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29.10.2025 à 12:00

"La Communauté valencienne s'est réveillée ce mercredi [29 octobre] avec les drapeaux en berne et en deuil officiel", entame sobrement El País. Un an jour pour jour après "les inondations qui ont ravagé […] une partie de la province de Valence et des localités de Castille-La Manche et d'Andalousie, faisant 237 morts", l'Espagne s'apprête à […]
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"La Communauté valencienne s'est réveillée ce mercredi [29 octobre] avec les drapeaux en berne et en deuil officiel", entame sobrement El País. Un an jour pour jour après "les inondations qui ont ravagé […] une partie de la province de Valence et des localités de Castille-La Manche et d'Andalousie, faisant 237 morts", l'Espagne s'apprête à rendre hommage aux disparus, indique le quotidien national.
Des "funérailles d’État" débuteront en fin d'après-midi "à Valence en présence du roi Felipe VI et du Premier ministre Pedro Sánchez" [RFI]. Malgré ce moment de communion, la population locale "ne décolère pas contre ses autorités politiques" auxquelles elle reproche "une gestion désastreuse de la catastrophe", relève la RTBF.
Un an après le drame, le retour à la vie reste "très lent" et la "plaie" demeure "ouverte" pour la population locale, souligne El Mundo. Un sentiment partagé par RFI qui écrit que "les sinistrés vivent avec les traces laissées par la crue et avec ce qu’elle a emporté : les photos, les souvenirs qui se sont évaporés".
Sur le plan matériel, "les rues ont été dégagées, les façades consolidées, et le petit commerce rouvre peu à peu ses portes", notamment grâce aux "aides, subventions et primes d'assurance […] arrivées avec une célérité inhabituelle", relatent Les Echos. Pour autant, "personne dans ces localités meurtries n'a oublié ces images d'effroi, celles de torrents d'eau boueuse emportant tout sur leur passage, piégeant de nombreux habitants bloqués dans leur voiture, dans un parking souterrain ou parfois surpris chez eux dans de petites maisons qui ne purent résister aux flots", complète la RTBF.
La presse locale déplore quant à elle le manque de réponses apportées par les autorités depuis un an. Las Provincias se remémore ainsi quelques lignes parues dans le journal au lendemain du terrible événement. "C'est une aube pleine d'impuissance, de rage et d'incompréhension. Parce que, lorsque tout commencera à être un horrible décompte des victimes et des dégâts, nous commencerons aussi à nous demander pourquoi, quelle erreur, qu'est-ce qui a déclenché tout cela… Que s'est-il passé ? Et dans les jours à venir, nous aurons besoin de réponses". "Un an plus tard, nous attendons toujours bon nombre des réponses que nous avons réclamées lors de cette nuit si triste", poursuit le journaliste valencien.
"Les habitants restent traumatisés par ce qu'ils appellent 'l'abandon institutionnel' vécu à l'époque", abonde France info. Les familles des victimes reprochent aux autorités régionales "d’avoir donné l’alerte tardivement. Le message a retenti à 20h11 sur les téléphones, heure à laquelle de nombreuses victimes étaient déjà mortes", note RFI.
"La gestion de la crise par la Communauté autonome est toujours au cœur de manifestations mensuelles", précise la radio internationale. "Cinquante mille personnes défilaient [encore] dans les rues de Valence", samedi 27 octobre [Les Echos]. Avec un mot d'ordre : la démission de Carlos Mazón. Le président de la Communauté valencienne s'affiche en Une de nombreux titres de la presse espagnole ce mercredi. L'élu du Parti populaire (centre-droit) "au pied du mur à l'occasion de l'anniversaire de la catastrophe", titre notamment El País.
"Que faisait Carlos Mazón le soir des inondations ? Où était-il ? Nous voulons savoir !", supplie Rosa Alvarez, la présidente de l'une des principales associations de victimes, interrogée par France info. Les Echos rappellent que "face aux fuites dans la presse, Carlos Mazón a lancé au fil des mois une série de justifications contradictoires, avec un aplomb embarrassant aux yeux des responsables de son propre parti, qui ont tenté, en vain jusqu'ici, de le pousser à la démission".
Sa venue à Valence pour l'hommage national scandalise les représentants des victimes. "Il n'a rien à faire là, nous exigeons qu'il ne vienne pas aux funérailles, s'il n'a pas démissionné d'ici là", poursuit Rosa Alvarez [France info]. La porte-parole de l'association conclut : "le seul endroit où nous lui donnons rendez-vous, c'est au tribunal".
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28.10.2025 à 13:02

"Aucune attaque hybride ne sera tolérée ici", a martelé Inga Ruginienė, la Première ministre lituanienne. La semaine dernière, "des ballons en provenance de Biélorussie ont violé l’espace aérien lituanien" à quatre reprises, rappelle Le Soir. Vilnius a donc tranché, lundi 27 octobre : les deux derniers postes-frontières entre la Lituanie et la Biélorussie "[situés] à Salcininkai et Medininkai, fermés […]
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"Aucune attaque hybride ne sera tolérée ici", a martelé Inga Ruginienė, la Première ministre lituanienne. La semaine dernière, "des ballons en provenance de Biélorussie ont violé l’espace aérien lituanien" à quatre reprises, rappelle Le Soir. Vilnius a donc tranché, lundi 27 octobre : les deux derniers postes-frontières entre la Lituanie et la Biélorussie "[situés] à Salcininkai et Medininkai, fermés la veille, resteront clos jusqu’à nouvel ordre", résume Le Monde. "Seuls les diplomates et les citoyens de l’Union européenne quittant la Biélorussie seront autorisés à traverser la frontière" [Le Soir].
"Les fermetures affecteront le fret transporté par route vers l'enclave russe de Kaliningrad sur la côte baltique. Cependant, ceux qui transitent à destination et en provenance de Kaliningrad seront toujours autorisés à traverser", précise la chaine de télévision lettone LRT. Le gouverneur de Kaliningrad, Alexeï Besprozvannykh, a de son côté réagi sur le réseau Telegram en dénonçant une "violation des conditions de l’adhésion de la Lituanie à l’Union européenne en 2004", rapporte L'Express.
"La Première ministre lituanienne a approuvé l'abattage de ballons utilisés pour la contrebande", relate The Guardian. Le média britannique précise que "les contrebandiers utilisaient ces ballons pour acheminer des cigarettes biélorusses vers l'UE, où les produits du tabac sont plus chers". Selon Libération, cette pratique illicite s'est intensifiée puisque 966 survols de la Lituanie par des ballons ont été décomptés "en 2024, et plus de 500 depuis le mois de janvier".
L'Express indique que la multiplication de ces violations de l'espace aérien a également "entraîné la fermeture temporaire des aéroports de Vilnius et Kaunas". Au total, ce sont "plus de 170 vols qui ont été perturbés, touchant près de 30 000 passagers" [The Moscow Times].
La cheffe de l'exécutif lituanien "accuse le président biélorusse Alexandre Loukachenko, un proche allié du président russe Vladimir Poutine, de ne pas mettre fin" à cette violation répétée de l'espace aérien [Ouest-France]. Elle perçoit ainsi "l'inaction de Minsk pour arrêter les lancements de ballons comme un signe de l'implication des autorités", indique France 24. Un avis partagé par l'opposition biélorusse, en la personne de Svetlana Tikhanovskaïa, qui qualifie "la contrebande de cigarettes [d']outil d'agression hybride contre l'Europe" [Euronews].
Maxim Ryzhenkov, ministre des Affaires étrangères biélorusse, a contesté les accusations de Vilnius et a dénoncé "une provocation lituanienne destinée à justifier des actions contre le Biélorussie, contre la Russie", rapporte le Huffington Post. Le média observe également que "le chargé d’affaires lituanien au Biélorussie a été convoqué au ministère biélorusse des Affaires étrangères où il s’est vu remettre une note de protestation".
"Les autocrates testent une nouvelle fois la résilience de l’Union européenne et de l’Otan face aux menaces hybrides", a indiqué sur X Inga Ruginienė, appelant à une réponse résolue et unie. "La Première ministre a également déclaré que le pays envisageait d’invoquer l’article 4 de l’Otan, qui appelle à des consultations entre alliés", indique le média lituanien LRT.
Vilnius a d'ores et déjà reçu plusieurs soutiens. Côté européen, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a qualifié les incursions de ballons au-dessus de la Lituanie de "menace hybride" et dénoncé une tentative de "déstabilisation" et de "provocation" [L'Express]. "L'Otan a quant à elle appelé Moscou à cesser 'l'escalade'" [Le Point].
"Ces nouveaux survols s’inscrivent dans une série d’incidents aériens observés à travers l’Europe depuis plusieurs semaines, que de nombreux responsables associent à des opérations d’intimidation ou de déstabilisation venues de Russie et ses alliés", rappelle Euronews.
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27.10.2025 à 12:43

"Moins de quarante-huit heures après qu'Emmanuel Macron a dénoncé, au sommet européen du 23 octobre, la coercition économique exercée par la Chine via ses récentes restrictions sur ses exportations de terres rares, Ursula von der Leyen lui a répondu ce samedi", entament Les Echos. S'exprimant depuis le Berlin Global Dialogue, samedi 25 octobre, la présidente de la […]
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"Moins de quarante-huit heures après qu'Emmanuel Macron a dénoncé, au sommet européen du 23 octobre, la coercition économique exercée par la Chine via ses récentes restrictions sur ses exportations de terres rares, Ursula von der Leyen lui a répondu ce samedi", entament Les Echos.
S'exprimant depuis le Berlin Global Dialogue, samedi 25 octobre, la présidente de la Commission européenne a dévoilé un plan pour réduire la dépendance de l'Union européenne aux matières premières critiques en provenance de Chine.
Après REPowerEU, une stratégie pour se passer des énergies fossiles russes, "la Commission concocte maintenant [un] plan baptisé RESourceEU", visant à garantir l'accès de l'industrie européenne aux matières premières critiques à court, moyen et long terme, résume France info. Ces matériaux sont utilisés dans de nombreux secteurs, "de l'automobile aux équipements militaires en passant par les machines-outils très précieuses à l'économie allemande", explique la radio publique.
"L'Europe, comme les États-Unis, a entamé une course contre la montre face à la Chine. […] La panique a gagné les chancelleries occidentales depuis l'annonce par Pékin, le 9 octobre, d'un renforcement des contrôles des exportations des terres rares" en réponse au "Liberation Day" de Donald Trump et à la hausse des droits de douane américains, relate Le Monde.
Ces restrictions sont amenées à se durcir. "Dans les nouvelles règles édictées par Pékin, qui doivent entrer en vigueur le 8 novembre et s'appliquent désormais à douze terres rares contre sept jusqu'à présent, tout équipement en contenant 0,1 % nécessitera une autorisation d'exportation, et les demandes concernant l'industrie de la défense seront systématiquement rejetées", poursuit le journal du soir.
Or "la Chine est le premier producteur et exportateur de terres rares", rappelle la Deutsche Welle. C'est pourquoi Bruxelles prévoit de "stimuler l'investissement dans les projets stratégiques pour produire et transformer la matière première disponible sur le sol européen" [France info]. En mars dernier, la Commission avait déjà retenu 47 projets industriels d'exploration des sous-sols, d'extraction, de raffinage et de recyclage des métaux.
Contrairement à ce que leur nom suggère, les terres rares sont des éléments métalliques très répandus dans la croûte terrestre, détaille Le Monde. "Leur 'rareté' vient de leur faible concentration et de la difficulté à les extraire. Leur séparation d'autres minerais et leur purification sont gourmandes en énergie, en eau et en produits chimiques polluants, notamment des acides".
Ainsi, "vu leurs conditions de production, il y a très peu de chances de voir des mines de cérium, de gadolinium ou d'erbium surgir sur le continent européen, qui peine déjà à exploiter des champs de lithium et à planter des éoliennes", prévient Le Temps. Mais une autre voie est possible pour les terres rares, poursuit le quotidien suisse, citant Ursula von der Leyen : celle de l'économie circulaire.
RESourceEU prévoit de réutiliser et recycler les produits et matériaux déjà contenus dans les produits européens. "Certaines entreprises peuvent recycler jusqu'à 95 % des matières premières précieuses contenues dans les batteries", a souligné la présidente de la Commission européenne lors de la présentation du plan [France info]. L'UE se concentrera également "sur l'établissement de partenariats avec des pays qui produisent des matières premières critiques, tels que l'Ukraine, l'Australie, le Canada, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Chili et le Groenland" [Deutsche Welle].
Enfin, une partie de cette stratégie est consacrée à l'achat en commun de matières premières critiques. Stéphane Séjourné, le vice-président de la Commission en charge de la politique industrielle, porte cette initiative depuis des mois, indiquent Les Echos. "Ses services font le parallèle avec l'action de la Commission pendant la pandémie", à savoir l'achat commun entre les Vingt-Sept. "Ce que nous avons fait pour la santé avec le vaccin contre le Covid, nous pouvons le faire pour notre sécurité économique et nationale avec les matières premières", a-t-il écrit sur X [Les Echos].
Au cours de la conférence à Berlin samedi, Ursula von der Leyen a déclaré que l'Union européenne continuait de chercher des solutions à "court terme" avec la Chine, mais qu'elle se tenait également "prêt[e] à utiliser tous les instruments à sa disposition pour réagir si nécessaire" [Deutsche Welle].
Lors du sommet européen de jeudi dernier, "Emmanuel Macron a insisté sur la coercition que la Chine, mais aussi les États-Unis, exercent sur l'Europe", rappellent Les Echos. Dans ses conclusions, le Conseil européen invite la Commission à "utiliser efficacement tous les instruments économiques de l'UE". "En clair, les leaders mettent sur la table le possible recours à l'instrument anti-coercition, un puissant outil de défense commerciale adopté en 2023" [Les Echos].
L'activation de cet outil est un ultime recours si la voie diplomatique échouait. Ces derniers jours, la Commission a "déjà essayé […] de trouver des solutions avec les représentants chinois à Bruxelles et travaille avec ses partenaires du G7 à une réaction coordonnée", a rappelé Ursula von der Leyen [Libération].
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24.10.2025 à 12:17

"La Belgique obtient un répit sur l'utilisation des avoirs russes gelés", titre le quotidien belge L'Echo ce vendredi. Le pays, "hôte des institutions communautaires, […] se retrouve au cœur d'un très complexe imbroglio politique, juridique et financier sur l'avenir de l'aide à l'Ukraine" [Le Figaro]. Jeudi 23 octobre, "les chefs d'État et de gouvernement de l'Union […]
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"La Belgique obtient un répit sur l'utilisation des avoirs russes gelés", titre le quotidien belge L'Echo ce vendredi. Le pays, "hôte des institutions communautaires, […] se retrouve au cœur d'un très complexe imbroglio politique, juridique et financier sur l'avenir de l'aide à l'Ukraine" [Le Figaro].
Jeudi 23 octobre, "les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne (UE) se sont réunis à Bruxelles pour un Conseil européen d'automne très chargé. Une fois de plus, l'Ukraine était au cœur des débats", rappelle L'Echo.
Si les Vingt-Sept sont parvenus à acter la sortie totale du gaz naturel russe d'ici à fin 2027, les négociations ont achoppé sur l'utilisation des avoirs gelés en Europe. "Après la fin du soutien américain décidée par Donald Trump, ses propres caisses étant vides, l'Union européenne a décidé de s'attaquer à [ce sujet tabou] depuis le début de la guerre", poursuit Le Figaro.
"La saisie pure et simple de ces avoirs est une ligne rouge pour les pays de l'UE", explique BFM Business, "mais la Commission propose, grâce à ces derniers, de financer un prêt de 140 milliards d'euros à Kiev".
"Les avoirs de la Banque centrale russe dans l'Union européenne ont été immobilisés à la suite de sanctions décidées par les Occidentaux après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Ils représentent quelque 210 milliards d'euros", résume BFM Business.
L'exécutif européen propose un "mécanisme sophistiqué" pour mobiliser cette manne financière gelée [Le Figaro] : "Euroclear prêterait les fonds à la Commission, qui les utiliserait à son tour pour garantir un 'prêt de réparations' de 140 milliards d'euros à l'Ukraine. Celle-ci ne le rembourserait que si Moscou lui versait des dommages de guerre, dans le cadre d’un accord de paix".
Seulement voilà : "la Belgique est le pays de l'UE le plus exposé aux risques générés par un tel mécanisme, parce qu'elle héberge - chez Euroclear - 170 à 180 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale de Russie", alerte la RTBF. C'est pourquoi hier, le Premier ministre belge Bart De Wever a "fait état de ses fortes inquiétudes sur ce plan et empêché son adoption formelle par les Vingt-Sept", relate Le Figaro.
"Le Premier ministre a posé trois conditions pour donner son accord", détaille L'Echo : "une mutualisation complète du risque au cas où Moscou réclame ses avoirs, la garantie que si l'argent doit être rendu, chaque pays européen contribuera au remboursement, et l'assurance que tous les autres pays ayant immobilisé des avoirs russes […] suivent la Belgique". Le sujet est très sensible pour le pays : les avoirs qu'elle héberge "représentent, à eux seuls, un tiers du PIB belge", ajoute le journal.
"Imaginez devoir payer 180 milliards d'euros plus les dommages et intérêts l'année prochaine ou dans deux ans. C'est complètement fou", a déclaré Bart De Wever. En outre, "le gouvernement belge est enlisé dans des négociations marathon pour s'accorder sur un budget – sans résultat jusqu'à présent – dans un contexte de protestations contre son projet de réduction des dépenses", fait savoir Politico.
"Cette solution pose des questions juridiques, des questions de partage du risque", a reconnu le président français Emmanuel Macron, tout en soulignant qu'elle restait la piste la plus prometteuse pour aider financièrement l'Ukraine sur les années à venir [BFM Business].
"Il est difficile de comprendre comment la Commission et le Conseil ont pu commettre une telle erreur dans la mise en scène du sommet", s'étonne Politico. "La Commission avait eu plusieurs mois pour apaiser les inquiétudes de la Belgique […]. Selon les diplomates présents au sommet, il est possible que De Wever et ses collaborateurs estiment que la Commission n'avait pas pleinement pris en compte leurs préoccupations".
Ainsi, la proposition finale du Conseil "est délibérément formulée en termes très larges afin de prendre en compte les fortes réserves de la Belgique sur ce dossier" [RTBF]. "Elle a été arrachée après plusieurs heures de négociations et sera à l'agenda du sommet européen en décembre".
BFM Business évoque "un premier pas très prudent". Dans leurs conclusions, "les dirigeants européens ont demandé jeudi à la Commission d'explorer les moyens de financer l'Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à la mise en place d'un prêt qui s'appuierait sur les avoirs russes gelés".
Outre la question des avoirs, les dirigeants devaient également délibérer hier d'un "délicat équilibre à trouver entre la compétitivité et la politique climatique" [Le Soir]. Mais les négociations se sont avérées moins longues que prévu : "l'objectif précis de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pour 2040, sur lequel les Vingt-Sept doivent s'accorder, conformément à leur loi climat, n'a pas été arrêté".
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23.10.2025 à 12:27

"GNL, pétroliers fantômes, pays tiers fournissant un intermédiaire… L'Union européenne ne lâche pas la Russie et s'est accordée mercredi [22 octobre] sur un nouveau paquet de sanctions, le 19e, contre les hydrocarbures russes", entame Libération. Un ensemble de mesures formellement adopté ce jeudi. Mené par la présidence danoise du Conseil de l'UE, le vote du […]
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"GNL, pétroliers fantômes, pays tiers fournissant un intermédiaire… L'Union européenne ne lâche pas la Russie et s'est accordée mercredi [22 octobre] sur un nouveau paquet de sanctions, le 19e, contre les hydrocarbures russes", entame Libération. Un ensemble de mesures formellement adopté ce jeudi.
Mené par la présidence danoise du Conseil de l'UE, le vote du paquet "avait été bloqué pendant des semaines, l'Autriche, la Hongrie et la Slovaquie opposant des obstacles" [Le Monde].
Selon Libération, l'objectif est d'"assécher les ressources du Kremlin dans sa guerre contre l'Ukraine". Les Echos abondent, indiquant qu'"en privant Moscou des revenus du pétrole, l'Occident espère ainsi faire caler la machine de guerre russe, mais jusqu'à présent les sanctions ont été largement contournées".
Euractiv explique les détails du paquet : ce dernier "vise les revenus énergétiques de Moscou avec une interdiction progressive des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), sévit contre sa flotte fantôme de pétroliers et ses transactions en cryptomonnaies, et inscrit sur une liste noire de nouvelles banques et entités en Russie, en Chine et en Asie centrale".
Dans cette liste, la flotte fantôme apparaît comme l'une des principales cibles de l'UE. L'Union s'est attelée à lutter contre "ces navires qui aident la Russie à exporter son pétrole brut" en contournant les sanctions [Libération]. "Le commerce pétrolier imputé à cette flotte fantôme représente 'plus de 30 milliards d'euros' pour le budget de la Russie, et permet de financer de '30 à 40 % de son effort de guerre' contre l'Ukraine, selon le président français Emmanuel Macron" poursuit le quotidien national.
558 navires ont été ajoutés à "cette liste noire" et se verront "refuser l'accès aux ports et aux services de l'UE" [Euronews].
Chose assez rare, l'UE n'a pas été la seule à agir. "De leur côté, les États-Unis renforcent aussi leurs mesures à l'égard de Moscou", observent Les Echos. "Le ministère américain des Finances a annoncé des sanctions visant les groupes pétroliers russes Rosneft et Lukoil, les 'deux plus importantes compagnies pétrolières qui financent la machine de guerre du Kremlin'", complète le quotidien économique ce jeudi matin.
Ces sanctions prévoient "le gel de tous les actifs appartenant à Rosneft et Lukoil aux États-Unis, tandis que les entreprises et les particuliers américains se verront interdire toute relation commerciale avec ces sociétés", note The Guardian. Le journal britannique indique qu'il s'agit de la "première fois que les États-Unis sanctionnent la Russie depuis le retour au pouvoir de Trump en janvier".
Ces mesures inédites sont une conséquence de "l'absence de volonté sérieuse de la Russie de s'engager dans un processus de paix afin de mettre fin à la guerre en Ukraine", rapporte RFI. Ces annonces surviennent "au lendemain du report sine die d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest sur l'Ukraine", rappelle Libération.
"Le président ukrainien [Volodymyr Zelensky] est attendu ce jeudi au sommet des dirigeants de l'Union européenne à Bruxelles, au cours duquel les pays membres doivent formaliser leur accord sur un soutien financier pérenne à l'Ukraine", explique RFI.
Plus précisément, l'attention se portera sur "un schéma proposé par la Commission pour utiliser les quelque 185 milliards de liquidités issues des actifs russes immobilisés en février 2022 au sein de la société belge Euroclear". [Les Echos]. "L'idée générale est de transférer une grande partie de cette somme à l'Union européenne qui accorderait un 'prêt de réparation' équivalent à l'Ukraine. Kiev ne le rembourserait que si Moscou lui versait des réparations de guerre".
Mais ce prêt potentiel soulève des tensions au sein de l'UE. Selon Politico, "la France, l'Allemagne et l'Italie souhaitent que l'Ukraine utilise leur méga-prêt potentiel pour acheter des armes fabriquées dans l'UE". Alors que les Pays-Bas ou les pays nordiques refusent une clause de préférence européenne qui "empêcherait Kiev d'accéder à des armes indispensables, telles que le système de défense antimissile Patriot, qui ne sont produites qu'aux États-Unis".
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22.10.2025 à 13:09

"Je ne veux pas de perte de temps" a affirmé Donald Trump face à la presse mardi soir, en actant "le report sine die de sa rencontre avec Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine" [Libération]. Un sommet qui devait permettre d'avancer sur le chemin de la paix en Ukraine. "La Maison-Blanche a […]
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"Je ne veux pas de perte de temps" a affirmé Donald Trump face à la presse mardi soir, en actant "le report sine die de sa rencontre avec Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine" [Libération]. Un sommet qui devait permettre d'avancer sur le chemin de la paix en Ukraine.
"La Maison-Blanche a déclaré [le 21 octobre] que la réunion prévue à Budapest, annoncée […] la semaine dernière après un appel téléphonique de deux heures avec Vladimir Poutine, n'était plus en préparation" [Politico].
Selon Libération, "le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont également annulé une réunion prévue pour organiser la rencontre en Hongrie" qui devait se tenir dans la semaine.
Plus tôt mardi, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, déclarait quant à lui qu'on "ne peut pas reporter quelque chose qui n’a pas été convenu", ajoutant "qu'aucun calendrier précis n'avait été initialement fixé" [L'Express]. La Russie a depuis affirmé que les préparatifs en vue de la rencontre "se poursuivent" [Libération].
Si le rendez-vous n'est plus à l'agenda, c'est notamment parce que "le président américain a montré une frustration croissante envers le président Poutine au cours des derniers mois", note BFMTV. Principal motif de mécontentement : "le refus de Moscou de cesser de se battre le long de la ligne de front actuelle", rapporte la BBC.
"Unanimement saluée par l'Ukraine et les Européens", l'approche de Washington, selon laquelle les parties belligérantes devraient geler le conflit sur cette ligne, est "jugée inacceptable par le Kremlin" [Die Welt]. Fidèle au discours officiel de propagande, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a répété mardi qu'"un cessez-le-feu immédiat en Ukraine ne signifierait qu'une seule chose : la majeure partie du pays resterait sous domination nazie".
Les négociations semblaient pourtant avoir progressé il y a cinq jours. Lors de sa conversation téléphonique avec Donald Trump, Vladimir Poutine aurait annoncé être prêt, "en échange d'un contrôle total sur Donetsk […], à rendre à l’Ukraine des territoires partiellement conquis par les forces russes dans les régions de Zaporijia et Kherson", selon le Washington Post, cité par Courrier International.
"Le dernier changement dans le projet d'une deuxième rencontre avec Vladimir Poutine devrait soulager les dirigeants européens", souligne Euronews. Ces derniers "s'opposaient à toute initiative visant à obliger l'Ukraine à céder les territoires capturés par les forces russes en échange de la paix".
Les dirigeants de l'UE avaient par ailleurs "été pris au dépourvu par l'annonce" de la nouvelle rencontre russo-américaine, poursuit Politico. Malgré l'absence de toute critique publique, "certains responsables européens ont été frustrés par l’emplacement choisi par Trump de Budapest pour la réunion – non seulement en raison de son symbolisme tragique pour l’Ukraine, mais aussi parce que la Hongrie est membre de l’UE".
La rencontre à Budapest posait par ailleurs des contraintes techniques d'accès : "la plupart des pays européens ont interdit, depuis le début de la guerre en Ukraine, le survol de leur territoire par des avions russes", rappelle Courrier International. Comme plusieurs de ses voisins, la Pologne a notamment mis en garde "Vladimir Poutine contre tout survol de son espace aérien pour se rendre à un sommet en Hongrie" [Reuters].
Les Vingt-Sept se retrouveront jeudi à Bruxelles "pour un sommet européen au cours duquel ils espèrent se mettre d’accord sur un soutien financier pérenne à l’Ukraine" [Le Nouvel Obs]. Une réunion de la "coalition des volontaires", qui rassemble les soutiens de Kiev, est en outre prévue pour vendredi.
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