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06.11.2025 à 13:01

COP30 : le sommet sur le climat s'ouvre à Belém en présence des dirigeants de la planète

Lou Caubet
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Alors que la 30e Conférence des Parties (COP) s'ouvre officiellement lundi, "les négociations des pays membres de l'ONU sur le climat ont pour préambule, jeudi et vendredi, un sommet des chefs d'État à Belém", relèvent Les Échos. Politico confirme que les présidents du Conseil européen, António Costa, et de la Commission européenne Ursula von der […]

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Le président de la République brésilienne, Luiz Inácio Lula da Silva, lors d'une réunion bilatérale avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen - Crédits : Ricardo Stuckert / Palácio do Planalto CC BY-ND 4.0

Alors que la 30e Conférence des Parties (COP) s'ouvre officiellement lundi, "les négociations des pays membres de l'ONU sur le climat ont pour préambule, jeudi et vendredi, un sommet des chefs d'État à Belém", relèvent Les Échos.

Politico confirme que les présidents du Conseil européen, António Costa, et de la Commission européenne Ursula von der Leyen, s'adresseront "conjointement à l'assemblée plénière des dirigeants". Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer sont également attendus à Belém aujourd'hui, pour "un programme chargé comprenant (de nombreux) discours, bilatérales et longues 'sessions thématiques'".

"La COP de Belém sera-t-elle un coup d'épée dans l'eau ?", s'inquiètent cependant Les Échos. Les quelques 150 délégations attendues "à Belém du 10 au 21 novembre [devront] avancer sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles, financements climatiques…" [Le Monde]. Et les défis sont immenses : "l'objectif de l'accord de Paris […] semble bien loin, puisqu'on sait déjà que le seuil de 1,5 degré sera atteint ces prochaines années" [Radio France]. Tandis que "l'argent manque au Sud pour qu'il opère sa transition énergétique et se prépare aux changements", explique RFI.

Quels espoirs ?

"Pays particulièrement affecté par les effets du dérèglement climatique", le Brésil "est censé mettre de l'huile dans les négociations" [Courrier International]. Le pays "joue traditionnellement un rôle de médiateur entre Nord et Sud, dispose de diplomates aguerris et a fortement réduit ses émissions en 2024" [Le Monde].

"Plutôt qu'un texte final qui marque habituellement le point d'orgue des discussions dans une COP", la présidence brésilienne veut aussi mettre l'accent sur les "initiatives volontaires" qui manquent parfois de visibilité [Les Échos]. Des initiatives "où gouvernements, entreprises, associations s'engagent à travailler sur un thème précis", comme "la réduction des émissions de méthanes, l'arrêt du recours au charbon…". Lula mènera dans le même temps des discussions pour un "fonds de défense des forêts tropicales […] dont il compte faire l'héritage concret de cette COP" [Courrier International].

Le choix de Belém par le président brésilien Lula est par ailleurs hautement symbolique : "une ville située à l'embouchure du fleuve Amazone et à la lisière d'une forêt considérée comme le poumon de la planète", l'Amazonie [France 24]. Ville avec "une forte présence indigène", Belém illustre aussi l'autre ambition affichée par le président brésilien : faire de ce rendez-vous une "COP des peuples" [France 24].

Climat défavorable

Mais le "contexte géopolitique n'est pas favorable à des progrès sur le front du climat, alors que l'urgence le commande", explique RFI. Cette année, "les États sont censés se fixer de nouvelles feuilles de route – que l'on appelle contribution déterminée au niveau national, NDC en anglais – plus ambitieuses, comme le prévoit l'accord de Paris tous les cinq ans" [Le Monde].

Or le quotidien du soir estime que "ces nouveaux engagements sont insuffisants : ils devraient permettre de réduire les émissions mondiales d'environ 10 % à 15 % d'ici à 2035 comparé à 2019, selon les différentes estimations, là où il faudrait les abaisser de 60 % pour être alignés avec l'objectif de 1,5 °C". [Le Monde].

"Même l'Europe, pourtant l'un des continents les plus avancés en matière climatique, n'a été en mesure de livrer une cible climatique pour 2035 que mercredi matin, et au prix d'importantes flexibilités", rappellent Les Échos. Si "un rapprochement entre l'UE et la Chine constituerait une clé de la réussite", le directeur général de l'Iddri Sébastien Treyer estime qu'"aucun des deux blocs ne fait actuellement preuve de leadership en matière climatique" [Le Monde].

Quant aux États-Unis, "deuxième émetteur de gaz à effet de serre (GES) de la planète", ils n'enverront "aucun représentant de haut niveau à Belém", note Courrier International. "Paradoxalement, c'est ce qui constitue aujourd'hui le plus grand motif d'optimisme". Et le quotidien de conclure : "aujourd'hui, tous les espoirs reposent donc sur le Sud global".

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05.11.2025 à 11:48

Le Monténégro et l'Albanie se rapprochent de l'adhésion à l'Union européenne, la Géorgie s'en éloigne

Valentin Ledroit
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"Il y a de très bons élèves, des méritants, d'autres qui stagnent et un qui régresse" résume La Libre. Mardi 4 novembre, à l'occasion de la publication de son rapport annuel sur l'élargissement, la Commission européenne a fait état de l'avancement des "progrès […] inéquitablement partagés entre les pays candidats" à l'adhésion, note le quotidien […]

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La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas (à gauche), et la commissaire à l'Élargissement, Marta Kos, ont également souligné les reculs observés en Serbie et en Géorgie
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas (à gauche), et la commissaire à l'Élargissement, Marta Kos, ont également souligné les reculs observés en Serbie et en Géorgie - Crédits : Lukasz Kobus / Commission européenne

"Il y a de très bons élèves, des méritants, d'autres qui stagnent et un qui régresse" résume La Libre. Mardi 4 novembre, à l'occasion de la publication de son rapport annuel sur l'élargissement, la Commission européenne a fait état de l'avancement des "progrès […] inéquitablement partagés entre les pays candidats" à l'adhésion, note le quotidien belge. "Dix pays [dont le Kosovo qui bénéficie d'un statut particulier de 'candidat potentiel', NDLR] souhaitent actuellement rejoindre l'Union européenne", rappelle la Deutsche Welle.  

Lors de la présentation du rapport, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, et la commissaire à l'Élargissement, Marta Kos, "ont salué les efforts de réforme des pays en tête, le Monténégro et l'Albanie, tout en critiquant le recul de la Serbie et le déclin démocratique encore plus marqué de la Géorgie", note The Guardian.

"Que de nouveaux pays puissent nous rejoindre en 2030 est une perspective réaliste", a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en présentant l'état d'avancement des candidats [La Libre]. Au jeu des pronostics, le président du Conseil européen, António Costa, est allé plus loin en estimant quelques heures plus tard que "le Monténégro [pourrait] être le 28e État membre en 2028" [Les Echos].

Le Monténégro et l'Albanie en tête de peloton

"La palme du meilleur candidat" revient donc à "ce pays issu de l'ex-Yougoslavie et qui s'est séparé de la Serbie en 2006. Le [Monténégro] pourrait fêter ses 20 ans en terminant les négociations fin 2026, ce qui aboutirait à une adhésion en 2028, cinq ans après avoir tourné la page de l'autoritaire Milo Đukanović", rapporte Ouest-France. "Le Monténégro est le pays le plus avancé et a réalisé des progrès significatifs vers l'adhésion à l'UE. C'est également le pays le mieux préparé", a appuyé la commissaire Marta Kos [Balkan Insight].

Le constat est similaire pour son voisin, l'Albanie, qui a "réalisé des progrès notables dans l'harmonisation de sa législation avec celle de l'UE au cours de l'année écoulée", selon les propos de la commissaire, rapportés par Balkan Insight. D'après elle, cette tendance traduit une véritable aspiration de la population : "91 % des citoyens sont favorables à l'adhésion à l'Union européenne".

Mention spéciale pour l'Ukraine et la Moldavie, les autres candidats à la traîne

"Malgré les défis persistants liés à l'invasion russe et au blocage continu par la Hongrie des progrès formels dans les négociations d'adhésion de l'Ukraine, la Commission a salué l'engagement de Kiev en faveur de l'adhésion", relève la Deutsche Welle. L'Ukraine et sa voisine moldave "ont réussi à terminer de nombreuses réformes dans la perspective d'adhérer [et] vont pouvoir ouvrir les 'chapitres' de négociations […] avant la fin de l'année" [Ouest-France]. Mais pour cela, Kiev et Chișinău devront obtenir la levée du veto du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

Les résultats sont beaucoup plus contrastés pour les six derniers candidats. "Plusieurs autres pays des Balkans butent sur des obstacles : le nouveau gouvernement de Macédoine du Nord néglige la question de la minorité bulgare, sujet éminemment sensible à Sofia. La Bosnie-Herzégovine est handicapée par la structure dysfonctionnelle héritée des accords de Dayton de 1995. Le Kosovo n'est même pas candidat officiel, n'étant pas reconnu par cinq États membres de l'UE", rapportent Les Echos.

Un "recul démocratique" pour certains candidats

Le constat est encore plus sévère pour un autre voisin des Balkans occidentaux. La Commission européenne a ainsi "critiqué les liens qui subsistent entre la Serbie et la Russie et a réclamé à Belgrade 'un positionnement géopolitique clair'" [Le Monde]. Et ajouté que "la désinformation selon laquelle l'UE serait à l'origine des manifestations antigouvernementales qui secouent actuellement le pays pourrait coûter cher à la Serbie" [Balkan Insight]. Par ailleurs, "la procédure engagée avec la Turquie reste gelée en raison 'de sérieuses inquiétudes quant à l'adhésion de la Turquie aux valeurs démocratiques'", soulignent Les Echos.

Mais les conclusions les plus sévères sont dirigées contre la Géorgie. Pour RFI, la Commission européenne "alerte contre une dérive autoritaire sans précédent" dans le pays. La radio internationale liste "les reculs démocratiques orchestrés par le parti au pouvoir, le Rêve géorgien […] : démantèlement de l'état de droit, contrôle politique des institutions, emprisonnement des leaders d'opposition". "L'ambassadeur de l'UE à Tbilissi, Paweł Herczyński, parle d'un diagnostic 'dévastateur'. À Bruxelles, on estime que la candidature de la Géorgie pour intégrer l'Union n'est plus crédible", constate RFI.

Des réformes nécessaires pour accueillir de nouveaux membres ?

Enfin, la presse européenne s'arrête longuement sur un oubli du rapport. "La Commission n'a pas évoqué, ce mardi, la question aussi nécessaire qu'épineuse des réformes que l'UE doit faire de son côté pour être en mesure d'absorber de nouveaux membres", affirment Les Echos. "L'organisation de l'UE prévue par les traités actuels n'est pas adaptée à l'hypothèse d'un élargissement conséquent d'ici à 2030, notamment en matière de prise de décision. L'unanimité et le maintien d'un droit de veto pour chaque pays en matière de politique étrangère, ou la présence d'un commissaire par État constituent aujourd'hui de véritables freins", abonde Le Monde.

Du côté de la Commission européenne, Marta Kos "a suggéré qu'il n'était pas nécessaire de réformer l'UE avant d'admettre le Monténégro, qui compte 624 000 habitants, ou l'Albanie, qui en compte 2,7 millions" [The Guardian]. Selon elle, l'adhésion de ces États faiblement peuplés n'aurait "aucune incidence financière majeure" pour les membres actuels de l'UE.

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04.11.2025 à 13:01

À l'approche de la COP30, les Vingt-Sept tentent de s'accorder autour des objectifs climatiques européens

Agathe Grinon
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"Avant la COP30 de Belém, l'Europe tente d'éviter l'humiliation climatique", titre Le Point. Présentée "comme championne de la lutte contre le changement climatique, [l'UE] ne veut pas arriver les mains vides au sommet mondial sur le climat au Brésil" [RTBF]. "Les ministres de l'Environnement des États membres de l'Union européenne se retrouvent donc ce mardi à […]

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Les Vingt-Sept doivent s'accorder sur un objectif climatique en amont de la COP30, à Bélem, qui se tiendra du 10 au 21 novembre - Crédits : Conseil européen

"Avant la COP30 de Belém, l'Europe tente d'éviter l'humiliation climatique", titre Le Point. Présentée "comme championne de la lutte contre le changement climatique, [l'UE] ne veut pas arriver les mains vides au sommet mondial sur le climat au Brésil" [RTBF]. "Les ministres de l'Environnement des États membres de l'Union européenne se retrouvent donc ce mardi à Bruxelles pour tenter de trouver un accord sur les objectifs climatiques 2035 et 2040", résume le média belge.

En l'occurrence il s'agit pour les 27 de s'accorder "à l'unanimité sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en 2035 (la contribution déterminée au niveau national) - un chiffre que l'ONU leur réclame depuis des mois pour la COP - et à la majorité qualifiée sur leur loi climat en 2040" [L'Express]. Le premier relève "de l'Accord de Paris" de 2015, le second "de la loi climat européenne", résume la RTBF.

Sur l'objectif 2035, les Européens vont tenter aujourd'hui d'aller plus loin que la "fourchette de réduction des émissions comprise entre - 66,25 % et - 72,5 % par rapport à 1990", sur laquelle ils s'étaient entendus en septembre [France 24]. Tandis que pour 2040, l'UE devrait adopter un certain nombre de "flexibilités" à l'objectif de baisse des émissions de - 90 % proposé en juillet, afin de "ménager ses industries" [Le Point].

Nombreuses flexibilités

Pour convaincre les États membres, la Commission européenne a inclus la possibilité, à partir de 2036, "de réaliser jusqu'à 3 % de l'effort en finançant des projets climatiques dans des pays tiers, par le biais de crédits carbone" [RTBF]. Une concession jugée insuffisante par plusieurs capitales, comme Paris, Berlin, Rome ou Varsovie. Certaines demandent par exemple d'augmenter ce plafond, d'autres d'avancer la date de démarrage.

Côté français, le gouvernement "a successivement réclamé des garanties sur le nucléaire, le financement des industries propres, puis un 'frein d'urgence' pour prendre en compte les incertitudes sur la capacité des puits de carbone (forêts, sols…) à absorber du CO2, au moment où l'état des forêts se dégrade en Europe" [France 24].

Autre ajustement particulièrement réclamé par la Pologne : une "clause de révision" des objectifs tous les deux ans d'ici 2040 [Le Point]. Mais toutes ces flexibilités se heurtent "à la résistance des pays vigoureusement pro-climat, qu'il s'agisse des Nordiques ou des Espagnols". Et "hérissent les organisations environnementales" [L'Express].

Bras de fer difficile

"Il faut être 27 pour danser le tango", a prévenu le commissaire européen en charge du Climat, Wopke Hoekstra, laissant augurer des tractations ardues [L'Express]. Selon le Danemark, qui assure la présidence semestrielle du Conseil de l'UE, "tous les ingrédients sont réunis pour parvenir à un accord sur une orientation générale pour 2040" [RTBF].

Pour Copenhague, celle-ci servirait "de base pour 2035", mais "des pays comme la Hongrie et la Slovaquie" y sont opposés. Tandis que le probable nouveau Premier ministre tchèque, Andrej Babiš, "veut faire dérailler les plans de l'Union européenne sur la réduction des émissions" [Politico].

"Avec ses États membres, l'Union européenne se présente comme le plus gros bailleur de fonds de la planète en faveur du climat, comptabilisant 31,7 milliards d'euros de fonds publics mobilisés en 2024", rappelle France 24. Néanmoins, "le bras de fer est difficile [concernant les objectifs 2035 et 2040] dans une Europe qui a relégué les questions climatiques derrière les enjeux de défense et de compétitivité ces derniers mois".

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