Si la géographie est l'étude des espaces habités, la prison en est à l'évidence un terrain d'exploration privilégié. Quiconque expérimente la détention — qu'il s'agisse du détenu, du visiteur, du fonctionnaire ou, dans mon cas, de l'artiste intervenant en détention — ne peut ignorer, à des degrés évidemment divers, le poids de l'espace architectural et géographique sur le corps et l'imaginaire.