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16.09.2025 à 12:01

[Podcast] L'Otan, garante de la sécurité collective de l'Europe

Vincent Lequeux
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Depuis l'invasion de l'Ukraine en 2022, l'organisation est de nouveau sous les feux de l'actualité. L'Otan, c’est l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord. On l'appelle aussi Alliance Atlantique : elle regroupe des pays d'Amérique et d'Europe. Elle a été créée en 1949, au début de la guerre froide. Sa principale mission à l'époque était de […]

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Texte intégral (1675 mots)

Depuis l'invasion de l'Ukraine en 2022, l'organisation est de nouveau sous les feux de l'actualité. L'Otan, c’est l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord. On l'appelle aussi Alliance Atlantique : elle regroupe des pays d'Amérique et d'Europe.

Elle a été créée en 1949, au début de la guerre froide. Sa principale mission à l'époque était de protéger l’Europe de l’Ouest contre la menace soviétique. Depuis les années 1990, elle a élargi ses missions, par exemple à la gestion de crises ou la lutte contre le terrorisme.

La clause de défense mutuelle

Le cœur du traité de l’Atlantique Nord, c’est son article 5 : si l'un des membres de l'Otan est attaqué, tous les autres doivent lui venir en aide. On appelle cela la clause de défense mutuelle.

Celle-ci a été utilisée une seule fois, en 2001 après les attentats du World Trade Center. Plusieurs pays dont la France ont alors envoyé des soldats en Afghanistan pour combattre les terroristes d’Al-Qaïda, en soutien aux États-Unis. 

Depuis sa création, l’Alliance a grandi. Elle est passée de 12 pays fondateurs à 32 aujourd’hui. Outre les États-Unis et le Canada, tous sont en Europe, dont 23 dans l’Union européenne.

Les missions de l'Otan

Quels sont aujourd’hui les missions de l'Otan ? La principale, c'est la dissuasion : la capacité à convaincre tout adversaire potentiel qu'attaquer un pays de l’Alliance lui reviendrait trop cher. Ce qui implique de conserver en permanence des capacités militaires, notamment nucléaires, pour décourager toute agression sur le sol européen. 

Il y a donc des bases et des soldats de l'Otan dans plusieurs pays d'Europe. En particulier sur le flanc Est, à la frontière avec la Russie ou l"Ukraine. Les bataillons, comme ceux situés par exemple en Estonie ou en Roumanie, sont multinationaux et comprennent notamment des Français. 

La deuxième grande mission de l'Alliance atlantique, c’est d'intervenir dans des crises extérieures. Elle l’a fait par exemple en Afghanistan au début des années 2000, et dans les Balkans au milieu des années 90.

Et l'Union européenne dans tout ça ? Elle intervient exclusivement au-delà de ses frontières, à travers sa politique de sécurité et de défense commune - la PSDC en jargon bruxellois. Et essentiellement pour des missions de maintien de la paix, de formation militaire ou d'assistance humanitaire.

La coopération Otan - UE

Nous disposons de défenses aériennes – des systèmes terrestres, maritimes et aériens. Là encore, grâce à la contribution des Alliés de toute l'Europe et d'Amérique du Nord qui travaillent ensemble chaque jour. Pour nous assurer que nous sommes prêts et aptes à défendre chaque centimètre carré du territoire allié.

Mark Rutte

Secrétaire général de l'Otan

Comme vient de l'illustrer le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte : pour la défense collective de l'Europe, c’est son organisation qui est en première ligne. L'Union européenne et l'Otan coopèrent toutefois dans de nombreux domaines. Par exemple en partageant leurs informations, en formant ensemble des militaires ukrainiens, ou en menant des exercices militaires conjoints.

Enfin, l'Europe cherche aussi à mieux se défendre seule. C'est ce que l'on appelle l’autonomie stratégique. L'idée, c’est de renforcer les capacités européennes de défense, sans se couper de l'Otan et de l’allié américain. 

L'Alliance atlantique reste aujourd’hui indispensable pour préserver la paix et défendre l’Europe contre des agressions extérieures. Ce qui n’empêche pas le continent de vouloir réduire sa dépendance vis-à-vis de l'organisation, et peut-être aussi… des États-Unis.

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16.09.2025 à 10:31

Violences sexuelles en France : le Conseil de l’Europe dénonce une impunité persistante

Florian Chaaban
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Face à une augmentation préoccupante des violences sexuelles et à un nombre très limité de poursuites judiciaires, le Conseil de l’Europe tire la sonnette d’alarme. Dans un rapport publié mardi 16 septembre, son Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Grevio) appelle la France à renforcer […]

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Texte intégral (1311 mots)
Selon le rapport, 83 % des affaires sont classées sans suite, et jusqu’à 94 % lorsqu’il s’agit de viols - Crédits : nito100 / iStock
Selon le rapport, 83 % des affaires sont classées sans suite, et jusqu’à 94 % lorsqu’il s’agit de viols - Crédits : nito100 / iStock

Face à une augmentation préoccupante des violences sexuelles et à un nombre très limité de poursuites judiciaires, le Conseil de l’Europe tire la sonnette d’alarme.

Dans un rapport publié mardi 16 septembre, son Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Grevio) appelle la France à renforcer sa protection des femmes et des mineures. Tout en reconnaissant certains progrès récents, il insiste sur la nécessité de mesures fortes et rapides.

Une impunité préoccupante et des victimes de plus en plus jeunes

Le Grevio se dit "particulièrement préoccupé" par le faible taux de poursuites en matière de violences sexuelles : 83 % des affaires sont classées sans suite et jusqu’à 94 % lorsqu’il s’agit de viols. Les experts exhortent les autorités françaises à améliorer les enquêtes, le recueil de preuves et à analyser les raisons de ces abandons. Ils recommandent aussi d’adopter une définition des violences sexuelles centrée sur l’absence de consentement libre.

Le rapport met également en lumière la vulnérabilité particulière des filles et des jeunes femmes : plus de la moitié des victimes recensées en 2022 et 2023 étaient mineures, selon l’Observatoire national des violences faites aux femmes. Les auteurs sont eux aussi souvent jeunes, certains étant influencés par des discours masculinistes qui se diffusent largement sur les réseaux sociaux.

Des avancées législatives, mais encore insuffisantes

Ce premier rapport thématique sur l’application par la France de la convention d’Istanbul souligne toutefois des progrès réalisés depuis le Grenelle des violences conjugales en 2019. Le Grevio salue notamment la mise en place des bracelets antirapprochement, de l’aide d’urgence pour les femmes quittant un conjoint violent, ainsi que du "pack nouveau départ" facilitant l’accès à un soutien rapide.

La convention d’Istanbul, adoptée par près de 40 pays et entrée en vigueur en 2014, fixe des normes contraignantes pour prévenir et sanctionner les violences faites aux femmes. Le Grevio, organe de suivi du Conseil de l’Europe - qui rassemble 46 États membres et veille à la protection de la démocratie et des droits humains - est chargé d’en contrôler la bonne application.

En mai 2024, l’Union européenne a adopté sa première directive européenne afin de protéger les femmes victimes de violences et d’harmoniser les sanctions contre leurs auteurs.

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15.09.2025 à 17:09

Qu'est-ce que le rapport Draghi sur l'avenir de la compétitivité de l'UE ?

Florian Chaaban
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Le 9 septembre 2024, la Commission européenne rendait public un rapport majeur sur le futur de la compétitivité européenne. Fruit d’un an de travail mené par l'ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, ce document de 400 pages dresse un diagnostic sévère : l’Union accumule un retard préoccupant sur le plan économique et […]

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Texte intégral (3206 mots)
Selon le rapport, les "valeurs fondamentales de l’Europe sont la prospérité, l’équité, la liberté, la paix et la démocratie dans un environnement durable. L’UE existe pour garantir que les Européens puissent toujours bénéficier de ces droits fondamentaux" - Crédits : Conseil européen
Selon le rapport, les "valeurs fondamentales de l’Europe sont la prospérité, l’équité, la liberté, la paix et la démocratie dans un environnement durable. L’UE existe pour garantir que les Européens puissent toujours bénéficier de ces droits fondamentaux" - Crédits : Conseil européen

Le 9 septembre 2024, la Commission européenne rendait public un rapport majeur sur le futur de la compétitivité européenne. Fruit d’un an de travail mené par l'ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, ce document de 400 pages dresse un diagnostic sévère : l’Union accumule un retard préoccupant sur le plan économique et technologique, tandis que sa croissance s’essouffle et que l’écart avec les grandes puissances se creuse.

Pour y répondre, l'Italien avance 170 recommandations destinées à replacer l’Europe sur la trajectoire du leadership mondial. Ce rapport, qui continue aujourd’hui de servir de guide – en témoignent la Boussole pour la compétitivité de l'UE dévoilée fin janvier 2025 et le pacte pour une industrie propre présenté par la Commission le 26 février suivant – s’inscrit dans une séquence plus large.

Quelques mois plus tôt, en avril 2024, une première alerte avait déjà été lancée par un autre Italien, Enrico Letta, qui avait remis au Conseil européen un rapport soulignant le décrochage de l’industrie européenne face à la Chine et aux États-Unis.

Les deux hommes partagent le même constat : le véritable nœud du problème réside dans la faiblesse de la productivité.

Un diagnostic clair

Premier constat du rapport : l’Europe souffre d’un déficit d’innovation structurel. Depuis les années 2000, l’UE a échoué à s’imposer dans les révolutions technologiques, investissant principalement dans des technologies déjà matures, quand États-Unis et Chine misaient sur les technologies de rupture comme l’intelligence artificielle. Entre 2017 et 2023, 70 % des modèles d’IA fondamentaux ont été développés outre-Atlantique, laissant l’UE loin derrière dans la compétition mondiale.

Ce retard se double d’une pénurie de compétences, liée au vieillissement démographique et à une "fuite des cerveaux" récurrente vers l’étranger : à la parution du rapport, trois instituts européens seulement figuraient dans le top 50 mondial, contre 21 pour les États-Unis. Un quart des entreprises européennes est confronté à des difficultés de recrutement, notamment pour répondre à l’essor des technologies propres et de la décarbonation, les offres d’emploi dans ce secteur ayant doublé entre 2019 et 2023.

Le rapport souligne aussi l’augmentation drastique des prix de l’énergie, aggravée par la crise ukrainienne et la volatilité des marchés, qui nuit gravement à la compétitivité industrielle européenne : en 2022, l’écart entre le prix de l’énergie le plus bas et le plus élevé a doublé, puis a progressé de 15 % en 2023. Les dépendances se multiplient : pour les matériaux critiques – dont la majorité provient de Chine, qui contrôle jusqu'à 70 % de la production mondiale de terres rares –, mais aussi pour les technologies essentielles.

Ainsi, 80 % des produits et services numériques utilisés en Europe sont fournis par des acteurs étrangers, et près de la moitié des semi-conducteurs mondiaux est produite à Taïwan. La fragmentation institutionnelle et le manque de coordination stratégique pèsent également lourdement, notamment dans les secteurs de la défense, du spatial ou du transport, chaque État membre privilégiant souvent une logique nationale au détriment de l’efficacité.

Appel à surmonter les faiblesses structurelles

Pour Mario Draghi, l’Europe doit engager des transformations profondes et coordonnées afin de retrouver une dynamique de compétitivité. Le rapport chiffre les besoins de l’UE à 750 à 800 milliards d’euros d’investissement annuels pour combler l’écart et accompagner la transition verte et digitale. Il avance la création d’une "Union de la recherche et de l’innovation", la mise en place de plans nationaux de recherche coordonnés, le doublement du budget du Conseil européen de la recherche, et la promotion de l’excellence universitaire.

La création d'une agence européenne pour les projets technologiques de rupture, un mécanisme de financement plus favorable à l’innovation et une harmonisation des règles boursières font aussi partie des priorités.

Lors de son très scruté discours sur l'état de l'Union le 10 septembre 2025, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est longuement revenue sur l’ampleur du défi qui reste à relever pour l’Union, à la lumière du constat dressé dans le rapport Draghi.

Sur la base des principaux obstacles recensés dans le rapport - de l'énergie aux capitaux, des investissements à la simplification - la cheffe de l'exécutif européen a indiqué avoir mené des dialogues stratégiques avec des représentants de secteurs essentiels : "de l'automobile aux produits chimiques, de l'acier aux produits pharmaceutiques, de la défense à l'agriculture".

Dans chaque secteur, le message est le même. "Pour protéger les emplois, nous devons faciliter la vie des entreprises en Europe", a-t-elle martelé.

Un autre volet prioritaire concerne la formation : le rapport recommande la collecte de données fines et harmonisées sur les besoins en compétences, afin d’adapter l’offre de formation et de réagir rapidement à l’évolution des besoins, notamment dans les secteurs en croissance. Il insiste sur la nécessité de réformer la politique de concurrence pour mieux prendre en compte l’innovation dans les décisions ou dépasser les blocages autour des aides d’État, tout en promouvant l’aide européenne coordonnée pour les secteurs stratégiques.

Côté gouvernance, Mario Draghi propose de rationaliser l’acquis européen, de désigner un vice-président de la Commission chargé de la simplification - une demande entendue par l'exécutif européen avec un commissaire en charge de ce dossier dans le nouveau collège, le letton Valdis Dombrovskis - et de créer une nouvelle "banque d’évaluation" pour tester la pertinence des réglementations. Le rapport va jusqu’à recommander la généralisation du vote à la majorité qualifiée au Conseil, afin d’éviter les blocages provoqués par le veto d’un seul État membre et d’accélérer les réformes communes.

Secteurs stratégiques, recommandations ciblées

En matière d'énergie, Mario Draghi recommande d’accélérer la diversification des fournisseurs de gaz, de généraliser les achats groupés, d’encourager la conclusion de contrats à long terme (Power Purchase Agreements) pour renforcer la stabilité des prix, et de simplifier l’octroi de permis pour les infrastructures. Il soutient également la création d’une "union de l’énergie" avec une surveillance réglementaire centralisée et la possibilité de plafonner les revenus des producteurs à bas coûts en cas de crise. Le développement de nouvelles technologies nucléaires et la réduction des disparités fiscales entre États membres font partie des mesures structurelles proposées.

Pour les matériaux critiques, le rapport salue le Critical Raw Materials Act et propose d’agréger la demande européenne au sein d’une plateforme d’achats communs. Il prône en outre la création d’un marché unique du recyclage, des incitations financières pour les infrastructures de tri, un assouplissement des règles de concurrence et la constitution de "champions européens" dans le secteur.

Concernant les technologies propres, l'ancien président de la BCE préconise d’introduire des objectifs de diversification des approvisionnements par technologie, des quotas dans les marchés publics pour renforcer les achats européens, une simplification de l’accès au financement via le Fonds d’innovation, et un soutien accru à l’investissement privé par des garanties ou la création de fonds dédiés. Sur les industries à forte intensité énergétique, il souligne le rôle du MACF (mécanisme d’ajustement carbone aux frontières) et de l’intensification des soutiens financiers à l’innovation et à la décarbonation. La réduction de la charge administrative et l’accélération de l’accès à l’hydrogène bas-carbone sont jugées essentielles.

La politique numérique fait l’objet d’appels à la consolidation du marché européen des télécommunications, au développement de champions dans l’intelligence artificielle, le cloud et les semi-conducteurs, à la production de normes harmonisées et à l’adoption de programmes pour attirer et former les talents numériques. Un "Tech Skills Acquisition Programme" est notamment proposé, incluant visas, bourses et stages pour attirer chercheurs et jeunes diplômés dans l’Union.

Les secteurs de la défense et de l’espace sont aussi visés : invocation d’un regroupement de la demande d’équipements et d’une politique industrielle de défense commune, d’une réforme de la gouvernance spatiale et d’un Fonds spatial européen pour soutenir la filière.

Enfin, le rapport appelle à une intégration renforcée de l’industrie automobile autour d’un plan d’action européen coordonné et à la modernisation des transports, déblocage du financement du réseau transeuropéen (RTE-T), soutien au ferroviaire à grande vitesse et mobilisation d’outils pour financer la décarbonation des secteurs lourds comme l’aviation et le maritime.

Pour Mario Draghi, la compétitivité européenne dépend de la capacité du continent à dépasser la dispersion institutionnelle, à reconnaître l’urgence d’investir massivement dans l’innovation, la transition verte, le numérique, la défense et les infrastructures. Face à une mondialisation plus instable, le rapport préconise non seulement un sursaut collectif mais des décisions d’intégration et de solidarité financière inédites depuis la création de la monnaie unique. Reste à savoir si ses recommandations, qui prônent une Europe intégrée et capable d’innovation, sauront s’imposer dans les débats politiques à venir.

Selon le décompte effectué par le groupe de réflexion European Policy Innovation Council le 4 septembre 2025, sur l'ensemble des recommandations ciblées, seulement un peu plus de 11 % d'entre elles ont commencé à être mises en œuvre.

De la même manière, la Joint European Disruptive Initiative - une agence visant à faire émerger en Europe les technologies de rupture et qui vient de lancer un "Draghi Tracker" - ne se montre guère plus optimiste. Elle estime que seulement 14 % des préconisations ont commencé à être appliquées.

Le 22 août dernier, lors de la rencontre de Rimini en Italie, Mario Draghi a prononcé un discours très critique sur ce bilan. Il y a dressé un constat amer : "l’Union a cru que sa dimension économique s’accompagnait d’un pouvoir géopolitique et d’une influence dans les relations commerciales internationales. Cette année restera dans les mémoires comme celle où cette illusion s’est dissipée", avait-il déclaré.

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