25.07.2025 à 08:00
Où se procurer notre nouveau hors-série spécial Arendt ? Trouvez-le près de chez vous grâce à cet outil !
« Hannah Arendt. Comprendre, résister, espérer » : c’est le thème de notre nouveau hors-série, en kiosque depuis jeudi 24 juillet ! En kiosque, donc… mais parfois, il n’est pas si aisé de trouver « le » point de vente qui propose un magazine qu’on aimerait lire. Vous voulez acheter ce numéro spécial mais ne savez pas où vous le procurer ? Cet outil magique vous aidera : il suffit de renseigner votre code postal, et hop, la liste des points de vente apparaît. Bonne lecture !

25.07.2025 à 08:00
“J’emporterai le feu”, de Leïla Slimani : mémoire vive
J'emporterai le feu, le troisième et dernier tome de la fresque de Leïla Slimani, qui suit le destin d’une famille marocaine – les Belhaj – sur trois générations, retrace le parcours de Mia, qui veut faire du passé table rase. En vain ? Dans notre nouveau numéro, Clara Degiovanni explique pourquoi elle a été séduite par ce roman.

24.07.2025 à 16:45
Est-ce grave de détester les vacances ?
Ne pas aimer les vacances : voilà une chose que l’on avoue rarement ! Et pourtant, il existe des raisons – puissantes – de ne pas apprécier cette période. Découvrons lesquelles avec Pascal… et dédramatisons ce tabou.
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Pendant les vacances, on a tous un Max dans son entourage. Max, c’est le personnage de François Cluzet dans le film Les Petits Mouchoirs (2010). Il râle, il bougonne et il s’époumone pendant tout le film. Il a l’air de passer les pires vacances de sa vie – l’épuisement, l’irritation et la mélancolie suintent de tout son être.
Cette tristesse-là, que l’on peut ressentir à l’idée même des vacances, n’a rien d’extraordinaire. Et pourtant, personne n’ose en parler par crainte de passer pour un rabat-joie, ou pire : un peine-à-jouir. Détester les vacances reviendrait à refuser la vie, le plaisir, la joie elle-même.
Entre le trop-plein et le trop-peu
Brisons donc ce discret tabou et tendons de comprendre ce qui pousse certains à haïr les vacances. Une haine incongrue qui peut se diviser en deux catégories, deux « pôles » distincts.
D’une part, il y a ceux qui ont tendance à détester le repos, le vide, la détente totale. Ces derniers voient dans les vacances une forme d’avachissement généralisé, qui transforme tout individu respectable en un être mol et sans volonté. S’ils ne goûtent pas aux plaisirs des vacances, c’est parce qu’ils ne supportent pas la désinvolture et la paresse. C’est notamment ce sentiment qui anime le personnage de Max dans Les Petits Mouchoirs, lui qui passe son temps à secouer ses amis un brin flemmards voire léthargiques. Eux ont soif d’oisiveté tandis que lui veut faire des activités. Cet écart entre sa volonté de mouvement et la lenteur de ses compagnons le rend tout à fait désagréable. S’il déteste les vacances, c’est par crainte de la torpeur.
“Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir demeurer au repos dans une chambre”
Et il y a, à l’opposé, ceux qui détestent l’hyperactivité qui agite la période des vacances. Ils ont du mal à supporter l’attitude anxiogène consistant à concocter un agenda de vacances encore plus fourni que celui de la vie professionnelle. Ils ne supportent pas la frénésie quasi-obsessionnelle habitant ceux qui anticipent des mois à l’avance le lieu et les activités (heure par heure…) de leurs futures vacances. Par épuisement, et peut-être par snobisme, ils se désinvestissent petit à petit du terrain des vacances actives. On a ici affaire au profil des amis de Max (notamment incarnés dans le même film par Gilles Lellouche et Marion Cotillard), un brin désœuvrés et malheureux, qui finissent eux aussi, par trouver leurs vacances amères.
Un repos angoissant
Les forcenés de l’organisation d’un côté, les mous du genou de l’autre. Deux profils apparemment antagonistes, qui incarnent chacun à leur manière ce qu’il peut y avoir de pénible pendant les vacances. Si les paresseux ont l’air fort différents des hyperactifs, ces deux manières de vivre les congés cachent en réalité une angoisse commune très profonde face à la notion de « divertissement ». L’homme n’est pas doué pour le temps libre ; il est en proie à la panique dès qu’il est livré à lui-même. Tel est le sens de la formule de Pascal, qui affirme dans ses Pensées que « tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir demeurer au repos dans une chambre ».
La paresse ou la suractivité sont deux méthodes, deux façons d’affronter ce vide. Quand elles sont poussées à l’extrême, elles viennent mettre en échec le plaisir que l’on peut ressentir à vivre ses vacances. Amateur de farniente, le paresseux peut de prime abord se complaire dans la détente. Mais peu à peu, les grasses matinées et l’absence d’activité risqueront de le lasser. Si l’être humain est « sans divertissement et qu’on le laisse considérer et faire réflexion sur ce qu’il est, cette félicité languissante ne le soutiendra point », affirme Pascal. À cesser tout mouvement, on se laisse progressivement happer par la mélancolie et l’angoisse. Tel est, selon l’auteur des Pensées, le destin guettant les plus fortunés qui possèdent une résidence secondaire – ceux qui ont la chance d’être envoyés à leur « maison des champs où ils ne manquent ni de biens, ni de domestiques pour les assister dans leur besoin ». Ces nantis, certes bien lotis, n’en demeurent pas moins « misérables et abandonnés, parce que personne ne les empêche de songer à eux ».
“Le vacancier surexcité écrase sans s’en rendre compte le surgissement de l’inattendu”
L’hyperactif choisit quant à lui non d’affronter le vide, mais de le combler. Il s’épuise sans relâche à dépenser son énergie afin de se détourner du repos. Pascal remarque dans ce profil une certaine « ardeur », une volonté de rechercher une « occupation violente et impétueuse ». Ces forcenés de l’aventure ont ainsi tendance à viser une forme de surenchère, avec des activités toujours plus intenses, voire dangereuses. Ils cherchent à conférer un enjeu aux vacances, en se donnant des objectifs à atteindre : devenir meilleur en sport, se cultiver, apprendre de nouvelles compétences…
Ce genre de profil surmené s’attend à ce que la vie, pendant les vacances, prenne la forme de l’extraordinaire, du sensationnel. Et ce au point de faire quelque chose de profondément paradoxal : se préparer à la surprise. C’est ainsi que le vacancier surexcité écrase sans s’en rendre compte le surgissement de l’inattendu. En balisant ses vacances, il bouche les possibles. À peine sorti du ronron du quotidien, il se crée – l’air de rien – un nouvel emploi du temps bien calibré. L’hyperactif s’agite et « s’échauffe » dans le but de se « piper lui-même », résume Pascal. Il façonne un mensonge auquel il finit par croire, comme « les enfants qui s’effraient du visage qu’ils ont barbouillé ». Dans sa frénésie, ce type de vacancier se meut dans un monde illusoire. Mais dès qu’il s’arrête, ou qu’il baisse en intensité, le charme qu’il a lui-même créé s’effondre. Un seul moment de pause suffit pour lui faire prendre conscience de la vacuité de son agitation. Il perçoit alors que ce qu’il fait est une fuite en avant. Lui aussi échoue à savourer ses vacances – et risque donc, graduellement, de les détester.
“Tout ça pour ça ?”
Pour chacun de ces profils, le désamour des vacances est renforcé par le peu de temps libre dont nous disposons. Cinq semaines de congés par an, comme la plupart des salariés européens, ce n’est pas rien, et c’est même un luxe en regard du passé ou des sociétés et des cultures plus éloignées des nôtres ; mais mis en balance des 52 autres semaines que compte une année, cela fait peser une certaine pression sur nos vacances. Ces congés deviennent un eldorado, une parcelle de paradis. On y investit nos espoirs profonds, nos envies. Difficile, dès lors, de ne pas être déçu quand le moment arrive. Celui qui cherchait le repos absolu a l’impression de manquer son objectif. Idem pour celui qui voulait faire une foule d’activités – qui demeure toujours insatisfait, avec cette impression de « jamais assez ». Aussi le dégoût des vacances peut-il provenir de l’écart entre l’idéal, fantasmé pendant les longues périodes travaillées, et le réel, qui nous frappe parfois violemment dès que les congés arrivent pour de bon. « Tout ça, pour ça ? », se dit-on tout bas, après avoir posé nos valises dans un hôtel tout à fait impersonnel. Pas à pas, et au fil des déconvenues, on peut finir par abhorrer cette période tant attendue.
“Le dégoût des vacances peut provenir de l’écart entre l’idéal, fantasmé à l’avance, et le réel, quand les congés arrivent pour de bon”
Les vacances forment ainsi une sorte de laboratoire, qui nous pousse à ressentir très puissamment ce que Pascal appelle notre « misérable condition ». Loin d’être des originaux, des êtres bizarres et peu fréquentables, ceux qui détestent les vacances font en réalité preuve d’une plus grande lucidité. Comme Pascal, ils ressentent avec force le vide qui gît en chacun de nous – que l’on s’agite ou que l’on se laisse aller. Ils ont intuitivement compris cette maxime pascalienne : « Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos. » Les congés viennent brutalement cristalliser la crainte de l’ennui et du désœuvrement, pressentie par chacun d’entre nous.
Pour mieux vivre cette période, il y a peut-être une étape à franchir : accepter de faire face à soi-même, à son propre néant. Cette rencontre peut avoir des airs de saut dans le vide. Ce n’est pas un hasard si le mot « vacances », issu du latin vacare qui signifie « vide, inoccupé », évoque un genre de précipice. Soi-disant béni, ce temps nous oblige pourtant à affronter de plein fouet ce que l’on se débrouille pour esquiver quand on est professionnellement occupé et plongé dans la routine : nous-mêmes. Et ce n’est pas rien !

24.07.2025 à 12:08
La “reprise” (ou la “répétition”) chez Kierkegaard, c’est quoi ?
Le penseur danois Søren Kierkegaard (1813-1855) a fait de la reprise l’un des maîtres-mots de sa pensée. Mais qu’est-ce qui distingue la répétition du Même de la reprise, qui fait accéder à un nouveau stade de l’existence ? Le professeur de philosophie Vincent Giraud nous explique le sens biographique et existentiel de cette notion.
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Pourquoi répéter ?
Qu’il soit ludique ou ennuyeux, l’acte de répéter s’établit toujours sous l’autorité du Même. Il s’agit de re-faire ce qui fut accompli. Méthodique et conscient, l’acte de répéter peut néanmoins avoir ses vertus ! Ainsi l’apprenti ouvrier répète-t-il à l’infini un geste, en l’améliorant, sans que doive s’y insinuer le moindre changement, la moindre improvisation, la plus légère originalité, afin d’atteindre à la parfaite maîtrise. Tout en lui veut la réplique de ce qui fut, ou la visée de ce qui doit idéalement être, et que l’on répète alors d’avance. Ainsi d’une troupe de théâtre répétant autant que nécessaire avant d’atteindre la perfection de l’ultime « répétition générale » à venir ; ainsi de l’athlète à l’entraînement, ainsi du musicien insatisfait de l’accord espéré, attendu, à toute force et selon tout effort voulu. De tous ces exemples, il émerge un nouveau visage de la répétition, non pas duplication du passé, mais ambitieuse anticipation de l’avenir. Il faut s’en aviser : tournée vers le passé qu’elle reproduit à l’infini, la répétition tue. Tournée vers l’avenir, sous les formes de la reprise, elle met en contact avec le possible.
“La répétition est duplication du passé, la reprise est ambitieuse anticipation de l’avenir”
Si la répétition peut tuer, la reprise, elle, a le pouvoir de vivifier. Parce qu’elle prolonge, sur un autre plan d’existence, ce à quoi la répétition ne fait que s’asservir, prisonnière qu’elle est du terrain qui l’a vue naître et sur lequel elle prétend prospérer. Le mot danois qu’utilise Kierkegaard, « Gjentagelse », longtemps traduit en français par « répétition », se rend en réalité beaucoup mieux par le terme « reprise ».
Du Même au pas pareil
Un détour par le contexte biographique permet de mieux comprendre cette distinction essentielle. Le jeune Søren Kierkegaard a rencontré à Copenhague une jeune fille admirable et charmante, nommée Régine. Ils se plaisent, se côtoient, demande est faite de la part de Søren le 8 septembre 1840, demande reçue et acceptée dès le lendemain ; fiançailles officielles – le mariage n’est pas loin. Et voici que, coup de théâtre : à peine un an plus tard, le 11 août 1841, Kierkegaard renvoie son anneau de fiançailles à sa promise, ce qui équivaut à une rupture brutale et sans appel. Il ne veut pas se répéter…
Pour Kierkegaard, ce qui fut une fois vécu de plus haut et de plus vivant ne peut, paradoxalement, trouver lieu et place sur le sol qui l’a vu naître et éclore. Toute répétition est vaine parce qu’elle est inféodée au Même : « Mon amour-passion ne saurait s’exprimer dans le mariage, s’y épanouir. Si je l’épouse, je la brise », dit l’amoureux transi à son confident. Ou encore : « Du reste, je fais tout ce qui se trouve en ma puissance pour apprendre à devenir un époux. Me voici, me mutilant moi-même : j’éloigne tout l’incommensurable pour devenir commensurable. » La répétition est impossible. Pour reprendre fidèlement, il faut reprendre autrement Il s’agit de changer de terrain, quel qu’en soit le coût. Briser, mutiler, se diminuer et amoindrir — voilà tout ce à quoi la reprise oppose son audacieux et périlleux pari, qui est de croissance, de fidélité et d’épanouissement.
“Kierkegaard distingue trois stades de l’existence : le stade éthique, esthétique et religieux”
Et si de la passion pouvait se maintenir, vivifiante et lucide, au-delà de ce que le mariage aurait dû promettre et tenir ? Et s’il fallait tout perdre pour que tout fût, autrement et ailleurs, redonné ? Kierkegaard distingue trois stades de l’existence : le stade esthétique du séducteur qui jouit des plaisirs de la vie, le stade éthique de l’homme qui s’engage et se tient dans la fidélité à ses engagements, et le stade religieux où l’individu s’arrache à lui-même et à sa communauté pour faire le saut de la foi et découvrir sa vérité.
Reprendre pour changer
Voilà ce que signifie « reprendre » : changer radicalement de sphère d’existence, effectuer le saut qui vous transporte, non sans mal, culpabilité ni sacrifice, mais avec un indicible et comminatoire élan, à un stade supérieur où pourra s’épanouir la promesse que le stade antérieur (ici, celui de la vie conjugale), ne pouvait pas, ne savait pas tenir. C’est l’impossible répétition et ses promesses intenables qui imposèrent la reprise dans toute son urgence, exigeant de porter ailleurs tout l’acquis et tout l’avenir de l’amour, sur ce que Kierkegaard ne put concevoir autrement que comme un autre plan d’existence, dont la vie bourgeoise et aimante à lui offerte ne semblait pas pouvoir contenir l’intensité et l’étendue.
“C’est l’impossible répétition et ses promesses intenables qui imposèrent la reprise dans toute son urgence”
Ce à quoi nous invite finalement l’auteur de La Reprise (1843), c’est à un véritable saut qu’il convient de qualifier d’existentiel. Passage d’un état d’existence à l’autre, dont les cordonnées et les enjeux ne sont pas identiques, et même adverses. Car que faire, enfin, de cet amour réel, sincère ? Pourquoi s’y soustraire avec éclat ? Par la conscience de l’inadéquation absolue du simple et bon mariage bourgeois, béni socialement par l’église luthérienne danoise, avec ce qui fut vécu, senti, entrevu, anticipé de plus haut : « incommensurable ». Comment reprendre, c’est-à-dire aussi retrouver et poursuivre, là où tout s’accomplit ? De quel bien suis-je capable ? Comment ne pas laisser perdre, maintenir, chérir, ce qui pour moi vaut le plus au monde ? Ainsi, chaque stade kierkegaardien d’existence suscite, pour qui a le sens d’en éprouver les limites, l’exigence de ce qui l’excède, et en impose le franchissement.

24.07.2025 à 09:50
“Hannah Arendt. Comprendre, résister, espérer”, le nouveau hors-série de “Philosophie magazine”, est en kiosque !
La banalité du mal, le totalitarisme, la faillite des démocraties, la crise migratoire, l’automatisation dangereuse, la tyrannie du travail... Hannah Arendt (1906-1975) refusait d’être étiquetée philosophe (et encore moins prophète !) mais il n’empêche qu’un demi-siècle après sa mort, la pertinence de ses analyses continue de nous épater. Sa grande leçon, explique le philosophe américain Roger Berkowitz, est de nous dire : « Nous ne perdrons que si nous renonçons à nous lever pour défendre, dans l’action en commun, nos valeurs. » Et, aussi d’avertir que se contenter de « réchauffer de vieilles vérités », c’est aller droit dans le mur.
Découvrez ci-dessous notre hors-série, en kiosque dès ce jeudi 24 juillet !
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Au sommaire de ce hors-série…
➤ La Chine est-elle totalitaire ? Pour Moritz Rudolf, « aujourd’hui, la Chine est une tyrannie ordinaire. Mais certains éléments laissent présager un avenir totalitaire ».
➤ Quoi de banal dans le mal ? À propos du procès de Mazan, Camille Froidevaux-Metterie analyse si le concept de banalité du mal peut s’appliquer, ou non, aux accusés.
➤ L’IA empêche-t-elle de penser ? Arendt a questionné les conséquences de ce qui ne s’appelait pas encore l’IA. Le commentaire et l’analyse de Payman Tajalli.
➤ Arendt à Gaza. Peut-on imaginer ce que dirait la philosophe de la situation israélo-palestinienne aujourd’hui ? Certainement pas, répond Martine Leibovici. Elle nous explique pourquoi.
➤ « Le droit d’avoir des droits ». Grande lectrice d’Arendt, Marie-Claire Caloz-Tschopp le rappelle : « Face aux urgences planétaires, aux déplacements de population, aux réfugiés climatiques, nous sommes invités à reprendre ce qu’elle dit sur le droit d’avoir des droits. »
➤ Mars ou crève. Selon Michel Eltchaninoff, Elon Musk incarne la version contemporaine de l’impérialisme à la façon de Cecil Rhodes, dont Hannah Arendt aimait rappeler l’incantation : « Si je le pouvais, j’annexerais les planètes. »
➤ L’Amour du monde peut-il suaver le monde ? Pour Catherine Coquio, « peu de penseurs ont poussé à ce degré d’intensité l’idée de responsabilité humaine du monde, liée à sa fragilité. »
Procurez-vous sans attendre ce hors-série en kiosque ! Vous pouvez également commander ce numéro papier directement sur notre boutique. Et nos abonnés peuvent le retrouver ici dans sa version numérique, en entier sur notre site.
