Green Deal adopté en fanfare, interdiction des moteurs thermiques pour 2035, contraintes environnementales étendues aux grandes entreprises... Depuis la pandémie, c'est par l'écologie que le projet européen cherchait à se réinventer. Cinq ans après la proclamation du Green Deal, ses dispositifs institutionnels sont progressivement vidés de leur substance. Tandis que la Commission européenne - sous la pression de l'industrie automobile allemande - renonce à l’interdiction des moteurs thermiques, elle exonère l’essentiel des entreprises des obligations de reporting environnemental. Dans le même temps, Bruxelles engage l’Union dans une course au réarmement chiffrée à plusieurs centaines de milliards d’euros : à l'horizon d'un keyénisianisme vert se substitue progressivement un kéynésianisme militaire en plein essor. Retour sur les attaques portées au tournant « écologique » de l'Union européenne, à l'égard duquel la rédaction du Vent Se Lève a toujours exprimé son scepticisme.
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Green Deal adopté en fanfare, interdiction des moteurs thermiques pour 2035, contraintes environnementales étendues aux grandes entreprises... Depuis la pandémie, c'est par l'écologie que le projet européen cherchait à se réinventer. Cinq ans après la proclamation du Green Deal, ses dispositifs institutionnels sont progressivement vidés de leur substance. Tandis que la Commission européenne - sous la pression de l'industrie automobile allemande - renonce à l’interdiction des moteurs thermiques, elle exonère l’essentiel des entreprises des obligations de reporting environnemental. Dans le même temps, Bruxelles engage l’Union dans une course au réarmement chiffrée à plusieurs centaines de milliards d’euros : à l'horizon d'un keyénisianisme vert se substitue progressivement un kéynésianisme militaire en plein essor. Retour sur les attaques portées au tournant « écologique » de l'Union européenne, à l'égard duquel la rédaction du Vent Se Lève a toujours exprimé son scepticisme.