Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

22.07.2025 à 13:47

Tennis: blessée, Boisson déclare forfait pour le WTA 1000 de Montréal

FRANCE24
img
"J'ai fait une échographie ce matin suite à une douleur à mon adducteur gauche survenue durant le tournoi d'Hambourg et il apparaît que j'ai besoin d'un peu plus de temps pour me reposer et me soigner de la meilleure des manières", a écrit la demi-finaliste surprise du dernier Roland-Garros sur son compte Instagram. Par conséquent, la Dijonnaise de 22 ans renonce au tournoi de Montréal, un forfait dont elle se dit "très déçue". "Ce n'était pas une décision facile mais rester en bonne santé est pour moi la priorité", a conclu la Française, qui s'était gravement blessée au genou gauche juste avant l'édition 2024 de Roland-Garros. Le forfait à Montréal "ne remet pas en cause sa participation au reste de la tournée américaine", à savoir le WTA 1000 de Cincinnati (7-18 août) puis l'US Open (24 août-7 septembre), a précisé son agent Jonathan Dasnières de Veigy, sollicité par l'AFP. Classée 361e mondiale avant Roland-Garros, Loïs Boisson avait créé la sensation en se hissant jusqu'en demi-finales du tournoi parisien début juin, battant au passage les membres du top 10 Jessica Pegula et Mirra Andreeva. Elle a depuis échoué au premier tour des qualifications pour Wimbledon, sur un gazon qu'elle découvrait, et perdu au deuxième tour du WTA 125 sur terre battue de Bastad (Suède), un tournoi du deuxième échelon du circuit féminin. Sur sa surface de prédilection, Boisson a ensuite décroché à Hambourg le premier titre WTA d'une joueuse française depuis novembre 2022, de quoi lui permettre d'intégrer le top 50 pour la première fois de sa carrière à un mois de l'US Open. dga/alh

22.07.2025 à 13:43

Les "17 premiers narcotrafiquants" transférés vers la prison de Vendin-le-Vieil

FRANCE24
img
Sur place, sept fourgons blancs de l'administration pénitentiaire sont arrivés en fin de matinée, escortés par des motards de la gendarmerie jusqu'à l'entrée de la prison située près de Lens, a constaté l'AFP. Au total, 200 détenus doivent être incarcérés dans ces deux prisons. Pour l'heure, la Chancellerie n'a pas donné plus de détails sur le profil exact des détenus. Ils viennent "de la région parisienne et du sud de l'Oise", a indiqué un responsable syndical, David Lacroix, secrétaire local de FO Justice, indiquant qu'après cette "première vague", d'autres arriveront de "la région marseillaise, la région grenobloise" et des Antilles. Au 31 juillet, une soixantaine de détenus devraient être arrivés, "et les derniers devraient arriver pour la mi-septembre", a-t-il ajouté devant la prison. Les transferts, qui ont mobilisé GIGN et Raid, se sont bien déroulés selon lui. Une fois effectuées les formalités d'écrous, les nouveaux arrivants seront informés du règlement intérieur et placés en cellule. Brouilleurs de drone, de téléphone, fouilles obligatoires après chaque contact avec l'extérieur, promenades limitées à cinq et déplacements individuels, "leur quotidien va changer", a détaillé M. Lacroix. A Vendin sont déjà incarcérés Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, qui s'est évadé deux fois de prison. Le narcotrafiquant Mohamed Amra, dont l'évasion sanglante en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et qui est actuellement incarcéré à Condé-sur-Sarthe, devrait aussi y être transféré. Il ne fait pas partie des premiers détenus arrivés mardi selon M. Lacroix. "C'est un scandale" Plusieurs avocats ont déploré la difficulté à contester ce transfert, et le choix des détenus qui seront soumis à ce régime carcéral renforcé. Un détenu convoqué pour un débat contradictoire il y a quelques jours en vue d'un éventuel placement dans l'un de ces quartiers de lutte contre la criminalité organisée a ainsi été "condamné pour un braquage, pas pour du trafic de stupéfiants", s'est insurgée son avocate Me Sophie Rey-Gascon auprès de l'AFP. Elle dénonce un "détournement" d'une procédure conçue pour empêcher des narcotrafiquants de continuer leurs activités depuis leur prison, en lien avec l'extérieur. Quant à Delphine Boesel, dont le client n'a pas non plus été condamné pour une affaire criminelle de narcotrafic, mais mis en cause pour un "petit trafic" en prison, elle avait été convoquée lundi pour un débat contradictoire en vue de son transfert. Mardi matin, elle a appris que son client était déjà parti pour Vendin-le-Vieil. "On se demande à quoi la procédure contradictoire a servi, c'est un scandale", a-t-elle déclaré. Le Conseil constitutionnel a validé mi-juin le régime carcéral d'isolement mis en place par la loi contre le narcotrafic, tout en émettant une réserve sur les fouilles intégrales. La prison de Vendin-le-Vieil, qui était déjà avec celle de Condé-sur-Sarthe l'une des deux prisons les plus sécurisées de France, a subi des travaux pour renforcer encore sa sécurité. La cour de promenade a été bétonnée pour empêcher la dissimulation d'objets. Un portique à ondes millimétriques devait y être installé. Des caillebotis ont été ajoutés aux barreaux habituels des cellules et des trappes installées à l'ensemble des portes pour pouvoir menotter les détenus avant qu'ils n'en sortent. Les parloirs seront dotés d'hygiaphones, avec une vitre empêchant le contact physique entre les détenus et les visiteurs. Estimant que le ministère a répondu favorablement aux demandes des surveillants en termes de sécurité, M. Lacroix a rappelé qu'ils attendaient la concrétisation d'une prime spécifique promise aux agents. edy-mdh-bbr-cnp/zl/mpm

22.07.2025 à 13:41

Israël: au monastère de Latroun, des vignes replantées en signe d'"espoir"

FRANCE24
img
La culture des raisins et la production de vin au monastère de Latroun remontent à l'arrivée des moines français il y a 135 ans et constituent depuis un pilier de leur vie spirituelle ainsi qu’un important moyen de subsistance. Les moines expliquent que les incendies de fin avril ont détruit près d'un tiers de leurs vignes, soit environ cinq hectares. Face à la destruction, ils ont lancé un appel à l'aide pour replanter les vignes, mobilisant une poignée de bénévoles venus creuser et planter sous un soleil de plomb. Pour le père Christian-Marie, qui vit au monastère depuis près de 28 ans, planter de nouvelles vignes est "un symbole d'espoir". "Parce que si nous pensions que demain, la terre serait bombardée et réduite à néant, nous n'entreprendrions rien." "Pour moi, c’est très important de prier pour la paix quand je vis dans ce monastère", confie-t-il. Dans le silence, les bénévoles transportent des plateaux de jeunes plants qu'ils alignent soigneusement en longues rangées sur une parcelle du monastère épargnée par les flammes. Les moines en robe distribuent des piquets et pressent délicatement les plants dans la terre. Pour Noga Eshed, 74 ans, bénévole venue de Tel-Aviv, l'exercice représente une reconnexion avec la nature. "Je vois des gens toucher la terre, le sol. Et ce n’est pas très courant. Nous sommes très déconnectés de cela de nos jours", dit-elle, une truelle à la main. Mme Eshed, qui a déjà été bénévole au monastère à plusieurs reprises, affirme que les "frères" sont de "bons amis". "Entre les mains de Dieu" Les moines de Latroun appartiennent à l'ordre des trappistes, une branche du catholicisme romain centrée sur la prière contemplative et une vie de simplicité. Attisés par la canicule et des vents violents, des incendies de forêt avaient fait rage en avril dans les zones bordant l'autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv. Les flammes ont atteint les abords du monastère de Latroun, entraînant l’évacuation de la vingtaine de ses occupants. "Cela a été très difficile parce que nous n'avons pas l’habitude de quitter notre monastère et certains frères sont très âgés", a dit à l’AFP le frère Athanase. Au départ, les moines redoutaient que le monastère ait été détruit par les flammes, a-t-il indiqué. L'édifice a toutefois été épargné, bien que de vastes portions des terres agricoles aient été ravagées. Outre les vignobles, le domaine de Latroun comptait environ 5.000 oliviers, dont un millier ont entièrement brûlé lors de l’incendie. Selon le frère Athanase, 70% des oliviers ont souffert des flammes et il faudra environ quatre ans pour retrouver une production normale. L'année dernière, le monastère a produit trois tonnes d'huile d'olive, mais "il n’y aura pas de production cette année", déplore-t-il. "C'est difficile pour nous car nous vivons de notre production." Debout dans le vignoble nouvellement replanté, le père Aloïs espère que le monastère sera épargné à l'avenir par un incendie aussi destructeur, tout en assurant que les moines sont désormais mieux préparés. "En fin de compte, nous sommes entre les mains de Dieu", lance-t-il.
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
Le Canard Enchaîné
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞