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06.11.2025 à 13:01

Alors que la 30e Conférence des Parties (COP) s'ouvre officiellement lundi, "les négociations des pays membres de l'ONU sur le climat ont pour préambule, jeudi et vendredi, un sommet des chefs d'État à Belém", relèvent Les Échos. Politico confirme que les présidents du Conseil européen, António Costa, et de la Commission européenne Ursula von der […]
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Alors que la 30e Conférence des Parties (COP) s'ouvre officiellement lundi, "les négociations des pays membres de l'ONU sur le climat ont pour préambule, jeudi et vendredi, un sommet des chefs d'État à Belém", relèvent Les Échos.
Politico confirme que les présidents du Conseil européen, António Costa, et de la Commission européenne Ursula von der Leyen, s'adresseront "conjointement à l'assemblée plénière des dirigeants". Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer sont également attendus à Belém aujourd'hui, pour "un programme chargé comprenant (de nombreux) discours, bilatérales et longues 'sessions thématiques'".
"La COP de Belém sera-t-elle un coup d'épée dans l'eau ?", s'inquiètent cependant Les Échos. Les quelques 150 délégations attendues "à Belém du 10 au 21 novembre [devront] avancer sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles, financements climatiques…" [Le Monde]. Et les défis sont immenses : "l'objectif de l'accord de Paris […] semble bien loin, puisqu'on sait déjà que le seuil de 1,5 degré sera atteint ces prochaines années" [Radio France]. Tandis que "l'argent manque au Sud pour qu'il opère sa transition énergétique et se prépare aux changements", explique RFI.
"Pays particulièrement affecté par les effets du dérèglement climatique", le Brésil "est censé mettre de l'huile dans les négociations" [Courrier International]. Le pays "joue traditionnellement un rôle de médiateur entre Nord et Sud, dispose de diplomates aguerris et a fortement réduit ses émissions en 2024" [Le Monde].
"Plutôt qu'un texte final qui marque habituellement le point d'orgue des discussions dans une COP", la présidence brésilienne veut aussi mettre l'accent sur les "initiatives volontaires" qui manquent parfois de visibilité [Les Échos]. Des initiatives "où gouvernements, entreprises, associations s'engagent à travailler sur un thème précis", comme "la réduction des émissions de méthanes, l'arrêt du recours au charbon…". Lula mènera dans le même temps des discussions pour un "fonds de défense des forêts tropicales […] dont il compte faire l'héritage concret de cette COP" [Courrier International].
Le choix de Belém par le président brésilien Lula est par ailleurs hautement symbolique : "une ville située à l'embouchure du fleuve Amazone et à la lisière d'une forêt considérée comme le poumon de la planète", l'Amazonie [France 24]. Ville avec "une forte présence indigène", Belém illustre aussi l'autre ambition affichée par le président brésilien : faire de ce rendez-vous une "COP des peuples" [France 24].
Mais le "contexte géopolitique n'est pas favorable à des progrès sur le front du climat, alors que l'urgence le commande", explique RFI. Cette année, "les États sont censés se fixer de nouvelles feuilles de route – que l'on appelle contribution déterminée au niveau national, NDC en anglais – plus ambitieuses, comme le prévoit l'accord de Paris tous les cinq ans" [Le Monde].
Or le quotidien du soir estime que "ces nouveaux engagements sont insuffisants : ils devraient permettre de réduire les émissions mondiales d'environ 10 % à 15 % d'ici à 2035 comparé à 2019, selon les différentes estimations, là où il faudrait les abaisser de 60 % pour être alignés avec l'objectif de 1,5 °C". [Le Monde].
"Même l'Europe, pourtant l'un des continents les plus avancés en matière climatique, n'a été en mesure de livrer une cible climatique pour 2035 que mercredi matin, et au prix d'importantes flexibilités", rappellent Les Échos. Si "un rapprochement entre l'UE et la Chine constituerait une clé de la réussite", le directeur général de l'Iddri Sébastien Treyer estime qu'"aucun des deux blocs ne fait actuellement preuve de leadership en matière climatique" [Le Monde].
Quant aux États-Unis, "deuxième émetteur de gaz à effet de serre (GES) de la planète", ils n'enverront "aucun représentant de haut niveau à Belém", note Courrier International. "Paradoxalement, c'est ce qui constitue aujourd'hui le plus grand motif d'optimisme". Et le quotidien de conclure : "aujourd'hui, tous les espoirs reposent donc sur le Sud global".
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05.11.2025 à 11:48

"Il y a de très bons élèves, des méritants, d'autres qui stagnent et un qui régresse" résume La Libre. Mardi 4 novembre, à l'occasion de la publication de son rapport annuel sur l'élargissement, la Commission européenne a fait état de l'avancement des "progrès […] inéquitablement partagés entre les pays candidats" à l'adhésion, note le quotidien […]
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"Il y a de très bons élèves, des méritants, d'autres qui stagnent et un qui régresse" résume La Libre. Mardi 4 novembre, à l'occasion de la publication de son rapport annuel sur l'élargissement, la Commission européenne a fait état de l'avancement des "progrès […] inéquitablement partagés entre les pays candidats" à l'adhésion, note le quotidien belge. "Dix pays [dont le Kosovo qui bénéficie d'un statut particulier de 'candidat potentiel', NDLR] souhaitent actuellement rejoindre l'Union européenne", rappelle la Deutsche Welle.
Lors de la présentation du rapport, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, et la commissaire à l'Élargissement, Marta Kos, "ont salué les efforts de réforme des pays en tête, le Monténégro et l'Albanie, tout en critiquant le recul de la Serbie et le déclin démocratique encore plus marqué de la Géorgie", note The Guardian.
"Que de nouveaux pays puissent nous rejoindre en 2030 est une perspective réaliste", a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en présentant l'état d'avancement des candidats [La Libre]. Au jeu des pronostics, le président du Conseil européen, António Costa, est allé plus loin en estimant quelques heures plus tard que "le Monténégro [pourrait] être le 28e État membre en 2028" [Les Echos].
"La palme du meilleur candidat" revient donc à "ce pays issu de l'ex-Yougoslavie et qui s'est séparé de la Serbie en 2006. Le [Monténégro] pourrait fêter ses 20 ans en terminant les négociations fin 2026, ce qui aboutirait à une adhésion en 2028, cinq ans après avoir tourné la page de l'autoritaire Milo Đukanović", rapporte Ouest-France. "Le Monténégro est le pays le plus avancé et a réalisé des progrès significatifs vers l'adhésion à l'UE. C'est également le pays le mieux préparé", a appuyé la commissaire Marta Kos [Balkan Insight].
Le constat est similaire pour son voisin, l'Albanie, qui a "réalisé des progrès notables dans l'harmonisation de sa législation avec celle de l'UE au cours de l'année écoulée", selon les propos de la commissaire, rapportés par Balkan Insight. D'après elle, cette tendance traduit une véritable aspiration de la population : "91 % des citoyens sont favorables à l'adhésion à l'Union européenne".
"Malgré les défis persistants liés à l'invasion russe et au blocage continu par la Hongrie des progrès formels dans les négociations d'adhésion de l'Ukraine, la Commission a salué l'engagement de Kiev en faveur de l'adhésion", relève la Deutsche Welle. L'Ukraine et sa voisine moldave "ont réussi à terminer de nombreuses réformes dans la perspective d'adhérer [et] vont pouvoir ouvrir les 'chapitres' de négociations […] avant la fin de l'année" [Ouest-France]. Mais pour cela, Kiev et Chișinău devront obtenir la levée du veto du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
Les résultats sont beaucoup plus contrastés pour les six derniers candidats. "Plusieurs autres pays des Balkans butent sur des obstacles : le nouveau gouvernement de Macédoine du Nord néglige la question de la minorité bulgare, sujet éminemment sensible à Sofia. La Bosnie-Herzégovine est handicapée par la structure dysfonctionnelle héritée des accords de Dayton de 1995. Le Kosovo n'est même pas candidat officiel, n'étant pas reconnu par cinq États membres de l'UE", rapportent Les Echos.
Le constat est encore plus sévère pour un autre voisin des Balkans occidentaux. La Commission européenne a ainsi "critiqué les liens qui subsistent entre la Serbie et la Russie et a réclamé à Belgrade 'un positionnement géopolitique clair'" [Le Monde]. Et ajouté que "la désinformation selon laquelle l'UE serait à l'origine des manifestations antigouvernementales qui secouent actuellement le pays pourrait coûter cher à la Serbie" [Balkan Insight]. Par ailleurs, "la procédure engagée avec la Turquie reste gelée en raison 'de sérieuses inquiétudes quant à l'adhésion de la Turquie aux valeurs démocratiques'", soulignent Les Echos.
Mais les conclusions les plus sévères sont dirigées contre la Géorgie. Pour RFI, la Commission européenne "alerte contre une dérive autoritaire sans précédent" dans le pays. La radio internationale liste "les reculs démocratiques orchestrés par le parti au pouvoir, le Rêve géorgien […] : démantèlement de l'état de droit, contrôle politique des institutions, emprisonnement des leaders d'opposition". "L'ambassadeur de l'UE à Tbilissi, Paweł Herczyński, parle d'un diagnostic 'dévastateur'. À Bruxelles, on estime que la candidature de la Géorgie pour intégrer l'Union n'est plus crédible", constate RFI.
Enfin, la presse européenne s'arrête longuement sur un oubli du rapport. "La Commission n'a pas évoqué, ce mardi, la question aussi nécessaire qu'épineuse des réformes que l'UE doit faire de son côté pour être en mesure d'absorber de nouveaux membres", affirment Les Echos. "L'organisation de l'UE prévue par les traités actuels n'est pas adaptée à l'hypothèse d'un élargissement conséquent d'ici à 2030, notamment en matière de prise de décision. L'unanimité et le maintien d'un droit de veto pour chaque pays en matière de politique étrangère, ou la présence d'un commissaire par État constituent aujourd'hui de véritables freins", abonde Le Monde.
Du côté de la Commission européenne, Marta Kos "a suggéré qu'il n'était pas nécessaire de réformer l'UE avant d'admettre le Monténégro, qui compte 624 000 habitants, ou l'Albanie, qui en compte 2,7 millions" [The Guardian]. Selon elle, l'adhésion de ces États faiblement peuplés n'aurait "aucune incidence financière majeure" pour les membres actuels de l'UE.
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04.11.2025 à 13:01

"Avant la COP30 de Belém, l'Europe tente d'éviter l'humiliation climatique", titre Le Point. Présentée "comme championne de la lutte contre le changement climatique, [l'UE] ne veut pas arriver les mains vides au sommet mondial sur le climat au Brésil" [RTBF]. "Les ministres de l'Environnement des États membres de l'Union européenne se retrouvent donc ce mardi à […]
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"Avant la COP30 de Belém, l'Europe tente d'éviter l'humiliation climatique", titre Le Point. Présentée "comme championne de la lutte contre le changement climatique, [l'UE] ne veut pas arriver les mains vides au sommet mondial sur le climat au Brésil" [RTBF]. "Les ministres de l'Environnement des États membres de l'Union européenne se retrouvent donc ce mardi à Bruxelles pour tenter de trouver un accord sur les objectifs climatiques 2035 et 2040", résume le média belge.
En l'occurrence il s'agit pour les 27 de s'accorder "à l'unanimité sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en 2035 (la contribution déterminée au niveau national) - un chiffre que l'ONU leur réclame depuis des mois pour la COP - et à la majorité qualifiée sur leur loi climat en 2040" [L'Express]. Le premier relève "de l'Accord de Paris" de 2015, le second "de la loi climat européenne", résume la RTBF.
Sur l'objectif 2035, les Européens vont tenter aujourd'hui d'aller plus loin que la "fourchette de réduction des émissions comprise entre - 66,25 % et - 72,5 % par rapport à 1990", sur laquelle ils s'étaient entendus en septembre [France 24]. Tandis que pour 2040, l'UE devrait adopter un certain nombre de "flexibilités" à l'objectif de baisse des émissions de - 90 % proposé en juillet, afin de "ménager ses industries" [Le Point].
Pour convaincre les États membres, la Commission européenne a inclus la possibilité, à partir de 2036, "de réaliser jusqu'à 3 % de l'effort en finançant des projets climatiques dans des pays tiers, par le biais de crédits carbone" [RTBF]. Une concession jugée insuffisante par plusieurs capitales, comme Paris, Berlin, Rome ou Varsovie. Certaines demandent par exemple d'augmenter ce plafond, d'autres d'avancer la date de démarrage.
Côté français, le gouvernement "a successivement réclamé des garanties sur le nucléaire, le financement des industries propres, puis un 'frein d'urgence' pour prendre en compte les incertitudes sur la capacité des puits de carbone (forêts, sols…) à absorber du CO2, au moment où l'état des forêts se dégrade en Europe" [France 24].
Autre ajustement particulièrement réclamé par la Pologne : une "clause de révision" des objectifs tous les deux ans d'ici 2040 [Le Point]. Mais toutes ces flexibilités se heurtent "à la résistance des pays vigoureusement pro-climat, qu'il s'agisse des Nordiques ou des Espagnols". Et "hérissent les organisations environnementales" [L'Express].
"Il faut être 27 pour danser le tango", a prévenu le commissaire européen en charge du Climat, Wopke Hoekstra, laissant augurer des tractations ardues [L'Express]. Selon le Danemark, qui assure la présidence semestrielle du Conseil de l'UE, "tous les ingrédients sont réunis pour parvenir à un accord sur une orientation générale pour 2040" [RTBF].
Pour Copenhague, celle-ci servirait "de base pour 2035", mais "des pays comme la Hongrie et la Slovaquie" y sont opposés. Tandis que le probable nouveau Premier ministre tchèque, Andrej Babiš, "veut faire dérailler les plans de l'Union européenne sur la réduction des émissions" [Politico].
"Avec ses États membres, l'Union européenne se présente comme le plus gros bailleur de fonds de la planète en faveur du climat, comptabilisant 31,7 milliards d'euros de fonds publics mobilisés en 2024", rappelle France 24. Néanmoins, "le bras de fer est difficile [concernant les objectifs 2035 et 2040] dans une Europe qui a relégué les questions climatiques derrière les enjeux de défense et de compétitivité ces derniers mois".
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03.11.2025 à 11:24

"Le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Après plus d'une semaine de débats tendus à l'Assemblée nationale, la question est sur toutes les lèvres lundi 3 novembre", entame France info. Ce lundi, les députés français vont clore leurs discussions "sur la partie 'recettes' du budget de l'État, sans […]
L’article Budget 2026 : en France, l'impasse politique menace les objectifs européens est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

"Le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Après plus d'une semaine de débats tendus à l'Assemblée nationale, la question est sur toutes les lèvres lundi 3 novembre", entame France info.
Ce lundi, les députés français vont clore leurs discussions "sur la partie 'recettes' du budget de l'État, sans espoir de voter sur ce premier volet mardi [4 novembre] comme initialement prévu" [France 24]. À l'ordre du jour : "la poursuite des discussions sur la justice fiscale, avec notamment des amendements sur la taxation des plus-values immobilières, ou les droits de succession", relate Le Parisien.
Alors que la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin devrait dresser un bilan des mesures adoptées jusqu'à présent, "il semble peu probable que le texte puisse trouver une majorité dans l'hémicycle" [France 24].
"[Au terme] de débats houleux sur la justice fiscale, la compétitivité des entreprises et le pouvoir d'achat des ménages, les députés ont adopté une série de mesures fiscales, sans parvenir à dégager un consensus politique", observe Sud Ouest. "La copie, encore largement incomplète, suscite des critiques de toutes parts".
"Enjeu vital pour le gouvernement, la taxation des plus hauts patrimoines [connue sous le nom de taxe Zucman] n'a pas été adoptée par l'Assemblée nationale [vendredi 31 octobre]. Après cet échec, les socialistes dégaineront-ils l'arme de la censure ?", s'interroge L'Echo.
Témoin de l'instabilité de la situation, chaque camp avance ses pions, sans que ne se dégage un réel consensus. "Les Républicains considèrent ainsi que le texte n'est 'pas votable en l'état'. Même son de cloche du côté du Rassemblement national, qui souhaite toujours une dissolution et dénonce, par la voix de son vice-président Sébastien Chenu, 'un budget de bric et de broc, sans aucune cohérence, qui ne s'attaque pas aux dépenses toxiques de l'État'" [France info].
Alors que le temps presse, "le scepticisme règne sur la capacité du Premier ministre à faire voter dans les temps un budget qui tienne l'objectif de 5 % du déficit public pour 2026", écrit Le Monde. Selon les règles fixées par l'Union européenne, les États membres ne doivent pas dépasser la limite de 3 % du PIB pour le déficit public et celle de 60 % du PIB pour la dette publique. Des cibles encore lointaines.
"Les députés s'empareront mardi en séance du budget de la Sécurité sociale, rejeté en commission vendredi" [Le Parisien]. Celui-ci doit faire l'objet d’un vote solennel le 12 novembre, "après lequel pourront reprendre les discussions sur le projet de loi de finances, jusqu’au plus tard le 23 novembre à minuit", selon le délai constitutionnel imposé.
Mais d'ores et déjà, "le rapporteur général du Budget, Philippe Juvin (LR), anticipe son rejet : 'je ne vois pas très bien comment cette partie 1 pourrait être votée, parce qu'elle ne va satisfaire personne'", a-t-il déclaré dimanche [France 24]. "En cas de rejet de cette première partie, le projet de budget partirait au Sénat dans sa version initiale".
"Chaque jour gagné à Matignon par Sébastien Lecornu rend le coût de la censure de son gouvernement plus élevé pour ses opposants", souligne Le Monde. "Les considérations calendaires (la date butoir du 31 décembre) et électorales (les municipales de mars 2026), tout comme le spectre d'une tempête financière en l'absence d’un budget voté à temps pour la deuxième année consécutive, sont des paramètres-clés dans les calculs des partis", poursuit le journal du soir.
"Face au risque de ne pas adopter de budget d'ici à la fin de l'année, certains élus commencent à envisager – voire à préférer – d'autres solutions" [France info]. "Car si le Parlement ne s'est pas prononcé dans un délai de 70 jours, le gouvernement peut mettre en place son projet initial par ordonnance, une procédure inédite sous la Ve République". À ce jour, "plus de 2 000 amendements restent à examiner", rappelle Ouest-France.
"Autre option envisagée en cas de rejet du budget : le dépôt d'une loi spéciale avant le 19 décembre, pour autoriser l'État à percevoir les impôts existants. Les dépenses seraient gelées par décret, en attendant le vote d'un budget début 2026. C'est ce qui avait été fait à la fin de l'année 2024 après l'échec du vote du budget" [France info]. Faute de solution, reste toujours une dernière option : "le retour de l'article 49.3, que le Premier ministre a promis de ne pas utiliser".
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31.10.2025 à 11:32

"Ses détracteurs l'appelaient 'Chat control' : l'Union européenne va renoncer à la mesure la plus critiquée d'un texte contre la pédocriminalité, une technologie qui aurait permis de scanner les conversations privées, a indiqué une source diplomatique jeudi 30 octobre", entame La Croix. En 2022, la Commission européenne a proposé une loi pour endiguer la prolifération […]
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"Ses détracteurs l'appelaient 'Chat control' : l'Union européenne va renoncer à la mesure la plus critiquée d'un texte contre la pédocriminalité, une technologie qui aurait permis de scanner les conversations privées, a indiqué une source diplomatique jeudi 30 octobre", entame La Croix.
En 2022, la Commission européenne a proposé une loi pour endiguer la prolifération d'images pédopornographiques en ligne, "une initiative qui a nourri des débats enflammés au cours des dernières années" [Le Parisien]. "Soutenue par plusieurs associations de protection de l'enfance, elle prévoyait d'obliger les plateformes et services de messagerie en ligne à détecter puis signaler de tels contenus", poursuit le quotidien.
Selon le Parlement européen, plus de 100 millions d'images d'enfants victimes d'abus ont été détectées en 2023. Et les sollicitations sexuelles visant des enfants auraient bondi de 300 % en deux ans.
Le texte était toutefois "vivement critiqué par des eurodéputés et certains pays dont l'Allemagne, qui y voyaient une atteinte 'disproportionnée' au respect de la vie privée" [L'Echo].
Ces derniers s'inquiétaient particulièrement de "l'utilisation d'une technologie permettant de scanner les conversations privées d'utilisateurs, y compris sur des messageries cryptées comme Signal ou WhatsApp, pour y détecter des contenus pédopornographiques", observe France 24.
Comme le souligne Ouest-France, le dossier a donné lieu à des discussions particulièrement âpres entre les Vingt-Sept "sur la confidentialité et la cybersécurité". Après trois ans de tractations entre les États membres, "le Danemark, qui occupe actuellement la présidence tournante de l'Union européenne, a donc finalement décidé de retirer cette mesure contestée du texte, dans l'espoir qu’il soit enfin adopté" [Le Soir].
"Les règles actuellement en vigueur pour détecter les contenus pédopornographiques en ligne expirent bientôt, en avril 2026", note La Croix. Considérées comme provisoires et en place depuis 2021, elles permettent aux entreprises numériques de rechercher des contenus publiés sur leurs plateformes contenant du matériel pédopornographique.
Le nouveau compromis "ressemble davantage à ce qui est actuellement autorisé : que les plateformes puissent détecter les contenus pédopornographiques, mais exclusivement sur une base volontaire, sans se le faire ordonner par un juge par exemple. Des règles que plusieurs pays, dont le Danemark, jugent largement insuffisantes" [RTL].
"Ce ne sera malheureusement pas l'offensive contre les abus sexuels sur les enfants dont nous avons besoin, mais ce sera tout de même bien mieux qu'un véritable recul", a expliqué son ministre de la Justice, Peter Hummelgaard [France 24].
Selon un rapport de l'organisation britannique Internet Watch Foundation (IWF) publié en 2024, près de deux tiers "des contenus pédopornographiques [sont] hébergés sur des serveurs situés dans l'UE", relate Le Figaro.
Dans un communiqué publié jeudi, "l'un des principaux opposants au texte, l'ancien eurodéputé allemand Patrick Breyer, a salué une 'demi-bonne nouvelle'" [Le Monde]. "Tout en saluant un 'triomphe pour le mouvement de défense des libertés numériques' et le droit à la confidentialité des correspondances, il regrette que d'autres articles de la proposition de loi contiennent d'autres mesures jugées liberticides, comme un contrôle de l'âge à l'installation d'applications de messageries, qui seraient interdites aux moins de 16 ans", conclut le journal du soir.
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30.10.2025 à 12:36

"La surprise, puis le retournement", entame Le Monde ce jeudi 30 octobre. Annoncée "dans un premier temps battue après un premier sondage de sortie des urnes publié, mercredi 29 octobre au soir", l'extrême droite de Geert Wilders semble avoir comblé son retard. "Une projection publiée jeudi [matin] après le dépouillement de près de 95 % [des […]
L’article Élections législatives aux Pays-Bas : le centre droit et l'extrême droite au coude à coude est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

"La surprise, puis le retournement", entame Le Monde ce jeudi 30 octobre. Annoncée "dans un premier temps battue après un premier sondage de sortie des urnes publié, mercredi 29 octobre au soir", l'extrême droite de Geert Wilders semble avoir comblé son retard. "Une projection publiée jeudi [matin] après le dépouillement de près de 95 % [des bulletins de vote] voit finalement les deux formations politiques arriver au coude-à-coude", poursuit le journal du soir.
Peu avant 10h, "le parti d'extrême droite PVV de Geert Wilders [devançait même] le parti progressiste-libéral D66 de Rob Jetten de 1 382 voix" [La Libre].
Mais les instituts de sondage néerlandais ne semblent pas se mettre d'accord. Ce matin, l'agence ANP "leur a attribué 26 sièges chacun, sur 150 au Parlement" alors que "l'institut Ipsos I & O donnait 27 sièges à D66 et 25 au PVV", plaçant le centre en tête [Libération]. Les résultats définitifs seront confirmés dans la journée.
La presse souligne le caractère inédit de ces élections : "un résultat inattendu" pour RFI, "un revirement" pour Libération, tandis que la presse néerlandaise, à l'image de De Telegraaf, évoque un "résultat historique".
Ces chiffres permettent néanmoins de tirer quelques enseignements. Si elle pourrait finalement arriver en tête, l'extrême droite est en recul. Libération annonçait tôt ce matin "un revers pour le PVV qui perdrait 11 sièges par rapport à son succès électoral retentissant de 2023". Son leader, Geert Wilders, " [avait notamment] acté sa débâcle très tôt dans la soirée", sur les réseaux sociaux [Le Soir].
Pour autant, la formation de Wilders ne va pas disparaitre de la vie politique des Pays-Bas comme l'explique Politico, car "même si ses chances de rejoindre une coalition de droite sont minces […] il semble prêt à reprendre son rôle d'outsider le plus ancien de la politique néerlandaise, tirant à boulets rouges et lançant des bombes sur l'establishment depuis les bancs du parlement".
Très suivies en Europe, "les élections aux Pays-Bas […] devaient permettre d'évaluer l'ampleur de la poussée de l'extrême droite partout sur le continent, notamment au Royaume-Uni, en France et en Allemagne", relate Le Monde. Et il semble qu'"après deux années marquées par des luttes intestines et une paralysie politique, les Néerlandais ont tenté de tourner la page lors des élections décisives de mercredi" [Politico].
À l'issue du dépouillement, le parti centriste D66 pourrait avoir quasiment "triplé son nombre actuel de représentants au Parlement" par rapport au scrutin de 2023, souligne le média néerlandais NL Times. Avec comme chef de file "Rob Jetten, 38 ans, en position de devenir le plus jeune Premier ministre néerlandais, et le premier ouvertement homosexuel" [Le Monde].
Ce Premier ministre potentiel est déjà bien accueilli par les responsables à Bruxelles, "[qui] ont salué en privé la perspective que les Néerlandais et leurs diplomates très réputés reviennent à leur place historique au centre des affaires de l'UE, après deux années au cours desquelles ils ont perdu une certaine influence" [Politico].
Les dirigeants du continent attendent que ce pro-européen "maintienne les mêmes perspectives générales sur les politiques fondamentales : la retenue sur le budget à long terme de l'UE ; la répression de la migration ; le renforcement du commerce et de la compétitivité ; et le soutien à l'Ukraine, parallèlement à une défense commune plus forte" [Politico].
Quelle que soit l'issue du scrutin, une "longue période de négociations s'ouvre pour les partis pour tenter de former une coalition, dans un système politique très fragmenté" [Libération]. Le chef de l'extrême droite "Geert Wilders avait lui-même déclenché les élections anticipées en torpillant le gouvernement sortant après un différend sur l'immigration, retirant le PVV d'une fragile coalition quadripartite", rappelle RFI.
Si les résultats confirment Rob Jetten à la tête du gouvernement, celui-ci "a [déjà] estimé 'tout à fait logique' de tenter un attelage autour de D66, la gauche (GroenLinks-PvdA), les chrétiens-démocrates (CDA) et les libéraux (VVD)", rapporte Le Soir. Mais ce processus risque d'être très long car "aux Pays-Bas, le système politique est tellement fragmenté qu'aucun parti ne peut obtenir les 76 sièges nécessaires pour gouverner seul. Le consensus et les coalitions sont donc essentiels" [RFI].
La déception la plus nette est celle de l'alliance écologiste de gauche menée par Frans Timmermans, ancien vice-président de la Commission européenne, rapporte Libération. Celui-ci "a jeté l'éponge" en démissionnant de son poste de chef de parti.
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29.10.2025 à 12:00

"La Communauté valencienne s'est réveillée ce mercredi [29 octobre] avec les drapeaux en berne et en deuil officiel", entame sobrement El País. Un an jour pour jour après "les inondations qui ont ravagé […] une partie de la province de Valence et des localités de Castille-La Manche et d'Andalousie, faisant 237 morts", l'Espagne s'apprête à […]
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"La Communauté valencienne s'est réveillée ce mercredi [29 octobre] avec les drapeaux en berne et en deuil officiel", entame sobrement El País. Un an jour pour jour après "les inondations qui ont ravagé […] une partie de la province de Valence et des localités de Castille-La Manche et d'Andalousie, faisant 237 morts", l'Espagne s'apprête à rendre hommage aux disparus, indique le quotidien national.
Des "funérailles d’État" débuteront en fin d'après-midi "à Valence en présence du roi Felipe VI et du Premier ministre Pedro Sánchez" [RFI]. Malgré ce moment de communion, la population locale "ne décolère pas contre ses autorités politiques" auxquelles elle reproche "une gestion désastreuse de la catastrophe", relève la RTBF.
Un an après le drame, le retour à la vie reste "très lent" et la "plaie" demeure "ouverte" pour la population locale, souligne El Mundo. Un sentiment partagé par RFI qui écrit que "les sinistrés vivent avec les traces laissées par la crue et avec ce qu’elle a emporté : les photos, les souvenirs qui se sont évaporés".
Sur le plan matériel, "les rues ont été dégagées, les façades consolidées, et le petit commerce rouvre peu à peu ses portes", notamment grâce aux "aides, subventions et primes d'assurance […] arrivées avec une célérité inhabituelle", relatent Les Echos. Pour autant, "personne dans ces localités meurtries n'a oublié ces images d'effroi, celles de torrents d'eau boueuse emportant tout sur leur passage, piégeant de nombreux habitants bloqués dans leur voiture, dans un parking souterrain ou parfois surpris chez eux dans de petites maisons qui ne purent résister aux flots", complète la RTBF.
La presse locale déplore quant à elle le manque de réponses apportées par les autorités depuis un an. Las Provincias se remémore ainsi quelques lignes parues dans le journal au lendemain du terrible événement. "C'est une aube pleine d'impuissance, de rage et d'incompréhension. Parce que, lorsque tout commencera à être un horrible décompte des victimes et des dégâts, nous commencerons aussi à nous demander pourquoi, quelle erreur, qu'est-ce qui a déclenché tout cela… Que s'est-il passé ? Et dans les jours à venir, nous aurons besoin de réponses". "Un an plus tard, nous attendons toujours bon nombre des réponses que nous avons réclamées lors de cette nuit si triste", poursuit le journaliste valencien.
"Les habitants restent traumatisés par ce qu'ils appellent 'l'abandon institutionnel' vécu à l'époque", abonde France info. Les familles des victimes reprochent aux autorités régionales "d’avoir donné l’alerte tardivement. Le message a retenti à 20h11 sur les téléphones, heure à laquelle de nombreuses victimes étaient déjà mortes", note RFI.
"La gestion de la crise par la Communauté autonome est toujours au cœur de manifestations mensuelles", précise la radio internationale. "Cinquante mille personnes défilaient [encore] dans les rues de Valence", samedi 27 octobre [Les Echos]. Avec un mot d'ordre : la démission de Carlos Mazón. Le président de la Communauté valencienne s'affiche en Une de nombreux titres de la presse espagnole ce mercredi. L'élu du Parti populaire (centre-droit) "au pied du mur à l'occasion de l'anniversaire de la catastrophe", titre notamment El País.
"Que faisait Carlos Mazón le soir des inondations ? Où était-il ? Nous voulons savoir !", supplie Rosa Alvarez, la présidente de l'une des principales associations de victimes, interrogée par France info. Les Echos rappellent que "face aux fuites dans la presse, Carlos Mazón a lancé au fil des mois une série de justifications contradictoires, avec un aplomb embarrassant aux yeux des responsables de son propre parti, qui ont tenté, en vain jusqu'ici, de le pousser à la démission".
Sa venue à Valence pour l'hommage national scandalise les représentants des victimes. "Il n'a rien à faire là, nous exigeons qu'il ne vienne pas aux funérailles, s'il n'a pas démissionné d'ici là", poursuit Rosa Alvarez [France info]. La porte-parole de l'association conclut : "le seul endroit où nous lui donnons rendez-vous, c'est au tribunal".
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28.10.2025 à 13:02

"Aucune attaque hybride ne sera tolérée ici", a martelé Inga Ruginienė, la Première ministre lituanienne. La semaine dernière, "des ballons en provenance de Biélorussie ont violé l’espace aérien lituanien" à quatre reprises, rappelle Le Soir. Vilnius a donc tranché, lundi 27 octobre : les deux derniers postes-frontières entre la Lituanie et la Biélorussie "[situés] à Salcininkai et Medininkai, fermés […]
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"Aucune attaque hybride ne sera tolérée ici", a martelé Inga Ruginienė, la Première ministre lituanienne. La semaine dernière, "des ballons en provenance de Biélorussie ont violé l’espace aérien lituanien" à quatre reprises, rappelle Le Soir. Vilnius a donc tranché, lundi 27 octobre : les deux derniers postes-frontières entre la Lituanie et la Biélorussie "[situés] à Salcininkai et Medininkai, fermés la veille, resteront clos jusqu’à nouvel ordre", résume Le Monde. "Seuls les diplomates et les citoyens de l’Union européenne quittant la Biélorussie seront autorisés à traverser la frontière" [Le Soir].
"Les fermetures affecteront le fret transporté par route vers l'enclave russe de Kaliningrad sur la côte baltique. Cependant, ceux qui transitent à destination et en provenance de Kaliningrad seront toujours autorisés à traverser", précise la chaine de télévision lettone LRT. Le gouverneur de Kaliningrad, Alexeï Besprozvannykh, a de son côté réagi sur le réseau Telegram en dénonçant une "violation des conditions de l’adhésion de la Lituanie à l’Union européenne en 2004", rapporte L'Express.
"La Première ministre lituanienne a approuvé l'abattage de ballons utilisés pour la contrebande", relate The Guardian. Le média britannique précise que "les contrebandiers utilisaient ces ballons pour acheminer des cigarettes biélorusses vers l'UE, où les produits du tabac sont plus chers". Selon Libération, cette pratique illicite s'est intensifiée puisque 966 survols de la Lituanie par des ballons ont été décomptés "en 2024, et plus de 500 depuis le mois de janvier".
L'Express indique que la multiplication de ces violations de l'espace aérien a également "entraîné la fermeture temporaire des aéroports de Vilnius et Kaunas". Au total, ce sont "plus de 170 vols qui ont été perturbés, touchant près de 30 000 passagers" [The Moscow Times].
La cheffe de l'exécutif lituanien "accuse le président biélorusse Alexandre Loukachenko, un proche allié du président russe Vladimir Poutine, de ne pas mettre fin" à cette violation répétée de l'espace aérien [Ouest-France]. Elle perçoit ainsi "l'inaction de Minsk pour arrêter les lancements de ballons comme un signe de l'implication des autorités", indique France 24. Un avis partagé par l'opposition biélorusse, en la personne de Svetlana Tikhanovskaïa, qui qualifie "la contrebande de cigarettes [d']outil d'agression hybride contre l'Europe" [Euronews].
Maxim Ryzhenkov, ministre des Affaires étrangères biélorusse, a contesté les accusations de Vilnius et a dénoncé "une provocation lituanienne destinée à justifier des actions contre le Biélorussie, contre la Russie", rapporte le Huffington Post. Le média observe également que "le chargé d’affaires lituanien au Biélorussie a été convoqué au ministère biélorusse des Affaires étrangères où il s’est vu remettre une note de protestation".
"Les autocrates testent une nouvelle fois la résilience de l’Union européenne et de l’Otan face aux menaces hybrides", a indiqué sur X Inga Ruginienė, appelant à une réponse résolue et unie. "La Première ministre a également déclaré que le pays envisageait d’invoquer l’article 4 de l’Otan, qui appelle à des consultations entre alliés", indique le média lituanien LRT.
Vilnius a d'ores et déjà reçu plusieurs soutiens. Côté européen, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a qualifié les incursions de ballons au-dessus de la Lituanie de "menace hybride" et dénoncé une tentative de "déstabilisation" et de "provocation" [L'Express]. "L'Otan a quant à elle appelé Moscou à cesser 'l'escalade'" [Le Point].
"Ces nouveaux survols s’inscrivent dans une série d’incidents aériens observés à travers l’Europe depuis plusieurs semaines, que de nombreux responsables associent à des opérations d’intimidation ou de déstabilisation venues de Russie et ses alliés", rappelle Euronews.
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27.10.2025 à 12:43

"Moins de quarante-huit heures après qu'Emmanuel Macron a dénoncé, au sommet européen du 23 octobre, la coercition économique exercée par la Chine via ses récentes restrictions sur ses exportations de terres rares, Ursula von der Leyen lui a répondu ce samedi", entament Les Echos. S'exprimant depuis le Berlin Global Dialogue, samedi 25 octobre, la présidente de la […]
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"Moins de quarante-huit heures après qu'Emmanuel Macron a dénoncé, au sommet européen du 23 octobre, la coercition économique exercée par la Chine via ses récentes restrictions sur ses exportations de terres rares, Ursula von der Leyen lui a répondu ce samedi", entament Les Echos.
S'exprimant depuis le Berlin Global Dialogue, samedi 25 octobre, la présidente de la Commission européenne a dévoilé un plan pour réduire la dépendance de l'Union européenne aux matières premières critiques en provenance de Chine.
Après REPowerEU, une stratégie pour se passer des énergies fossiles russes, "la Commission concocte maintenant [un] plan baptisé RESourceEU", visant à garantir l'accès de l'industrie européenne aux matières premières critiques à court, moyen et long terme, résume France info. Ces matériaux sont utilisés dans de nombreux secteurs, "de l'automobile aux équipements militaires en passant par les machines-outils très précieuses à l'économie allemande", explique la radio publique.
"L'Europe, comme les États-Unis, a entamé une course contre la montre face à la Chine. […] La panique a gagné les chancelleries occidentales depuis l'annonce par Pékin, le 9 octobre, d'un renforcement des contrôles des exportations des terres rares" en réponse au "Liberation Day" de Donald Trump et à la hausse des droits de douane américains, relate Le Monde.
Ces restrictions sont amenées à se durcir. "Dans les nouvelles règles édictées par Pékin, qui doivent entrer en vigueur le 8 novembre et s'appliquent désormais à douze terres rares contre sept jusqu'à présent, tout équipement en contenant 0,1 % nécessitera une autorisation d'exportation, et les demandes concernant l'industrie de la défense seront systématiquement rejetées", poursuit le journal du soir.
Or "la Chine est le premier producteur et exportateur de terres rares", rappelle la Deutsche Welle. C'est pourquoi Bruxelles prévoit de "stimuler l'investissement dans les projets stratégiques pour produire et transformer la matière première disponible sur le sol européen" [France info]. En mars dernier, la Commission avait déjà retenu 47 projets industriels d'exploration des sous-sols, d'extraction, de raffinage et de recyclage des métaux.
Contrairement à ce que leur nom suggère, les terres rares sont des éléments métalliques très répandus dans la croûte terrestre, détaille Le Monde. "Leur 'rareté' vient de leur faible concentration et de la difficulté à les extraire. Leur séparation d'autres minerais et leur purification sont gourmandes en énergie, en eau et en produits chimiques polluants, notamment des acides".
Ainsi, "vu leurs conditions de production, il y a très peu de chances de voir des mines de cérium, de gadolinium ou d'erbium surgir sur le continent européen, qui peine déjà à exploiter des champs de lithium et à planter des éoliennes", prévient Le Temps. Mais une autre voie est possible pour les terres rares, poursuit le quotidien suisse, citant Ursula von der Leyen : celle de l'économie circulaire.
RESourceEU prévoit de réutiliser et recycler les produits et matériaux déjà contenus dans les produits européens. "Certaines entreprises peuvent recycler jusqu'à 95 % des matières premières précieuses contenues dans les batteries", a souligné la présidente de la Commission européenne lors de la présentation du plan [France info]. L'UE se concentrera également "sur l'établissement de partenariats avec des pays qui produisent des matières premières critiques, tels que l'Ukraine, l'Australie, le Canada, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Chili et le Groenland" [Deutsche Welle].
Enfin, une partie de cette stratégie est consacrée à l'achat en commun de matières premières critiques. Stéphane Séjourné, le vice-président de la Commission en charge de la politique industrielle, porte cette initiative depuis des mois, indiquent Les Echos. "Ses services font le parallèle avec l'action de la Commission pendant la pandémie", à savoir l'achat commun entre les Vingt-Sept. "Ce que nous avons fait pour la santé avec le vaccin contre le Covid, nous pouvons le faire pour notre sécurité économique et nationale avec les matières premières", a-t-il écrit sur X [Les Echos].
Au cours de la conférence à Berlin samedi, Ursula von der Leyen a déclaré que l'Union européenne continuait de chercher des solutions à "court terme" avec la Chine, mais qu'elle se tenait également "prêt[e] à utiliser tous les instruments à sa disposition pour réagir si nécessaire" [Deutsche Welle].
Lors du sommet européen de jeudi dernier, "Emmanuel Macron a insisté sur la coercition que la Chine, mais aussi les États-Unis, exercent sur l'Europe", rappellent Les Echos. Dans ses conclusions, le Conseil européen invite la Commission à "utiliser efficacement tous les instruments économiques de l'UE". "En clair, les leaders mettent sur la table le possible recours à l'instrument anti-coercition, un puissant outil de défense commerciale adopté en 2023" [Les Echos].
L'activation de cet outil est un ultime recours si la voie diplomatique échouait. Ces derniers jours, la Commission a "déjà essayé […] de trouver des solutions avec les représentants chinois à Bruxelles et travaille avec ses partenaires du G7 à une réaction coordonnée", a rappelé Ursula von der Leyen [Libération].
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24.10.2025 à 12:17

"La Belgique obtient un répit sur l'utilisation des avoirs russes gelés", titre le quotidien belge L'Echo ce vendredi. Le pays, "hôte des institutions communautaires, […] se retrouve au cœur d'un très complexe imbroglio politique, juridique et financier sur l'avenir de l'aide à l'Ukraine" [Le Figaro]. Jeudi 23 octobre, "les chefs d'État et de gouvernement de l'Union […]
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"La Belgique obtient un répit sur l'utilisation des avoirs russes gelés", titre le quotidien belge L'Echo ce vendredi. Le pays, "hôte des institutions communautaires, […] se retrouve au cœur d'un très complexe imbroglio politique, juridique et financier sur l'avenir de l'aide à l'Ukraine" [Le Figaro].
Jeudi 23 octobre, "les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne (UE) se sont réunis à Bruxelles pour un Conseil européen d'automne très chargé. Une fois de plus, l'Ukraine était au cœur des débats", rappelle L'Echo.
Si les Vingt-Sept sont parvenus à acter la sortie totale du gaz naturel russe d'ici à fin 2027, les négociations ont achoppé sur l'utilisation des avoirs gelés en Europe. "Après la fin du soutien américain décidée par Donald Trump, ses propres caisses étant vides, l'Union européenne a décidé de s'attaquer à [ce sujet tabou] depuis le début de la guerre", poursuit Le Figaro.
"La saisie pure et simple de ces avoirs est une ligne rouge pour les pays de l'UE", explique BFM Business, "mais la Commission propose, grâce à ces derniers, de financer un prêt de 140 milliards d'euros à Kiev".
"Les avoirs de la Banque centrale russe dans l'Union européenne ont été immobilisés à la suite de sanctions décidées par les Occidentaux après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Ils représentent quelque 210 milliards d'euros", résume BFM Business.
L'exécutif européen propose un "mécanisme sophistiqué" pour mobiliser cette manne financière gelée [Le Figaro] : "Euroclear prêterait les fonds à la Commission, qui les utiliserait à son tour pour garantir un 'prêt de réparations' de 140 milliards d'euros à l'Ukraine. Celle-ci ne le rembourserait que si Moscou lui versait des dommages de guerre, dans le cadre d’un accord de paix".
Seulement voilà : "la Belgique est le pays de l'UE le plus exposé aux risques générés par un tel mécanisme, parce qu'elle héberge - chez Euroclear - 170 à 180 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale de Russie", alerte la RTBF. C'est pourquoi hier, le Premier ministre belge Bart De Wever a "fait état de ses fortes inquiétudes sur ce plan et empêché son adoption formelle par les Vingt-Sept", relate Le Figaro.
"Le Premier ministre a posé trois conditions pour donner son accord", détaille L'Echo : "une mutualisation complète du risque au cas où Moscou réclame ses avoirs, la garantie que si l'argent doit être rendu, chaque pays européen contribuera au remboursement, et l'assurance que tous les autres pays ayant immobilisé des avoirs russes […] suivent la Belgique". Le sujet est très sensible pour le pays : les avoirs qu'elle héberge "représentent, à eux seuls, un tiers du PIB belge", ajoute le journal.
"Imaginez devoir payer 180 milliards d'euros plus les dommages et intérêts l'année prochaine ou dans deux ans. C'est complètement fou", a déclaré Bart De Wever. En outre, "le gouvernement belge est enlisé dans des négociations marathon pour s'accorder sur un budget – sans résultat jusqu'à présent – dans un contexte de protestations contre son projet de réduction des dépenses", fait savoir Politico.
"Cette solution pose des questions juridiques, des questions de partage du risque", a reconnu le président français Emmanuel Macron, tout en soulignant qu'elle restait la piste la plus prometteuse pour aider financièrement l'Ukraine sur les années à venir [BFM Business].
"Il est difficile de comprendre comment la Commission et le Conseil ont pu commettre une telle erreur dans la mise en scène du sommet", s'étonne Politico. "La Commission avait eu plusieurs mois pour apaiser les inquiétudes de la Belgique […]. Selon les diplomates présents au sommet, il est possible que De Wever et ses collaborateurs estiment que la Commission n'avait pas pleinement pris en compte leurs préoccupations".
Ainsi, la proposition finale du Conseil "est délibérément formulée en termes très larges afin de prendre en compte les fortes réserves de la Belgique sur ce dossier" [RTBF]. "Elle a été arrachée après plusieurs heures de négociations et sera à l'agenda du sommet européen en décembre".
BFM Business évoque "un premier pas très prudent". Dans leurs conclusions, "les dirigeants européens ont demandé jeudi à la Commission d'explorer les moyens de financer l'Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à la mise en place d'un prêt qui s'appuierait sur les avoirs russes gelés".
Outre la question des avoirs, les dirigeants devaient également délibérer hier d'un "délicat équilibre à trouver entre la compétitivité et la politique climatique" [Le Soir]. Mais les négociations se sont avérées moins longues que prévu : "l'objectif précis de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pour 2040, sur lequel les Vingt-Sept doivent s'accorder, conformément à leur loi climat, n'a pas été arrêté".
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23.10.2025 à 12:27

"GNL, pétroliers fantômes, pays tiers fournissant un intermédiaire… L'Union européenne ne lâche pas la Russie et s'est accordée mercredi [22 octobre] sur un nouveau paquet de sanctions, le 19e, contre les hydrocarbures russes", entame Libération. Un ensemble de mesures formellement adopté ce jeudi. Mené par la présidence danoise du Conseil de l'UE, le vote du […]
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"GNL, pétroliers fantômes, pays tiers fournissant un intermédiaire… L'Union européenne ne lâche pas la Russie et s'est accordée mercredi [22 octobre] sur un nouveau paquet de sanctions, le 19e, contre les hydrocarbures russes", entame Libération. Un ensemble de mesures formellement adopté ce jeudi.
Mené par la présidence danoise du Conseil de l'UE, le vote du paquet "avait été bloqué pendant des semaines, l'Autriche, la Hongrie et la Slovaquie opposant des obstacles" [Le Monde].
Selon Libération, l'objectif est d'"assécher les ressources du Kremlin dans sa guerre contre l'Ukraine". Les Echos abondent, indiquant qu'"en privant Moscou des revenus du pétrole, l'Occident espère ainsi faire caler la machine de guerre russe, mais jusqu'à présent les sanctions ont été largement contournées".
Euractiv explique les détails du paquet : ce dernier "vise les revenus énergétiques de Moscou avec une interdiction progressive des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), sévit contre sa flotte fantôme de pétroliers et ses transactions en cryptomonnaies, et inscrit sur une liste noire de nouvelles banques et entités en Russie, en Chine et en Asie centrale".
Dans cette liste, la flotte fantôme apparaît comme l'une des principales cibles de l'UE. L'Union s'est attelée à lutter contre "ces navires qui aident la Russie à exporter son pétrole brut" en contournant les sanctions [Libération]. "Le commerce pétrolier imputé à cette flotte fantôme représente 'plus de 30 milliards d'euros' pour le budget de la Russie, et permet de financer de '30 à 40 % de son effort de guerre' contre l'Ukraine, selon le président français Emmanuel Macron" poursuit le quotidien national.
558 navires ont été ajoutés à "cette liste noire" et se verront "refuser l'accès aux ports et aux services de l'UE" [Euronews].
Chose assez rare, l'UE n'a pas été la seule à agir. "De leur côté, les États-Unis renforcent aussi leurs mesures à l'égard de Moscou", observent Les Echos. "Le ministère américain des Finances a annoncé des sanctions visant les groupes pétroliers russes Rosneft et Lukoil, les 'deux plus importantes compagnies pétrolières qui financent la machine de guerre du Kremlin'", complète le quotidien économique ce jeudi matin.
Ces sanctions prévoient "le gel de tous les actifs appartenant à Rosneft et Lukoil aux États-Unis, tandis que les entreprises et les particuliers américains se verront interdire toute relation commerciale avec ces sociétés", note The Guardian. Le journal britannique indique qu'il s'agit de la "première fois que les États-Unis sanctionnent la Russie depuis le retour au pouvoir de Trump en janvier".
Ces mesures inédites sont une conséquence de "l'absence de volonté sérieuse de la Russie de s'engager dans un processus de paix afin de mettre fin à la guerre en Ukraine", rapporte RFI. Ces annonces surviennent "au lendemain du report sine die d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest sur l'Ukraine", rappelle Libération.
"Le président ukrainien [Volodymyr Zelensky] est attendu ce jeudi au sommet des dirigeants de l'Union européenne à Bruxelles, au cours duquel les pays membres doivent formaliser leur accord sur un soutien financier pérenne à l'Ukraine", explique RFI.
Plus précisément, l'attention se portera sur "un schéma proposé par la Commission pour utiliser les quelque 185 milliards de liquidités issues des actifs russes immobilisés en février 2022 au sein de la société belge Euroclear". [Les Echos]. "L'idée générale est de transférer une grande partie de cette somme à l'Union européenne qui accorderait un 'prêt de réparation' équivalent à l'Ukraine. Kiev ne le rembourserait que si Moscou lui versait des réparations de guerre".
Mais ce prêt potentiel soulève des tensions au sein de l'UE. Selon Politico, "la France, l'Allemagne et l'Italie souhaitent que l'Ukraine utilise leur méga-prêt potentiel pour acheter des armes fabriquées dans l'UE". Alors que les Pays-Bas ou les pays nordiques refusent une clause de préférence européenne qui "empêcherait Kiev d'accéder à des armes indispensables, telles que le système de défense antimissile Patriot, qui ne sont produites qu'aux États-Unis".
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22.10.2025 à 13:09

"Je ne veux pas de perte de temps" a affirmé Donald Trump face à la presse mardi soir, en actant "le report sine die de sa rencontre avec Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine" [Libération]. Un sommet qui devait permettre d'avancer sur le chemin de la paix en Ukraine. "La Maison-Blanche a […]
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"Je ne veux pas de perte de temps" a affirmé Donald Trump face à la presse mardi soir, en actant "le report sine die de sa rencontre avec Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine" [Libération]. Un sommet qui devait permettre d'avancer sur le chemin de la paix en Ukraine.
"La Maison-Blanche a déclaré [le 21 octobre] que la réunion prévue à Budapest, annoncée […] la semaine dernière après un appel téléphonique de deux heures avec Vladimir Poutine, n'était plus en préparation" [Politico].
Selon Libération, "le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont également annulé une réunion prévue pour organiser la rencontre en Hongrie" qui devait se tenir dans la semaine.
Plus tôt mardi, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, déclarait quant à lui qu'on "ne peut pas reporter quelque chose qui n’a pas été convenu", ajoutant "qu'aucun calendrier précis n'avait été initialement fixé" [L'Express]. La Russie a depuis affirmé que les préparatifs en vue de la rencontre "se poursuivent" [Libération].
Si le rendez-vous n'est plus à l'agenda, c'est notamment parce que "le président américain a montré une frustration croissante envers le président Poutine au cours des derniers mois", note BFMTV. Principal motif de mécontentement : "le refus de Moscou de cesser de se battre le long de la ligne de front actuelle", rapporte la BBC.
"Unanimement saluée par l'Ukraine et les Européens", l'approche de Washington, selon laquelle les parties belligérantes devraient geler le conflit sur cette ligne, est "jugée inacceptable par le Kremlin" [Die Welt]. Fidèle au discours officiel de propagande, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a répété mardi qu'"un cessez-le-feu immédiat en Ukraine ne signifierait qu'une seule chose : la majeure partie du pays resterait sous domination nazie".
Les négociations semblaient pourtant avoir progressé il y a cinq jours. Lors de sa conversation téléphonique avec Donald Trump, Vladimir Poutine aurait annoncé être prêt, "en échange d'un contrôle total sur Donetsk […], à rendre à l’Ukraine des territoires partiellement conquis par les forces russes dans les régions de Zaporijia et Kherson", selon le Washington Post, cité par Courrier International.
"Le dernier changement dans le projet d'une deuxième rencontre avec Vladimir Poutine devrait soulager les dirigeants européens", souligne Euronews. Ces derniers "s'opposaient à toute initiative visant à obliger l'Ukraine à céder les territoires capturés par les forces russes en échange de la paix".
Les dirigeants de l'UE avaient par ailleurs "été pris au dépourvu par l'annonce" de la nouvelle rencontre russo-américaine, poursuit Politico. Malgré l'absence de toute critique publique, "certains responsables européens ont été frustrés par l’emplacement choisi par Trump de Budapest pour la réunion – non seulement en raison de son symbolisme tragique pour l’Ukraine, mais aussi parce que la Hongrie est membre de l’UE".
La rencontre à Budapest posait par ailleurs des contraintes techniques d'accès : "la plupart des pays européens ont interdit, depuis le début de la guerre en Ukraine, le survol de leur territoire par des avions russes", rappelle Courrier International. Comme plusieurs de ses voisins, la Pologne a notamment mis en garde "Vladimir Poutine contre tout survol de son espace aérien pour se rendre à un sommet en Hongrie" [Reuters].
Les Vingt-Sept se retrouveront jeudi à Bruxelles "pour un sommet européen au cours duquel ils espèrent se mettre d’accord sur un soutien financier pérenne à l’Ukraine" [Le Nouvel Obs]. Une réunion de la "coalition des volontaires", qui rassemble les soutiens de Kiev, est en outre prévue pour vendredi.
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