La soirée de levée de fonds, associée à la sphère catholique militante, a suscité une contre-manifestation jeudi 5 juin. Et veut se détacher du milliardaire d’extrême droite, un ancien parrain.

Entre la stratégie prudente d’Edouard Philippe, le jeu d’équilibriste de Gabriel Attal, les calculs de Gérald Darmanin et les coups de menton droitiers de Bruno Retailleau, chacun aiguise ses armes, entre hypothèses d’alliance et ambitions personnelles.

Le plus dur commence, sur le plan stratégique mais aussi programmatique, pour celui qui a replacé le PS clairement à gauche.

Le sénateur avait accusé TotalEnergies de «complicité de crimes de guerres en Ukraine». Vendredi 6 juin, le tribunal correctionnel a retenu la «bonne foi» de son discours.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

La présidente d’Occitanie, virulente pourfendeuse du Premier secrétaire, avait menacé de claquer la porte du parti s’il était réélu. Ce dernier a remporté l’élection, jeudi 5 juin.

Ce terme ne permet pas un essor de la mobilisation en défense du peuple palestinien, victime d’une épuration ethnique. Son utilisation brouille la mémoire de l’extermination des Juifs, seule assurance contre le retour du fascisme.

Non, le racisme n’est pas une substance naturelle ni un virus qui se propagerait tout seul. Des artisans politiques et médiatiques le font prospérer à longueur de plateaux de chaînes d’info.

Le député de Seine-et-Marne a été reconduit de justesse (50,9 %) à la tête du Parti socialiste face au maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, jeudi 5 juin.

Alors qu’on s’attendait à une victoire bien plus large, l’écart est serré avec le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. Avec 50,9% des suffrages militants, le premier secrétaire sortant rempile.

Des députés de la gauche jusqu’au RN ont voté ce jeudi, à 103 voix contre 17, en faveur de la proposition de loi communiste dont le coût est évalué à 3 milliards d’euros. Le texte, qui n’est pas soutenu par le gouvernement, doit être examiné par le Sénat.

Alors que les leaders européens peinent à passer de la parole aux actes pour sanctionner le gouvernement israélien, tout ce qui peut contribuer à arrêter la tragédie dans l’enclave palestinienne est utile. C’est le cas de la traversée entreprise par la «Freedom Flotilla».

Rédigé par le député LFI Antoine Léaument, un rapport, qui sera publié ce vendredi 6 juin, s’alarme sur les «risques de manipulation de l’opinion en période électorale», avec en ligne de mire le milliardaire français.

La révélation, lundi 2 juin, que plusieurs députés RN appartenaient à un groupe Facebook baptisé «la France avec Jordan Bardella» où étaient tenus des propos racistes, antimusulmans, antisémites et homophobes, a provoqué de nombreuses réactions à gauche.

Si les principaux porte-parole du parti d’extrême droite font la différence entre rejet de l’immigration et des immigrés, de nombreux cadres intermédiaires, actifs sur les réseaux sociaux, brouillent ce discours.

Le milliardaire semble avoir sorti le leader souverainiste de son fief vendéen pour qu’il arpente la scène médiatique des réactionnaires. Pour comprendre cette dynamique, «Libération» reçoit Charlotte Chaffanjon, journaliste au service Enquête.

La présidente de l’Assemblée a obtenu de l’exécutif qu’il inscrive ce texte sur son ordre du jour, pour une adoption fin juin.

La ministre a toujours récusé tout lien avec le groupe gazier. Mais «le Nouvel Observateur» et «Complément d’enquête» dans son émission de ce jeudi 5 juin au soir produisent des documents qui prouvent le contraire.

Le PCF a organisé mercredi 4 juin une conférence internationale avec l’OLP, à Paris. L’occasion pour Fabien Roussel de rappeler que le parti soutient sans discontinuer la cause palestinienne depuis les années 1970.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Le président du Rassemblement national était l’un des invités de Karine Le Marchand dans l’émission diffusée sur M6 dimanche 1er juin.

A l’occasion de la niche parlementaire du Parti communiste, ce jeudi 5 juin, les députés ont pu s’exprimer, pour la première fois dans l’hémicycle, sur le report à 64 ans du départ à la retraite. Mais il ne s’agissait que d’une proposition de résolution.

Le politologue Bastien François constate un «affaiblissement généralisé de la force de gouverner» depuis la dissolution décidée par Emmanuel Macron.

Un recueil à paraître le vendredi 6 juin documente, analyse et combat le projet de concentration éditoriale mené par le milliardaire breton dans le monde du livre, et ses incidences sur la montée d’un «libéralisme autoritaire».

Alors que le 81e congrès du PS se tient du 13 au 15 juin à Nancy, force est de constater que le parti passe à côté de débats qui pourraient susciter l’intérêt. L’espace politique avant l’échéance de 2027 existe, mais le temps presse.

Après avoir obtenu le soutien de Boris Vallaud il y a quelques jours, le premier secrétaire sortant semble en position de force face au maire de Rouen pour le vote final qui a lieu ce jeudi. Le gagnant aura la lourde tâche de remettre le parti au centre du jeu politique.

L’ancien Premier ministre exprime sa «colère» dans un court ouvrage où il se concentre davantage sur les enjeux économiques et sociaux que sur l’immigration et la sécurité. Pour le plus grand bien du débat public.

Les insoumis voulaient dénoncer, ce mercredi 4 juin, le recours à la motion de rejet, récemment utilisée par le bloc central pour contourner les débats à l’Assemblée. Mais les voix du PS et du RN ont manqué pour faire tomber le gouvernement.

Candidat au poste de premier secrétaire du PS, dont le second tour de l’élection se tient ce jeudi, le maire de Rouen tacle son concurrent Olivier Faure et explique vouloir rénover le parti pour qu’il rassemble 100 000 adhérents.

Depuis fin avril, François Bayrou mène des consultations avec les partis sur la question de la proportionnelle. Une question technique sur laquelle les partis peinent à définir une position commune.

Les députés ont approuvé mardi 3 juin dans la soirée la proposition visant à créer de nouvelles qualifications dans le code pénal. En 2024, la dissolution avait perturbé la navette parlementaire du texte.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Sil ne dit toujours rien de ses mesures prévues pour atteindre ses objectifs, c’est autour du 15 juillet, soit plus tôt que d’ordinaire, que le Premier ministre dévoilera son «plan» pour ramener le déficit sous les 3 % en 2029.

Le projet d’une réforme du mode de scrutin a beau horripiler 3 des 4 formations soutenant François Bayrou, ses troupes à l’Assemblée nationale n’en démordent pas.

Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, et la présidente de l’Assemblée nationale se sont accusés mutuellement de trop traîner à inscrire à l’ordre du jour de la Chambre basse la proposition de loi.

Comme Nicolas Mayer-Rossignol, Yaël Braun-Pivet ou Pouria Amirshahi avant lui, l’ex-ministre de la Santé «normalise» le fait d’être atteint de cette maladie qui touche 4 millions de Français, voilà qui contribue à faire bouger les choses.

Démise d’office de sa fonction locale après sa condamnation fin mars pour «détournement de fonds publics», la patronne du RN avait contesté la décision devant le tribunal administratif de Lille qui l’a déboutée.

Ancien membre du gouvernement d’Elisabeth Borne, le désormais député Place publique a révélé ce mardi 3 juin avoir été touché par cette maladie, afin de demander au gouvernement de ne pas couper dans les budgets de la recherche médicale.

Les insoumis entendent dénoncer le recours à la motion de rejet, tactique récemment utilisée par le bloc central pour contourner les débats à l’Assemblée. Mais les voix du PS et du RN devraient manquer.

Pour le lancement de sa troisième candidature mardi 3 juin, l’ancien député Horizons a assuré pouvoir ouvrir une voie entre la ministre issue de LR et la gauche sortante.

En refusant de se rendre dans le Var, le ministre de l’Intérieur ne convainc pas de la sincérité de ses paroles après le meurtre raciste de Hichem Miraoui.

Le ministre de la Justice a dit ce mardi 3 juin souhaiter la suppression du sursis pour «toute agression envers un représentant de l’Etat» après les débordements qui ont eu lieu après le sacre du club parisien en Ligue des champions.

Le chef du parti d’extrême droite signe la fin d’une coalition obtenue après sept mois de négociations. Fruit de la discorde : des exigences de durcissement migratoire qu’il n’a pas pu imposer aux trois autres partis du gouvernement.

Soutenue par le gouvernement et adoptée à l’Assemblée nationale, la «loi PLM» n’a pas convaincu les sénateurs, qui l’ont rejeté ce mardi 3 juin.

On pourrait croire que l’opération de ces petites mains du chaos est ratée puisqu’ils ont été démasqués trois jours après leurs méfaits. Mais il reste toujours quelque chose de ces tentatives de déstabilisation.

En empruntant un champ sémantique qui fleure le racisme et l’esprit colonial, le premier flic de France sait très bien dans quel imaginaire de déshumanisation il s’inscrit.

L’avocat de la famille de la victime, l’association SOS Racisme et plusieurs représentants politiques de gauche dénoncent ce mardi 3 juin un «climat politique» propice aux crimes racistes.

Deux jours après sa sortie sur les «barbares», le ministre de l’Intérieur est accusé par la gauche d’encourager la violence d’extrême droite avec ses propos.

Après le premier tour du congrès du PS qui a vu Olivier Faure devancer d’une courte tête Nicolas Mayer-Rossignol, Boris Vallaud était convoité par les deux camps. Il a finalement annoncé son soutien au premier.

Des médias de l’industriel breton aux librairies, le Vendéen est partout. Ringard jusqu’à ce que Macron le sorte de la naphtaline, il cogne désormais sur le Président et affiche une réconciliation de façade avec son ex-protégé, le ministre Bruno Retailleau.