Le gouvernement espagnol de coalition a développé un programme qui, dans de nombreux domaines, va à l’encontre des recettes néolibérales et du conservatisme croissant qui se répand en Europe.
Si Pedro Sánchez a rompu avec la ligne européenne concernant le génocide de Gaza, il s’est aligné sur ses alliés du Vieux Continent concernant la guerre en Ukraine et l’augmentation des dépenses militaires.
Depuis son arrivée dans les hautes fonctions du parti de centre gauche, l’actuel président du gouvernement d’Espagne a toujours fait preuve d’une adaptabilité redoutable. Mais cette habileté, clé de son maintien jusqu’à présent dans un exécutif sans majorité absolue, pourrait être aussi la cause de sa chute.
La deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol, ministre du Travail et de l’Économie sociale, a su imposer ses thèmes dans le gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sánchez. Ses réformes ont fait d’elle l’une des personnalités politiques les plus populaires de la péninsule ibérique.
Depuis la crise du covid-19, le système de santé français est au bord de la rupture et les inégalités d’accès aux soins sont de plus en plus criantes. Parmi les principales victimes, les minorités de genre, sexuelles ou racisées.