Ce rendez-vous a "su rallier petits et grands" avec "d'excellentes audiences", a assuré dans un communiqué le groupe audiovisuel public.
De 21h10 à 23h45 jeudi, l'émission produite et coprésentée par Nagui a réalisé 17,7% de part d'audience (PDA) pour son dernier numéro à Wallers-Arenberg (Nord), soit le meilleur score de la soirée, toutes chaînes confondues, selon les chiffres de Médiamétrie.
Gap y affrontait Coulanges-lès-Nevers (Nièvre) et Saint-Amand-les-Eaux (Nord).
Très attendu, ce retour d'"Intervilles" après seize ans d'absence avait rassemblé 3,3 millions de personnes pour le premier numéro, mais n'avait cessé ensuite de perdre des fidèles, avec 2,4 millions de téléspectateurs pour le deuxième et 2 millions pour le troisième.
Ces chiffres recouvrent toutefois un "succès populaire", en particulier auprès des jeunes et du public familial, fait valoir France Télé dans son communiqué.
Si la PDA moyenne des quatre numéros s'établit à 17,9%, elle s'élève ainsi à 39,1% chez les 4-14 ans et près de 22,9% chez les 15-24 ans, selon le groupe public.
Dès la première diffusion le 3 juillet, des critiques avaient pourtant déferlé sur le réseau social X. Certains internautes y éreintaient les décors, jugés décevants, l'absence des vachettes des versions précédentes ou le nouveau générique, et reprochaient à l'émission un manque de rythme.
Ce retour était "un peu poussif", avait jugé le journal Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Traditionnellement, chaque numéro oppose deux villes à travers une série de défis physiques loufoques inspirés des fêtes de village, consistant par exemple à traverser des pistes savonneuses ou à monter une pente à la force des bras.
La nouvelle version, présentée par Nagui entouré d'une équipe d'animateurs (Valérie Bègue, Camille Cerf, Magali Ripoll, Bruno Guillon et Yoann Riou dans le rôle de l'arbitre), a opéré un changement majeur: la fin de l'épreuve de la vachette landaise.
Par souci du bien-être animal, la production l'a remplacée par une personne déguisée en mascotte surnommée "Topa la vachette".
Un revirement vivement critiqué par Claude Savarit, le co-créateur désormais octogénaire des jeux d'"Intervilles" avec Guy Lux en 1962.
L'absence de vachettes est pour lui "grotesque et rédhibitoire". "On ne les a d'ailleurs jamais brutalisées. On les avait rajoutées à partir de la troisième émission de l'histoire du jeu lors d'un duplex aux arènes de Dax. C'est grâce à elles que le programme est devenu un énorme succès. Sans elles, +Intervilles+, c'est fini", a-t-il déclaré jeudi à Nice Matin.
"C'est scandaleux de voir ce qu'ils en ont fait. L'Intervilles de Nagui, ce n'est plus Intervilles!", a confié Claude Savarit au journal, ajoutant regretter avoir vendu le concept à la société de production Banijay.
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Ce rendez-vous a "su rallier petits et grands" avec "d'excellentes audiences", a assuré dans un communiqué le groupe audiovisuel public.
De 21h10 à 23h45 jeudi, l'émission produite et coprésentée par Nagui a réalisé 17,7% de part d'audience (PDA) pour son dernier numéro à Wallers-Arenberg (Nord), soit le meilleur score de la soirée, toutes chaînes confondues, selon les chiffres de Médiamétrie.
Gap y affrontait Coulanges-lès-Nevers (Nièvre) et Saint-Amand-les-Eaux (Nord).
Très attendu, ce retour d'"Intervilles" après seize ans d'absence avait rassemblé 3,3 millions de personnes pour le premier numéro, mais n'avait cessé ensuite de perdre des fidèles, avec 2,4 millions de téléspectateurs pour le deuxième et 2 millions pour le troisième.
Ces chiffres recouvrent toutefois un "succès populaire", en particulier auprès des jeunes et du public familial, fait valoir France Télé dans son communiqué.
Si la PDA moyenne des quatre numéros s'établit à 17,9%, elle s'élève ainsi à 39,1% chez les 4-14 ans et près de 22,9% chez les 15-24 ans, selon le groupe public.
Dès la première diffusion le 3 juillet, des critiques avaient pourtant déferlé sur le réseau social X. Certains internautes y éreintaient les décors, jugés décevants, l'absence des vachettes des versions précédentes ou le nouveau générique, et reprochaient à l'émission un manque de rythme.
Ce retour était "un peu poussif", avait jugé le journal Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Traditionnellement, chaque numéro oppose deux villes à travers une série de défis physiques loufoques inspirés des fêtes de village, consistant par exemple à traverser des pistes savonneuses ou à monter une pente à la force des bras.
La nouvelle version, présentée par Nagui entouré d'une équipe d'animateurs (Valérie Bègue, Camille Cerf, Magali Ripoll, Bruno Guillon et Yoann Riou dans le rôle de l'arbitre), a opéré un changement majeur: la fin de l'épreuve de la vachette landaise.
Par souci du bien-être animal, la production l'a remplacée par une personne déguisée en mascotte surnommée "Topa la vachette".
Un revirement vivement critiqué par Claude Savarit, le co-créateur désormais octogénaire des jeux d'"Intervilles" avec Guy Lux en 1962.
L'absence de vachettes est pour lui "grotesque et rédhibitoire". "On ne les a d'ailleurs jamais brutalisées. On les avait rajoutées à partir de la troisième émission de l'histoire du jeu lors d'un duplex aux arènes de Dax. C'est grâce à elles que le programme est devenu un énorme succès. Sans elles, +Intervilles+, c'est fini", a-t-il déclaré jeudi à Nice Matin.
"C'est scandaleux de voir ce qu'ils en ont fait. L'Intervilles de Nagui, ce n'est plus Intervilles!", a confié Claude Savarit au journal, ajoutant regretter avoir vendu le concept à la société de production Banijay.