09.12.2025 à 12:26
Fondation Copernic
Cette série de podcasts en partenariat avec la Fondation Copernic intitulé « La Chichoumeille de résistance » explore les activités des systèmes alimentaires. Chichoumeille en occitan veut dire ratatouille et nous faisons l’hypothèse que conscientiser notre alimentation en la reconnectant avec les conditions de sa production, est une forme ordinaire de politisation des systèmes alimentaires. Nous souhaitons […]
L’article La Chichoumeille de résistance est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Cette série de podcasts en partenariat avec la Fondation Copernic intitulé « La Chichoumeille de résistance » explore les activités des systèmes alimentaires. Chichoumeille en occitan veut dire ratatouille et nous faisons l’hypothèse que conscientiser notre alimentation en la reconnectant avec les conditions de sa production, est une forme ordinaire de politisation des systèmes alimentaires. Nous souhaitons partager ce que nous connaissons de ces systèmes alimentaires en allant à la rencontre des auditeurs et auditrices mais aussi des acteurs et actrices de l’alimentation, ici ou ailleurs. Pour nous, la Chichoumeille devient alors résistance d’abord comme plat dans nos habitudes alimentaires et ensuite dans la façon de politiser ce sujet.
De tout temps, pour manger, les êtres humains ont besoin de quatre activités : la production agricole, la transformation des produits bruts pour en faire des aliments, la distribution de ces denrées alimentaires et des lieux pour les consommer. En complément de ces quatre activités, il y a des activités connexes absolument nécessaires comme la gestion des déchets ou la logistique. Nous allons faire des aller-retour entre la compréhension de ce qu’est un système alimentaire et ce qui se passe sur notre territoire pour manger.
L’ambition sera celle de soutenir le contre-récit à la seule offre alimentaire agro-industrielle qui nous est proposée et de partager le projet politique d’une Sécurité Sociale de l’Alimentation.
En partenariat avec la Fondation Copernic et RPH FM
Diffusion : lundi 23 juin 2025 à 10h
Animation : Dominique Paturel, Benoit Daviron et Maéva
L’histoire de la place de l’agriculture dans nos sociétés peut être racontée en regardant l’évolution, dans le temps long, des sources et usages de la biomasse (tout ce qui est vivant et issu du vivant). La biomasse est une des sources d’énergie et de matière qui contribuent aux métabolismes des sociétés. Cette contribution a toutefois radicalement changé au cours des trois derniers siècles. Dans le cadre de ce qui peut être appelé le régime métabolique solaire, qui caractérise toutes les sociétés dites « traditionnelles », la biomasse occupe une place centrale non seulement pour la fourniture d’aliments et d’énergie mais aussi comme source quasi-unique de matières premières. Avec la Révolution industrielle apparaît ce qui peut être appelé le régime métabolique minier. Avec lui, désormais, l’essentiel des ressources, énergie comme matière, provient de l’exploitation du sous-sol tandis que nombre de produits issus de la biomasse sont remplacés par des produits de synthèse ou dérivés de minerais. L’alimentation s’impose ainsi comme le débouché quasi-unique de l’agriculture qui est elle même transformée par un bouleversement des techniques et l’utilisation de quantité massive de ressources du sous-sol sous la forme de carburants, d’engrais et de pesticides.
Émission réalisée en partenariat avec la Fondation Copernic
Diffusion : lundi 21 juillet 2025 à 10h Animation : Dominique Paturel, Benoit Daviron et Maéva L’histoire de l’économie mondiale, depuis le XVII° siècle, alors que l’Europe imposait progressivement sa domination au reste du monde, peut être racontée comme une succession de puissances hégémoniques : Provinces Unies (les Pays Bas d’aujourd’hui), Royaume Uni, puis États-Unis. Chacun de ces hégémons s’est caractérisé par un rapport particulier à la biomasse, et donc aux produits agricoles, tant en terme d’approvisionnement que d’usage. Ainsi l’hégémonie des Provinces Unies et du Royaume Uni se caractérise par un rôle essentiel donné à la biomasse d’origine lointaine tant pour les usages alimentaires que non alimentaires. Au contraire avec les États-Unis, l’auto-suffisance alimentaire s’impose comme norme de politique alors que les produits de synthèse ou minéraux se substitue à la biomasse non alimentaire et que l’industrialisation de l’agriculture permet un accroissement simultané des rendements et de la productivité du travail au prix toutefois d’une dépendance croissante aux apports d’énergie fossile.
Émission réalisée en partenariat avec la Fondation Copernic
Diffusion : lundi 25 août 2025 à 10h Animation : Dominique Paturel, Benoit Daviron et Maéva Suite et fin Animation : Dominique Paturel, Benoit Daviron et Maéva
Suite et fin de notre thématiques sur les rivalités internationales comme moteur de l’histoire de l’agriculture.
Émission réalisée en partenariat avec la Fondation Copernic
Diffusion : mardi 4 novembre 2025 à 19h15 Animation : Dominique Paturel et Benoit Daviron Invi
Invité : Patrice Ndiaye, maître de conférences en droit public à l’Université de Montpellier
La filière de l’aide alimentaire et le droit à l’alimentation durable
L’aide alimentaire est au vrai sens du terme, une filière agro-industrielle dont l’objectif est de distribuer via des dons en nature, la surproduction agricole, la surproduction des entreprises de transformation par le biais de la grande distribution. Elle s’appuie sur le système agricole et alimentaire productiviste. Pour ces raisons, la filière de l’aide alimentaire est une offre dans un vaste marché de la consommation alimentaire. Sous couvert d’un discours de solidarité et d’un énorme travail gratuit de milliers de bénévoles, cette filière s’affiche comme un droit à l’alimentation pour les femmes, les enfants et les hommes les plus précaires. En réalité, elle masque une vision néolibérale de l’accès à l’alimentation soutenant le productivisme et peu démocratique. En effet, les destinataires de cette aide sont assignés à manger la surproduction, sans autre choix. Même si depuis le COVID 19, des tentatives des opérateurs de cette filière sont de rendre accessible l’accès à des produits frais. Cependant le dernier rapport de la Cour des comptes sorti en juillet 2025 sonne la fin de ces pistes en rappelant que le financement public (Europe, État, collectivités publiques) doit servir à la raison d’être de la filière à savoir distribuer cette surproduction : c’est cette condition qui permet aux entreprises participantes de pouvoir défiscaliser le montant de leur chiffre d’affaire.
Dans ce contexte, la bataille pour un droit à l’alimentation durable, plus important que le droit actuel, présent dans les droits humains de l’ONU, doit revendiquer le fait que l’alimentation ne peut pas être soumise à la puissance des accords commerciaux internationaux : l’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres.
Compétence des collectivités territoriales en matière d’alimentation de sécurité alimentaire est une compétence régalienne, en d’autres termes c’est l’État qui garantit à l’ensemble des citoyens le fait de pouvoir manger chaque jour. La concentration de la sécurité alimentaire se fait essentiellement à l’échelle d’un ministère : celui de l’agriculture.
À partir de cela, les segments de cette garantie se dispatchent dans les différentes échelles : la Région, le Département, les intercommunalités, les communes. Cependant sur le fond, cette distribution est plus de l’ordre d’incitations ou de respect législatifique dans un choix souverain des collectivités.
C’est ce que Patrice Ndiaye, maître de conférence en droit public à l’Université de Montpellier nous rappelle dans cette émission.
Émission réalisée en partenariat avec la Fondation Copernic
La chichoumeille de résistance octobre 2025 :
L’article La Chichoumeille de résistance est apparu en premier sur Fondation Copernic.
09.11.2025 à 21:55
Ingrid Darroman
25 NOVEMBRE 2025 : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ENCONTRE DES FEMMES Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité, comme nous l’avons déjà fait le 11 octobre, avecet pour les femmes du monde entier : celles qui sont victimes des […]
L’article Contre le patriarcat : ni oubli, ni silence, marchons contre les violences ! est apparu en premier sur Fondation Copernic.
25 NOVEMBRE 2025 : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ENCONTRE DES FEMMES
Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité, comme nous l’avons déjà fait le 11 octobre, avec
et pour les femmes du monde entier : celles qui sont victimes des violences machistes, des conflits armés, des famines, des spoliations de terres et de leurs biens naturels, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques. Avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, dont les voix sont étouffées, qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.
Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les filles, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent, en dépit des risques encourus. A toutes celles que nous avons perdues.
Les violences et l’impunité des agresseurs persistent 8 ans après l’élection d’Emmanuel Macron, en plein #MeToo. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite. Le parcours judiciaire revictimise bien souvent les femmes et constitue un obstacle à la sortie de la violence comme la baisse du financement public des associations d’accompagnement des victimes.
Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les ateliers des chaînes d’approvisionnement des multinationales, les commissariats, les centres de rétention, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux.
Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent au croisement de plusieurs systèmes d’oppressions.
Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie, les femmes migrantes, sans papiers, les travailleuses précaires, les femmes sans domicile et autres femmes précarisées, femmes en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution, et celles victimes de l’industrie pédo et pornocriminelle.
Sans autorisation de travailler, les femmes étrangères dont les demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains.
En France, en 2024, c’est encore plus d’un féminicide tous les trois jours commis par un conjoint ou un ex-conjoint Des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants co- victimes ne diminue pas, tout comme les viols ou tentatives.
La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).
Une femme en situation de handicap sur cinq a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, elles représentent pourtant 21% des féminicides.
Les organisations féministes et syndicales exigent :
· Une loi-cadre intégrale contre les violences, comme en Espagne.
· 3 milliards d’euros nécessaires pour la mettre en œuvre
· Une Éducation à la Vie Affective Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) effective partout
· L’arrêt immédiat de la baisse des financements
et un rattrapage du budget des associations qui accompagnent les victimes et assurent l’éducation populaire sur les questions de violences et d’égalité femmes-hommes.
Tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons !
Nous appelons à participer aux mobilisations à l’occasion de la journée internationale des droits des enfants et pour le jour du souvenir trans (TDoR).
Contre les violences faites aux femmes et aux filles, les violences sexistes et sexuelles, manifestons partout le samedi 22 novembre 2025 et le mardi 25 novembre 2025 !
Le 20 octobre 2025
Manifestons partout le samedi 22 novembre 2025 et le mardi 25 novembre 2025 !
Signataires au 9 Novembre 2025
ACDI Cameroun , ActionAid France, Alliance des femmes pour la Démocratie, Amicale du Nid, APEL-Égalité, Assemblée des Femmes, Attac France, Association Nationale des Etudes Feministes , Association Place des Femmes 59, CGT confédération Générale du Travail, CIDFF de Seine Maritime, CNT-SO Éducation/Recherche, Coalition féministe et enfantiste pour une loi-cadre intégrale contre les violences sexuelles, Collectif National pour les Droits des femmes, Collectif Faty Koumba : Association des libertés, Droits de l’homme et non violence, Collectif Féministe Contre le Viol, Collectif des Féministes Narbonnais.es , Collectif 11 droits des femmes, Collectif IVG Tenon, Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) , Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF), CRID, Dans le Genre Egales, En avant toute(s), En Parler, Excision parlons-en !, FAGE, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives (FTCR), FEMEN France, Femmes Égalité , Femmes Solidaires, Femmes Solidaires 80, Fondation des Femmes, Fondation Copernic, Force Féministe (57), France Amérique latine FAL , FSU, Genre et Altermondialisme , GISTI, Iran Justice , Je te crois je te protège, Las Rojas Paris, Les Relations Essentielles, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Le Planning familial, Le Planning familial des Côtes-d’Armor, Maison des femmes Thérèse Clerc de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement de la Paix, Mouvement des femmes kurdes, Mouvement du Nid, NEGAR-Soutien aux femmes d’Afghanistan, Organisation de Solidarité Trans (OST), Osez le Féminisme, Parents et Féministes, Réseau Féministe « Ruptures », Réussir l’égalité femmes-hommes, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques (StopVOG), UNEF le syndicat étudiant, Union des femmes socialistes SKB, Union Nationale des Familles de Féminicides (UNFF), Union Étudiante , Union syndicale Solidaires, Victoires Populaires, Visa – Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes.
En soutien
Égalités, Génération-s, L’APRÈS , La France insoumise, Les Ecologistes , Les Jeunes de L’APRÈS, NPA-l’Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Socialiste, PEPS Ecoféminisme, Socialisme ou Barbarie France, Réseau coopératif Gauche Alternative.
L’article Contre le patriarcat : ni oubli, ni silence, marchons contre les violences ! est apparu en premier sur Fondation Copernic.
03.11.2025 à 09:29
Fabien Marcot
Construire et financer la protection sociale d’aujourd’hui et de demain. Colloque organisé par la Fondation Gabriel Péri, l’Institut Tribune socialiste, la Fondation Copernic, Espace Marx, la Fondation pour l’écologie politique, PAM, l’Institut La Boétie, la Fondation Jean Jaurès à l’occasion des 80 ans de la Sécurité sociale (3&4 octobre 2025).
L’article [vidéo] Construire et financer la protection sociale d’aujourd’hui et de demain est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Construire et financer la protection sociale d’aujourd’hui et de demain. Colloque organisé par la Fondation Gabriel Péri, l’Institut Tribune socialiste, la Fondation Copernic, Espace Marx, la Fondation pour l’écologie politique, PAM, l’Institut La Boétie, la Fondation Jean Jaurès à l’occasion des 80 ans de la Sécurité sociale (3&4 octobre 2025).
L’article [vidéo] Construire et financer la protection sociale d’aujourd’hui et de demain est apparu en premier sur Fondation Copernic.