Dans un pays meurtri, les récits des otages libérés ravivent jour après jour les blessures et les colères, voire les haines, contribuant à expliquer pourquoi aucun débat n’émerge véritablement sur la proportionnalité de la riposte israélienne à Gaza.

Dans un communiqué rendu public samedi, le gouvernement impute cette tentative présumée d’assassinat à « des organisations criminelles associées à des entités politiques qui ont perdu les élections », sans donner davantage de détails.

Il y a sept ans, le pays délaissait le consensus national en faveur d’une ouverture lente mais constante pour remettre des barrières commerciales sévères. Une décision liée à la montée des nationalismes politiques, qui a sapé ainsi les bases de sa réussite, explique, dans une tribune au « Monde », l’économiste Arvind Subramanian.