Alors que l'élection présidentielle tunisienne du 6 octobre approche, la diaspora en France observe la situation avec une certaine prudence mêlée de scepticisme. Les promesses de réformes et de renouveau politique, longtemps espérées, semblent désormais lointaines face à une démocratie fragilisée et une économie en chute libre. Pour beaucoup, l’élection présidentielle n’est plus perçue comme un véritable enjeu, mais plutôt comme une partie dont les dés sont déjà jetés en faveur de Kaïs Saïed.