LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Dernières Infos - L'Orient-Le Jour
Souscrire à ce flux
Premier quotidien francophone au Liban : toute l'actualité de la politique, l'économie, la culture et la société au Liban, au Proche-Orient et dans le monde

Accès libre

▸ les 5 dernières parutions

20:29 Afghanistan    Liesse à Kaboul après le rétablissement d'internet et de la téléphonie mobile

Internet et le réseau de téléphonie mobile ont été rétablis mercredi dans plusieurs provinces à travers l'Afghanistan, dont Kaboul, suscitant des scènes de liesse dans la capitale afghane, 48 heures après leur coupure nationale décidée par le gouvernement taliban.

Dans les rues se promènent de nombreuses femmes, confrontées à des restrictions drastiques sous le régime taliban, notamment l'interdiction d'aller à l'école au-delà du primaire. « Je suis tellement soulagée. Je respire à nouveau. Les cours en ligne sont le seul espoir qui reste aux jeunes Afghanes », confie une jeune femme qui étudie en ligne et a requis l'anonymat.

La plupart des commerces ont été paralysés, notamment les banques, les bureaux de poste et les marchés, tandis que les hôpitaux ont dû fonctionner sans accès aux dossiers des patients. Tous les vols ont été annulés mardi à l'aéroport de Kaboul.

Des centaines d'Afghans sont descendus mercredi soir dans les rues de Kaboul, où les automobilistes se sont mis à klaxonner, ont constaté des journalistes de l'AFP. Parmi eux, Sohrab Ahmadi, un livreur de 26 ans, qui a perdu deux journées de travail, incapable de joindre ses clients via les applications pour lesquelles il travaille. Les livreurs à vélo affluent désormais devant les restaurants pour récupérer les commandes passées pour célébrer le retour d'internet.

« La ville est à nouveau vivante », se réjouit auprès de l'AFP Mohammad Tawab Farooqi, gérant d'un restaurant de Kaboul, tout en consultant son téléphone. La confusion s'était emparée du pays d'Asie centrale lundi soir lorsque les réseaux de téléphonie mobile et internet avaient cessé de fonctionner sans prévenir.

Vice

Cette coupure massive est intervenue quelques semaines après que le gouvernement a commencé à couper les connexions internet haut débit dans certaines provinces pour prévenir le « vice », sur ordre du chef suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada.

Les réseaux internet et télécoms sont à nouveau opérationnels via plusieurs opérateurs mobiles dans la capitale afghane ainsi que dans les provinces de Khost (est), Kandahar (sud), Ghazni (centre-est) et Herat (ouest), selon les journalistes de l'AFP. Le gouvernement taliban n'a fait aucun commentaire sur la coupure des télécommunications pour le moment. C'est la première fois depuis que les talibans ont remporté leur insurrection en 2021 et imposé une version stricte de la loi islamique que les communications sont coupées dans le pays.

Netblocks, une organisation de surveillance de la cybersécurité et de la gouvernance d'Internet, a déclaré que cette coupure « semble correspondre à une interruption intentionnelle du service ». L'organisation a indiqué que la connectivité avait diminué à 1% de son niveau habituel. Quelques minutes avant la coupure lundi soir, un responsable gouvernemental avait averti l'AFP que le réseau de fibre optique serait coupé, ce qui impacterait les services de téléphonie mobile, « jusqu'à nouvel ordre ».

« Préjudice considérable »

Les Afghans se sont retrouvés dans l'impossibilité de se contacter et la diaspora ne pouvait plus envoyer les fonds indispensables aux familles, dont beaucoup n'ont pas envoyé leurs enfants à l'école à cause de l'incertitude créée par la mesure. Les habitants d'Herat et de Kandahar se sont rendus dans les villes frontalières pour capter les signaux des pays voisins, l'Iran et le Pakistan.

Mardi, les Nations unies avaient appelé le gouvernement taliban à rétablir immédiatement la connexion dans tout le pays. « La coupure de l'accès a presque complètement isolé l'Afghanistan du reste du monde et risque de causer un préjudice considérable au peuple afghan, notamment en menaçant la stabilité économique et en exacerbant l'une des pires crises humanitaires au monde », avait déclaré dans un communiqué la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA).

Les connexions internet ont été extrêmement lentes, voire intermittentes, ces dernières semaines.  Le 16 septembre, lors de la première coupure internet dans les provinces du nord de l'Afghanistan, le porte-parole de la province de Balkh, Attaullah Zaid, avait déclaré que l'interdiction avait été ordonnée par le chef des talibans.

« Cette mesure a été prise pour prévenir les abus, et des solutions alternatives seront mises en place dans tout le pays pour répondre aux besoins en connectivité », avait-il écrit sur les réseaux sociaux. « Des études récentes menées en Afghanistan ont révélé que les applications internet ont eu de graves répercussions sur les fondements économiques, culturels et religieux de la société », avait-il ajouté. 

Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici

Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats

20:23 Département du Trésor   Washington cible des réseaux d'armement iraniens après de nouvelles sanctions de l'ONU

Le gouvernement américain a annoncé mercredi prendre une série de sanctions contre un réseau d'armement soutenant le programme de missiles balistiques ainsi que le développement d'avions de combat de Téhéran, après que les Nations unies (ONU) ont réintroduit des sanctions contre l'Iran.

Les sanctions américaines visent une vingtaine d'entreprises et une quinzaine de personnes représentant « une menace importante pour les militaires américains basés au Proche-Orient, les navires commerciaux américains transitant dans les eaux internationales et les civils », a justifié dans un communiqué le département du Trésor. Une décision qui s'inscrit dans le cadre de la réintroduction des sanctions annoncées par l'ONU en septembre, afin de limiter les programmes nucléaires, de missiles et autres armements.

« Le soutien de groupes terroristes par le régime iranien et la poursuite de son programme nucléaire sont une menace pour la sécurité des États-Unis et de nos alliés partout dans le monde. Nous allons empêcher l'Iran de disposer des armes nécessaires à ses objectifs malveillants », a déclaré le secrétaire au Trésor Scott Bessent, cité dans le communiqué.

Les sanctions visent notamment le groupe industriel iranien Shahid Hemmad, en charge du programme de balistique de la république islamique, et le groupe Beh Joule Pars, accusé de se procurer des équipements technologiques de pointe interdits au commerce en Iran pour le compte du complexe militaro-industriel du pays. Elles impliquent le gel des avoirs détenus directement et indirectement aux États-Unis par les entreprises et personnes visées, ainsi que l'impossibilité pour des entreprises ou citoyens américains de commercer avec elles. Cette interdiction s'applique aussi aux entreprises étrangères utilisant le dollar dans leurs échanges avec les cibles des sanctions.

Ces nouvelles mesures suivent un mouvement similaire des Nations unies durant le weekend puis de l'Union européenne (UE) lundi, à la suite de désaccords entre les Occidentaux et Téhéran sur son programme nucléaire. L'Iran a dénoncé dimanche comme « injustifiable » le rétablissement de ces sanctions.

Faute d'un accord avec Téhéran, le mécanisme de rétablissement des sanctions, dit « snapback », activé le 28 août par le groupe E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni), s'est enclenché à minuit GMT dans la nuit de samedi à dimanche. Cela réactive les dispositions antérieures qui avaient été suspendues avec l'accord sur le nucléaire de 2015, connu sous l'acronyme JCPOA.

Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici

Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats

20:23 Commémoration à Raouché   « Qui est Ali Berro ? » La réponse de Nawaf Salam à la provocation

Après la diffusion d’informations selon lesquelles la justice pourrait convoquer le journaliste de la chaîne al-Manar Ali Berro à la demande du Premier ministre, un proche de Nawaf Salam a indiqué qu’interrogé sur le sujet, le chef du gouvernement aurait simplement répondu : « Qui est Ali Berro ? », rapportent plusieurs médias locaux et régionaux. 

Le journaliste avait publié, le 25 septembre, depuis le Rocher de Raouché à Beyrouth à l’occasion de la commémoration du décès du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, une vidéo dans laquelle il profère des insultes à l’encontre de Nawaf Salam. Dans cette vidéo, Wafic Safa, responsable de l’unité de liaison et de coordination au sein du parti chiite, apparaît à ses côtés, en train de rire. Ali Berro déclare notamment : « Nawaf, le hajj (Wafic) te passe le bonjour et te dit : On va l’allumer, Nawaf, et on va t’éteindre ».

Le journaliste poursuit en commentant la grotte illuminée : « Et voilà, Nawaf, on l’a illuminée, malgré toi et malgré ton maître Yazid », faisant référence au prince saoudien et émissaire au Liban, Yazid ben Farhan. Il ajoute : « Même après son martyre, son doigt t’a brisé la tête, t’a brisé la nuque, et a brisé ta décision », en parlant de Hassan Nasrallah.

Il y a deux jours, Ali Berro avait également publié une autre vidéo sur ses réseaux sociaux, se filmant devant le Sérail : « Il paraît que tu veux m’arrêter. Je me suis dit : c’est un homme d’un certain âge, je suis venu moi-même (...) il paraît que tu es fâché… alors ce n’est que partie remise », lance-t-il.

Le procureur général près la Cour de cassation, Jamal Hajjar, a émis mercredi des avis de recherche et d’enquête contre deux individus pour avoir projeté, la semaine dernière, les images de Hassan Nasrallah et de son successeur Hachem Safieddine, sur la Grotte aux pigeons de Raouché. L’événement avait eu lieu en violation d’une décision administrative du mohafez (gouverneur) de Beyrouth, Marwan Abboud, qui avait limité le nombre de participants et interdit toute projection lumineuse des portraits des responsables du Hezbollah. Après cette infraction, M. Salam avait affirmé avoir demandé aux services concernés « d’arrêter les responsables ». 

Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici

Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats
3 / 5
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓