«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 4 juin avec aussi «Horizonte» et «Cloud». Bandes-annonces à l’appui.

Dans un splendide film restauré en 4K plus de trente ans après sa sortie, le cinéaste japonais injustement méconnu sonde avec délicatesse la curiosité morbide de trois gamins.

Le cinéaste colombien suit un bourreau en quête d’expiation dans une jungle de carton-pâte. Un ratage aussi bien sur la forme que sur le fond.

La région présidée par Christelle Morançais, déjà à l’origine de coupes dures dans le secteur de la culture, retire l’aide aux événements dans les lieux de moins de 200 places, dont elle était pourtant partie prenante. Une décision qui précarise les artistes, les lieux et la création.

Pour s’adapter aux mutations du marché, les récompenses évoluent. Dernier exemple en date, la Fondation Pernod Ricard va désormais accompagner trois artistes, dont les noms sont dévoilés ce mercredi 3 juin : la vidéaste Saodat Ismailova, le sculpteur et plasticien Alexandre Khondji et l’artiste Hélène Yamba-Guimbi.

A peine sauvée par l’interprétation de l’acteur, la chronique guindée des derniers jours du neurologue s’appesantit sur une discussion imaginaire avec l’écrivain C. S. Lewis.

Récit des galères d’un vendeur crapuleux face à ses clients tortionnaires, le nouveau long du prolifique Kurosawa vire au téléfilm balourd et incompréhensible.

Dans un documentaire captivant, Alexe Poukine infiltre des ateliers théâtraux à l’hôpital. L’occasion pour le personnel de travailler ses capacités d’empathie et de laisser s’exprimer sa propre détresse.

«Libé» vous guide dans les pièces ou spectacles de danse à voir, à Paris ou en régions. A voir aussi : «Encore, plus, partout, tout le temps» de l’Avantage du doute et «Makbeth» du Munstrum Théâtre.

Figure centrale de la vie intellectuelle, éditeur incontournable chez Gallimard, cofondateur de la revue «le Débat», l’historien aura durant des décennies, notamment avec son grand-œuvre les «Lieux de mémoire», étudié le sentiment national. Il est mort à 93 ans, a annoncé sa famille lundi 2 juin.

De retour avec un sixième album, «Lotus», la rappeuse anglaise prolifique et tourmentée revendique le doute et les émotions comme moteurs de création.

En résidence au musée parisien, le plasticien y dispense de fascinantes «leçons d’artiste» sur la façon dont notre regard est pétri par les blessures intimes et historiques que l’art peut apaiser.

L’écrivaine a été récompensée ce mardi 2 juin pour son roman sur deux sœurs sous la férule d’un beau-père.

Placé sous la baguette vigoureuse de Pier Giorgio Morandi, l’orchestre de l’opéra d’Athènes sonne souple et percutant dans son interprétation du chef-d’œuvre de Puccini. Les chœurs y sont vibrants et les chanteurs principaux de classe internationale.

A force de publier à jets continus, le romancier américain, créateur du célèbre Harry Bosch, perd de sa gnaque et de son rythme.

Galvanisé par un passage remarqué aux Trans Musicales en 2023, l’artiste franco-marocain sort «Ylh Bye Bye», objet fabriqué en mode DIY et impossible à circonscrire au seul raï.

Un recueil placé sous le signe de la musique.

Les viols, les combats, puis l’invisibilisation dans l’histoire officielle… Les engagées volontaires soviétiques de la Seconde Guerre mondiale sortent de l’ombre au Printemps des comédiens à Montpellier, où les non-dits deviennent criants. Un spectacle vibrant qui résonne avec l’actualité ukrainienne.

Plus de vingt ans après la sortie de son dernier album, le groupe britannique revient avec un nouvel opus sexa et sexy, occasion de revisiter avec le duo rescapé Jarvis Cocker et Mark Webber leur carrière de pop stars redescendues sur terre, désormais rangées des embrouilles et des substances.

Après un renvoi, le 10 mars, s’ouvre ce lundi 2 juin le procès de trois anciens cadres du fleuron du jeu vidéo français, dont l’ex-directeur créatif, Serge Hascoët. L’aboutissement d’une affaire inédite, révélée par «Libération» en 2020, dans un secteur jusqu’alors très fermé.

Dans un premier film d’une contemporanéité stupéfiante, le créateur de «Succession» imagine le week-end en huis clos de quatre moguls de la tech, imperméables au chaos mondial déclenché par l’un d’entre eux.

Le romancier britannique d’origine indienne fait une pause dans sa série policière sur l’indépendance de l’Inde pour mieux nous embarquer dans un thriller d’espionnage qui n’a rien à envier aux romans de Robert Ludlum.

Lointaine héritière de Nicki Minaj, la rappeuse strasbourgeoise continue de disséminer ses paroles crues et crâneuses, et met l’accent sur les singles et la scène en attendant l’album.

Sortie d’en coffret consacré aux Pale Fountains, groupe britannique disparu à la fin des années 80.

Les quatre membres de Grupo Fugitivo et leur manager ont été enlevés et assassinés, leurs corps ont été retrouvés le 29 mai. Et le débat national sur l’interdiction des chansons à la gloire des parrains du narcotrafic est relancé.

L’actualité est souvent sinistre, oui, mais il reste des raisons d’espérer. «Libération» vous le prouve avec 10 articles embrassant une information réjouissante et curieuse.

Le collectif de musiciennes met en musique le roman de Monique Wittig, empruntant la fougue militante d’un texte féministe fondateur.

Lisa Blumen tisse un thriller parano en plongeant dans le quotidien d’une influenceuse make up prise au piège de la surexposition et torturée par le regard des autres.

Mathieu Blanchard, athlète, dévoile ses goûts musicaux à «Libération».

Avec «BĒYĀH», la star belge apparemment lassée du succès et de la surexposition médiatique affirme mettre un terme à sa carrière de chanteur acclamé.

Le gratin européen se croise dans l’établissement à deux pas du Parlement pour une cuisine peu ragoûtante.

Le beau récit flottant de Mazlum Nergiz et Leonie Ott suit la dérive dans la nuit d’un homme en deuil de son frère.

Perdus au multiplex, hagards à la librairie, déboussolés devant les plateformes de streaming… Vous ne savez que voir, lire, écouter, faire en cette fin de semaine ? La team Culture vous donne quelques conseils.

A l’heure où de nombreuses régions sabrent dans les budgets de la culture, l’inauguration en Nouvelle-Aquitaine d’un lieu hybride, où chacun peut venir admirer ou emprunter des œuvres, a de quoi réjouir.

Chaque samedi, le point sur les ouvrages préférés du public. Cette semaine, un libraire bien embêté.

Oiseaux emmazoutés, laine tuftée, fleurs bourdonnantes… «Pollen», le nouveau parcours du centre d’art contemporain, interroge notre rapport à la nature à travers des œuvres vivantes, fragiles et périssables.

L’auteur aventurier relate son tour du monde des «Piliers de la mer», nouveaux objets d’exploration et de contemplation.

Dans «Bassoléa ou de l’herbe dans le ventre», une fille énervée est «mise au vert».

Ce natif de Porto Rico, fan de Nirvana, illumine les enceintes avec une pop-reggae dub à l’accent latino. Mais alors pourquoi ce visuel ? Ce producteur et multi-instrumentiste nous donne la réponse.

Chaque semaine, une lectrice ou un lecteur chronique un coup de cœur. Aujourd’hui un exil «pour échapper aux souvenirs».

Chaque week-end, la web radio de «Tsugi» accompagne le cahier musique de «Libération».

La chanteuse s’opposait à un magnat de l’industrie musicale qui avait acquis en 2019 le label Big Machine pour 300 millions de dollars, mettant ainsi la main sur la majorité des enregistrements des tubes de Taylor Swift.

L’artiste originaire de Bristol a publié sur les réseaux, jeudi 29 mai, une photo de sa première œuvre revendiquée de l’année. De nombreux amateurs ont rapidement identifié le lieu, à Marseille, et s’y sont attroupés pour admirer le pochoir d’un phare et deviser sur le sens profond de la phrase énigmatique qui l’accompagne.

Cette semaine, des expéditions épiques, des colis à livrer, la banquette arrière d’une voiture et des rois en guerre.

L’humoriste américain aux accents virilistes sort un «sketch show» désuet, carburant au comique troupier et aussi subversif qu’une blague de Toto.

Dans «l’Usage du Japon», Emmanuel Ruben poursuit sa quête d’«extases géographiques», tandis que François-Henri Désérable part à moto sur les traces de Che Guevara dans «Chagrin d’un chant inachevé».

Riche en visions psychédéliques, l’édition 2025 de la jeune manifestation portugaise se saisit des enjeux actuels, du dérèglement climatique aux questions postcoloniales, et propose de lumineuses formes de résistance.

Servie par un casting inspiré, la série emprunte habilement des éléments clés du matériau original sans le calquer et s’adapte à la nouvelle donne géopolitique.

A Nîmes, Orange, Arles ou Vienne, les théâtres et arènes romaines exercent une certaine fascination sur le public et les artistes, tous genres confondus. De quoi donner un supplément d’âme aux concerts qui y sont donnés.

Dans «Treize années à te regarder mourir», un récit triste et résolu, l’écrivain raconte l’alcoolisme et le déterminisme social.