11.12.2025 à 16:26
11.12.2025 à 16:15
10.12.2025 à 16:28
Face à un phénomène qui nous dépasse mais dont nous savons qu'il est mortifère, nous choisissons d'opposer un refus net, indiscutable, et politique parce qu'il est partagé : nous ne les utiliserons pas, à moins d'y être expressément contraint·es, dans nos cours, dans nos communications, dans nos recherches, dans nos activités administratives. Nous refuserons, autant que nos situations individuelles nous le permettent, de participer à des projets ou à des activités qui les mobilisent (enregistrement et compte-rendu automatique de réunion ; activité pédagogique ; formation à l'usage, fût-il qualifié de raisonné ou éthique, etc.). À tout le moins, nous exprimerons publiquement notre malaise profond face à ces pratiques. Nous sommes par ailleurs conscient·es que le terme « IAg » recouvre des applications très diverses, dont certaines sont déjà largement intégrées à nos pratiques, telles que la traduction ou la transcription automatique. S'il n'est pas réaliste de tout remettre en cause, il s'agit au moins de stopper ce qui peut encore l'être.