Alors que les gouvernements consacrent de plus en plus d’argent aux dépenses militaires, les populations des régions touchées par des guerres utilisent l’énergie renouvelable comme un moyen de survie et de résistance. À Gaza, une pompe à eau solaire permet à 2 000 habitant·e·s comme Intisar (photo ci-dessus) d’avoir accès à l’eau. Voire l’histoire complète ici. Crédit photo : © Haitham Awwad / PENGON / 350.org

Il semble que certains gouvernements privilégient (une fois de plus!) une vision à court terme en matière d’action climatique internationale. Les États-Unis réduisent leurs financements climat, renoncent  à des engagements-clés et se retirent même de certains fonds climat mondiaux. D’autres pays riches leur emboîtent le pas, en faisant des coupes budgétaires drastiques dans l’aide publique au développement. L’argent qui pourrait servir à financer des solutions pour le climat est désormais dirigé vers les dépenses militaires. Pendant ce temps, les géants des énergies fossiles travaillent sans relâche à bloquer toute avancée et à faire taire notre mouvement.

Aujourd’hui plus que jamais, nous devons nous tourner vers les populations d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud si nous voulons collectivement faire bouger les lignes et défendre notre avenir climatique. Ce sont elles qui prennent en main leur avenir énergétique. Chez 350, nous sommes fier·e·s de soutenir leurs efforts avec des initiatives comme le réseau Notre Propre Pouvoir et le rassemblement « Notre énergie renouvelée ». Nous savons que si nous voulons un avenir où le climat est protégé, nous devons le bâtir ensemble, sur le terrain, jour après jour.

Et nous nous en voudrais de ne pas mentionner, surtout en ce mois célébrant les droits des droits des femmes, que celles-ci sont à l’avant-garde de ce mouvement. À travers le monde, elles mettent en œuvres des solutions d’énergie renouvelable et prouvent qu’une transition énergétique juste est possible. Il est temps que les gouvernements, les entreprises et les institutions financières pensent sur le long terme et investissent massivement pour soutenir les initiatives mise en oeuvres par les femmes aux quatre coins de la planète.

Actualités du mouvement Découvrez nos dernières actions en faveur de la justice climatique et énergétique

Les femmes adoptent l’énergie solaire au Népal

En cette Journée internationale des droits des femmes, nous avons rencontré Susmita et les femmes extraordinaires de l’Institut Digo Bikas au Népal. Après la destruction par un tremblement de terre de l’unique système de panneaux solaires qui alimentait le village de Dhapsung en électricité, les femmes de l’Institut, avec l’aide de partenaires, ont mobilisé les habitant·e·s pour installer un petit panneau solaire. Ce dispositif énergétique est maintenant la propriété du groupe des femmes du village et alimente en électricité les écoles, les moulins et les fermes des environs. Cliquez sur l’image pour le voir en action ! Et découvrez pourquoi les femmes doivent être au centre de la transition vers l’énergie renouvelable en Asie.

Les Pacific Climate Warriors au défilé de Mardi Gras lors de la fête des fiertés de Sydney.  Crédit photo : Pacific Climate Warriors

Notre pouvoir passe par les urnes en Australie

En Australie, nous avons lancé la campagne Pawa to the Ballot pour mobiliser les populations du Pacifique à travers le pays en vue de l’élection fédérale. Avec cette campagne, nous demandons aux habitant·e·s de voter pour la survie des communautés du Pacifique, en insistant sur nos demandes climatiques et en défendant des priorités telles qu’un climat vivable, une énergie renouvelable et la sécurité de l’emploi. Nous avons conclu la campagne lors du défilé de Mardi Gras gay et lesbien de Sydney, partageant ainsi notre « Pawa » au festival des fiertés. Découvrez pourquoi les élections australiennes auront un impact dans le reste du Pacifique!

Une membre des SCMAC partage les résultats d’une étude confirmant le soutien du grand public à l’installation de dispositifs d’énergies renouvelables détenus et gérés par les communautés lors d’un événement dans la province de Limpopo en Afrique du Sud. Crédit photo : 350.org

Soutien aux populations affectées par les projets miniers en Afrique du Sud

Nous reprenons le pouvoir des mains des entreprises privées d’énergie et préparons le terrain pour une énergie citoyenne en Afrique du Sud. Depuis deux ans, nous avons créé un partenariat avec les communautés affectées par les projets miniers de Sekhukhune (SCMAC) afin de faire avancer les projets d’énergie renouvelable et citoyenne. Notre vision est ambitieuse : développer des petites fermes solaires connectées en réseau appartenant et étant gérées par des coopératives locales, avec pour objectif de créer des emplois, alimenter les foyers en électricité et financer le développement. Nos études viennent confirmer l’efficacité de ce modèle et nous incitons aujourd’hui les entreprises minières à intégrer les projets d’énergie renouvelable et citoyenne dans leurs programmes sociaux !

Des étudiant·e·s de la PUP devant leur station de charge solaire. Crédit photo : Kathleen Lei Limayo

Alimenter le futur avec l’énergie solaire

Ce mois-ci, avec des étudiant·e·s et des enseignant·e·s de l’université polytechnique des Philippines (PUP), nous avons installé une station de charge solaire, la deuxième en son genre, dans l’une des plus grandes universités du pays. Après que la précédente centrale électrique soit tombée en panne, les étudiant·e·s se sont retrouvé·e·s sans source d’électricité fiable. Les étudiant·e·s en génie électrique de la PUP ont donc pris les choses en main en concevant et en construisant une station de charge solaire de 1,2 kilowatt. Nous allons maintenant soutenir et encourager les étudiant·e·s d’autres universités à reproduire cet exemple pour développer l’accès à une énergie propre et fiable sur tous les campus du pays.

Une micro-centrale hydroélectrique dans le village forestier de Bunikasih, dans la province de Subang, Java occidental, en Indonésie. Crédit photo : Photo: Kathleen Lei Limayo/ 350.org

Témoignage : Quand les renouvelables alimentent une communauté forestière en énergie

En cette Journée internationale des forêts, nous voulions vous parler du village de Bunikasih, en Indonésie, où l’énergie renouvelable et citoyenne change la vie des gens. Autrefois confronté·e·s à un approvisionnement en électricité limité et instable, les villageois·es vont désormais fonctionner leur usine de transformation de sucre de palme et l’économie locale à l’aide de micro-centrales hydroélectriques. Contrairement aux grands barrages, ces systèmes ont un impact écologique minimal et sont parfaitement adaptés aux forêts. Les revenus des ménages ont été multipliés par cinq et les jeunes reviennent travailler dans leur village. Lisez la suite pour savoir comment les habitant·e·s construisent un avenir autosuffisant et sans énergies fossiles.

Le jargon du climat Découvrez les termes utilisés par les activistes et les expert·es du climat

La transition énergétique 

 Processus consistant à sortir des énergies fossiles et développer des sources d’énergie propres et renouvelables comme le solaire et l’éolien.

La transition énergétique est l’un des moyens les plus efficaces de lutter contre la crise climatique puisque la combustion des énergies fossiles est la principale cause du réchauffement climatique. Pour limiter la multiplication des catastrophes climatiques, ralentir la montée des océans et éviter les déplacements de populations, nous devons passer rapidement à un système énergétique bas-carbone.

Les transitions énergétiques ne sont pas nouvelles. L’histoire a connu des changements radicaux, comme le passage du bois au charbon au XIXe siècle ou celui du charbon au pétrole au XXe siècle. Mais aujourd’hui, la situation est différente, c’est une course contre la montre. Nous devons remplacer les énergies fossiles aussi vite que possible pour protéger les êtres humains et la planète des pires effets de la crise climatique.

Chez 350, nous nous battons pour une transition énergétique juste et inclusive. Cela implique de mettre au coeur des décisions et des actions les populations les plus affectées par la crise climatique et l’extraction des énergies fossiles, et de leur donner accès à une énergie renouvelable et abordable.

Focus sur les champion·ne·s à l’échelle locale Vous serez inspiré·e par des histoires et interviews de gens comme vous et moi qui luttent pour une transition énergétique juste

Projet d’énergie solaire : Energia das Mulheres da Terra

Crédit photo: Energia das Mulheres da Terra

 

Energia das Mulheres da Terra (Énergie des femmes de la Terre) est un projet mené par des femmes dans l’État de Goiás, au Brésil, qui aide les agricultrices à accéder à l’énergie renouvelable. Les femmes représentent 48 % de la population rurale au Brésil et elles dirigent 13 % des fermes du pays. Ce projet installe des pompes à énergie solaire sur les petites exploitations, facilitant l’accès à l’eau et favorisant une agriculture plus durable. Grâce à un fonds communautaire, les femmes peuvent acquérir des panneaux solaires et d’autres technologies éco-responsables. Son impact est réel : les femmes économisent de l’argent sur l’électricité, augmentent leurs récoltes et sont davantage écoutées au sein de leur famille et de leur communauté. À ce jour, 92 femmes ont rejoint le réseau, 16 projets collectifs ont été mis en place, 3 écoles rurales ont reçu une aide directe, et ce n’est que le début ! En utilisant l’énergie renouvelable, Energia das Mulheres da Terra améliore les conditions de vie, protège l’environnement et nous montre que les femmes prennent en main leur avenir énergétique.

Visitez le site web Energia das Mulheres da Terra et suivez-les sur Instagram.

Le point sur les renouvelables Informez-vous sur les chiffres qui comptent, les faits essentiels et les dernières nouvelles

Cette situation est non seulement injuste mais dangereuse. 753 millions de femmes vivant dans les pays vulnérables au changement climatique sont exclues des systèmes financiers classiques, les privant d’épargne, d’assurance ou d’accès au crédit quand les catastrophes les frappent. D’ici 2050, le changement climatique pourrait faire basculer 158 millions de femmes et de filles supplémentaires dans la pauvreté. Pourtant, il n’y a que 55 plans d’action climat nationaux qui mentionnent l’égalité des genres.

Les femmes ne sont pas des victimes passives de la crise climatique, elles sont à l’avant-garde des efforts de résilience, répondant aux impacts climatiques à l’aide de pratiques agricoles éco-responsables et d’une utilisation raisonnée des ressources naturelles. Quand les femmes sont aux commandes, les politiques climatiques sont plus fortes et les entreprises plus durables. Mais sans financement, leur impact est limité.

Si nous voulons vraiment résoudre la crise climatique, nous devons reconnaître que l’égalité des genres ne vient pas juste en option, mais qu’elle est fondamentale pour la justice climatique.

Votre énergie Aidez-nous à exiger des mesures concrètes pour le climat

Aujourd’hui on lance la Fondation pour les milliardaires en détresse, offrant un refuge aux très fortunés confrontés à l’impensable: DEVOIR CONTRIBUER ÉQUITABLEMENT À LA SOCIÉTÉ. Joyeux 1er avril ! 

Rechargez vos batteries Renforcez vos compétences pour vous attaquer à l’urgence climatique et faire croître notre mouvement

Nous avons une invitation spéciale pour vous !

Le rassemblement « Notre énergie renouvelée » approche à grands pas. Nous allons rassembler plus de 200 activistes du climat pour une formation pratique, des sessions de stratégie et des conversations passionnantes sur comment faire avancer des solutions d’énergie renouvelable gérées par les citoyen·ne·s. Et nous souhaitons vous faire participer à ce rassemblement international, vous aussi !

Rejoignez-nous en ligne pour ce rassemblement inédit, avec des sessions passionnantes qui connecteront des milliers de personnes à travers le monde et permettront de créer un élan pour une action climatique concrète.

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En entendant les annonces successives de coupes massives dans l’aide publique au développement en provenance de la France, des Pays-Bas et, cette semaine, du Royaume-Uni, on pourrait croire que l’Europe traverse une crise économique majeure. À l’heure où de nombreuses familles peinent à payer leurs factures d’électricité et de chauffage, et où l’accès à une alimentation saine est un défi quotidien, nos gouvernements donnent l’impression que les finances publiques ont atteint un niveau critique. L’époque de l’opulence économique pré-pandémique serait révolue, et nos dirigeants nous disent devoir prendre des “décisions difficiles” – selon les termes du ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy – afin de nous maintenir à flot.

Rien n’est plus faux. La réalité est toute autre

Des pays plus riches que jamais, mais un argent mal réparti

Les pays européens riches n’ont jamais été aussi prospères. Les crises économiques des dernières décennies n’ont pas entamé de manière significative la richesse du continent. Si cela ne se ressent pas dans la vie quotidienne de la majorité des citoyen·nes, c’est parce que l’argent ne ruisselle pas vers le bas, mais vers le haut. Les entreprises d’énergies fossiles continuent d’engranger des profits faramineux tout en détruisant la planète : les géants pétroliers et gaziers américains et européens ont réalisé plus de 281 milliards de dollars de bénéfices depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022. Parallèlement, les 1 % les plus riches de la population deviennent encore plus fortunés : en 2024, la richesse des milliardaires de l’UE a augmenté de 138 milliards d’euros. L’argent est là, mais il est concentré dans les mains d’une infime minorité plutôt que de bénéficier au plus grand nombre.

Des choix politiques délibérés, pas une fatalité économique

Les finances publiques ne sont pas déterminées uniquement par des forces extérieures incontrôlables. Elles résultent de choix politiques précis. Chaque augmentation ou réduction budgétaire est une réponse à la question essentielle : “Qu’est-ce qui compte le plus ?” Et la réponse de nos gouvernements est de plus en plus claire : ils préfèrent maintenir, voire aggraver, un système fondamentalement injuste.

Graphique : l’explosion des subventions aux énergies fossiles – Statista

En témoignent les sommes indécentes accordées sous forme de subventions aux entreprises d’énergies fossiles, estimées à 7 000 milliards de dollars par an par le FMI – soit exactement la somme nécessaire, selon Bloomberg NEF, pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. De même, les ultra-riches continuent de payer un taux effectif d’imposition bien inférieur à celui du reste de la population. En réalité, nos dirigeants ne cherchent pas à soutenir la majorité, mais à perpétuer un système qui enrichit quelques individus et entreprises aux dépens de tous les autres, tout en alimentant la catastrophe climatique.

Des gouvernements en décalage avec les citoyen·ne·s et la réalité climatique

Cette stratégie politique est en total décalage avec l’opinion publique. Malgré une polarisation croissante sur la question climatique, le soutien aux actions en faveur du climat reste élevé. Les citoyen·ne·s veulent davantage d’énergies renouvelables, non moins. Ils sont également favorables à une fiscalité plus équitable qui ferait payer aux pollueurs et aux plus riches leur part.

Nos gouvernements ignorent également l’ampleur du problème climatique. Les catastrophes environnementales ne connaissent pas de frontières : elles frappent aussi bien les vergers de Californie que les lagons du Vanuatu ou les plaines d’Italie centrale. Les investissements dans la transition énergétique – que ces coupes budgétaires viennent gravement fragiliser – doivent être massifs et immédiats, et s’étendre au-delà de l’Europe, notamment dans les régions du monde qui disposent de moins de ressources financières et envers lesquelles nous avons une dette historique.

Un choix perdant pour tous·tes

Réduire l’aide au développement, et en particulier les financements climat, est une décision aussi court-termiste  que désastreuse. Cela ne fait que ralentir, compliquer et rendre plus inéquitable la transition énergétique dont nous avons urgemment besoin. C’est une perte sèche, tant pour l’Europe que pour le reste du monde.

Alors, la prochaine fois qu’un gouvernement européen annonce une coupe dans l’aide au développement, posez-vous cette question : à qui nos dirigeants accordent-ils la priorité ? Aux citoyens ordinaires ou aux ultra-riches ?

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Les récents bouleversements politiques qui agitent la planète monopolisent la une des médias. Le gouvernement Trump fait tout son possible pour bloquer l’action climatique, y compris en encourageant des accords énergétiques comme celui-ci avec le Japon. En outre, la plupart des pays n’ont pas respecté la date limite fixée par les Nations unies pour publier leurs nouveaux plans climat. D’ailleurs, si jamais vous avez du mal à vous y retrouver dans les processus internationaux sur le climat, cet article vous sera très utile.

Mais si on prend un peu de recul, les États-Unis ne sont pas le seul acteur important dans la lutte contre la crise climatique, ce problème mondial documenté par des scientifiques crée une mobilisation au niveai mondial (et national !) plus forte que jamais. Et même si de nombreux pays n’ont pas publié leurs plans climat dans les délais, le plus important est que ceux-ci soient efficaces, contiennent des solutions énergétiques fiables et prévoient une vraie amélioration des conditions de vie des populations locales.

Ce mois-ci, chez 350.org, nous avons fait ce que nous savons faire le mieux : bâtir un mouvement pour le climat plus fort et de plus en plus soudé à travers le monde.

Entre la préparation de grands événements comme le rassemblement Notre Énergie Renouvelée en avril prochain, au cours duquel nous allons former plus de 300 activistes à Brasilia, au Brésil, et de surprises que nous sommes impatients de vous dévoiler dans les mois à venir, nous ne chômons pas.

Mais comme le dit si bien notre directrice générale Olivia Langhoff, l’amour et le succès du movement climat ne se manifestent pas seulement dans les grands moments, ils se retrouvent aussi dans tous ces moments du quotidien où nous répondons présent·es et agissons. Lisez la suite si vous souhaitez en savoir plus !

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Actualités du mouvement Découvrez nos dernières actions en faveur de la justice climatique et énergétique

On “like” l’action climatique, on “swipe” à gauche pour les milliardaires

Février étant le mois de la St-Valentin, notre équipe européenne a voulu faire un petit test en reprenant les codes d’une célèbre application de rencontre : nos dirigeant·e·s ont-ils/elles les qualités nécessaires pour gagner nos cœurs ? Cliquez sur la photo pour savoir quels milliardaires nous avons laissé de côté et à quel·le·s responsables politiques nous avons fait une demande. Attention spoiler : nous avons toujours un petit faible pour ceux et celles qui soutiennent notre appel à taxer leurs milliards! Et aux États-Unis, nous envoyons tout notre soutien aux scientifiques du climat qui subissent actuellement les attaques du gouvernement Trump. Rejoignez-nous !

Comment lier nos combats pour la terre, la santé et le climat

La Colombie et le Nigeria partagent une longue histoire d’exploitation du charbon, qui a provoqué pollution, pénuries d’eau, pertes de territoires et atteintes à la santé des populations locales. Pourtant, ces pays comptent aussi des femmes courageuses qui défendent la justice énergétique. Ce mois-ci, lors d’un webinaire inspirant, la Colombienne Sandra Lopez et la Nigériane Julie Okoh de la communauté Owukpa, ont partagé leurs combats pour protéger leurs terres, sensibiliser aux dangers du charbon et promouvoir une approche équitable de l’énergie et du développement local. Pour découvrir et partager des histoires inspirantes d’activistes climat, rejoignez le réseau Notre Propre Pouvoir ici!

Célébration de la nouvelle année lunaire avec une rave pour le climat

En Asie, nous avons fêté le Nouvel An lunaire aux Philippines à travers une action aux côtés de nos partenaires appelant la Chine à montrer l’exemple en menant une transition juste en Asie. Nous avons ensuite organisé une rave pour le climat rassemblant plus de 2 000 personnes à Tokyo autour de l’emblématique statue de Hachiko. Nous avons lancé un appel au Premier ministre Shigeru Ishiba afin d’exiger un objectif plus ambitieux en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et l’abandon de tout accord sur les énergies fossiles avec Trump. Rejoignez notre nouvelle chaîne WhatsApp pour recevoir directement des nouvelles de notre équipe en Asie !

Lutter pour un Canada résilient

Suite aux menaces proférées par Trump de taxes douanières sur les échanges commerciaux avec le Canada, les dirigeant·e·s d’entreprises et les PDG du secteur pétrolier s’engouffrent dans la brèche en voulant lancer de nouveaux projets d’énergie très polluantes, comme un nouvel oléoduc transportant des sables bitumineux. Au lieu de laisser les milliardaires et les méga-entreprises s’enrichir quand la majorité d’entre nous est en difficulté, nous exigeons un système qui fonctionne pour tout le monde. Rejoignez notre combat pour un nouveau pacte vert au Canada qui appelle à taxer les ultra-riches et les géants fossiles afin d’assurer un meilleur avenir pour l’ensemble des citoyen·ne·s.

Un message pour nos ami·e·s en République démocratique du Congo (RDC)

Si vous cliquez sur la photo de gauche, vous verrez comment le conflit en RDC illustre comment la cupidité détruit des vies. La bataille pour contrôler les ressources de minerai (cobalt, coltan, or) entraîne violences et souffrances, condamnant plus d’un million de personnes au désespoir. Les multinationales qui alimentent la crise climatique, exploitent aussi les populations locales. Chez 350.org, nous soutenons le peuple de RDC et appelons à une transition juste, centrée sur l’humain, la paix et le respect de la planète.

Le jargon du climat Découvrez les termes utilisés par les activistes et les expert·es du climat

Bluesky

Une nouvelle plateforme où se retrouvent de nombreux scientifiques, organisations et médias, après avoir quitté X (anciennement Twitter).

Oui, Bluesky ne traite pas uniquement des enjeux autour du climat mais c’est le réseau social qui a le vent en poupe, soutenu par l’ancien PDG de Twitter, Jack Dorsey. Voici pourquoi il est important de mieux le connaître :

1. La direction de X persiste à diffuser la désinformation en matière de climat, poussant de nombreux·ses utilisateur·rice·s et des organisations comme la nôtre à chercher un espace de discussion en ligne plus sain.

2. De nos jours, les plateformes en ligne qui donnent accès à des informations fiables et vérifiées n’ont jamais été aussi essentielles pour soutenir l’action climatique.

3. Tout comme plus de 30 millions d’utilisateur·rice·s, nous avons quitté X et rejoint Bluesky.

Suivez-nous sur Bluesky et découvrez ici pourquoi le mouvement climat passe du petit oiseau bleu au papillon bleu !

Focus sur les champion·ne·s à l’échelle locale Vous serez inspiré·e par des histoires et interviews de gens comme vous et moi qui luttent pour une transition énergétique juste

Prenez contact avec Crispin sur LinkedIn et suivez Climate Clock RDC sur Facebook et Instagram.

Le point sur les renouvelables Informez-vous sur les chiffres qui comptent, les faits essentiels et les dernières nouvelles

Grâce à nos ami·e·s de REN21, nous savons que l’énergie renouvelable permet de créer une société plus juste en fournissant des opportunités à tou·te·s, y compris les femmes. Non seulement ces dernières représentent plus de 32 % de la main d’œuvre dans le secteur de l’énergie renouvelable (contre 22 % dans les énergies fossiles!), mais elles sont désormais de plus en plus nombreuses à occuper des postes à responsabilités et à façonner l’avenir de nos systèmes énergétiques.

Mais ce n’est pas tout ! En renforçant les capacités des populations locales, les renouvelables ne réduisent pas seulement la pollution mais garantissent un quotidien plus sûr, plus sain et plus juste. Ils facilitent l’accès à une eau propre, réduisent le gaspillage alimentaire et fournissent une énergie abordable. Il permet même de développer l’agriculture, de créer des emplois localement, de booster l’économie et même de réduire les conflits. La preuve est là, dans ces données.

Votre énergie Aidez-nous à exiger des mesures concrètes pour le climat

Le président brésilien Lula a annoncé vouloir lancer de nouvelles explorations pétrolières en Amazonie, mettant ainsi en danger la faune et les populations locales. Il est temps qu’il dise adieu aux géants fossiles !

Rechargez vos batteries Renforcez vos compétences pour vous attaquer à l’urgence climatique et faire croître notre mouvement

Qu’il s’agisse de factures de plus en plus élevées ou des difficultés du quotidien, vous vous sentez impuissant·e face à un système qui ne fonctionne pas pour la majorité d’entre nous ? Alors il est temps de voir les choses sous un nouvel angle et de combattre ce système ensemble, pour garantir un meilleur avenir pour tou·te·s.

Commençons par la première étape, la plus importante : la remise en question. C’est le fondement du changement en profondeur. Alors feuilletez la revue “Dare to Question” (Oser questionner), qui nous met au défi de remettre en cause des vérités jusque-là intouchables et de démanteler des structures de pouvoir qui ne servent que les intérêts d’une minorité.

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De Nantes à Besançon, de Paris à Fouesnant, aucun des piliers de son empire n’a été épargné. Voici un retour détaillé sur cette première vague d’actions qui envoie un message clair : l’impunité, c’est terminé.

Surveillance et contrôle : la riposte s’organise

Bolloré ne se limite pas aux médias et au transport. Il est aussi à la tête de Blue Systems, un acteur clé des technologies de surveillance et de contrôle. À Nantes, des militant·es ont repeint la façade de l’entreprise IER pour dénoncer son rôle dans le développement de dispositifs de contrôle des migrant·es et de surveillance urbaine. À Besançon, de jeunes exilé·es ont pris la parole pour dénoncer l’implication d’IER dans le renforcement des frontières européennes.

En Belgique, l’usine Easier de Wavre, spécialisée dans les outils de traçage et de contrôle, a été désarmée : ordinateurs et appareillages ont été mis hors d’usage, un geste fort contre la surveillance de masse et la répression des populations vulnérables.

Agro-industrie néocoloniale : les liens toxiques exposés

Bolloré est actionnaire de Socfin, une entreprise accusée d’exploiter des milliers d’hectares de terres en Afrique et en Asie au détriment des communautés locales. À Montpellier, des activistes ont interpellé le Cirad, un institut de recherche collaborant avec Socfin pour l’amélioration des palmiers à huile, révélant ainsi les liens entre recherche publique et néocolonialisme.

À Grenoble, des rassemblements ont dénoncé la complicité de l’université locale dans le développement des batteries lithium de Blue Solutions, qui bénéficie de fonds publics tout en alimentant un modèle économique extractiviste destructeur.

Énergies fossiles : des infrastructures perturbées

Malgré l’urgence climatique, Bolloré Energy continue d’exploiter et de distribuer des hydrocarbures. Plusieurs de ses dépôts pétroliers ont été ciblés à Strasbourg, dans le Loiret, la Nièvre et aux environs de Poitiers.

À Poitiers, une marche carnavalesque s’est conclue par un “plumage” symbolique de Bolloré, dénonçant son rôle dans l’aggravation du dérèglement climatique et sa responsabilité dans la crise écologique actuelle.

Médias et culture : Bolloré sous pression

L’influence croissante de Bolloré sur les médias et l’édition inquiète. Son contrôle sur des titres de presse, des maisons d’édition et des écoles de journalisme lui permet d’imposer une vision réactionnaire et biaisée de l’information.

À Paris, des militant·es ont fermé temporairement l’École Supérieure de Journalisme (ESJ Paris) pour dénoncer la formation d’une nouvelle génération de journalistes sous influence. Les maisons d’édition Hachette, Larousse et Fayard ont également été visées à Paris et Lyon, alertant sur la mainmise de Bolloré sur la culture et l’éducation.

Dans toute la France, des milliers de marque-pages dénonçant Bolloré ont été placés dans les enseignes Relay, où sont écoulés ses livres et journaux. À Tours, 300 panneaux publicitaires ont été détournés avec des affiches anti-Bolloré, tandis qu’à Lyon, un message géant “Boycott Bolloré” a été projeté au laser sur la tour Crayon.

Ses propriétés dans le viseur

Bolloré s’est enrichi en exploitant les ressources naturelles et les populations. Cette semaine, certaines de ses luxueuses propriétés ont été symboliquement investies pour rappeler la provenance de sa fortune.

À Saint-Émilion, son château viticole Clarisse, dont il détient 40 %, a été le point de départ d’une balade antifasciste dénonçant le lien entre son empire économique et son influence politique. À Fouesnant, son hôtel, où il loge régulièrement des militants d’extrême droite, a été redécoré par des manifestant·es, mettant en lumière ses liens avec les mouvances ultra-conservatrices.

800 personnes au grand bal antifasciste

Le 2 février, 800 personnes se sont rassemblées devant son manoir de Fouesnant pour un grand bal antifasciste. Dans une ambiance festive et revendicative, cet événement a marqué la fin de la semaine d’actions en rappelant que le combat contre l’empire Bolloré est aussi une lutte culturelle et politique.

Et maintenant ?

Cette mobilisation s’inscrit dans une dynamique plus large de remise en question des ultra-riches et de leur impact sur la société et l’environnement. Notre campagne “Taxons leurs milliards” vise à imposer une taxation accrue des super-riches et des géants des énergies fossiles, afin de financer la transition écologique et sociale. En taxant à peine quelques milliers de super-riches, on pourrait récolter des centaines de milliards d’euros par an, finançant ainsi des énergies propres, réduisant les factures énergétiques, créant des emplois et soutenant les services publics essentiels.

Pour la suite : 

Tenez-vous à l’affût de nos prochaines mobilisations en ligne et sur le terrain pour la campagne “Taxons leurs milliards”

Envoyez vos témoignages et photos d’actions à desarmerbollore@riseup.net

Le 24 mai, une armada navale partira libérer l’archipel des Glénan de la bollosphère. Notez la date !

L’empire Bolloré  et ceux des autres milliardaires pollueurs ne pourront plus se cacher. L’opposition grandit, et la lutte ne fait que commencer !

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Nous sommes en 2025 depuis un mois, et le bilan ne semble pas très bien:

• Les effets du changement climatique sont effarants dans le monde entier, tout particulièrement les incendies qui font rage à Los Angeles.
• Trump qui entre en fonction comme président des États-Unis au milieu de la montée d’autres gouvernements autoritaires alignés sur les intérêts des énergies fossiles et de la classe des milliardaires.
• Les grandes sociétés de la tech comme Meta qui mettent fin au fact-checking, alimentant ainsi la désinformation.

Ça fait beaucoup, nous sommes d’accord.

Mais ce que vous n’avez sans doute pas vu aux infos, c’est ce mouvement incroyable de gens ordinaires qui s’engagent pour un changement durable.

Alors oui, on peut se laisser aller au désespoir, ou bien rejoindre ceux et celles qui saisissent ce moment comme une chance d’agir pour un meilleur avenir.

L’espoir, l’optimisme et l’action sont des forces puissantes qui transcendent le désespoir et l’inaction. Et c’est l’énergie avec laquelle nous abordons cette année.

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Actualités du mouvement Découvrez nos dernières actions en faveur de la justice climatique et énergétique

Faites la connaissance de Anne Jellema, notre nouvelle directrice exécutive

Basée à Cape Town, en Afrique du Sud, Anne possède plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la justice et de l’égalité à l’échelle internationale. Elle a travaillé avec des mouvements pour la justice sociale, des organisations de femmes et des hacktivistes dans le monde entier. Comme nous, Anne croit fermement au pouvoir citoyen et elle s’engagera pour notre vision commune pour une transition énergétique juste qui s’appuie sur l’action collective pour construire un monde post-carbone plus équitable.

Photo: Don Arnold/Getty Images

Lueurs d’espoir en ces temps difficiles

Un autre dirigeant, peu apprécié (psst, c’est Trump), est officiellement entré en fonction en tant que président des États-Unis et il a retiré les États-Unis de l’Accord de Paris et d’autres accords climatiques. Mais rappelons que, malgré cela, la majorité des gens soutient les énergies renouvelables. Ne nous sentons pas impuissants : nous avons le pouvoir de rejeter le statu quo et d’agir. Si vous recherchez une communauté, des conseils pour vous organiser ou simplement un peu d’espoir et de positivité en ces temps difficiles, inscrivez-vous à nos articles de blogs mensuels.

Nous avons tracé une ligne rouge pour les milliardaires

Ce mois-ci, l’élite des plus riches et des plus puissants s’est réunie à Davos, en Suisse, pour le Forum économique mondial (FEM) en vue de défendre leurs intérêts en matière d’énergies fossiles, de guerre et d’exploitation des travailleur·se·s. Nous avons uni nos forces avec des milliers de personnes à travers le monde, traçant d’énormes lignes rouges autour du FEM, et en ligne pour envoyer un message fort aux milliardaires : nous établissons une ligne rouge, une limite, face à leurs actions ! Découvrez notre nouveau mouvement pour créer un monde plus juste et plus vert en taxant les ultra-riches.

Photo: Bursatv.com.tr

Pour une action plus ambitieuse avec le nouveau Climate Network en Türkiye

En parlant des puissants, l’année dernière, nous avons mis les grandes banques et entreprises turques devant leurs responsabilités en matière d’action climatique (ou plutôt d’inaction) en publiant deux rapports – ici et ici. Aujourd’hui, nous avons lancé le « Climate Network » en Türkiye, avec 14 autres organisations exceptionnelles comme Greenpeace et le WWF, pour nous attaquer de front à la crise climatique. Nous utiliserons ce réseau pour exiger des politiques climatiques audacieuses, des objectifs ambitieux et une transition énergétique juste qui soit inclusive et qui donne une voix à toutes les communautés affectées par la crise du climat.

Le jargon du climat Découvrez les termes utilisés par les activistes et les expert·es du climat

Optimisme apocalyptique

 Si beaucoup ont peur de la crise climatique, l’optimisme apocalyptique redéfinit ce point de rupture comme un appel à agir, avec la conviction que nous pouvons résoudre cette crise ensemble.

L’expression fait beaucoup parler dans les cercles de l’action climatique, et pour cause. Inventée par la sociologue Dana R. Fisher, la notion d’optimisme apocalyptique est la croyance que les mobilisations de masse internationales (ce que nous appelons le pouvoir citoyen chez 350) peuvent vaincre la crise climatique. Les recherches de Dana Fisher montrent que, puisque nous en avons assez du statu quo, de plus en plus de gens agissent pour faire pression sur les gouvernements et les entreprises pour l’abandon définitif des énergies fossiles !

Ce n’est donc pas la fin du monde ni l’apocalypse, c’est en fait le moment de se battre et la chance de construire le monde que nous voulons vraiment ! Regardez ce Ted Talk si vous aussi, vous voulez devenir un optimiste apocalyptique.

Focus sur les champion·ne·s à l’échelle locale Vous serez inspiré·e par des histoires et interviews de gens comme vous et moi qui luttent pour une transition énergétique juste

Soumettez votre histoire sur le site web Reboot the World et rejoignez la communauté REN21 en ligne.

Le point sur les renouvelables Informez-vous sur les gros chiffres, les faits essentiels et les nouvelles importantes

Oui, la sonnette d’alarme a retenti. De récents rapports montrent que 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, et pour la première fois, cette année, le réchauffement a dépassé le seuil des 1,5 °C.

L’heure est grave, mais cela ne signifie pas que nous avons échoué. La limite des 1,5 °C est à considérer sur le réchauffement à long terme du climat, pas pour des pics ponctuels comme celui-ci. Les scientifiques pensent même que 2025 pourrait être plus fraîche à mesure que le phénomène El Niño s’estompe.

La leçon à tirer ? Chaque dixième de degré de réchauffement que nous évitons est important et chaque effort que nous faisons pour la planète comptent. Alors ne désespérons pas, agissons !

Votre énergie Aidez-nous à exiger des mesures concrètes pour le climat

Le mouvement pour le climat n’a pas de frontières. Rejoignez-nous pour défendre les personnes, les communautés et la nature, ensemble.

Rechargez vos batteries Renforcez vos compétences pour vous attaquer à l’urgence climatique et faire croître notre mouvement

Est-ce que lire plus de livres fait partie de vos bonnes résolutions pour 2025 ? Si c’est le cas, voici quelques lectures réconfortantes et pleines d’espoir sélectionnées par les membres de 350 :

• Le pays des marées, d’Amitav Ghosh (fiction) – Un roman qui se déroule dans la région des Sundarbans, en Inde, et qui explore les changements de l’environnement, le déplacement des populations et leur résilience.

• Comment les riches ravagent la planète et comment les en empêcher, de Hervé Kempf et Juan Mendez: Analyse des impacts des riches sur l’environnement et solutions pour agir.

• Pour une écologie pirate, de Fatima Ouassak: Un manifeste pour une écologie radicale et inclusive, décoloniale et féministe.

• Le Ministère du futur, de Kim Stanley Robinson (fiction) – Un roman captivant qui explore les réponses à la crise climatique à l’échelle mondiale et les défis à relever pour un avenir durable.

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Le Copernicus Climate Change Service (C3S) a confirmé que 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, et la première année au cours de laquelle la Terre a dépassé la limite de réchauffement de 1,5 °C fixée par les pays signataires de l’Accord de Paris lors de la COP21. Ce dépassement souligne l’urgence à résoudre la crise climatique et à réaffirmer nos objectifs collectifs en matière de climat mais aussi à cultiver l’espoir. Chaque dixième de degré compte, et notre action doit être décisive pour éviter et remédier aux pires effets du changement climatique.

À travers le monde, les records de température se sont accompagnés de catastrophes climatiques de plus en plus destructrices. Les incendies à Los Angeles en sont un rappel tragique. Des millions de vies ont été bouleversées par des fermetures d’écoles, des pertes d’emplois, des blessures et dans le pire des cas, par des décès. Des inondations meurtrières aux vagues de chaleur extrême en passant par les sécheresses prolongées et la hausse du niveau des océans, les conséquences du dépassement de la limite des 1,5 °C sont effroyables.

Image satellite des incendies meurtriers et dévastateurs à Altadena, en Californie, en janvier 2025. Crédit photo : Maxar Technologies

Nous devons être lucides et honnêtes : la situation dans laquelle nous nous trouvons est grave, mais pas désespérée. Ce qui peut sembler une impasse pourrait bien être une issue si nous unissons nos forces pour sortir rapidement et durablement des énergies fossiles et accélérer la transition vers des énergies renouvelables et citoyennes. Chez 350.org, nous faisons le choix de l’optimisme : malgré toutes les mauvaises nouvelles, nous misons sur l’énergie, la motivation et l’espoir bien présents. À travers le monde, nous voyons des gens se rassembler, rejeter le statu quo et travailler à un avenir durable et équitable.

Nous sommes effectivement à la croisée des chemins, où nous pouvons soit abandonner face à la multiplication des impacts climatiques, soit redoubler nos efforts pour bâtir un monde meilleur. Nous n’avons aucun doute sur le chemin à suivre. En 2025, nous allons insuffler une énergie nouvelle dans notre réseau d’acteurs et d’actrices engagé·es à l’échelle locale et booster notre mouvement à l’aide de formations, de campagnes impactantes et un travail de plaidoyer qui remet le pouvoir entre les mains de ceux et celles à qui il appartient de droit : les citoyen·nes qui placent l’humain et la planète avant les profits.

Nous allons accélérer la transition vers les énergies renouvelables produites par et pour le peuple.

De nombreuses communautés affectées par le changement climatique ont démontré comment le fait de tourner la page des énergies fossiles et de s’engager vers les énergies renouvelables, peut améliorer la résilience et la qualité de vie. L’énergie renouvelable et citoyenne offre un modèle solide pour construire un avenir durable. Ces projets fournissent non seulement de l’énergie mais aussi de l’autonomie aux populations en leur donnant les outils pour se développer dans un environnement dont les conditions climatiques sont de plus en plus difficiles. Ils apportent une véritable sécurité, des revenus stables et des opportunités pour une vie meilleure d’un point de vue énergétique, économique et social.

Les responsables politiques doivent s’inspirer des communautés qui sont à la pointe de l’innovation et exploiter le potentiel des énergies renouvelables mises en place par et pour les citoyen·nes. Chez 350.org, nous avons pris les devants en créant un mouvement pour une énergie renouvelable et citoyenne, afin de consolider notre pouvoir collectif. En 2025, nous nous apprêtons à renforcer notre réseau de leaders s’engageant localement dans la révolution vers les renouvelables :

• Nous allons organiser le rassemblement  « Renew Our Power » au Brésil, avec plus de 275 activistes venu·es de 70 pays différents afin d’aider à la mise en place et au développement de projets citoyens d’énergie renouvelable à travers le monde.
• Grâce à notre réseau mondial Our Own Power Global Network, nous allons mettre en contact et équiper des communautés qui souhaitent reprendre le contrôle sur leurs vies en produisant de l’énergie renouvelable.
• Nous allons nous battre pour une transition vers les renouvelables qui fait passer l’humain avant tout, de l’Amazonie à l’Afrique et au-delà.

Les peuples autochtones et communautés locales d’Amazonie manifestent pour une transition juste avant la COP29 et le sommet du G20 en 2024.

Nous allons demander des comptes aux décideurs et aux pollueurs

Alors que la majorité d’entre nous souffre des conséquences d’un monde plus chaud de 1,5 °C, les 1 % les plus riches ont déjà utilisé leur budget carbone annuel en seulement 10 jours. Il n’y a aucun doute sur qui doit payer pour les dommages déjà bien visibles et pour limiter le réchauffement autant que possible.

En parallèle, les pays (en particulier les plus riches) ont des comptes à rendre. Il est essentiel que les gouvernements mettent à jour leurs plans climat, ou Contributions Déterminées au niveau National (CDN), afin de les rendre plus ambitieux et concrets. Ces plans, qui doivent être remis en février, doivent mettre l’accent sur la sortie de toutes less énergies fossiles et sur une transition juste vers les renouvelables. Pour que cette transition soit vraiment juste, les voix des populations les plus affectées doivent être pleinement entendues et prises en compte dans les processus de décisions politiques. Si les gouvernements échouent à apporter une réponse à la hauteur, nous continuerons à dépasser les records de températures avec des conséquences de plus en plus catastrophiques, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

Chez 350.org, nous sommes le mégaphone de notre mouvement et faisons entendre notre voix, haut et fort, dans les coulisses du pouvoir. Depuis des années, nous perturbons et influençons les assemblées d’actionnaires des grandes banques et des multinationales, ainsi que les sommets internationaux comme le G20 ou les conférences de l’ONU sur le climat, pour exiger que l’humain, et non les profits, soit au centre des politiques et des accords. Cette année ne fera pas exception :

• Nous allons faire monter la pression sur les gouvernements pour qu’ils taxent les milliards des ultra-riches afin de financer la transition urgente vers une énergie renouvelable et abordable pour tous et toutes.
• Nous allons demander aux pays qu’ils saisissent leur chance de stopper la crise climatique et qu’ils mettent en place des plans d’action nationaux audacieux en matière de climat.
• Nous allons organiser une mobilisation internationale pour combler le fossé entre les discours politiques et la réalité et veiller à ce que les responsables politiques à travers le monde ressentent la pression d’agir pour le climat, à l’approche de la COP30 au Brésil.

Le dépassement de la limite des 1,5 °C ne devrait pas être vu comme un simple avertissement, mais comme un nouvel appel (urgent!) à agir. Les gouvernements, les banques et les entreprises doivent s’engager à sortir des énergies fossiles, à accélérer le développement des énergies renouvelables et à mettre en avant les voix et protéger les droits des communautés les plus vulnérables. Chaque dixième de degré compte. Tout comme la manière dont nous agissons pour protéger le climat.

C’est le moment d’agir. C’est le moment d’espérer. Ensemble, nous pouvons limiter le réchauffement climatique, protéger notre planète, et créer un avenir durable et équitable pour tou·tes. Rejoignez-nous !

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Cette newsletter est également disponible en anglais et en espagnol.

Le temps passe tellement vite. J’ai l’impression qu’hier encore je vous écrivais pour vous partager nos objectifs et nos espoirs pour 2024. Et nous voilà déjà aujourd’hui en train de fêter les incroyables victoires que nous avons remportées ensemble.

Ne nous voilons pas la face, cette année n’a pas été de tout repos : catastrophes climatiques, négociations ratées, conflits et revers politiques. Mais à aucun moment nous n’avons fléchi. Dans cette édition spéciale de notre newsletter, nous allons apprendre directement de la bouche de nos activistes ce que notre pouvoir collectif a permis d’accomplir en 2024, et tout cela grâce à votre soutien indéfectible.

Notre résilience montre également que nous sommes plus que jamais prêt·e·s à faire de 2025 une année AUDACIEUSE pour défendre le climat. Je vous donne rendez-vous début janvier pour vous en dire plus !

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Actualités du mouvement Découvrez nos dernières actions en faveur de la justice climatique et énergétique

Lancement d’une boîte à outils multilingue et d’un réseau mondial

Nous avons démarré l’année avec le lancement de la boîte à outils Notre Énergie, une ressource gratuite disponible en six langues pour fournir des conseils pratiques (documents, formations) sur comment mener des projets locaux d’énergie renouvelable. Nous avons ensuite rendu public le réseau Notre Énergie, un mouvement révolutionnaire qui met en relation des personnes d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine pour mettre en place des systèmes énergétiques 100% renouvelables. Nous permettons ainsi à ceux et celles qui en ont le plus besoin d’avoir accès à une énergie sûre et abordable.

Amener l’énergie solaire en Ouganda et en Tanzanie

En juillet 2024, nous avons lancé la campagne REPower Afrika pour accélérer la transition de l’Afrique des énergies fossiles vers le renouvelable. Avec pour points de départ l’Ouganda et la Tanzanie, où plus de 100 000 vies sont menacées par l’oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est, nos militant·e·s ont organisé des rassemblements, installé des panneaux solaires et manifesté contre des projets fossiles menés dans sept pays. Dans des villages comme Kijumba, les petites agricultrices alimentent désormais leurs foyer en énergie solaire, transformant ainsi leurs communautés. Notre objectif est clair: permettre à 80% de l’Afrique d’être alimentés par les renouvelables.

Taxer la fortune des ultra-riches en Europe

A travers notre campagne européenne « Taxons leurs milliards », nous exigeons des gouvernements qu’ils taxent les milliardaires et les géants du pétrole et du gaz, qui alimentent la crise climatique, et qu’ils utilisent les fonds collectés pour financer la transition énergétique et les services publics. En France, en Allemagne et au Royaume-Uni, nous avons organisé des actions audacieuses et un forum, publié un dossier révélant les secrets des milliardaires pendant la COP29. A travers nos actions, notamment dans l’espace public, nous poussons sans relâche pour que les ultra-riches et les géants fossiles paient leur dette envers nous et la planète.

Promouvoir les pompes à chaleur au Canada

Les fortes chaleurs de l’été dernier au Canada nous ont incité à mobiliser le public à l’aide de notre campagne « Pompes à chaleur pour tou·te·s ». Ces appareils permettent à la fois de chauffer et de rafraîchir les habitations, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles. Avec l’aide de bénévoles au niveau local, de mini-documentaires percutants et de formations, nous avons créé une dynamique nationale en faveur d’un programme de pompes à chaleur gratuites. Aujourd’hui, 21 député·e·s canadien·ne·s de trois partis différents soutiennent publiquement l’initiative pour un avenir plus propre.

Faire pression pour libérer Hồng, activiste du climat

Au lieu d’impliquer les défenseur·e·s du climat dans la planification de la transition énergétique du Vietnam, le gouvernement les a pris·es pour cible. Nos efforts ont permis la libération anticipée de l’activiste Hoàng Thi Minh Hồng, arrêtée en mai 2023 sur de fausses accusations. Avec notre campagne « Free Hong », nous avons récolté 9 200 signatures venant de 55 pays, fait pression sur les autorités et obtenu la libération de Hồng avec 20 mois d’avance, le 21 septembre. Nous restons déterminé·e·s à soutenir les défenseur·e·s de l’environnement dans le monde entier!

Le jargon du climat Découvrez les termes utilisés par les activistes et les expert·es du climat

Justice climatique

La justice climatique reconnaît que si la crise climatique affecte tout le monde, ses effets sont profondément inégaux.

Pour y remédier, nous devons faire face aux injustices du passé et y répondre de manière équitable:

• Dans le passé : Pendant des dizaines d’années, l’exploitation des énergies fossiles par les grandes multinationales et les nations les plus riches a causé des dégâts à long terme sur notre climat, notre environnement et nos écosystèmes.
• Aujourd’hui : les communautés vulnérables, tout particulièrement dans les pays du Sud, souffrent des pires effets de cette exploitation : vagues de chaleur, inondations et sécheresse, alors qu’elles y ont contribué le moins.
• À l’avenir : la justice climatique demande des comptes à tous ceux et toutes celles qui ont engrangé des profits sur le dos de la planète, afin de soutenir les nations et les populations les plus vulnérables et de construire un avenir sain et sûr pour tout·e·s.

Chez 350.org, notre mission est profondément ancrée dans la justice climatique, qu’il s’agisse de lutter contre les énergies fossiles ou de construire un monde alimenté par les renouvelables.

Focus sur les champion·ne·s à l’échelle locale Vous serez inspiré·e par des histoires et interviews de gens comme vous et moi qui luttent pour une transition énergétique juste

Quatre activistes du climat qui nous ont inspiré·e·s en 2024

Cliquez sur leur photo pour en savoir plus !

Rebecca Beaulieu, USA: Lutte contre les projets d’énergie fossile et pour une énergie plus propre, économique, sûre et abordable.	Adee Hutasoit, Indonésie : Se bat pour l’indépendance énergétique et un avenir sans charbon, porté par l’optimisme.
Taufu’i ‘Ae Valu Naufahu, Tonga: Unite des peuples du Pacifique et milite pour un avenir renouvelable et synonyme de justice climatique.	Ziada Kassimu, Tanzanie: Sensibilise les femmes et les jeunes des régions rurales aux avantages des renouvelables par rapport aux fossiles.

Le point sur les renouvelables Informez-vous sur les gros chiffres, les faits essentiels et les nouvelles importantes

1. Insuffisant : Les experts affirment que les pays en voie de développement ont besoin d’au moins 1 000 milliards de dollars par an pour lutter contre la crise climatique. Les 300 milliards ne représentent donc que 30 % de cette somme, un peu comme un verre d’eau pour éteindre un incendie.

2. Pas de plan précis : Cet accord ne précise pas quel pays doit payer quelle somme ni comment l’argent sera partagé entre les pays qui en ont le plus besoin. Il va être difficile de mesurer si chacun fait sa part.

3. Pas le bon type d’argent : Le problème est que l’accord ne précise pas si l’argent va être déboursé sous forme de dons (argent gratuit) ou de prêts (argent emprunté). Les prêts et le paiement des intérêts sont bien connus pour enfermer les pays vulnérables dans un cercle vicieux de l’endettement. Cet argent pourrait à la place être utilisé par les gouvernements pour financer les écoles, les hôpitaux ou l’accès à l’eau potable. Les dons sont le seul moyen de fournir cet argent de manière juste.

Si les pays veulent vraiment remédier à la crise climatique, l’aide apportée doit être suffisante, transparente, équitable et juste. Il ne s’agit pas seulement de faire des promesses, encore faut-il les tenir.

Votre énergie Aidez-nous à exiger des mesures concrètes pour le climat

Dites au Brésil, hôte de la COP30 en 2025, d’être le leader dont nous avons tant besoin !

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Pour changer des films de Noël, regardez donc nos films préférés sur le climat !

• The End (à voir au cinéma): Drame musical suivant la famille d’un ancien magnat du pétrole vivant dans une mine de sel après une apocalypse environnementale.

• This is Fracking (à voir sur Youtube): Documentaire primé de 350.org révélant la véritable histoire de l’exploitation du pétrole en Patagonie.

• Le garçon qui dompta le vent (à voir sur Netflix): L’histoire inspirante et pleine d’espoir d’un jeune garçon qui construit une éolienne pour sauver son village.

• Sabotage (à louer sur Youtube): Un thriller écologique qui nous pousse à explorer les limites de l’activisme climatique lorsqu’un jeune homme sabote un projet d’oléoduc après avoir perdu sa mère lors d’une violente canicule.

• Soeurs de combat (à voir sur ARTE) : L’histoire vraie émouvante de la lutte d’une femme pour sauver une forêt, inspirant ainsi toute une génération de jeunes militantes du climat.

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Cette année, nous avons travaillé sans relâche pour lancer des solutions audacieuses et inclusives face à la crise climatique. Pour en avoir un aperçu rapide en vidéo, vous pouvez cliquer sur l’image ci-dessous.

Célébrons ensemble les moments marquants qui ont façonné notre travail. Voici plus en détails quelques moments marquants de notre année de mobilisation 2024:

1. Lancement d’un outil multilingue et d’un réseau mondial pour les projets d’énergie renouvelable

Nous avons commencé l’année en force avec le lancement de Our Own Power: Notre énergie un outil gratuit et unique qui guide les communautés à travers 5 étapes essentielles pour mener à bien un projet d’énergie renouvelable. Cet outil pratique, disponible en 6 langues, regorge de conseils et d’inspiration. En octobre, nous avons également inauguré le réseau Our Own Power: Notre énergie (également connu sous le nom de OOP) à travers un webinaire mondial avec des champions de l’énergie renouvelable d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.

OOP est le premier réseau mondial de communautés travaillant ensemble pour créer des systèmes énergétiques locaux, abordables et 100 % renouvelables, en s’éloignant des combustibles fossiles. Le réseau offre des ressources, des formations et un espace de collaboration mondiale, permettant à chacun de lancer des pétitions pour promouvoir l’énergie communautaire dans sa région. Ce réseau grandit chaque jour, avec un objectif clair : que celles et ceux qui ont été le plus marginalisés par l’ère fossile soient les premiers à bénéficier d’une énergie propre et abordable.

2. Apporter la lumière solaire en Ouganda et en Tanzanie

En juillet 2024, nous avons lancé notre campagne REPower Afrika pour accélérer la transition de l’Afrique des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Des militants ont organisé des rassemblements, installé des systèmes d’énergie renouvelable et protesté contre les projets fossiles dans 7 pays africains. Les actions ont commencé en Ouganda et en Tanzanie, où l’Oléoduc de Pétrole Brut d’Afrique de l’Est (EACOP) menace plus de 100 000 vies.

Dans des villages comme Kijumba, en Ouganda, des femmes agricultrices ont été formées à l’installation de systèmes d’énergie solaire pour alimenter leurs maisons, apportant la lumière et de nouvelles opportunités à leurs communautés. Ensemble, nous avons réuni des militants africains, des groupes de la société civile et des communautés locales pour exiger un accès énergétique fiable, sûr et équitable. Nous sommes en bonne voie pour équiper 80 infrastructures publiques, allant des centres de santé aux écoles, en énergie solaire. Mais nous ne nous arrêterons pas tant que 80 % de l’Afrique ne sera pas alimentée par des énergies renouvelables !

3. Nous avons exigé une taxation des ultra-riches

En parallèle, nous avons lancé notre campagne Taxons Leurs Milliards en Europe, une initiative pour que les ultra-riches paient pour résoudre la crise climatique. Nous appelons les gouvernements à taxer les milliardaires et les géants des énergies fossiles, qui sont les plus responsables de la crise climatique.
Nos actions ont démarré en France, où nous avons mené des actions audacieuses et organisé un forum pour protester contre les réductions d’impôts en faveur des plus riches. Lors de la COP29 en novembre, nous avons publié un rapport percutant en 4 langues, exposant les secrets compromettants de huit milliardaires. Nous avons également décoré les rues de plusieurs villes en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, avec un seul mot d’ordre: Taxons Leurs Milliards! Et on va continuer sur notre lancée en 2025.

Voici quelques autres temps forts de cette année qui n’auraient pas été possibles sans votre soutien :

• En France, nous avons mobilisé pendant des moments politiques clés, y compris les élections législatives anticipées en juin et le processus d’élaboration du budget national d’octobre à décembre. A travers une action créative à deux pas de l’Assemblée nationale et l’organisation d’un forum citoyen avec notre partenaire ATTAC, nous avons fait de la justice fiscale un pilier du débat public.
• En Allemagne, nous avons maintenu la pression sur les grands fournisseurs d’énergie locaux, Badenova et Rhenag, ce qui les a conduit à rompre leurs liens avec le lobby du gaz fossile. En soutenant les groupes locaux avec des pétitions, des actions créatives et une communication médiatique, nous avons contribué à limiter l’influence des énergies fossiles et ouvert la voie à des solutions d’énergie renouvelable.
• Au Royaume-Uni, avec les Amis de la Terre, nous nous sommes opposés au projet de nouvelle centrale à gaz en Écosse. Nos efforts ont contribué à la mobilisation de milliers de personnes, à travers des pétitions exhortant le gouvernement écossais à rejeter ce projet extrêmement nocif.
• Au niveau de l’Union européenne, nous avons participé à l’Initiative citoyenne européenne pour collecter un million de signatures exigeant une taxe sur les super-riches. Bien que nous n’ayons pas atteint l’objectif (ce qui est pratiquement impossible aujourd’hui !), chaque signature a permis de déclencher des conversations politiques significatives au niveau européen, permettant de maintenir ce sujet en haut de l’agenda.

4. Promouvoir les pompes à chaleur au Canada

Face aux vagues de chaleur extrême qui ont frappé le Canada cet été, nous avons lancé notre campagne Des pompes à chaleur pour tou·tes pour sauver des vies, réduire les factures d’énergie et protéger la planète. Les pompes à chaleur, qui chauffent et refroidissent les maisons, sont une alternative électrique permettant de remplacer les chaudières à gaz ou à fioul et de diminuer la dépendance aux énergies fossiles.
Pour cette campagne, nous avons recruté des bénévoles à travers le pays et organisé des formations en ligne et en personne. Nous avons mobilisé un large soutien public, réalisé deux mini-documentaires expliquant comment ces pompes répondent à la fois à la crise climatique et à l’augmentation du coût de la vie. Aujourd’hui, 21 député·es canadien·nes (et ce n’est qu’un début) soutiennent nos demandes, et nous continuons à travailler avec le gouvernement pour faire avancer cette solution concrète.

5. Libération anticipée de la militante vietnamienne Hong

Alors que le Vietnam s’apprêtait à rejoindre le partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) d’un montant de 15,5 milliards de dollars – un accord visant à financer le passage à une énergie plus propre –, le gouvernement a commencé à cibler les défenseur·es climatiques au lieu de les impliquer. Notre alliée et activiste Hoàng Thi Minh Hồng a été arrêtée en mai 2023 sur des accusations infondées.
À travers notre campagne Libérez Hong, nous nous sommes mobilisé·es sans relâche tout au long de l’année, envoyant des lettres de soutien et organisant des actions dans plus de 10 pays. Nous avons publié nos principes pour un JETP équitable et pris part à la Semaine du Climat à New York, plaidant pour l’inclusion de la société civile, le respect des droits humains et un financement équitable. Notre campagne a recueilli 9 200 signatures dans 55 pays, exerçant une pression sur les autorités pour demander la libération de Hồng et affichant notre solidarité avec tous les défenseur·es du climat. La victoire est enfin arrivée le 21 septembre, date à laquelle Hong a été libérée – 20 mois avant la fin de sa peine !

Planter les graines pour un leadership autochtone à la COP30

En préparation de la COP30 qui aura lieu en 2025 au Brésil, nous collaborons avec des leaders autochtones pour exiger un sursaut des gouvernements dans la définition et la réalisation de plans climat ambitieux. Nous mettons un accent particulier sur les solutions climatiques et la protection de l’Amazonie contre l’extraction pétrolière et gazière.

Nous avons contribué au lancement de la campagne du mouvement autochtone brésilien intitulée « La Réponse, C’est Nous », qui réclame une co-présidence autochtone de la COP30 au Brésil. Nos efforts ont également permis d’établir le G9 des leaders autochtones de l’Amazonie, une coalition représentant les neuf pays abritant la forêt amazonienne.

Alors que les nations du G20 échouent à tenir leurs engagements climatiques, il est essentiel de se tourner vers les peuples autochtones de la région pan-amazonienne, qui protègent la forêt depuis des générations et agissent en véritables gardien·nes du climat et de la biodiversité.

En 2025, nous redoublerons d’efforts pour placer la voix des peuples au cœur des solutions climatiques !

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Quand la COP29 s’est ouverte le 11 novembre en Azerbaïdjan, nous savions que les gouvernements des 197 États représentés et l’Union européenne avaient UNE tâche précise et cruciale à accomplir : trouver un accord sur un « Nouvel objectif collectif de financement climat » (alias NCQG si vous aimez les sigles de la COP). En résumé, cela signifie que les pays riches et pollueurs du Nord global doivent débloquer de l’argent pour financer une transition rapide et juste vers les énergies renouvelables et l’adaptation dans les pays les plus vulnérables au changement climatique.

Les négociations ont été tendues. Quelques heures avant la clôture de la conférence, les délégations des petits États insulaires (AOSIS) et des pays les moins avancés (PMA) ont claqué la porte des négociations, affirmant que la présidence azerbaïdjanaise ignorait leurs demandes. Et quand le texte final a été présenté, il était bien en-dessous des attentes :

Les pays vulnérables n’ont pas eu d’autre choix que d’accepter un mauvais accord. L’objectif de mobiliser 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 remplace celui de 100 milliards fixé il y a 15 ans. Il reste très largement insuffisant pour aider les pays vulnérables à s’adapter aux impacts climatiques qui se multiplient et s’accélèrent, à passer aux énergies renouvelables et à garantir une réponse juste et équitable à l’urgence climatique.

Vidéo récapitulative de nos mobilisations durant la COP29. Cliquez sur l’image pour la visionner !

Des financements climat efficaces et à la hauteur : ça ressemble à quoi ?

Les pays développés ne se sont engagés à débloquer que jusqu’à « au moins 300 milliards de dollars par an ». Pire encore, cette somme inclut argent public et privé. Cela risque d’aggraver le fardeau de la dette des nations les plus vulnérables qui paient déjà le prix de la crise climatique. Notre mouvement réclame au moins 1 000 milliards de dollars par an d’ici à 2030 via des financements de qualité. Tout montant inférieur ne pourra ni instaurer la justice climatique ni répondre aux besoins des personnes les plus affectées par les impacts climatiques.

Ce que nous demandons, c’est une finance climat qui assure :

• Des dons, pas des prêts à taux d’intérêt élevés. La justice climatique exige que la finance donne la priorité aux dons plutôt qu’aux prêts afin d’éviter de creuser davantage la dette des pays vulnérables, et que les fonds publics prennent le pas sur les investissements privés qui privilégient les profits au détriment de l’humain.
• Des engagements transparents et sur lesquels il est possible de demander des comptes. Les financements climat doivent être déboursés rapidement et de manière transparente. Toutes les personnes concernées, en particulier les populations locales, doivent pouvoir accéder facilement et équitablement aux informations pertinentes.
• L’initiative locale. Pour obtenir des changements significatifs, il est urgent de répondre au contexte et aux besoins locaux. Les populations doivent être directement impliquées, s’approprier le projet et exercer un pouvoir de décision à toutes les étapes.
• De l’argent pour de vraies solutions. Toute solution qui prolonge l’utilisation des énergies fossiles ou qui implique un risque sociétal élevé est en contradiction avec le principe d’une transition juste et rapide vers les énergies renouvelables.

Nous savons que l’argent pour rendre tout cela possible existe. Il faut juste l’investir au bon endroit : mettre fin aux investissements et aux subventions pour les énergies fossiles polluantes et taxer les ultra-riches permettrait de collecter des milliers de milliards de dollars chaque année, permettant ainsi de débloquer des fonds essentiels pour protéger le climat, renforcer les services publics et rendre les communautés plus résilientes, plus justes et plus durables.

Action menée à la COP29 pour réclamer des Plans nationaux énergie-climat bien plus ambitieux. Photo : Masayoshi Iyoda / 350.org

Nous ne lâchons rien 

Malgré les résultats extrêmement décevants de la COP29, nous ne lâchons rien. Pendant toute la durée du Sommet, nous avons démontré notre force, en Azerbaïdjan et à travers le monde :

• Nous avons prouvé, une fois encore, que notre mouvement est déterminé et puissant. Des millions de personnes se sont mobilisées à travers le monde afin de faire monter la pression en faveur d’engagements climatiques ambitieux mais aussi afin de faire payer aux pays riches leur dette envers les pays les plus vulnérables au changement climatique.
• Nous avons fait entendre notre voix dans les couloirs des négociations, au coeur du pouvoir. Nous avons organisé et participé à plusieurs conférences de presse et actions à Bakou, et demandé à des pays influents comme les Emirats Arabes Unis et le Brésil de se fixer des objectifs plus ambitieux en matière de développement d’énergies renouvelables et de sortie des énergies fossiles.
• Nous avons réclamé une véritable justice énergétique. Nous avons lancé « L’énergie des peuples », une campagne citoyenne pour une énergie propre et fiable dans l’Amazonie brésilienne. A cette occasion, nous avons rappelé qu’une transition juste n’est pas qu’une question d’énergie mais aussi de droits humains, d’inclusion et de changement systémique qui permettent aux populations de prendre leurs propres décisions en matière de choix énergétiques.
• Nous l’avons dit haut et fort : les milliardaires doivent payer pour financer l’action climatique. Nous avons lancé le dossier Taxons leurs milliards, qui démontre qu’avec un impôt sur la fortune des ultra-riches, les gouvernements pourraient non seulement collecter les milliers de milliards nécessaires pour répondre à la crise climatique, mais aussi pour réduire les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres.
• Nous avons demandé à ce que les bonnes personnes prennent les commandes des COP. Bien que les lobbyistes des énergies fossiles aient largement dépassé en nombre les délégations des 10 pays les plus vulnérables pendant la COP29, nous avons farouchement défendu l’émergence d’un leadership autochtone comme une chance de changer l’équilibre des pouvoirs. Nous soutenons l’appel lancé par les peuples autochtones, gardiens originels de notre planète, pour qu’ils dirigent les négociations mondiales sur le climat au Brésil et en Australie, et la campagne du mouvement autochtone brésilien « Nous sommes la solution », à travers laquelle il réclame la co-présidence de la COP30 au Brésil.

Lancement de la campagne « Nous sommes la solution », à Rio de Janeiro, au Brésil. Photo : APIB

La finance climat n’est pas de la charité : c’est une dette que les pays riches et pollueurs ont vis-à-vis du reste du monde et un investissement pour notre avenir. Nous n’accepterons pas un paiement partiel.

Nous sommes prêt·es pour la justice climatique. La révolution vers les énergies renouvelables est déjà en route et est inarrêtable. Nous y travaillons. L’an prochain, nous redoublerons d’efforts pour renforcer le pouvoir citoyen. Avec nos partenaires, nous menons des campagnes pour la mise en place de solutions d’énergie renouvelable citoyennes et pour l’instauration d’un impôt mondial sur la fortune ciblant les milliardaires et les géants fossiles qui financera ces solutions.

En avril 2025, nous organisons un rassemblement de plus de 200 activistes et leaders du climat au Brésil, pour lancer une nouvelle vague de campagnes et de mobilisations dédiées à l’accélération du déploiement de solutions à la crise climatique. Lors de la COP30 qui aura lieu en Amazonie brésilienne fin 2025, nous veillerons à ce que les bonnes personnes assurent la co-présidence de ces négociations déterminantes pour le futur de notre planète : non pas les lobbyistes des énergies fossiles, mais les peuples autochtones. Et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les demandes des petits États insulaires en développement, des États du Sud global et du mouvement international pour le climat soient pleinement prises en compte.

C’est au tour des gouvernements de faire preuve d’ambition!

Nous devons veiller à ce que la lutte pour rester sous 1,5°C de réchauffement climatique reste prioritaire, et cela implique beaucoup plus d’ambition et beaucoup plus vite ! Les nations ont encore l’opportunité de se montrer à la hauteur de l’urgence climatique, en proposant de nouvelles Contributions déterminées au niveau national (CDN), qui sont les plans d’action climat de chaque pays, contenant notamment leurs objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables.

D’ici février 2025, les pays sont supposés transmettre de nouvelles CDN pour la période 2025-2035. Ces nouveaux plans d’action sont extrêmement importants car ils vont nous guider dans ce qui pourrait être notre dernière chance d’avoir une planète vivable pour tou·tes. Les regards sont maintenant tournés vers le Brésil. En tant que pays hôte de la COP30, il peut pousser les autres pays à adopter des plans d’action ambitieux dans les prochains mois.

« Après trois ans de conférences internationales pour le climat organisées dans des pays grands producteurs de pétrole, il est temps de rectifier le tir. La COP de l’an prochain en Amazonie brésilienne sera une chance unique de mettre les populations locales, les solutions et une énergie renouvelable accessible au premier plan des discussions. Les peuples autochtones du Brésil montrent la voie à suivre mais il faut que le gouvernement leur emboîte le pas. » 

– Ilan Zugman, Directeur de 350.org pour l’Amérique latine et les Caraïbes 

Le Brésil doit s’affirmer comme le leader climatique dont nous avons besoin dès maintenant, pour que la lutte pour la justice climatique, les droits humains, et une forte coopération internationale soient le fil rouge qui nous guide vers la COP30. Le Brésil doit appeler nos gouvernements à relever le défi et à faire preuve de plus d’ambition climatique ! Leur responsabilité est en jeu.

Nous ne lâcherons rien.

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Les très récentes nouvelles ont un goût amer : le sommet de l’ONU de cette année sur le climat, la COP 29 à Bakou, en Azerbaïdjan, n’a pas réussi à répondre aux attentes et aux besoins. Les pays les plus vulnérables ont été contraints d’accepter un mauvais accord pour éviter l’effondrement des négociations – un rappel cruel du déséquilibre persistant dans la dynamique du pouvoir mondial.

Le but du financement de la lutte contre le changement climatique qui a été établi n’est rien de plus qu’un symbol de ce qui est nécessaire pour appuyer les pays qui subissent déjà le fardeau des impacts climatiques grandissants, à adapter leurs infrastructures, à passer aux énergies renouvelables et à assurer une réponse juste et équitable à la crise climatique.

Les COPs sont un moment important, où les pays ont l’occasion de participer en faveur de la collaboration et de l’action climatique. Mais eux seuls ne peuvent pas définir notre avenir, et notre combat ne s’arrête pas là. Maintenant, tous les regards sont tournés vers le Brésil, l’hôte des prochaines négociations de l’ONU sur le climat, la COP 30. En tant qu’hôte, ils peuvent pousser d’autres pays à adopter des plans climatiques ambitieux avant la prochaine conférence sur le climat. Réclamons le leadership climatique dont nous avons besoin!

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Actualités du mouvement Découvrez nos dernières actions en faveur de la justice climatique et énergétique

Exiger des actions et une ambition réelles lors de la COP29

Les réunions comme les COP sont essentielles pour pousser les dirigeant·e·s à agir face à la crise climatique, et la COP29 n’a pas fait exception ! Notre équipe en Indonésie a donné le ton en manifestant pour exiger une action climatique courageuse. Lors de la conférence, nous avons demandé à des acteurs majeurs comme les EAU et le Brésil de fixer des objectifs plus ambitieux sur l’énergie renouvelable et l’abandon des énergies fossiles. Nous avons rejoint nos alliés pour la Journée mondiale d’action, à la COP29 et dans le monde entier, en réclamant la justice climatique et le financement de systèmes d’énergie inclusifs.

Le leadership autochtone est la solution

Les responsables politiques ont échoué maintes fois à mettre en place l’action climatique tant attendue. Et si les peuples autochtones, les premiers gardiens de notre planète, dirigeaient les négociations sur le climat ? Lors de la COP29, le Brésil, l’Australie et le Pacifique ont formé la « Troïka autochtone » pour exiger une direction partagée de la COP30 au Brésil et de la COP31 en Australie. Nos alliés autochtones ont organisé des actions (photo du haut) à Rio de Janeiro pendant le G20. La campagne, « La solution est nous », appelle à la solidarité avec les peuples autochtones pour faire basculer le pouvoir et donner la priorité à la planète plutôt qu’aux pollueurs. Soutenez-les avec des solutions justes et durables.

Mobiliser l’énergie du peuple

Saviez-vous qu’alors que l’Amazonie produit près d’un tiers de l’électricité du Brésil, plus d’un million de personnes de la région n’ont pas accès à l’électricité ? Alors que tous les regards étaient sur la COP29, nous avons lancé L’Énergie du peuple, une campagne audacieuse pour la justice énergétique au Brésil. L’avenir des énergies renouvelables doit être inclusif. Cliquez sur l’image pour en savoir plus !

Notre nouvelle plateforme pour montrer où vit l’espoir

L’avenir peut sembler décourageant, surtout en ces périodes troubles. Et si nous nous tournions vers l’espoir et le possible ? C’est pourquoi nous avons créé le Hope Hub, un espace de solutions concrètes et citoyennes à la crise climatique. Vous y trouverez des histoires motivantes de personnes qui construisent le monde que nous méritons, grâce au renouvelable. Lisez mon histoire préférée, qui raconte comment des communautés américaines ont résisté à un oléoduc grâce à des panneaux solaires dans l’Amérique de Trump !

Le jargon du climat Découvrez les termes utilisés par les activistes et les expert·es du climat

Finance climat

La finance climat est l’argent qu’il nous faut pour assurer un avenir vivable pour tou·te·s, partout. Cela inclut :

• des fonds pour moderniser notre énergie vers le renouvelable, plus propre, abordable et accessible, comme le solaire et l’éolien ;
• adapter nos villes, infrastructures et systèmes aux effets du réchauffement climatique (comme les récentes inondations en Espagne et la hausse du niveau de la mer) ;
• et la compensation des effets inévitables de la crise climatique.

Lors de la COP29, les dirigeant·e·s des pays riches se sont engagés à verser 300 milliard USD jusqu’en 2030 pour le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays vulnérables. Cet engagement est également connu sous le nom de Nouvel objectif chiffré collectif pour le financement du climat (NCQG en anglais). Mais nous avons besoin d’au moins 1 000 milliards de dollars US de subventions par an pour éviter les pires effets de la crise climatique.

Projecteurs sur les populations locales Vous serez inspiré·e par des histoires et interviews de gens comme vous et moi qui luttent pour une transition énergétique juste

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Le point sur les renouvelables Informez-vous sur les gros chiffres, les faits essentiels et les nouvelles importantes

Les investissements des milliardaires polluent un million de fois plus et leur mode de vie luxueux génère des émissions des milliers de fois supérieures à celles de la plupart des gens. Pourtant, les milliardaires payent souvent moins de taxes que les gens ordinaires : entre 0 et 0,5 % de leur fortune seulement, tandis que la plupart des gens ordinaires payent entre 20 et 40 % d’impôts sur le revenu.

Taxer la fortune des ultra-riches et les géants des énergies fossiles pourraient générer des milliards ou même des milliers de milliards de dollars. En fait, une taxe sur la fortune de 8,6 % sur les ultra-riches en France, en Allemagne et au Royaume-Uni seulement pourrait générer plus de 26 milliards de dollars pour la finance climat internationale et pour financer une large gamme de projets dans l’énergie renouvelable, améliorer les services publics et isoler les maisons et les entreprises localement.

Ainsi, lorsque les responsables affirment qu’il n’y a pas d’argent pour financer la lutte contre le changement climatique, nous savons que c’est faux!

Votre énergie Aidez-nous à exiger des mesures concrètes pour le climat

Nous appelons les gouvernements à taxer les ultra-riches.

À l’occasion de la Journée du financement du climat de la COP29, nous avons publié notre nouveau dossier dévoilant les noms de huit milliardaires qui accumulent des richesses scandaleuses tout en échappant à l’impôt. Pendant ce temps, notre mouvement est descendu dans la rue dans six villes de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni et même à Rio de Janeiro, au Brésil, pour réclamer aux gouvernements de taxer leurs milliardaires. Taxer les ultra-riches n’est pas seulement une question de justice, c’est aussi un moyen d’obtenir de l’argent pour les services publics essentiels et pour la transition vers le renouvelable à l’échelle mondiale!

Protestation à Londres, Royaume-Uni (à gauche) et à Rio de Janeiro, Brésil (à droite). Photos : 350 UK et Camila Fudissaku

Signez la pétition pour nous aider à taxer les milliardaires pour financer l’énergie renouvelable pour tou·te·s :

Rechargez vos batteries Renforcez vos compétences pour vous attaquer à l’urgence climatique et faire croître notre mouvement

Maintenant que vous savez à quel point la finance du climat est importante, peut-être pouvez-vous en parler autour de vous ? Découvrez notre petit atelier en ligne conçu pour aider les groupes d’action à se familiariser avec les concepts de base des campagnes pour la finance climat :

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