À Bakou, Ilham Aliev engrange les succès : exode forcé des 110 000 Arméniens du Haut-Karabagh, ouverture d’un corridor stratégique vers le Nakhitchevan, levée d’une loi américaine qui le privait d’aide depuis vingt ans... La guerre de plusieurs années menées par l'Azerbaïdjan à l'Arménie aura fini par payer, accouchant d'un accord supervisé par les Etats-Unis (août 2025) qui satisfait à l'essentiel des revendications azéries. À Washington, l'accord prend l'allure d’un deal : infrastructures énergétiques confiées à une entreprise américaine pour 99 ans et nouveaux pipelines vers l’Europe sont à l'ordre du jour - accompagnés d'une mise en scène où Donald Trump érige le dirigeant azéri en « grand leader ». Une épuration ethnique suivie d'investissements fossiles : deux mois avant le plan Trump-Blair de mise sous tutelle de Gaza, l'Arménie faisait les frais de la paix des plus forts, chapeautée par Washington.
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À Bakou, Ilham Aliev engrange les succès : exode forcé des 110 000 Arméniens du Haut-Karabagh, ouverture d’un corridor stratégique vers le Nakhitchevan, levée d’une loi américaine qui le privait d’aide depuis vingt ans... La guerre de plusieurs années menées par l'Azerbaïdjan à l'Arménie aura fini par payer, accouchant d'un accord supervisé par les Etats-Unis (août 2025) qui satisfait à l'essentiel des revendications azéries. À Washington, l'accord prend l'allure d’un deal : infrastructures énergétiques confiées à une entreprise américaine pour 99 ans et nouveaux pipelines vers l’Europe sont à l'ordre du jour - accompagnés d'une mise en scène où Donald Trump érige le dirigeant azéri en « grand leader ». Une épuration ethnique suivie d'investissements fossiles : deux mois avant le plan Trump-Blair de mise sous tutelle de Gaza, l'Arménie faisait les frais de la paix des plus forts, chapeautée par Washington.