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15.08.2025 à 19:15

À Bois-Colombes, la mairie bénit son école catho

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La municipalité vend elle son domaine public au rabais ?

Ouverte depuis 2018, l’école catholique hors contrat Saint-François d’Assise bénéficie d'un soutien appuyé de la mairie de Bois-Colombes. Rien d’étonnant à ce que cet établissement, soutenu par la Fondation pour l’école, proche des réseaux cathos tradis, prospère dans une commune où la majorité LR regroupe des figures ultra-conservatrices .

Détails de la "vie pratique" à l'école, qui inclue l'adoration et la préparation de la messe - Copie d'écran du site de St François d'Assises

Une simple chaussée les sépare. Derrière sa façade de briques rouges et de pierres blanches, l’école Paul-Bert « tombe en ruine », confie un élu de Bois-Colombes. Touché par des inondations au sous-sol (2025) et une infestation de capricornes (2023), l’établissement public attend depuis dix ans les travaux promis par le maire Yves Révillon (LR). Face à elle, l’école catho hors contrat Saint-François d’Assise (SFA) mène une vie de sainteté dans cette ville cossue du 92.

Un soutien de la galaxie réactionnaire

À l’origine du projet en 2017, un groupe de parents d’élèves désireux de créer une école primaire catholique à Bois-Colombes. Très rapidement, SFA bénéficie de l’appui financier et logistique de la Fondation pour l’école proche des réseaux cathos tradis et d’extrême droite comme l'a révélé Basta!. « Bien que la Fondation pour l’école se donne pour mission « de contribuer à la diversité du paysage éducatif », son orientation idéologique est identifiable », écrit le sociologue de l’éducation Pierre Merle dans son article Une typologie des établissements privés hors contrat.

« Depuis 2022, le directeur général de la Fondation pour l’école, Michel Valadier, est membre de Renaissance catholique dont l’objectif est de promouvoir la tradition pour remédier à la déchristianisation de la société française. La Fondation finance de façon préférentielle les établissements catholiques traditionalistes ».

Certains dirigeants de Saint-François d’...

07.08.2025 à 15:29

Rallier l'Angleterre, coûte que coûte

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Des centaines de départs tous les jours depuis la côte d’Opale

Rien ne dissuade les exilés de traverser un des détroits les plus dangereux, dans un ballet de bateaux surchargés, pour trouver des conditions d’asile plus favorable qu’en France. Le dernier accord entre le président français et le premier ministre britannique laisse les spécialistes extrêmement perplexes quant à sa mise en œuvre.

Dans l'attente des zodiacs - © Reflets

Le jour n’est pas encore levé à Petit-Fort-Philippe dans le Pas-de-Calais, le 17 juillet dernier, lorsqu’une centaine de silhouettes se dressent derrière les dunes de sable et la végétation. Sous les hurlements de passeurs, qui les invectivent comme on le ferait pour un troupeau de bétail, un groupe d’exilés est en partance pour l’Angleterre. Ils ont attendu pendant des heures leur « small-boat », surnommés aussi « taxi boat » sur cette plage de trois kilomètres où la vue, très dégagée, est idéale pour localiser les bateaux au moment où ils viennent au plus près de la plage.

Tous les ans, ils sont extrêmement nombreux à prendre ce risque, le flux migratoire sur cette côte est incessant. Et les derniers chiffres du gouvernement britannique, publiés début juillet, démontrent que des réfugiés du monde entier, seuls ou en famille, sont toujours autant déterminés à demander l’asile dans un pays où les conditions d’accueil leur semblent plus favorables qu’en France : près de 20.000 migrants sont arrivés au Royaume-Uni après avoir traversé illégalement la Manche, depuis le mois de janvier. Une augmentation de 48%, par rapport à 2024. Selon l'association Missing Migrants Project, 345 personnes ont perdu la vie depuis 2014 en tentant cette traversée vers la Grande-Bretagne.

L’Angleterre reproche son manque de fermeté à la France, qui n’empêcherait pas suffisamment les départs. Les enjeux économiques sont énormes, et ces vies, accrochées à des zodiacs, ne rentrent pas dans l’...

06.08.2025 à 15:21

Israël et son gouvernement le plus immoral du monde

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Netanyahou a pactisé avec le diable pour éviter son procès : le résultat est là, un infernal chaos

On ne peut pas comprendre la guerre en cours à Gaza et les meurtres massifs en Cisjordanie sans prendre en compte l'alliance déséquilibrée dans laquelle s'est engouffrée Benyamin Netanyahou en 2022. Il signe alors un pacte avec l'extrême droite la plus violente, infréquentable jusque-là. Ce rapprochement s'explique par le besoin de rester au pouvoir à tout prix et éviter procès et prison. Le prix est payé par les Palestiniens. La communauté internationale reste, elle, muette.

Vue partielle de l'affiche du documentaire "The Bibi Files" d'Alexis Bloom - Copie d'écran

Les massacres continus à Gaza sont le reflet d'une époque. Celle où l'extrême droite laisse libre cours à ses délires mortifères sans rencontrer la moindre résistance démocratique. Ils sont aussi une marque indélébile sur l'État d'Israël. Le 7 octobre 2023, le Hamas, le Jihad islamique palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine et le Front démocratique pour la libération de la Palestine lançaient une attaque sans précédent sur Israel, tuant 1.160 personnes dont à peu près 800 civils et prenant 250 otages. En réponse, Israël lançait une guerre contre le Hamas qui, vue la configuration du territoire s'est rapidement transformée en guerre contre Gaza et ses deux millions habitants.

Le 13 octobre, l'armée israélienne entrait dans Gaza. Depuis, selon le ministère de la Santé de Gaza, 60.138 Palestiniens ont été tués et 146.269 blessés. Sur ce total, 18.000 victimes sont des enfants. Le Washington Post vient de publier les noms de ces enfants et leurs photos quand elles étaient disponibles. Quelque 70% des victimes sont des femmes et des enfants. En plus, la famine s'installe à Gaza en raison du blocus total imposé par Israël depuis mars 2025. La similitude des images d'enfants affamés qui sortent de Gaza via les photographes des grandes agences de presse comme l'AFP sont terribles et ne manquent pas de rappeler celles du ghetto de Varsovie.

Pendant qu'Israël a déplacé 1,9 million de personnes et que 70 à 90% des...

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