Lien du flux RSS
Média indépendant en ACCÈS LIBRE sans publicité, défend les libertés fondamentales et le regard critique sur le monde.

▸ les 10 dernières parutions

28.12.2025 à 09:00

Bilan 2025 Au Poste: tenir, durer, se démarquer

David Dufresne
img

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons

2025, année de tenue. Tenir la ligne. Tenir le rythme. Tenir l’indépendance. Comme chaque mois de décembre, depuis notre création en 2021, nous publions notre bilan en toute transparence.

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Parole libre. Direct long. Société en face. Sans montage. Sans formatage. Sans milliardaire. Pour les libertés et le débat à gauche.

Texte intégral (2179 mots)

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons

2025 en chiffres

Au Poste travaille dans la durée. Sans sponsor. Sans effet de buzz. Sans vignettes putaclics. Sans titres racoleurs. Sans pause stratégique dictée par l’algorithme. Sans équipe pléthorique. Trois cent quatre-vingt dix heures de live, une régularité crânement assumée, une présence quasi continue tout au long de l’année.

La production est dense. Soutenue. Parfois éprouvante. Mais constante, et passionnée. Voici les chiffres avant l’analyse en dessous.

Équipe renforcée

Outre les suspects habituels devant la caméra (Mathilde Larrère, Nora Bouazzouni, Marc Endeweld, David Dufresne), Au Poste accueille désormais un nouveau visage, celui d’Hélène Assekour (pour la reprise de l’émission Ecoloscope). Trois femmes, deux hommes.

En régie, Nayane s’est rendu indispensable: il a remanié le studio, changé les caméras, tenu la réalisation comme personne. A la modo, Euryale a réussi l’impossible: modérer plusieurs canaux à la fois (Twitch, Peertube, Youtube), tenu la cheffe d’édition du site, et œuvré partout et en tout temps. Dans l’ombre, Alexis Hamard (graphiste) ; Glaudioman, Robin et Donne Lapapatte (développeurs) ont huilé la mécanique, comme toujours ; Rolland a veillé aux biographies et aux verbatims de nos invités. Sans parler d’Axelle (pour les tasses), Céline, Pimiko, Aurélie et Muriel (pour tout).

Ce n’est pas tout! L’équipe travaille d’arrache-pied sur un nouveau site pour début 2026. Avec un nouveau graphisme, un outil de publication fait maison, des développeurs de génie: le studio Etamin qui nous a rejoint cet automne.

Quant à notre présence sur les réseaux sociaux, jusqu’ici bricolée par l’équipe, elle sera confiée à un pro dès début 2026 (bienvenue à lui!)

Inviter autrement

Chercheurs, journalistes, lanceurs d’alerte, militants, avocats, artistes, syndicalistes : la diversité politique est réelle. La pluralité des combats aussi. Cette année, parmi les thèmes de prédilection d’Au Poste: des condensés de conflits, de mensonges d’État, de batailles judiciaires, de dominations économiques, de violences policières, de guerres médiatiques.

Gauche explosive : Castets / Ruffin / Besancenot Trois gauches, un même constat : le RN prospère sur nos fractures. Et la question brutale revient : l’unité, c’est possible — ou c’est déjà foutu ?

Zyed, Bouna, Clichy 2005 (JP Mignard) Retour sur une affaire fondatrice : quand la justice cherche la vérité et que l’État, lui, cherche d’abord à “sauver la police”.

Élisabeth Borrel : “On n’a pas eu droit à la justice” Trente ans de combat face aux raisons d’État : Djibouti, la mort d’un juge, et le verrouillage méthodique d’une affaire qui dérange trop.

Sorj Chalandon : “dans les années 70, tout le monde était violent” Un entretien-confession : enfance brisée, militantisme, violence politique — et ce qu’il reste quand les illusions tombent.

Michel Claise, juge anticorruption Fraude fiscale, réseaux d’influence, pressions : un magistrat raconte la guerre souterraine contre les mafias financières — et pourquoi elle est si difficile à gagner.

Pièces à conviction disparues (Souheil El Khalfaoui) Une mort policière, une balle, des vidéos qui s’évaporent : l’histoire d’une famille qui tient, qui accuse, et qui refuse l’enterrement administratif.

Mathilde Panot #AuPoste Deux heures de fond : union à gauche, médias, VIe République, Gaza, accusations d’“apologie” — LFI sous pression, mais en offensive.

“La Meute”, ne Mélenchon pas tout Décryptage d’un objet politico-médiatique : ce que le livre raconte, ce qu’il évite, et la tentation permanente de réduire la politique à une seule tête.

Double live : à l’assaut maritime de l’île de Bolloré + débat médias Action directe en mer, puis autopsie stratégique : comment résister à un empire médiatique devenu machine de guerre politique.

L’empire colonial de Bolloré Plantations, ports, Afrique, influence : la fortune coloniale et ses prolongements contemporains, jusqu’aux médias et à la “respectabilité” rebrandée.

Porno français : la machine à broyer les femmes Violences, système, impunité : la pornographie industrielle comme économie de la prédation, et le prix payé par les femmes.

Kaoutar Harchi et Aurélien Bellanger : quand les écrivains s’écrivent Deux écritures, deux visions, un même champ de bataille : littérature, politique, domination, et cette question qui reste — qui a le droit de raconter qui ?

Une communauté fidèle et engagée

L’audience aupostienne progresse. Les dons augmentent. Les vues s’accumulent. La courbe monte, année après année. 2025 marque aussi un palier. Celui d’un média qui a consolidé son socle, sans encore franchir un cap de diffusion. Est-ce le prix de notre décision, à la moitié de l’année, de réduire la voilure? Une équipe resserrée, des lives moins fréquents, mais mieux préparés, des événements publics plus rares et plus impactants?

Au Poste interagit avec un public exigeant, politisé, critique. Cela crée une incroyable et belle fidélité. Cela limite aussi la viralité facile et factice. C’est un choix assumé: Au Poste est, aussi, en rupture avec l’idée de croissance sans fin, de course à l’audience.

Une commu de (premier) choix

Le cœur des aupostien·ne·s se situe entre 25 et 44 ans — selon Youtube qui nous fournit ces chiffres sans qu’on ne lui ait jamais demandé. Les plus jeunes restent minoritaires. C’est un défi: transmettre sans édulcorer. Ouvrir sans lisser. Aller chercher sans renoncer. La question est: doit-on le relever ?

Un site et une newsletter: outils à renforcer

Le site AuPoste.fr joue son rôle d’archive, de mémoire, de point d’appui. La newsletter progresse lentement mais sûrement. Ces outils sont stratégiques. Ils nous permettre d’agir hors plateformes.

Un modèle économique de résistance

Les dépenses sont maîtrisées, souvent contraintes. Le matériel, les outils, la diffusion, le montage. Pas de communication clinquante. Pas d’agence. Pas de poudre aux yeux.

Côté recettes, le constat est sans ambiguïté : ce sont les dons qui font tenir Au Poste. Le public, directement. Sans intermédiaire. Sans dépendance publicitaire. Sans financeur institutionnel. C’est une force politique.

Début 2026, Au Poste proposera également un système d’abonnement, qui devrait nous permettre de pérenniser au mieux notre média.

Ce que dit vraiment ce bilan

Ce bilan ne raconte pas une success story start-up. Il raconte autre chose :

  • la possibilité de tenir un média indépendant sans renoncer,
  • la force d’une communauté consciente de l’enjeu démocratique,
  • le prix humain, matériel et politique de l’indépendance.

Au Poste existe parce que des milliers de personnes estiment que cette parole est nécessaire. Pas rentable. Nécessaire.

Salaires

2 journalistes, 1 modératrice, 5 pigistes, 4 développeurs, 1 animateur de réseaux sociaux. Préparation, animation, modération et post-production des émissions, développeurs, graphistes, mise en ligne sur Peertube, fabrication des podcasts

Loyer

Studio, assurances, télécoms, courrier, EDF

Matériel

Tournage, montage, diffusion

App & reportages

Tournages extérieurs, transports invités, déplacements, hébergement

Divers

Dons aux développeurs de logiciels open source, abonnements-soutiens à la presse indépendante

Boutique

Fabrication, frais de port

Chaque année, Au Poste publie un bilan complet. Voici le dernier en date: année 2025.

Pourquoi soutenir Au Poste aujourd’hui

Au Poste n’est pas gratuit. Il est libre. Et la liberté n’existe que si elle est financée collectivement. Soutenir Au Poste, c’est refuser que le débat public soit confisqué. C’est choisir de ne pas se taire. Et mieux: de donner la parole à celles et ceux qui ne l’ont pas, ou peu, ou jamais.

Parce que ce média n’existerait pas autrement

Les plateformes invisibilisent les médias critiques. Les institutions ne financent pas — ou alors à la marge — un média qui les questionne. Les médias dominants écrasent notre travail par leur mépris et leur puissance. Seul·es les aupostien·nes nous financent.

Parce que produire librement coûte cher

Derrière l’écran : du matériel à maintenir, des outils à payer, des heures de préparation, de montage, de diffusion, du travail invisible, continu, souvent précaire. Au Poste fonctionne sans structure lourde, sans frais superflus. Chaque euro donné sert à produire, diffuser, enquêter. Pas à enrichir. Sans publicité, ni subventions conditionnées, ni partenariats opaques, Au Poste vit d’un choix politique : celui de l’indépendance. Et cette indépendance a un prix.

Parce que soutenir, c’est agir

Donner à Au Poste, ce n’est pas « aider un créateur ». C’est participer à un espace public qui refuse la langue de bois, la brutalisation du débat, la résignation. C’est transformer une audience en force politique consciente.

Parce que la fatigue existe, mais pas le renoncement

2025 a montré la solidité du projet. Elle a aussi montré ses limites humaines et matérielles.

Les dons permettent :

• de tenir le rythme sans s’épuiser,

• d’améliorer la qualité sans compromis,

• de préparer l’avenir sans dépendance.

Ce que permet concrètement votre soutien

• Continuer les lives et les enquêtes.

• Accueillir plus de voix, plus de femmes, plus de combats.

• Refondre le site et renforcer la newsletter hors algorithmes.

• Garantir une parole libre, durable, transmise.

• Développer notre présence sur les réseaux sociaux 

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Parole libre. Direct long. Société en face. Sans montage. Sans formatage. Sans milliardaire. Pour les libertés et le débat à gauche.

19.12.2025 à 20:03

«On est tous contaminés»: la bombe sanitaire des pesticides

Nora Bouazzouni
img

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons

Glyphosate, chlordécone, néonicotinoïde, SDHI… Les pesticides ne relèvent pas d’accidents isolés mais d’un système politique, économique et sanitaire profondément structuré. Giovanni Prete et Jean-Noël Jouzel démontent l’illusion de la réparation, l’inefficacité des protections individuelles et l’impunité persistante des responsables. Contamination généralisée, cadres réglementaires complaisants, responsabilité de l’État et inertie européenne: l’empoisonnement est collectif.

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Parole libre. Direct long. Société en face. Sans montage. Sans formatage. Sans milliardaire. Pour les libertés et le débat à gauche.

Texte intégral (2166 mots)

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons

Malgré le consensus scientifique et la multiplication des alertes, malgré des risques largement documentés sur la santé et l’environnement, malgré la hausse des pathologies et des contaminations sur les paysan·nes comme sur la population générale, les pouvoirs publics font la sourde oreille et déroulent le tapis rouge aux industriels : la France est le 3e pays européen autorisant le plus grand nombre d’herbicides, insecticides et autres fongicides.

Pour ce nouvel épisode de Bouffe de là, Nora Bouazzouni recevait les auteurs de “L’agriculture empoisonnée. Le long combat des victimes des pesticides” (Presses de Sciences Po, 2024), deux sociologues spécialistes des enjeux sociaux et politiques de la santé au travail et de la santé environnementale, particulièrement en agriculture : Giovanni Prete, maître de conférences à l’université Sorbonne-Paris Nord et chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, et Jean-Noël Jouzel, directeur de recherche CNRS au Centre de sociologies des organisations à Sciences Po Paris.

Dernière ligne droite : votre don compte double en décembre

Décembre, pour Au Poste, est un mois décisif, celui où se joue une part de notre indépendance éditoriale et où votre soutien compte double, grâce à la réduction fiscale valable jusqu’au 31 décembre. Il nous manque 25.000 € pour boucler l’année.

Chaque don compte. Au Poste vit sans publicité, sans sponsors, sans milliardaires. Nos directs, nos rencontres, nos contre-champs n’existent que grâce à celles et ceux qui estiment qu’un média libre et frontal reste indispensable dans un pays saturé de presse Bolloré.

Soutenir Au Poste, c’est financer du temps : préparer des émissions exigeantes, documenter les luttes sociales, donner la parole aux invisibles. C’est garantir un espace affranchi des pressions, où l’on interroge et où l’on dérange — parce que c’est notre rôle.

Le 31 décembre approche. Après cette date, plus de réduction fiscale de 66 %. Décembre est le moment où l’on décide quels médias continueront à tenir debout.

Si vous pensez que notre travail compte, que nos éclairages sont nécessaires, alors soutenez-nous.

Un don, même modeste, change tout.
C’est grâce à vous que l’aventure continue.
C’est grâce à vous que l’on reste libre.




Si vous en avez les moyens, merci d'opter pour un soutien mensuel.
Don à partir de 1€, annulable à tout moment.

La rencontre avec Giovanni Prete et Jean-Noël Jouzel

Jean-Noël Jouzel insiste sur la dimension démocratique du problème: «Si j’avais une baguette magique, je convaincrais les abstentionnistes d’aller voter» 

Les pesticides produisent une contamination généralisée de la population: «On est tous contaminés», par l’air, l’eau, l’alimentation, y compris chez ceux qui mangent bio 

Les autorités sanitaires minimisent les risques en invoquant des seuils, alors même que «on a une connaissance très limitée des effets cumulés» et des expositions de long terme 

La prévention fondée sur les comportements individuels est jugée inefficace: «On ne peut pas faire reposer une politique de prévention sur des actions individuelles» 

Les équipements de protection ne constituent pas une solution fiable: «les protections sont imbibées de produits» et peuvent devenir des sources d’exposition supplémentaires 

Les travailleurs agricoles et assimilés restent les plus exposés, bien davantage que le reste de la population, révélant une inégalité sanitaire structurelle 

La réparation des maladies professionnelles est analysée comme un compromis historique: «Pourquoi changer le système? Puisque les maladies […] sont réparées» 

Le fonds d’indemnisation des victimes des pesticides ne reconnaît pas la responsabilité financière de l’État, contrairement à l’amiante, car «l’État continue à autoriser des pesticides» 

La régulation européenne est en recul, avec l’abandon ou l’affaiblissement de mesures pourtant acquises, sans ambition de leadership sanitaire 

Pour Giovanni Prete, le levier central reste politique: «Il faut changer la PAC» et imposer des mesures miroirs strictes sur le commerce international 

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Parole libre. Direct long. Société en face. Sans montage. Sans formatage. Sans milliardaire. Pour les libertés et le débat à gauche.

17.12.2025 à 20:06

La poudrière du Proche Orient. Des films et des regards

David Dufresne
img

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons

Le Proche-Orient est une poudrière où se croisent récits coloniaux, violences contemporaines et batailles d’images.
À travers une sélection des Ciné Mutins de films documentaires, cette rencontre éclaire autrement le conflit israélo-palestinien. Analyse politique, mémoire historique et regard cinématographique se répondent. Quand le cinéma devient outil de compréhension du réel.

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Parole libre. Direct long. Société en face. Sans montage. Sans formatage. Sans milliardaire. Pour les libertés et le débat à gauche.

Texte intégral (1871 mots)

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons

Avec Akram Belkaïd, rédacteur en chef du Monde diplomatique. À partir d’extraits de films de CinéMutins, proposés par Olivier Azam, de la maison des Mutins de Pangée.

Une émission présentée par Marc Le Glatin et Patricia Nolan des Amis du Monde diplomatique.

Dernière ligne droite : votre don compte double en décembre

Décembre, pour Au Poste, est un mois décisif, celui où se joue une part de notre indépendance éditoriale et où votre soutien compte double, grâce à la réduction fiscale valable jusqu’au 31 décembre. Il nous manque 25.000 € pour boucler l’année.

Chaque don compte. Au Poste vit sans publicité, sans sponsors, sans milliardaires. Nos directs, nos rencontres, nos contre-champs n’existent que grâce à celles et ceux qui estiment qu’un média libre et frontal reste indispensable dans un pays saturé de presse Bolloré.

Soutenir Au Poste, c’est financer du temps : préparer des émissions exigeantes, documenter les luttes sociales, donner la parole aux invisibles. C’est garantir un espace affranchi des pressions, où l’on interroge et où l’on dérange — parce que c’est notre rôle.

Le 31 décembre approche. Après cette date, plus de réduction fiscale de 66 %. Décembre est le moment où l’on décide quels médias continueront à tenir debout.

Si vous pensez que notre travail compte, que nos éclairages sont nécessaires, alors soutenez-nous.

Un don, même modeste, change tout.
C’est grâce à vous que l’aventure continue.
C’est grâce à vous que l’on reste libre.




Si vous en avez les moyens, merci d'opter pour un soutien mensuel.
Don à partir de 1€, annulable à tout moment.


La rencontre avec Marc Le Glatin, Patricia Nolan et Belkaïd Akram

  • Le Proche-Orient est présenté comme une construction eurocentrée où les notions mêmes de «Proche» et de «Moyen» renvoient à une lecture occidentale du monde, tandis que les appellations arabes («Levant», «Couchant») structurent une autre géographie politique, historique et symbolique.
  • Le cinéma documentaire est posé comme un outil central de compréhension, permettant de faire émerger des réalités que le flux médiatique ordinaire ne montre pas, en confrontant directement le spectateur aux situations filmées.
  • Jaffa, la mécanique de l’orange d’Eyal Sivan est analysé comme une déconstruction du récit colonial sioniste, montrant comment la terre palestinienne est présentée comme délaissée et comment le progrès est opposé à un supposé archaïsme, révélant les ressorts idéologiques de la colonisation.
  • Le Front du refus de Jocelyne Saab, tourné au Liban en 1974, documente la radicalité de certaines factions palestiniennes refusant toute partition territoriale, et montre les fractures internes du mouvement palestinien ainsi que leur inscription dans un contexte régional explosif.
  • La colonisation israélienne est décrite comme une entreprise territoriale avant tout, fondée sur l’appropriation de la terre, l’argument religieux servant de justification secondaire, dans un contexte où «La solution à deux États, elle est morte» selon Belkaïd Akram.
  • Mur de Simone Bitton donne à voir l’impact concret du mur de séparation à travers des échanges avec des écolières israéliennes, révélant à la fois la peur, l’endoctrinement et la normalisation de la séparation physique et mentale entre populations.
  • La Cisjordanie apparaît comme un espace morcelé par les colonies, les checkpoints et les routes interdites, rendant impossible toute continuité territoriale et transformant l’hypothèse d’un État palestinien viable en fiction diplomatique.
  • No Other Land de Basel Adra, Yuval Abraham, Hamdan Ballal et Rachel Szor documente la violence quotidienne exercée par les colons et l’armée israélienne en Cisjordanie, rappelant que ces pratiques sont antérieures au 7 octobre et s’inscrivent dans une stratégie d’expulsion progressive, au point que «Les Palestiniens sont seuls» — Belkaïd Akram.
  • Le Laboratoire de Yotam Feldman révèle comment l’industrie militaire israélienne transforme les territoires occupés en terrain d’expérimentation, faisant de la guerre un argument commercial, tandis que toute perspective de changement passe par une pression internationale effective, car «On ne peut leur dire “ça suffit” que par des sanctions» — Belkaïd Akram.

Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Parole libre. Direct long. Société en face. Sans montage. Sans formatage. Sans milliardaire. Pour les libertés et le débat à gauche.

4 / 10

 

  GÉNÉRALISTES
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞