyme d'attentats islamistes extrêmes, tout comme le 11-septembre l'est aux États-Unis", relève la BBC.

Malgré la "disparition du groupe État islamique (EI) en tant que force majeure en Syrie et en Irak", et bien que les services de renseignement soient "devenus très efficaces dans la lutte contre la radicalisation en ligne", l'ennemi "n'a jamais disparu", poursuit le média britannique.

"Des traces silencieuses d’un traumatisme national – comme l’omniprésence des caméras – façonnent encore la France", note Politico. Depuis 2015, le pays "a adopté une série de lois visant à garantir qu'un tel événement ne puisse plus jamais se reproduire".

Les députés "ont élargi les pouvoirs de surveillance de l’État et sa capacité à imposer des mesures restrictives sans approbation judiciaire préalable", continue le média en ligne. "Ils ont également remodelé la politique d'immigration de la France et la surveillance des organisations religieuses, en particulier musulmanes". "Le plan antiterroriste Vigipirate change la vie quotidienne des Français, la France s’habitue à un état d’alerte permanent", note Die Zeit.

Une société fracturée

Les attentats "visaient une société ouverte, et la France s'est alors engagée à défendre précisément ces valeurs. A-t-elle réussi ?", s'interroge quant à lui le Taggeschau. "Constitutionnalistes et politologues français critiquent le fait que l'ordre public prime ainsi sur les libertés individuelles", mettant en garde contre ce qu'ils appellent le "virage préventif".

"Le 13 novembre 2015 est devenu une date importante dans l'histoire de la France, traumatisant toute une nation et ébranlant le sentiment de sécurité du pays", observe The Independent. Le site britannique consacre un article au traumatisme auquel doivent toujours faire face les rescapés des attentats.

"La vigilance reste un impératif", poursuit de son côté Le Soir. Le quotidien belge insiste également sur l'"instant de fraternité" de cette journée de commémorations, alors que la "cohésion nationale" est menacée. "Un joyau à préserver", estime le média.

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12.11.2025 à 13:01

Budget européen 2028-2034 : des concessions de la Commission pour satisfaire le Parlement européen

Lou Caubet

Ce mercredi 12 novembre, les députés européens doivent discuter du futur cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. Si les débats restent à l'ordre du jour, la résolution prévue contre la proposition d'Ursula von der Leyen ne devrait pas être votée. Cette dernière n'est plus au programme selon une source du Monde, après l'annonce de "concessions […]

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Texte intégral (1918 mots)
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la tribune du Parlement européen lors de la session plénière d'octobre 2025 - Crédits : Daina Le Lardic / Parlement européen

Ce mercredi 12 novembre, les députés européens doivent discuter du futur cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. Si les débats restent à l'ordre du jour, la résolution prévue contre la proposition d'Ursula von der Leyen ne devrait pas être votée. Cette dernière n'est plus au programme selon une source du Monde, après l'annonce de "concessions mineures" de la part de la Commission [Euronews].

Comme le rappelle La Tribune, "depuis sa présentation en juillet, le projet de budget – colossale enveloppe de quelque 2 000 milliards d’euros fixant le cap des priorités politico-économiques du bloc européen – ne fait pas l’unanimité".

Les critiques à l'égard de ce budget sont nombreuses. Il "mettrait en danger à la fois la politique agricole commune (PAC) et les fonds de cohésion, au grand dam des agriculteurs et des régions, et laisserait bien trop de côté les parlementaires européens" [Le Monde]. Selon La Tribune, le budget de la PAC serait le premier touché, "passant de 387 milliards d'euros sur la période 2021-2027 à 300 milliards entre 2028 et 2034". Les parlementaires "fustigent également la reprise en main d'une partie de ces fonds par les États", rappelle le quotidien.

Jeudi 30 octobre, "trois groupes politiques (Parti populaire européen, sociaux-démocrates et Renew) qui composent la 'majorité von der Leyen' ont menacé dans une lettre adressée à la présidente de la Commission de ne pas voter la structure du budget en cours de préparation si des changements n'y étaient pas apportés" [Le Monde].

Des concessions "minimales"

"[Ursula] von der Leyen fait un geste pour l'agriculture […] pour tenter de calmer la fronde de la profession et des eurodéputés", résume L'Express. La présidente de la Commission européenne a proposé lundi 10 novembre lors d’une réunion avec le Conseil et le Parlement européens "des modifications juridiques, notamment un objectif spécifique pour le financement de l'agriculture rurale, des garanties pour la participation régionale et un mécanisme de pilotage visant à accroître l'influence des députés européens sur les priorités de dépenses" [Euractiv].

Offrant "un rôle plus important aux autorités régionales" [Euronews], la présidente "propose d'introduire un 'objectif rural' qui contraindrait les capitales à consacrer au moins 10 % des plans nationaux au secteur agricole […]. Ces sommes […] s'ajouteraient aux 300 milliards d'euros déjà sanctuarisés dans le projet présenté en juillet", indiquent Les Échos.

"Une victoire politique pour l'assemblée"

Concernant le rôle du Parlement, la présidente de la Commission propose un "'mécanisme de pilotage' du futur budget afin de 'déterminer les priorités politiques, notamment pour les plans de partenariat nationaux et régionaux', avec un rôle accru des parlementaires" [Le Monde]. "C'est une victoire politique pour l'assemblée, qui dispose de pouvoirs très limités en matière budgétaire. Selon les traités, la négociation est du ressort des États membres. Les eurodéputés ne peuvent, en fin de course, qu'approuver leur montage ou le rejeter", rappellent Les Échos.

Par ailleurs, Le Monde fait état des critiques venus des États : si "les propositions en lien avec la PAC et le rôle des régions sont vues avec bienveillance", "donner un rôle plus important au Parlement pour les futurs plans nationaux reste pour l’instant problématique" pour les Vingt-Sept, arguant qu'il faut s'en tenir aux traités, complète le journal du soir.

Cette résolution survient dans un contexte de défiance politique à l'égard d'Ursula von der Leyen. "Lâchée par ses alliés" du Parlement européen, La Tribune rappelle que la présidente "a échappé en octobre à deux motions de censure [au Parlement européen]", à une large majorité cependant. Mais "le fait que la Commission ait proposé de modifier l'une de ses propositions après l'avoir officiellement présentée – une démarche très inhabituelle à Bruxelles – constitue une victoire politique pour le Parlement européen", conclut Euronews.

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