Une séquence filmée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale montre des élus de la France insoumise appuyer sur des boutons situés à d’autres places que les leurs, nourrissant des accusations de tricherie. L’examen des images par CheckNews montre qu’il n’en est rien.
Aidé par les doutes de François Ruffin et une gauche désunie, le leader insoumis mise sur la radicalité de son mouvement, qu’il sent en phase avec un climat pré-insurrectionnel, pour s’imposer comme le candidat incontournable dans son camp en cas d’élection anticipée.
Le leader de La France insoumise et triple candidat à la présidentielle a déjà été amené à modifier plusieurs fois sa stratégie selon les événements et ses propres intérêts.
Le leadeur insoumis prépare consciencieusement son dernier coup pour la présidentielle en misant sur un ras-le-bol général. Pas sûr que son caractère imprévisible lui permette de susciter l’adhésion.
Guillaume Kasbarian a essuyé ce mardi 29 octobre dans l’hémicycle les critiques de la gauche après l’annonce du gouvernement sur les jours de carence pour les fonctionnaires.
L’Assemblée nationale s’est lancée, depuis ce lundi 28 octobre, dans l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Les premiers articles du texte proposé par Michel Barnier ont été rejetés par les députés.
Anciens membres de groupuscules d’extrême droite, lecteurs d’auteurs racistes ou antisémites : le RN a choisi des assistants parlementaires au profil radical pour épauler ses eurodéputés. Revue d’effectif.
Dans le cadre du projet de loi sur le budget, l’exécutif a lancé une offensive pour lutter contre l’augmentation des arrêts maladies dans la fonction publique. Une posture libérale qui occulte des éléments sociostatistiques.
La volonté gouvernementale de durcir les conditions d’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires est «une proposition populiste», a dénoncé, ce mardi 29 octobre, la secrétaire générale de la CGT.
Malgré leur soutien affiché au gouvernement de Michel Barnier, les parlementaires des partis censés composer une majorité se sont montrés très peu présents pour voter dans l’hémicycle sur le projet de loi de finances et le budget de la Sécurité sociale.
Après des années à critiquer la politique fiscale de Macron, le parti lepéniste accumule les votes de mesures libérales dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances. Une volte-face attendue pour la formation favorable aux riches héritiers.
Plusieurs adhérents ont adressé un courrier à leur direction demandant que «le parti clôture l’enquête interne en affirmant clairement que Julien Bayou est mis hors de cause».
Le président du Rassemblement national hurle à la «censure» après l’annonce de la régie pub de la SNCF de ne pas diffuser de promo pour son livre dans les gares. Une victimisation qui ne tient pas debout.
Le militant, candidat malheureux en juin dernier dans le Val-de-Marne, a été investi par les insoumis pour porter les couleurs de la gauche lors de l’élection partielle qui doit déterminer le ou la remplaçante du député démissionnaire Hugo Prevost, accusé de violences sexistes et sexuelles.
Quatre mois après avoir incité ses abonnés à faire barrage à l’extrême droite, le Youtuber est revenu dimanche 27 octobre dans une interview accordée à Elise Lucet sur ses propos.
Le Premier ministre a été opéré ce week-end, a annoncé son médecin dans un communiqué lundi 28 octobre. Tout s’est bien passé et le chef du gouvernement a repris ses fonctions aujourd’hui, apprend-on.
L’élue, dont les pratiques ont été épinglées par Mediapart, est absente de l’Assemblée depuis plusieurs semaines. Convoquée par son parti, elle ne s’est pas présentée, se justifiant avec un arrêt maladie qu’elle a visiblement prolongé.
Avec son langage haineux et son extrémisme le plus total, l’ex-président veut apparaître comme l’homme fort de l’élection. Il attire à lui nombre d’Américains et tous les déçus de la démocratie à travers le monde, France incluse.
L’ex Premier ministre mène une campagne officieuse depuis des semaines pour s’emparer du parti macroniste, et s’apprête à officialiser sa candidature par un événement clinquant organisé le 5 novembre à la questure.
Alors que la première partie du projet de loi de finances n’a pu aller à son terme, l’examen du budget de la Sécurité sociale démarre ce lundi 28 octobre, laissant peu de place dans l’agenda parlementaire avant un renvoi de la copie initiale au Sénat.
Puisque le Premier ministre dit vouloir «s’inspirer» des doléances issues du Grand débat national, l’écologiste Marie Pochon réitère sa demande de les rendre publics.
MediaTransports, la régie publicitaire de la SNCF, annonce ce lundi 28 octobre qu’il n’y aura pas d’affichage publicitaire pour le livre du président du Rassemblement national dans les gares SNCF. Hachette Livre avait réservé des centaines de panneaux pour cette opération révélée par «Libération».
Le projet de l’exécutif de passer d’un à trois jours de carence et de moins bien rémunérer les arrêts de travail des fonctionnaires, pour récupérer un peu plus d’un milliard d’euros, ne passe pas à gauche, ce lundi 28 octobre. De l’autre côté de l’échiquier politique, la droite et l’extrême droite n’y sont pas défavorables.
En matière d’emploi, d’accès à la santé ou à l’éducation, la Seine-Saint-Denis est sous-dotée par rapport à la moyenne nationale. Réduire les moyens des collectivités locales reviendrait à aggraver cette inégalité, préviennent une trentaine d’élus.
Au-delà de l’extrême faiblesse du gouvernement Barnier, un des enseignements de cette première semaine budgétaire reste l’image du Nouveau Front populaire : unis, les députés de la coalition de gauche ont réussi à obtenir plusieurs victoires, certes symboliques, mais qui démontrent qu’un autre chemin économique et politique est possible.
Redevenu député de Corrèze en juillet, l’ancien président veut peser dans une potentielle renaissance de la social-démocratie et n’a rien perdu de ses ambitions élyséennes.
Le ministre de l’Intérieur, marqué par son héritage vendéen, façonne une politique cohérente avec ses valeurs cathos tradis, une croyance dans le conservatisme et une opposition à Mai 68, voire 1981.
Plus de 600 maires et élus locaux, certains touchés de plein fouet par les inondations récentes, s’élèvent contre la coupe budgétaire de 1,5 milliard d’euros du Fonds vert annoncée dans le budget.