Le compromis trouvé entre Donald Trump et Ursula von der Leyen prévoit des droits de douane de 15 % pour les exportations des Vingt-Sept vers les Etats-Unis, sans mesures de rétorsion. L’Union européenne a-t-elle capitulé face à Donald Trump ? Julien Bouissou, journaliste spécialiste du commerce mondial, a répondu à vos questions.

En contrepartie de la taxation à 15 % annoncée le 27 juillet, la présidente de la Commission européenne et les milieux d’affaires s’accrochent à l’espoir d’une stabilisation de l’environnement économique. Ils n’en ont, en réalité, pas la moindre assurance.

Les « freins et contrepoids » américains, censés protéger la démocratie, sont en train de lâcher, alerte l’historien Jack Norman Rakove dans une tribune au « Monde ».

Ursula von der Leyen et Donald Trump ont annoncé, dimanche 27 juillet, avoir conclu un accord imposant 15 % de taxes sur la plupart des produits européens importés aux Etats-Unis. Les Vingt-Sept s’engagent aussi à acheter davantage de pétrole et de gaz américains et à investir dans le pays.

Les élections municipales, dimanche 27 juillet, devaient être une formalité pour le parti du président. Un an après sa réélection très contestée, les négociations sur les échanges de prisonniers et l’aval de Washington au retour de l’entreprise pétrolière Chevron au Venezuela lui ont permis de marquer des points.

L’Union européenne s’est engagée à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis, selon le président américain, qui s’est entretenu avec la dirigeante européenne dimanche en Ecosse.

Donald Trump est arrivé vendredi en Ecosse pour un séjour privé où il est censé jouer au golf et multiplier les rencontres diplomatiques et les négociations commerciales. Mais à peine a-t-il atterri qu’il s’est empressé de commenter la politique migratoire.

Un tiers des Gazaouis ne mange pas depuis plusieurs jours, selon le Programme alimentaire mondial.

Dans une lettre ouverte, des élues demandent au président qu’il intervienne en urgence pour empêcher l’incinération d’implants et de stérilets financés par Washington et stockés en Europe, après l’arrêt de l’Usaid.

Des centaines de personnes se sont rassemblées, samedi, pour protester contre la visite du président américain. Dès son arrivée, il a évoqué l’immigration, appelant les pays européens « à se ressaisir » et à « mettre un terme à cette horrible invasion ».

La plateforme est suspectée d’avoir biaisé son algorithme à des fins d’ingérence étrangère. X « nie catégoriquement » ces accusations.

Accusé de s’être servi illégalement des identités et de données financières personnelles de donateurs pour leur subtiliser des fonds, l’ancien parlementaire avait plaidé coupable et avait été condamné au mois d’avril à une peine de sept ans d’incarcération.

« Les seigneurs de la tech » (6/6). Alors que les tensions internationales se multiplient, la deuxième élection de Donald Trump a ouvert les vannes d’un rapprochement au pas de charge entre les géants de la Silicon Valley et l’armée américaine.

Un haut responsable gouvernemental américain et ancien avocat de Donald Trump rencontre à nouveau, vendredi, Ghislaine Maxwell en Floride, où elle purge sa peine de prison. L’administration Trump et ses alliés font par ailleurs feu de tout bois pour se dépêtrer de cette affaire.

Le président américain a réagi à l’annonce d’Emmanuel Macron, jeudi, annonçant la reconnaissance de l’Etat palestinien par la France en septembre.

Le président américain a annoncé que le gouvernement fédéral ne pourra plus utiliser de logiciels d’IA jugés « woke », et privilégiera ceux visant la « neutralité idéologique ». Mais de quelle « neutralité » parle-t-on ?

Il aura fallu un an aux autorités américaines pour trancher sur le projet. Skydance avait mis 8,4 milliards de dollars sur la table pour prendre le contrôle de Paramount. Le président des Etats-Unis a régulièrement critiqué la chaîne CBS, l’accusant d’être « hors de contrôle ».

Homme de spectacle plutôt qu’athlète, il avait fait rentrer sa discipline dans la pop culture, déclenchant une « Hulkamania ». Après des années creuses et un procès lucratif contre le site « Gawker », il s’était rallié de manière spectaculaire à Donald Trump.