13.07.2025 à 13:02
David Dufresne
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90 minutes rares avec un magistrat d'exception. A la Au Poste, sous un soleil de plomb. Claise (Quatargate, HSBC, UBS, maffias) nous a confié sa bonne humeur, ses méthodes discrètes et sa frayeur: 1000 milliards de fraude fiscale chaque année en Europe.
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C’est une légende en Belgique. On l’a croisé la veille au Festival International du Journalisme à Couthures-sur-Garonne. Il a répondu tout de suite à notre convocation. Michel Claise, c’est le visage de celui qui a fait trembler HSBC et UBS, démantelé des réseaux mafieux du foot, et mis à nu les petits arrangements du Parlement européen (Qatargate). C’est lui qui perqisitionne la vice-présidente Eva Kaili au cœur de l’institution européenne. Vingt ans avocat, puis juge d’instruction. Un humaniste endurci. Qui voit l’économie européenne gangrenée par des milliards d’argent sale. Romancier, à la faconde sans pareille, la convocation a tenu ses promesses.
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12.07.2025 à 14:28
Euryale
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Chaque été à Couthures-sur-Garonne, c’est un spectacle étrange qui se déploie. Des journalistes, par centaines, rencontrent des citoyens, par milliers. Comme une conférence de rédacs du monde, in vivo.
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Au bord de la Garonne, on discute, on débat, on s’écharpe. Une ligne claire : comprendre les enjeux de société à travers le prisme des médias. Le journalisme en débat, en action, en réflexion. Et cette année, plus que jamais, en interaction. Au Poste a déambulé, discuté au débotté avec les festivaliers.
Ici, face à un public attentif, David Dufresne revient sur les jalons d’un parcours mêlant journalisme, engagement et création documentaire. Des radios libres aux débuts de Mediapart, en passant par Libération, il retrace son chemin jusqu’à la plateforme AuPoste, devenue un espace de débat en ligne. Il évoque la genèse de « Allô Place Beauvau », initiative citoyenne de recensement des violences policières, puis la réception du film « Un pays qui se tient sage », projeté dans plus de 300 débats. Porté par les échanges avec la salle, Dufresne aborde sans détour les mutations de la presse, les stratégies du pouvoir et la nécessité de maintenir la parole publique vivante.
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11.07.2025 à 20:04
David Dufresne
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Chaque été à Couthures-sur-Garonne, c’est un spectacle étrange qui se déploie. Des journalistes, par dizaines, rencontrent des citoyens, par milliers. Comme une conférence de rédacs du monde, in vivo. Au bord de la Garonne, on discute, on débat, on s’écharpe.
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Sept grands thèmes pour se projeter, questionner : cinq choisis par les équipes, deux par les festivaliers. Une ligne claire : comprendre les enjeux de société à travers le prisme des médias. Le journalisme en débat, en action, en réflexion. Et cette année, plus que jamais, en interaction. Au Poste déambule dans ce joyeux rendez-vous, en tentant d’y apporter un peu de trouble.
Première journée de lives sauvages depuis le Festival international de journalisme à Couthures-sur-Garonne.
Après un matinée de débats David Dufresne déambule dans les rues de cette petite commune du Lot et Garonne et fait de bien belles retrouvailles sur le chemin de la rencontre du soir :
« Je ne sais pas si on va débattre ou se battre », lâche Alice Géraud dans un rire franc, face à un David Dufresne taquin qui filme tout. On est en direct, l’ambiance est légère.Couthures, c’est ce festival improbable où l’on vient voir des journalistes sur scène. Même eux n’en reviennent et s’interrogent : pourquoi 10 000 personnes se pressent-elles pour assister à ces confessions publiques ?
Le décor est planté,on est en direct, on transpire, on plaisante avec le tchat, on commente la chaleur. Puis soudain apparait Flo Laval, cofondateur de Revue FarOuest, le complice du Festival imprimé de Bordeaux
On sent tout de suite la connivence : Flo un habitué des lives, une figure familière du tchat. David le charrie gentiment, l’intègre dans le direct, comme on tend un micro à un vieil ami. Un moment simple, mais précieux : la preuve que même en direct, même avec la foule, on n’oublie personne.
La déambulation continue:
« Oh non ! Oh, on a une invitée d’Au Poste ! Oh je me marre ! »
Une passante s’approche, il la filme en plan serré, l’accueille avec son rire caractéristique.
« Madame, on est en direct ! Bien sûr, ça filme ! »
Elle sourit, surprise mais joue le jeu.« Bonjour Madame, comment ça va ? » demande-t-il, presque cérémonieux. Elle répond poliment, un peu intimidée.« On est en direct, là ! Bien sûr, ça filme ! »David Dufresne Il assume la frontalité du live.
Un autre passant se faufile, David l’interpelle :« Monsieur, vous êtes là demain ? »Rires encore : on sent la bonne humeur, malgré la chaleur écrasante. Il joue les animateurs de rue, mais aussi le vieux pote qui veut tout savoir.
Au fond, ces interactions avec les passants donnent le ton : le festival n’est pas qu’un espace de débats sérieux. C’est un village, une place publique où tout le monde peut s’inviter, dire un mot, sourire ou critiquer.
David s’en amuse : il orchestre cette foire un peu chaotique, avec bienveillance et humour.
« On se retrouve tout à l’heure ! », conclut-il, avant de laisser filer la foule vers d’autres discussions.
David attrape au vol l’âme du festival : il braque sa caméra sur les enfants du village, venus jouer les apprentis journalistes et traîner autour des bancs. Il les interpelle : « Bonjour ! Comment tu t’appelles ? »
C’est de la vraie vie qui s’invite. Les gamins se cachent un peu, reviennent, rigolent : il faut ruser pour les faire parler. On entend des rires, des exclamations ils se font filmer
Un moment tendre, spontané, qui résume l’esprit du festival : un lieu où même les plus petits ont leur place, et où le journalisme redevient une conversation humaine.
Alors qu’il déambule avec sa caméra, un petit groupe un peu plus sérieux l ‘accueille. Il salue, toujours en direct :« Vous venez d’où ? »Un homme répond avec un large sourire : « De Belgique ! » David s’amuse : « Ah ! On a des Belges ! »
Mais rapidement, le ton se nuance : ce ne sont pas de simples visiteurs — l’homme explique qu’il est juge, venu spécialement pour intervenir sur un sujet qui les passionne : la fraude fiscale internationale.
Le redoutable Michel Claise est venu participer à une table ronde sur les circuits d’évasion fiscale, les mécanismes juridiques, les moyens de les contrer.
« C’est ça, Couthures ! Des juges belges qui viennent parler de fraude fiscale au milieu des arbres ! »
Le public sourit, comprend l’ironie douce : dans ce festival, on croise des journalistes stars, des habitants du coin, des enfants, et aussi des magistrats venus partager leurs connaissances.
Un petit moment suspendu : l’image d’un lieu où l’info n’est pas qu’affaire de journalistes, mais un bien commun, nourri par tous ceux qui veulent comprendre et agir.
Le soleil descend lentement, dessinant des ombres longues sur le public éparpillé sous les arbres. La poussière vole un peu, l’air se fait plus doux après la fournaise de l’après-midi. David Dufresne reprend le micro, regarde la foule et sourit :« Bon, on va donner la parole aux jeunes. »
Le ton change. Fini la rigolade avec les copains journalistes. C’est plus sérieux, presque solennel, comme un rituel attendu du festival. On invite des jeunes à monter sur scène : Lucas, 18 ans, les cheveux en bataille ; Camille, 17 ans, le regard franc ; un jeune homme 19 ans, un peu raide au début, mais décidé à parler.
Ils s’installent sur des ballots de paille.
Les questions s’enchainent: confiance envers les médias ,comment s ‘informer, rôle des milliardaires qui trustent la presse , le devenir du métier de journaliste, la place de l ‘IA, les médias indépendants, la formation la déontologie…
Leurs voix s’entremêlent. Ils se coupent, se corrigent. Les jeunes du Lot-et-Garonne n’ont pas la langue policée des plateaux télé. Ils se cherchent. Et c’est ça qui est beau : leur parole n’est pas formatée, elle est vivante, imparfaite, honnête.
L’échange est riche les réponses captivent ce jeune auditoire, pour finir on aborde les circonstances de leur présence avec le concours de la Ligue de l ‘enseignement. David demande :« Alors, à quoi ça sert un journaliste pour vous ? »
Lucas finit par lâcher :« À poser les questions. À dire la vérité. Même si ça fait mal. »
« À faire entendre les gens qu’on n’écoute jamais. » répond un autre
Le soleil s’est couché, les lampions s’allument. Le festival reprend ses bruits de verres, ses éclats de rire. Mais sur scène, quelque chose est resté : la preuve qu’on peut encore parler ensemble.
À ce moment-là, on se dit que malgré tout, la discussion n’est pas morte.
Cet article est le fruit d’un travail humain, d’une retranscription automatique de l’émission par notre AuBotPoste revu et corrigé par la rédaction.
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