LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs REVUES Médias
Souscrire à ce flux
Revue généraliste

▸ les 10 dernières parutions

25.04.2025 à 12:36

Algérie – France : « Le problème, c’est la connaissance »

la Rédaction

Benjamin Stora, historien spécialiste des relations algéro-françaises, co-auteur de la BD « Les Algériens en France » aux éditions La Découverte, est l’invité de #LaMidinale.

Benjamin Stora, historien spécialiste des relations algéro-françaises, co-auteur de la BD « Les Algériens en France » aux éditions La Découverte, est l’invité de #LaMidinale.

24.04.2025 à 11:55

Que cherche Fabien Roussel ?

Catherine Tricot

Au-delà de ses propos polémiques sur le RSA, qu'y a-t-il dans le nouveau livre du secrétaire national du PCF ? On l'a lu pour vous...
Texte intégral (1016 mots)

Au-delà de ses propos polémiques sur le RSA, qu’y a-t-il dans le nouveau livre du secrétaire national du PCF ? On l’a lu pour vous…

Fabien Roussel prend date avec son nouveau livre (écrit une nouvelle fois avec la collaboration du journaliste Laurent Watiez) : Le Parti pris du travail, sorti ce jour aux éditions du Cherche midi. D’emblée, on relève la majuscule mise au mot Parti : il faudra bien l’entendre au sens de parti politique. On note aussi que le parti dont Fabien Roussel se réclame n’est pas celui des travailleurs mais celui du travail. On ne lui fera pas l’offense d’y voir des références d’un autre âge. Plutôt le sens d’un propos : penser classiquement pour un marxiste le travail comme le lieu de la fabrication de l’humanité et de soi ; l’envisager dans ses dimensions économiques et sociales.


TOUS LES JOURS, RETROUVEZ L’ESSENTIEL DE L’ACTU POLITIQUE DANS NOTRE NEWSLETTER

👉 C’EST ICI ET C’EST GRATUIT


Dès les premières pages, Fabien Roussel explicite l’objectif de ce livre : « Cette révolution devient incontournable, essentielle. Je souhaite qu’elle soit au cœur des prochaines élections, présidentielles et législatives. » Il précise, au micro de France Inter, être prêt à le porter en 2027. Nous voilà avertit des ambitions de Fabien Roussel. Il réaffirme sa conviction : « L’union à tout prix, sans un vrai projet qui mobilise largement, ne permet pas à la gauche de construire une dynamique gagnante ». Le Parti pris du travail se veut donc à la fois une définition de son parti (communiste) et une base programmatique pour sa campagne (présidentielle). 

Le secrétaire national du PCF n’est pas un sociologue du travail, ni un anthropologue. Ni même un économiste. La lecture de son livre le confirme. Ce n’est pas gênant : on ne le lit pas pour cela. Celui qui fut élu en 2018 à la tête du parti pour « redonner une identité au PCF » entend revenir aux fondamentaux. Il s’oppose à « ceux qui bégaient depuis cinquante ans la même rhétorique, assise sur deux obsessions : réduire la dépense publique et rembourser la dette […] À force de faire des économies sur tout, nous sommes devenus une toute petite France. » Sa proposition pour redresser le pays (dans ces pages, il ne sera guère question du reste du monde) et remobiliser le monde du travail s’écrit dans un triptyque classique au parti communiste : « Nous voulons faire du travail, de l’emploi et de la formation le cœur de la reconstruction de notre pays […] Créer des richesses, financer notre modèle social, investir pour demain, rembourser la dette, tout cela nous pouvons le faire […] Investir, investir, investir, plutôt que réduire, réduire, réduire ! » Il décline cette idée pour les jeunes, les femmes, les cheminots, les fonctionnaires, les immigrés… Mais il sait aussi qu’il faudra des luttes, des luttes de classe. Il le dit et le répète dans de nombreuses pages, « la lutte des classes en 2025 est plus que jamais d’actualité », mais « nous constatons le recul de la conscience de classe » et, « oui, créer cette communauté d’intérêts est plus compliquée qu’avant ». « La classe ouvrière est archi-divisée. Elle s’affronte même », avance-t-il. C’est quand même un gros problème !

Ce qui est absent dans le livre de Fabien Roussel, c’est tout simplement la politique. Il faudrait une vision politique et un projet, pas un programme, pour surmonter ces obstacles.

Fabien Roussel tente une explication : « Celles et ceux qui souffrent de ces politiques n’ont souvent plus le courage d’aller manifester pour une augmentation de salaire ». Il propose une solution : l’optimisme. C’est avec cette qualité qu’il conclut son livre : « Je suis toujours optimiste, combatif, plus que jamais prêt à relever les défis des prochaines années ». La promesse des « jours heureux » est loin d’être convaincante. Car ce qui est absent dans le livre de Fabien Roussel, pourtant secrétaire national d’un vieux parti, c’est tout simplement la politique. Pas les rêves et les exigences d’un monde meilleur. Mais une compréhension de ce qui semble rendre ce rêve et cette nécessité chaque jour plus inatteignable. Il faudrait une vision politique et un projet, pas un programme, pour surmonter ces obstacles. Les attaques contre Jean-Luc Mélenchon et les insoumis (renvoyer dans le camp des extrêmes et des luttes identitaires) ne suffisent pas à remplir le vide.

Fabien Roussel achève son ouvrage avec une curieuse (et apocryphe) référence au « drapeau bleu-blanc-rouge brandi par Lafayette ». Pour qui se souvient que le militant de la monarchie constitutionnelle fut déclaré « traître à la nation », cette référence a de quoi interloquer. Dans ce confusionnisme des références et des mots (« Nous sommes un parti d’ordre »), on peut entrevoir une explication aux faiblesses politiques des communistes : au-delà des difficultés dans l’analyse (mais qui n’en a pas), c’est le socle qui est atteint, fissuré. Il faut refonder la nécessité politique de ce parti par une compréhension ample de l’époque. Nul ne dit que c’est facile. Mais il faut quand même le vouloir un peu.

24.04.2025 à 11:53

BÉTHARRAM DU JOUR

la Rédaction

Bayrou doit aussi se déconstruire Le premier ministre a tenu une conférence de presse à la suite de l’entretien donné par sa fille à Paris Match. Hélène Perlant y révèle qu’à 14 ans, dans une colonie organisée par l’établissement catholique de Bétharram – où elle était collégienne –, elle fut rouée de coups de pieds…
Lire + (214 mots)

Bayrou doit aussi se déconstruire

Le premier ministre a tenu une conférence de presse à la suite de l’entretien donné par sa fille à Paris Match. Hélène Perlant y révèle qu’à 14 ans, dans une colonie organisée par l’établissement catholique de Bétharram – où elle était collégienne –, elle fut rouée de coups de pieds et de poings, notamment dans le ventre, par un moniteur pesant plus de 120 kilos. On peut comprendre que François Bayrou soit ému de cette révélation. Mais à notre tour d’être interloqué par cet homme politique qui renvoie aux victimes la responsabilité de leur silence. À plusieurs reprises, le premier ministre se demande « pourquoi les victimes ne parlent pas ? » Le problème n’est pas le silence des victimes mais les intrications de cette société bourgeoise, la surdité de ceux qui les entourent. Et de fait, François Bayrou n’a pas entendu grand-chose. Il n’a toujours rien de substantiel à dire, pas plus aujourd’hui qu’hier. Bayrou n’est pas assez éveillé. Pas assez woke en somme.

24.04.2025 à 11:51

LA LETTRE DU 24 AVRIL

la Rédaction

Que cherche Fabien Roussel ?
Texte intégral (1753 mots)

Que cherche Fabien Roussel ?

par Catherine Tricot

Au-delà de ses propos polémiques sur le RSA, qu’y a-t-il dans le nouveau livre du secrétaire national du PCF ? On l’a lu pour vous…

Fabien Roussel prend date avec son nouveau livre (écrit une nouvelle fois avec la collaboration du journaliste Laurent Watiez) : Le Parti pris du travail, sorti ce jour aux éditions du Cherche midi. D’emblée, on relève la majuscule mise au mot Parti : il faudra bien l’entendre au sens de parti politique. On note aussi que le parti dont Fabien Roussel se réclame n’est pas celui des travailleurs mais celui du travail. On ne lui fera pas l’offense d’y voir des références d’un autre âge. Plutôt le sens d’un propos : penser classiquement pour un marxiste le travail comme le lieu de la fabrication de l’humanité et de soi ; l’envisager dans ses dimensions économiques et sociales.

Dès les premières pages, Fabien Roussel explicite l’objectif de ce livre : « Cette révolution devient incontournable, essentielle. Je souhaite qu’elle soit au cœur des prochaines élections, présidentielles et législatives. » Il précise, au micro de France Inter, être prêt à le porter en 2027. Nous voilà avertit des ambitions de Fabien Roussel. Il réaffirme sa conviction : « L’union à tout prix, sans un vrai projet qui mobilise largement, ne permet pas à la gauche de construire une dynamique gagnante ». Le Parti pris du travail se veut donc à la fois une définition de son parti (communiste) et une base programmatique pour sa campagne (présidentielle). 

Le secrétaire national du PCF n’est pas un sociologue du travail, ni un anthropologue. Ni même un économiste. La lecture de son livre le confirme. Ce n’est pas gênant : on ne le lit pas pour cela. Celui qui fut élu en 2018 à la tête du parti pour « redonner une identité au PCF » entend revenir aux fondamentaux. Il s’oppose à « ceux qui bégaient depuis cinquante ans la même rhétorique, assise sur deux obsessions : réduire la dépense publique et rembourser la dette […] À force de faire des économies sur tout, nous sommes devenus une toute petite France. » Sa proposition pour redresser le pays (dans ces pages, il ne sera guère question du reste du monde) et remobiliser le monde du travail s’écrit dans un triptyque classique au parti communiste : « Nous voulons faire du travail, de l’emploi et de la formation le cœur de la reconstruction de notre pays […] Créer des richesses, financer notre modèle social, investir pour demain, rembourser la dette, tout cela nous pouvons le faire […] Investir, investir, investir, plutôt que réduire, réduire, réduire ! » Il décline cette idée pour les jeunes, les femmes, les cheminots, les fonctionnaires, les immigrés… Mais il sait aussi qu’il faudra des luttes, des luttes de classe. Il le dit et le répète dans de nombreuses pages, « la lutte des classes en 2025 est plus que jamais d’actualité », mais « nous constatons le recul de la conscience de classe » et, « oui, créer cette communauté d’intérêts est plus compliquée qu’avant ». « La classe ouvrière est archi-divisée. Elle s’affronte même », avance-t-il. C’est quand même un gros problème !

Fabien Roussel tente une explication : « Celles et ceux qui souffrent de ces politiques n’ont souvent plus le courage d’aller manifester pour une augmentation de salaire ». Il propose une solution : l’optimisme. C’est avec cette qualité qu’il conclut son livre : « Je suis toujours optimiste, combatif, plus que jamais prêt à relever les défis des prochaines années ». La promesse des « jours heureux » est loin d’être convaincante. Car ce qui est absent dans le livre de Fabien Roussel, pourtant secrétaire national d’un vieux parti, c’est tout simplement la politique. Pas les rêves et les exigences d’un monde meilleur. Mais une compréhension de ce qui semble rendre ce rêve et cette nécessité chaque jour plus inatteignable. Il faudrait une vision politique et un projet, pas un programme, pour surmonter ces obstacles. Les attaques contre Jean-Luc Mélenchon et les insoumis (renvoyer dans le camp des extrêmes et des luttes identitaires) ne suffisent pas à remplir le vide.

Fabien Roussel achève son ouvrage avec une curieuse (et apocryphe) référence au « drapeau bleu-blanc-rouge brandi par Lafayette ». Pour qui se souvient que le militant de la monarchie constitutionnelle fut déclaré « traître à la nation », cette référence a de quoi interloquer. Dans ce confusionnisme des références et des mots (« Nous sommes un parti d’ordre »), on peut entrevoir une explication aux faiblesses politiques des communistes : au-delà des difficultés dans l’analyse (mais qui n’en a pas), c’est le socle qui est atteint, fissuré. Il faut refonder la nécessité politique de ce parti par une compréhension ample de l’époque. Nul ne dit que c’est facile. Mais il faut quand même le vouloir un peu.

Catherine Tricot

BÉTHARRAM DU JOUR

Bayrou doit aussi se déconstruire

En marge d’une visite à la prison de Saint-Quentin dans l’Isère, flanqué des deux ministres de l’intérieur Darmanin et Retailleau, le premier ministre a tenu une conférence de presse à la suite de l’entretien donné par sa fille à Paris Match. Hélène Perlant y révèle qu’à 14 ans, dans une colonie organisée par l’établissement catholique de Bétharram – où elle était collégienne –, elle fut rouée de coups de pieds et de poings, notamment dans le ventre, par un moniteur pesant plus de 120 kilos. On peut comprendre que François Bayrou soit ému de cette révélation. Mais à notre tour d’être interloqué par cet homme politique qui renvoie aux victimes la responsabilité de leur silence. À plusieurs reprises dans cette conférence de presse, le premier ministre se demande « pourquoi les victimes ne parlent pas ? » Pourtant il semble bien que sa fille voulait parler. D’ailleurs elle a parlé. Mais elle n’avait pas d’oreilles pour l’écouter car Bayrou n’était pas en situation de l’entendre. Le voulait-il seulement ? Depuis 1996 et les premières plaintes, il aurait pu se mettre dans cet état d’esprit. Mais non. Donc elle s’est tue jusqu’à ce jour. Le problème n’est pas le silence des victimes mais les intrications de cette société bourgeoise, la surdité de ceux qui les entourent. Et de fait, François Bayrou n’a pas entendu grand-chose. Il n’a toujours rien de substantiel à dire, pas plus aujourd’hui qu’hier. Bayrou n’est pas assez éveillé. Pas assez woke en somme.

C.T.

ON VOUS RECOMMANDE


La conférence « (Re)faire l’union : quelles stratégies pour la gauche ? », qui se tient ce jeudi soir à Sciences Po Paris (amphi Boutmy). Clémentine Autain et Lucie Castets feront le point sur le bilan du NFP, entre désaccords et avancées, et ouvriront des perspectives sur l’état de la gauche et les stratégies qu’elle devra adopter à l’aube des prochaines échéances électorales. Pour vous inscrire, suivez le lien !

ÇA SE PASSE SUR REGARDS.FR

Pour recevoir cette newsletter quotidiennement (et gratuitement) dans votre boîte mail, suivez le lien : regards.fr/newsletter !

24.04.2025 à 11:50

Peut-on à la fois porter un bracelet électronique et une légion d’honneur ?

Loïc Le Clerc

Faut-il séparer Nicolas le délinquant du président Sarkozy ? La défense du condamné va vous étonner : lui est coupable, ok, mais pas le président de la République !
Texte intégral (638 mots)

Faut-il séparer Nicolas le délinquant du président Sarkozy ? La défense du condamné va vous étonner : lui est coupable, ok, mais pas le président de la République !

C’est un peu la cerise sur le gâteau. Alors que Nicolas Sarkozy voit les condamnations tomber une à une, un petit détail ne lui a pas échappé : les personnes condamnées à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un an sont exclues « de droit » de l’ordre de la Légion d’honneur. Caramba !

Car c’est exactement le cas de notre camarade, chevalier de la Légion d’honneur depuis 2005, puis élevé au rang de grand-croix en sa qualité de président de la République en 2007, mais récemment condamné à trois ans de prison dont un an ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes. Le bougre n’entend pas voir son « honneur » ainsi bafoué. Il plaide : « Il faut séparer l’homme de l’artiste » (citation non-contractuelle). Le pire, c’est que ce n’est pas vraiment une blague : l’avocat de Nicolas Sarkozy évoque « les deux corps du roi » et demande à ce qu’on « sépare l’homme du président », sinon serait porter atteinte à « l’institution même de la présidence de la République ». Parce qu’un président condamné, ça ne porte atteinte à rien…

Drôle de défense. Ce ne serait donc pas le président Sarkozy qui a été condamné dans « l’affaire des écoutes », reconnu coupable d’avoir dealé un poste prestigieux à un magistrat en échange d’informations au sujet d’une autre affaire le concernant, le dossier Bettencourt ? Ce ne serait pas le président Sarkozy qui a magouillé et triché lors de sa campagne 2012, aka « l’affaire Bygmalion » ? N’est-ce pas toujours ce même président Sarkozy qui aurait financé sa campagne de 2007 avec l’argent libyen – nous mettons le conditionnel car le jugement est attendu pour septembre prochain – et dont le Parquet national financier vient de requérir sept ans d’emprisonnement ? Faut-il continuer, puisqu’il y a matière à continuer sur de nombreux paragraphes ?

Tout ceci ne serait pas du fait du président Sarkozy, mais de Nicolas Sarkozy, simple citoyen ? Cité par Le Monde, le général Lecointre, qui dirige l’institution, estime que le retrait de cette décoration ne fait pas l’objet de « beaucoup d’incertitudes »… L’ouverture de la procédure disciplinaire ne devrait pas se faire beaucoup attendre.

Il pourrait revenir à Emmanuel Macron de trancher la question – car le chef de l’État est « grand maître de l’ordre ». Lui fera-t-il une Al-Assad, radié en 2018, ou une Depardieu, épargné car, dixit Emmanuel Macron, l’ordre de la Légion d’honneur « n’est pas là pour faire la morale » ? D’ici là, combien de nouvelles condamnations le « mérite » et « l’honneur » de Nicolas Sarkozy seront-ils capables d’encaisser ? Ou, a contrario, combien de condamnations l’ordre de la Légion d’honneur pourrait-il assumer ?

23.04.2025 à 12:18

La France de Macron, meilleure amie assumée des grands patrons

Bernard Marx

Le ministre de l'économie fait la Une du dernier numéro de La Tribune Dimanche. Éric Lombard évoque notamment la "discussion de vieux couple" que le gouvernement entretient avec les chefs d'entreprises. Lunaire.
Texte intégral (717 mots)

Le ministre de l’économie fait la Une du dernier numéro de La Tribune Dimanche. Éric Lombard évoque notamment la « discussion de vieux couple » que le gouvernement entretient avec les chefs d’entreprises. Lunaire.

Ce dimanche 20 avril, La Tribune a interrogé le ministre de l’économie Éric Lombard sur les attaques de « grands patrons » comme Bernard Arnault (LVMH) ou Patrick Pouyanné (TotalEnergies) contre les prétendus excès de la fiscalité française et des réglementations européennes. S’agit-il d’un divorce entre les chefs d’entreprises et le gouvernement ? ont interrogé les journalistes de l’hebdomadaire, propriété de Rodolphe Saadé (autre chef d’entreprise milliardaire français dans le secteur très sensible du transport maritime). « Plutôt une discussion de vieux couple », a répondu Éric Lombard.


TOUS LES JOURS, RETROUVEZ L’ESSENTIEL DE L’ACTU POLITIQUE DANS NOTRE NEWSLETTER

👉 C’EST ICI ET C’EST GRATUIT


On préfère ne pas en savoir plus sur sa conception du couple en général et des vieux couples en particulier. Mais quelle parabole… improbable mais vraie !

Éric Lombard dit juste que cela fait des années que les gouvernements d’Emmanuel Macron travaillent à faire le ménage, à tenir la maison France et tous ses enfants pour répondre aux besoins de leurs conjoints chefs d’entreprises. Le gouvernement fait et fera tout ce qui est possible pour répondre à leurs besoins et maintenir le couple.

Éric Lombard dit juste que cela fait des années que les gouvernements d’Emmanuel Macron (pour ne pas parler des précédents) travaillent à faire le ménage, à tenir la maison France et tous ses enfants pour répondre aux besoins de leurs conjoints chefs d’entreprises. Et dans une situation bouleversée et lourde de menaces, le gouvernement d’aujourd’hui fait et fera tout ce qui est possible pour répondre à leurs besoins et maintenir le couple.

Et le ministre d’aligner…

  • Pour hier : « Le bilan du président de la République et des gouvernements successifs est incontestable : baisse de l’impôt sur les sociétés, flat taxe, maîtrise des charges… Au final, les prélèvements obligatoires étaient de 42,8% en 2024, soit un niveau inférieur à celui en vigueur au début du mandat de François Hollande. »
  • Pour aujourd’hui : « Nous venons de décider de ne pas reconduire l’an prochain la surtaxe sur les grandes entreprises pourtant prévue pour deux ans. Si nous pouvons continuer à baisser les impôts de production, nous le ferons » ;
    « J’entends ce que disent les patrons français qui aimeraient que ce soit plus rapide ».
  • Pour l’UE : « L’objectif pour l’Europe, c’est de travailler à bâtir une zone de libre échange avec les États-Unis » (une demande prioritaire du conjoint Bernard Arnault … et de l’ami américain Elon Musk, ndlr) ;
    « L’Union européenne accélère son agenda de simplification » (autre nom de la chasse aux réglementations, ndlr).
  • Et, pour faire bonne mesure, le ministre « en appelle au patriotisme des chefs d’entreprises. Ils doivent travailler avec les États pour que cette bataille soit gagnée. »

Alors même que, par tropisme et par intérêt, force est de constater que ces vieux conjoints sont de plus en plus sensibles aux sirènes des « bâtards » du néolibéralisme. Mais le ministre laisse la chose soigneusement sous le tapis.

10 / 10
  GÉNÉRALISTES
Ballast
Fakir
Interstices
Lava
La revue des médias
Le Grand Continent
Le Monde Diplo
Le Nouvel Obs
Lundi Matin
Mouais
Multitudes
Politis
Regards
Smolny
Socialter
The Conversation
UPMagazine
Usbek & Rica
Le Zéphyr
 
  CULTURE / IDÉES 1/2
Accattone
Contretemps
A Contretemps
Alter-éditions
CQFD
Comptoir (Le)
Déferlante (La)
Esprit
Frustration
 
  IDÉES 2/2
L'Intimiste
Jef Klak
Lignes de Crêtes
NonFiction
Nouveaux Cahiers du Socialisme
Période
Philo Mag
Terrestres
Vie des Idées
Villa Albertine
 
  THINK-TANKS
Fondation Copernic
Institut La Boétie
Institut Rousseau
 
  TECH
Dans les algorithmes
Framablog
Goodtech.info
Quadrature du Net
 
  INTERNATIONAL
Alencontre
Alterinfos
CETRI
ESSF
Inprecor
Journal des Alternatives
Guitinews
 
  MULTILINGUES
Kedistan
Quatrième Internationale
Viewpoint Magazine
+972 mag
 
  PODCASTS
Arrêt sur Images
Le Diplo
LSD
Thinkerview
 
   Fiabilité faible
Contre-Attaque
Issues
Korii
Positivr
Regain
Slate
Ulyces
🌓