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03.06.2025 à 12:12

LA LETTRE DU 3 JUIN

la Rédaction

Retailleau et les "barbares" : la France ne sait pas faire la fête
Texte intégral (1562 mots)

Retailleau et les « barbares » : la France ne sait pas faire la fête

par Loïc Le Clerc

Entre un État qui gère tout par le prisme sécuritaire, l’absence d’organisation et des supporters très homogènes, le football français ne trouve pas de voie vers la célébration heureuse.

Les finales de la Ligue des champions à Paris se suivent et se ressemblent. Il y a eu l’énorme fiasco répressif de 2022 au Stade de France, voilà désormais l’incapacité d’organiser une victoire française. Score final de la rencontre PSG-Inter Milan : plus de 500 arrestations, des scènes de casse et de violence, des blessés et au moins une morte… Qui aurait pu prédire que la victoire du PSG en finale de coupe d’Europe finirait ainsi ? Pas l’État, visiblement.

Imaginez un club français gagnant le trophée le plus prestigieux du football européen – il n’y a que Marseille qui l’avait accompli en 1993. L’euphorie serait forcément immense, mais les autorités n’ont pas voulu l’accompagner. Il aurait fallu préparer un peu partout des « fan zones », pour que tout le monde puisse se retrouver. Au lieu de ça, le tandem Beauvau/préfecture a barricadé Paris. Le résultat est sans surprise : alors que des dizaines de milliers de supporters du PSG convergeaient vers la capitale pour fêter le Saint des Saints, une part d’opportunistes ont cru bon de venir saccager. Une violence également dû à cette impréparation des autorités : on ne vient pas en famille, avec les enfants et les plus âgés. Paris était bondé, mais d’une seule composante : les hommes. C’est une part non négligeable du problème. Pis, la politique sécuritaire mise en place n’a fait qu’attiser la tension. On n’empêche pas la foule de venir exploser de joie avec des barricades et des cordons de CRS. On n’invite pas les gens à descendre faire la fête avec des mises en garde, par la voix du ministre de l’intérieur, contre les « exactions », insistant sur « la fermeté de la réponse sécuritaire ».

L’austère ministre de l’intérieur avait pour mission d’encadrer la fête, de la rendre possible, paisible et heureuse. Avec un tel maître de cérémonie, ça ne pouvait pas bien se passer.

Dans un pays normal, Paris aurait été une fête. Ici, les forces de l’ordre ne font pas partie de la population. Quand le PSG gagne, les policiers sont réduits à se comporter comme des robots, sans âme ni passion. On a vu ces jeunes venir taper sur le capot d’une voiture de fonctionnaires, chantant leur bonheur. Ils n’ont eu pour réponse que de la lacrymo dans les yeux. On a vu ces personnes voulant envahir l’espace public de leur joie, ils n’ont eu comme réponse que de la violence et des interdictions.

Dans un pays normal, l’État encadre une telle célébration. Ici, il a fallu que le club bataille avec la préfecture pour avoir le droit de défiler, en cas de victoire, sur les Champs-Élysées. L’autorisation n’a été délivrée que 48h avant le match. Bruno Retailleau n’a évoqué l’événement parisien qu’en des termes durs et martiaux, comme si l’on se préparait à la victoire du FC Black-Block. Le défilé du bus des joueurs a été un moment sûrement vibrant pour les 100 000 personnes qui l’ont vécu, mais pour le ministre, une fête du football est un attroupement de « barbares […] venus commettre des délits et provoquer les forces de l’ordre ». On tremble de l’imaginer en poste en 1998, à l’heure du « black-blanc-beur »…

Tout se passe comme s’il n’y avait qu’une seule façon de gérer la foule : la violence et l’intimidation. Cela vaut pour le football comme pour les manifestations. Bruno Retailleau se moque que ces centaines de milliers de Français soient heureux et désirent faire la fête, lui ne jure que par l’ordre, avec une obsession identitaire. Quand il dit « les barbares », tout le monde entend les arabes et les noirs. Il n’a même plus besoin de le dire tellement il a matraqué son discours de division et de détestation pour les jeunes hommes des cités populaires. Et son acolyte de la justice, par peur de perdre une place dans la course à l’échalote présidentielle, est venu mettre son grain de sel : Gérald Darmanin trouve que les auteurs de violence qui ont été jugés en comparution immédiate – et dont les casiers sont vierges – ne sont pas assez sévèrement punis, qu’il faut arrêter avec le sursis et qu’il faut durcir les lois. Durcir, durcir, durcir. Ou quand la réponse politique se fait tout aussi mascu que le problème prétendument visé.

Une fête réservée, de part sa non-organisation, aux hommes, une poignée d’opportunistes qui profitent d’un rassemblement massif pour foutre la pagaille et piller et un ministre de l’intérieur bien décidé à mettre leurs actes en lumière, le résultat est minable : la France demeure dans l’incapacité d’accompagner des fêtes populaires spontanées. Chez nos voisins, la question ne se pose même pas. Ils étaient plus de 600 000 personnes à Barcelone pour fêter les titres du club de la capitale catalane : à peine une dizaine d’arrestations. Et du bonheur à l’état pur.

Loïc Le Clerc

VOTE DU JOUR

Le Modem passe son tour sur Dreyfus

Hier à l’Assemblée nationale, le Modem n’a pas participé au vote unanime portant le capitaine Dreyfus au rang de général de brigade à titre posthume. Son argumentation semble un copier-coller de celle développée il y a deux ans par LFI pour refuser de participer à la manifestation contre l’antisémitisme. Aux yeux du Modem, voter cette loi avec toutes les forces de l’Assemblée serait offrir à bon compte un quitus moral sur les questions d’antisémitisme au RN et à LFI, ce que le parti du premier ministre se refuse à faire. On ne peut renoncer aux combats essentiels à la République au titre de désaccord même structurels avec d’autres forces politiques. La manifestation pour Mireille Knoll, celle contre l’antisémitisme, le vote de réhabilitation d’Albert Dreyfus méritent que tous y prennent place : c’est aussi ainsi que l’on construit une culture républicaine commune.

P.P.-V.

ON VOUS RECOMMANDE…


Pierre Nora vient de décéder. Ce grand historien et éditeur à qui l’on doit le concept de lieux de mémoire, ces monuments parfois modestes chargés idéologiquement de diffuser une vision de l’histoire. En 2022, il revenait dans Le Grand Continent sur sa vie, placée sous le signe de l’obstination.

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02.06.2025 à 10:40

Gauche : la cata de 2027, ça commence maintenant

Catherine Tricot

La présidentielle est dans deux ans. La gauche prend le risque d'une division et d'une énième défaite. La débâcle se joue dès aujourd'hui.
Texte intégral (880 mots)

La présidentielle est dans deux ans. La gauche prend le risque d’une division et d’une énième défaite. La débâcle se joue dès aujourd’hui.

La semaine dernière fut catastrophique. L’Assemblée nationale a défait des acquis vieux de plusieurs années, en faveur de la biodiversité et de la qualité de l’air. Des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles sont réintroduits, l’imperméabilisation des sols est tolérée, les ZFE sont remisées. Dans le même temps, le gouvernement obtenait un jugement qui autorise la reprise du chantier de l’autoroute A69. Tout ceci a été fait sous l’impulsion de la droite et de l’extrême droite en opposant les intérêts des agriculteurs, des catégories populaires, des populations d’un territoire à celui de l’environnement. La gauche et les écologistes ont été dans l’incapacité de faire face, se payant même le luxe de se diviser sur le vote des ZFE.


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On a déjà déploré, ici, cette logique de lutte systématique qui marginalise la gauche, la rend inaudible et inefficace. Quelle misère quand s’annonce le pire quant à la protection sociale et son financement. C’est toujours cette recherche de la différenciation qui a mis toute la gauche, depuis de longs mois, dans l’incapacité d’organiser des rendez-vous puissants pour soutenir les Palestiniens et contrer le génocide perpétré par le gouvernement israélien.

Le jeu de massacre qui s’installe à gauche pèsera en 2027. Il prépare l’élimination du second tour et assure l’élection d’un président d’extrême droite, de droite extrême ou de droite radicalisée. Mais inutile d’attendre 2027 pour en subir les conséquences. Le refus de convergences pour mieux justifier les candidatures adversaires s’est payé cash cette semaine. En 2026, cela se traduira sans nul doute par la multiplication des listes concurrentes aux municipales. 

La mécanique qui peut aboutir à la destruction de la gauche est lancée à plein régime. C’est tout à fait irresponsable et délétère. Ce jeu de massacre programmé doit à tout prix s’arrêter.

Les différences à gauche sont connues et sont structurelles. On ne peut les éluder. On a su vivre avec à de nombreuses reprises dans l’histoire. Hier encore. La gravité des défis impose que l’on trouve une façon de gérer ces désaccords.

Une logique de concurrence à mort jusqu’en 2027 nous laminera tous. Quand bien même il resterait, comme dans les Monty Python, un valeureux combattant sans bras et sans jambe. 

Il a été proposé par François Ruffin, par des maires de toutes sensibilités, de s’engager dans une grande consultation de toute la gauche pour départager les logiques qui existent. De fait, c’est ce qui s’est passé en 2017 et en 2022. C’est Jean-Luc Mélenchon qui a remporté cette compétition entre les gauches et les écologistes. Sur la base de ses succès électoraux, Jean-Luc Mélenchon proposa une alliance qui reposait sur les grandes lignes de son programme : ce fut la Nupes puis le NFP. On ne peut pas recommencer cette procédure, classique à gauche, de départage au premier tour de l’élection. Dans un moment de fragilité, les conséquences sont trop destructrices. Il faut anticiper et éviter à tout prix que s’éternise le climat actuel.

Le soutien apporté par Boris Vallaud à Olivier Faure permet d’imaginer un PS ouvert au rassemblement de la gauche. Il ne peut se concevoir dans un périmètre qui exclut sa principale force : les insoumis. Les désaccords ne sont certes pas aux marges. Oui, Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann n’ont pas le même projet. Peuvent-ils se passer l’un de l’autre pour gagner et gouverner ? Peuvent-ils prendre la responsabilité au nom de leurs certitudes de nous affaiblir tous ? Il n’y a de rassemblement possible qu’au terme d’une procédure sincère et ouverte qui permet d’exposer les projets et d’acter les différences, d’avancer vers des compromis. Ceux qui, par principe, refuseraient de participer à ce qui est tellement attendu par les électeurs de gauche porteraient le poids politique et historique.

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02.06.2025 à 10:38

LA LETTRE DU 2 JUIN

la Rédaction

Gauche : la cata de 2027, ça commence maintenant
Texte intégral (1351 mots)

Gauche : la cata de 2027, ça commence maintenant

par Catherine Tricot

La présidentielle est dans deux ans. La gauche prend le risque d’une division et d’une énième défaite. La débâcle se joue dès aujourd’hui.

La semaine dernière fut catastrophique. L’Assemblée nationale a défait des acquis vieux de plusieurs années, en faveur de la biodiversité et de la qualité de l’air. Des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles sont réintroduits, l’imperméabilisation des sols est tolérée, les ZFE sont remisées. Dans le même temps, le gouvernement obtenait un jugement qui autorise la reprise du chantier de l’autoroute A69. Tout ceci a été fait sous l’impulsion de la droite et de l’extrême droite en opposant les intérêts des agriculteurs, des catégories populaires, des populations d’un territoire à celui de l’environnement. La gauche et les écologistes ont été dans l’incapacité de faire face, se payant même le luxe de se diviser sur le vote des ZFE. 

On a déjà déploré, ici, cette logique de lutte systématique qui marginalise la gauche, la rend inaudible et inefficace. Quelle misère quand s’annonce le pire quant à la protection sociale et son financement. C’est toujours cette recherche de la différenciation qui a mis toute la gauche, depuis de longs mois, dans l’incapacité d’organiser des rendez-vous puissants pour soutenir les Palestiniens et contrer le génocide perpétré par le gouvernement israélien.

Le jeu de massacre qui s’installe à gauche pèsera en 2027. Il prépare l’élimination du second tour et assure l’élection d’un président d’extrême droite, de droite extrême ou de droite radicalisée. Mais inutile d’attendre 2027 pour en subir les conséquences. Le refus de convergences pour mieux justifier les candidatures adversaires s’est payé cash cette semaine. En 2026, cela se traduira sans nul doute par la multiplication des listes concurrentes aux municipales. 

La mécanique qui peut aboutir à la destruction de la gauche est lancée à plein régime. C’est tout à fait irresponsable et délétère. Ce jeu de massacre programmé doit à tout prix s’arrêter.

Les différences à gauche sont connues et sont structurelles. On ne peut les éluder. On a su vivre avec à de nombreuses reprises dans l’histoire. Hier encore. La gravité des défis impose que l’on trouve une façon de gérer ces désaccords.

Une logique de concurrence à mort jusqu’en 2027 nous laminera tous. Quand bien même il resterait, comme dans les Monty Python, un valeureux combattant sans bras et sans jambe. 

Il a été proposé par François Ruffin, par des maires de toutes sensibilités, de s’engager dans une grande consultation de toute la gauche pour départager les logiques qui existent. De fait, c’est ce qui s’est passé en 2017 et en 2022. C’est Jean-Luc Mélenchon qui a remporté cette compétition entre les gauches et les écologistes. Sur la base de ses succès électoraux, Jean-Luc Mélenchon proposa une alliance qui reposait sur les grandes lignes de son programme : ce fut la Nupes puis le NFP. On ne peut pas recommencer cette procédure, classique à gauche, de départage au premier tour de l’élection. Dans un moment de fragilité, les conséquences sont trop destructrices. Il faut anticiper et éviter à tout prix que s’éternise le climat actuel.

Le soutien apporté par Boris Vallaud à Olivier Faure permet d’imaginer un PS ouvert au rassemblement de la gauche. Il ne peut se concevoir dans un périmètre qui exclut sa principale force : les insoumis. Les désaccords ne sont certes pas aux marges. Oui, Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann n’ont pas le même projet. Peuvent-ils se passer l’un de l’autre pour gagner et gouverner ? Peuvent-ils prendre la responsabilité au nom de leurs certitudes de nous affaiblir tous ? Il n’y a de rassemblement possible qu’au terme d’une procédure sincère et ouverte qui permet d’exposer les projets et d’acter les différences, d’avancer vers des compromis. Ceux qui, par principe, refuseraient de participer à ce qui est tellement attendu par les électeurs de gauche porteraient le poids politique et historique.

Catherine Tricot

FACHOS DU JOUR

L’extrême droite agresse, le ministre de l’intérieur s’en fout

Dans la nuit de vendredi à samedi, les Montepelliérains font la fête, à l’occasion de la féria d’Alès. Au bar Le Prolé, un lieu associatif communiste, la soirée, familiale et bon enfant, aurait pu virer au cauchemar. Une poignée de militants fascistes sont venus et ont agressé autant de personnes qu’ils le pouvaient. Coups de poings, coups de cutter, gaz lacrymogène et tabassages en règle. Le bilan est lourd : une vingtaine de blessés. Il aurait pu être bien plus grave. Après le meurtre islamophobe dans une mosquée du Gard en avril et le meurtre raciste dans le Var ce week-end, on est en droit d’attendre du ministre de l’intérieur une réaction. Hélas, son combat à lui se joue contre la gauche et les musulmans. Pourquoi écouterait-il les communistes qui, par la voix de Fabien Roussel, demandent précisément la dissolution des groupuscules fachos de Montpellier ?

L.L.C.

ON VOUS RECOMMANDE…


Karol Nawrocki, le nouveau président polonais en 10 phrases : un portrait haut en couleurs par le Grand Continent. Une sorte de Trump à Varsovie… Les Conseils européens promettent d’être folkloriques.

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30.05.2025 à 11:48

2027 : une primaire et deux candidats de gauche

Pierre Jacquemain

Pour la prochaine présidentielle, il n'y a pas forcément besoin d'un candidat unique de la gauche pour l'emporter.
Texte intégral (502 mots)

Pour la prochaine présidentielle, il n’y a pas forcément besoin d’un candidat unique de la gauche pour l’emporter.

Ce qui se joue au congrès du Parti socialiste n’a rien d’anodin. Deux lignes s’affrontent. L’une plaide pour l’union des gauches et des écologistes pour la présidentielle, hors LFI, l’autre pour une candidature socialiste quoi qu’il en coûte. Même si la mobilisation lors du premier tour du scrutin n’a pas vraiment emballé les foules – quelques 20 000 votants pour 40 000 militants encartés –, le nom du futur premier secrétaire – Olivier Faure le sortant ou Nicolas Mayer-Rossignol son challenger – sera déterminant dans la capacité de la gauche de créer les conditions de sa victoire ou de son propre sabordage. Pour le maire de Rouen et ses petits camarades du texte d’orientation numéro 3 – comme on dit en langage solférinien –, nul besoin d’une primaire puisque les socialistes sont les meilleurs, redomineront bientôt la gauche – après leur 1,7% en 2022 – et ils ont même un candidat pour ça en la personne de Raphaël Glucksmann qui leur a permis de retrouver des couleurs lors des dernières élections européennes. 13,8%, ne nous emballons pas non plus. Suffisant pour imposer leur chouchou à la gauche, croient-ils. Une logique identitaire qui conduirait nécessairement à la prolifération des candidatures à gauche, les insoumis ayant généreusement annoncé qu’il mettait leur candidat à la disposition de la gauche et des écologistes. Autant dire que, dans ces circonstances, les chances qu’un candidat de gauche passe le second tour sont quasi nulles. L’autre option, celle que privilégie l’actuel premier secrétaire du PS, mais aussi Marine Tondelier des écologistes, François Ruffin ou encore Clémentine Autain, c’est une primaire – avec des méthodologies différentes. C’est sans doute la proposition politique la plus raisonnable du moment si la gauche veut espérer reprendre un jour le pouvoir. Il n’y a que rassemblée qu’elle peut espérer être au second tour. La gauche doit donc s’entendre sur un mode de désignation de celui ou celle qui sera le/la mieux placé/e pour incarner la gauche, et donc la rassembler. Pour autant, faut-il un unique candidat de la gauche et des écologistes ? Pas nécessairement. Le sondage Harris publié par Regards montrait que deux candidatures de gauche ne l’empêchaient pas d’être au second tour avec 19% pour un candidat social-démocrate et 8% pour un candidat insoumis. Le pire qui pourrait advenir, c’est que les deux candidats, le social-démocrate et l’insoumis, fassent jeu égal autour des 10-15% les empêchant probablement de se qualifier. Alors, l’un devra se désister pour l’autre. Sinon, les électeurs se tourneront vers le candidat qu’ils jugeront le plus à même de l’emporter pour mieux distancer le second. Vote utile…

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