Dans son quatrième roman, Un monde plus-que-parfait (éditions Mnémos/Mu, 2024), Emmanuel Brault campe un personnage farfelu, égaré dans un quotidien dystopique où la seule injonction est de jouir sans entraves… mais où tout le monde s’ennuie. Le narrateur, obsédé par l’imparfait du subjonctif, se voit proposer une nouvelle vie au prix d’un terrible sacrifice.

Dévoilé par le gouvernement le 25 octobre, le plan national d’adaptation au changement climatique (ou PNACC) invite à interroger la notion même d'adaptation. Peut-on réellement s'ajuster à une telle hausse des températures ? Et surtout, à quel prix ? Entretien avec Vivian Dépoues, chercheur à l’Institut de l’économie pour le climat.

Du 30 octobre au 3 novembre, le plus grand festival de science-fiction d’Europe, implanté à Nantes, part en quête d’harmonie. Exit les récits de fin du monde, place à l'optimisme subversif.

Le moral des hommes est un tabou pour la santé masculine. 75 % des morts par suicide sont masculines. La faute à des réticences culturelles à demander de l’aide, à parler auprès de professionnels. Pour autant, au regard de ce chiffre alarmant, faut-il imposer la consultation psychologique ? Pas si simple.

Et si on s’inspirait de plus de 3,8 milliards d’années de R&D du vivant pour innover de manière durable ? C’est la question qui a nourri les discussions menées lors de la dernière édition des Look’Up, une série d’évènements prospectifs, organisée le 17 septembre dernier par Bpifrance Le Hub.

Chaque année depuis dix ans, des sociologues de l’université Chapman, en Californie, demandent aux Américains ce qui les effraie le plus. À quelques jours du scrutin présidentielle, les électeurs de 2024 apparaissent « en proie à une terreur profonde et paralysante », en particulier vis-à-vis de leur propre gouvernement.