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27.07.2024 à 06:37

Venezuela: des observateurs interdits de séjour à l'approche du scrutin

FRANCE24

Les deux camps se disent persuadés de remporter le scrutin. D'un côté, le président Maduro, 61 ans, qui s'est fait surnommer "Coq de combat" depuis le début de la campagne électorale, assure que le pays est derrière lui. De l'autre, M. Gonzalez Urrutia, 74 ans, qui a remplacé au pied levé la charismatique cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, s'appuie sur des sondages dont la plupart lui donnent plus de 20 points d'avance. Parlant d'"un blocage de l'espace aérien vénézuélien", le président panaméen José Raul Mulino a accusé Caracas d'avoir empêché le décollage d'un vol commercial depuis l'aéroport de Tocumen, au Panama, vers la capitale vénézuélienne qui comptait parmi ses passagers plusieurs ex-présidents latino-américains. Ce groupe comprend Mireya Moscoso (Panama), Miguel Angel Rodriguez (Costa Rica), Jorge Quiroga (Bolivie) et Vicente Fox (Mexique), tous membres de l'Initiative démocratique de l'Espagne et des Amériques (groupe IDEA) et fervents critiques du gouvernement Maduro. "Mauvais signe pour dimanche", a réagi M. Fox dans une interview à l'émission mexicaine Grupo Formula. "Ils nous ont fait descendre de l'avion en usant du chantage, en exerçant des pressions depuis le Venezuela". "Si vous n'êtes pas invité..." Mercredi, Diosdado Cabello, le puissant ancien vice-président, souvent considéré comme le numéro deux du pouvoir vénézuélien même s'il n'apparaît plus dans l'exécutif, avait déjà laissé entrevoir l'interdiction de séjour des anciens chefs d'Etat. "Si vous n'êtes pas invité à une fête, que vous dit-on? (...) +S'il vous plaît, soyez gentil, et partez+ (...) Ils ne sont pas invités, ce sont des faiseurs de show", a-t-il déclaré lors de son émission télévisée hebdomadaire. "Ils ne vont pas venir ici nous emmer... ce pays se respecte!". Dix députés et eurodéputés du Parti populaire (PP, droite) espagnol, ainsi qu'un député colombien et un autre équatorien, ont eux dénoncé le fait de s'être fait refuser l'entrée au Venezuela à leur arrivée à l'aéroport de Maiquetia, près de Caracas. "Nous sommes en train d'être expulsés (...). Malheureusement, la police de Maduro est impitoyable", a déclaré Miguel Tellado du PP sur le réseau social X. Le gouvernement chilien a adressé vendredi soir une lettre de protestation à Caracas, qu'il accuse de faits similaires envers deux sénateurs conservateurs. Ces incidents ajoutent aux inquiétudes suscitées dans la région par les mises en garde de M. Maduro contre un possible "bain de sang" en cas de victoire de l'opposition. Les présidents du Brésil et du Chili, Luiz Inacio Lula da Silva et Gabriel Boric, tous deux de gauche, ont exprimé leurs inquiétudes. "Maduro doit apprendre: quand on gagne, on reste. Quand on perd, on s'en va", a notamment déclaré Lula. Le porte-parole de la Maison Blanche pour la sécurité intérieure, John Kirby, a, lui, estimé que "la répression politique et la violence sont inacceptables". Le président équatorien Daniel Noboa a lancé un "appel urgent à cesser toutes les formes de harcèlement et de persécution contre l'opposition politique et le processus électoral lui-même". Arrestations Les Etats-Unis, l'Union européenne et une grande partie de la communauté internationale n'avaient pas reconnu la réélection de M. Maduro en 2018 lors d'un scrutin boycotté par l'opposition et, selon elle, entaché de fraudes. Mme Machado a indiqué s'être entretenue avec les présidents argentin, Javier Milei, paraguayen, Santiago Peña, et uruguayen, Luis La Calle Pou. Elle les a remerciés pour "leur solidarité et leur soutien" dans la "lutte pour la démocratie". "Nous serons toujours aux côtés du peuple vénézuélien", a répondu M. Milei, adversaire déclaré de Maduro. Sur le terrain, "tout est prêt" a déclaré le président du Conseil national électoral (CNE) Elvis Amoroso, précisant que le processus d'installation des 30.000 bureaux de vote avait commencé dans la matinée. Des militants de l'opposition se sont plaints de retards et le ministre de la Défense, le général Vladimir Padrino Lopez, a lancé: "Alerte! Ils essaient déjà, avec des accusations tendancieuses à travers les réseaux sociaux, de gâcher le climat électoral". L'ONG de défense des droits humains Foro Penal a déclaré vendredi que 135 personnes ont été arrêtées dans le cadre de la campagne de l'opposition, soulignant que 47 restent en détention. L'opposition dénonce depuis des semaines une "persécution politique" du pouvoir avec des arrestations ainsi que les fermetures administratives et amendes infligées aux commerçants, hôtels ou restaurants qui travaillent avec l'opposition. Le gouvernement vénézuélien accuse, lui, régulièrement l'opposition de fomenter des complots contre le président Nicolas Maduro. Foro Penal dénombre 305 "prisonniers politiques" au Venezuela.

27.07.2024 à 05:35

Blinken au Laos pour voir Wang Yi et les partenaires de l'Asie du Sud-Est

FRANCE24

M. Blinken doit y rencontrer son homologue chinois Wang Yi en marge d'une réunion à Vientiane des ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), où il est notamment question de la Birmanie et des tensions en mer de Chine méridionale. La rencontre avec le haut diplomate chinois s'annonce tendue après celle, également à Vientiane vendredi, entre les chefs de la diplomatie russe -- Sergueï Lavrov -- et chinoise qui ont promis de contrer l'influence de "forces extra-régionales" dans la région. Il s'agit de la 18e tournée en Asie du secrétaire d'Etat américain depuis sa prise de fonction il y a plus de trois ans, témoignant de la concurrence féroce que se livrent Etats-Unis et Chine dans la région. Le président américain Joe Biden a fait des alliances en Asie une priorité de sa politique étrangère visant "à promouvoir une région Indo-Pacifique libre, ouverte et prospère", l'expression consacrée aux Etats-Unis pour désigner une zone Asie-Pacifique qui soit libre d'influences, une manière voilée de critiquer la Chine et ses ambitions économiques, territoriales et stratégiques dans la région. Ces pourparlers interviennent dans un contexte de fortes tensions en mer de Chine méridionale, où une série d'affrontements ont eu lieu ces derniers mois entre des navires philippins et chinois sur des récifs contestés. Pékin et Manille ont conclu un accord provisoire la semaine dernière, mais les relations entre les deux pays restent glaciales. "Nous espérons que la Chine mettra en œuvre l'accord", a déclaré le ministre philippin des Affaires étrangères, Enrique Manalo, à la presse vendredi soir. "Je pense qu'il s'agirait d'une étape importante dans l'apaisement des tensions et, je l'espère, dans l'établissement d'autres domaines de coopération en mer de Chine méridionale." Pékin revendique la quasi-totalité de cette importante route commerciale et ignore un arbitrage international qui lui a donné tort en 2016. Tensions régionales Le secrétaire d'Etat américain entame cette tournée de six pays par Vientiane, au Laos, avant de se rendre à Hanoï, au Vietnam, également samedi, afin de rendre hommage et de présenter ses condoléances aux dirigeants vietnamiens après le décès du secrétaire général Nguyen Phu Trong. Joe Biden y avait effectué un voyage historique à l'automne dernier. "Je n'ai jamais vu une demande aussi forte pour plus d'engagement américain dans la région", indiquait en début de semaine le secrétaire d'Etat adjoint pour l'Asie du Sud-Est et le Pacifique, Daniel Kritenbrink, en présentant ce déplacement avec des étapes au Laos, au Vietnam, au Japon, aux Philippines, à Singapour et en Mongolie. Au Japon, puis aux Philippines, M. Blinken participera à des réunions dites "à quatre", incluant le ministre américain de la Défense Lloyd Austin et leurs homologues japonais et philippins sur fond de "provocations" chinoises en mer de Chine méridionale. Le chef de la diplomatie américaine doit aussi participer à Tokyo à une réunion du "quad" (Etats-Unis, Japon, Australie, Inde). Après une escale à Singapour centrée sur le renforcement des relations bilatérales, M. Blinken achèvera cette tournée asiatique en Mongolie, pour y renforcer les relations de "peuple à peuple", selon Washington.

27.07.2024 à 05:31

En grève, les acteurs de jeux vidéo refusent d'être des "données" pour l'IA

FRANCE24

Après s'être battu contre les studios américains, le syndicat SAG-AFTRA a lancé une grève vendredi contre plusieurs géants du jeu vidéo, une industrie qui brasse plus de 100 milliards de dollars par an. Les revendications des comédiens du secteur sont similaires à celles portées par Hollywood l'an dernier: ils veulent pouvoir avoir des garde-fous garantissant que l'utilisation de leurs voix ou de leurs mouvements se fait avec leur consentement et contre une rémunération équitable. Mais ces revendications butent sur un secteur technologique à la mentalité particulière, selon les négociateurs. Les développeurs de jeux vidéo ont tendance à considérer les acteurs "comme des données", a expliqué Ray Rodriguez, qui a mené les pourparlers pour le syndicat. "Le fait qu'ils se considèrent comme des entreprises technologiques" provoque chez eux une "réticence à s'apercevoir de la valeur de la performance" artistique dont ils bénéficient, a-t-il expliqué à l'AFP lors du Comic-Con à San Diego. Pourtant, "ils obtiennent des interprétations nuancées, informées par la psychologie du personnage et les circonstances", a-t-il rappelé. "C'est ce qui rend tout ça crédible." "Disparaître" Menées avec des poids lourds comme Activision, Disney, Electronic Arts et Warner Bros Games, les négociations concernent environ 2.600 artistes qui assurent le doublage de jeux vidéo, ou dont les mouvements servent à animer les personnages de synthèse. Ces pourparlers sporadiques durent depuis un an et demi et n'ont rien donné. Selon M. Rodriguez, le patronat n'a pas nommé de négociateur à temps plein pour échanger avec le syndicat. Doubleuse de jeu vidéo, Lindsay Rousseau a peur que l'intelligence artificielle lui fasse rapidement perdre du travail. Elle prête son timbre à "des personnages auxiliaires", ces avatars "qui vous donnent accès à des quêtes secondaires, des personnages que vous combattez et qui meurent", et assure "beaucoup de voix de créatures". "C'est le premier travail qui va disparaître", redoute-t-elle. Sans garde-fous en matière d'IA, seuls quelques acteurs vocaux célèbres au sommet de l'industrie du jeu vidéo gagneront leur vie, tandis que les débutants et les anonymes se retrouveront au chômage, estime-t-elle. Les géants de l'industrie ont mis une offre sur la table mais ils tentent d'exploiter des "failles" légales et technologiques, explique Sarah Elmaleh, présidente du comité de négociation du SAG-AFTRA. Car l'intelligence artificielle dite "générative" ne permet pas seulement de copier un acteur existant. Elle peut aussi créer de "nouvelles" voix ou de nouveaux mouvements corporels à partir d'enregistrements de plusieurs comédiens. "Diversifiée" Les artistes ont ainsi beaucoup de mal à retracer leur travail, pour vérifier que leur consentement est respecté ou qu'ils sont rémunérés à la hauteur de l'utilisation de leurs performances. "Il y a beaucoup de façons d'essayer de se soustraire", a insisté Mme Elmaleh, ce qui rend les négociations particulièrement complexes. Pour la grève des acteurs de cinéma et de télévision l'an dernier, les manifestations quotidiennes devant les studios, souvent fréquentées par des stars d'Hollywood, avaient largement permis de gagner la sympathie de l'opinion américaine. Mais pour le secteur du jeu vidéo, la stratégie devra être "plus surprenante et diversifiée", a estimé Mme Elmaleh, en précisant que des actions sont susceptibles d'avoir lieu "en ligne", tout comme "dans la vraie vie". Après son long bras de fer victorieux l'an dernier à Hollywood, dans lequel beaucoup de comédiens ont dû faire des sacrifices financiers, le syndicat dit n'avoir eu aucune hésitation à "entamer une nouvelle lutte contre l'IA", selon M. Rodriguez. La grève précédente "a souligné la justesse de ce combat et la nécessité de le mener maintenant", juge-t-il.
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