La Journée mondiale de la résilience du tourisme crée par l'Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution A/RES/77/269, a pour objectif de souligner la nécessité de favoriser un développement touristique résilient pour faire face aux chocs, en tenant compte de la vulnérabilité du secteur aux situations d'urgence. Le secteur du tourisme, comme bien d’autres secteurs, a besoin de se transformer pour être un catalyseur du changement.

Nous ne pouvons plus penser "tourisme" aujourd'hui comme il y a quelques années. Les crises COVID et la dérive climatique prouvent chaque instant que la dépendance au tourisme est ultra dangereuse pour les populations, les écosystèmes et la biodiversité.

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées au tourisme augmentent chaque année. Elles ont atteint 5,2 milliards de tonnes équivalent CO2 en 2019, ce qui représente près de 9 % des émissions mondiales. Selon Ya-Yen Sun, professeure associée de l’université du Queensland et autrice principale d'une étude dans #nature : « Sans interventions urgentes dans l’industrie mondiale du tourisme, nous prévoyons des hausses d’émissions de 3 % à 4 % par an, ce qui signifie qu’elles doubleront tous les vingt ans ». Une évolution « non conforme » à l’accord de Paris sur le climat, qui « exige que le secteur réduise ses émissions de plus de 10 % par an ».

✈️ Les chercheurs pointent le rôle de l’aviation, qu’ils décrivent comme « le talon d’Achille des émissions du tourisme mondial ». Les transports sont responsables de plus de 55 % de l’empreinte carbone globale (dont 21 % pour l’aviation et 17 % pour les véhicules privés), contre seulement 5 % pour le logement.

Nous devrions fixer une limite à la demande !

Aucune mesures ou changements politiques significatifs n'est à l'étude, préviennent les chercheurs. « A l’heure actuelle, il n’existe aucun mandat mondial pour réduire ses émissions », dit-elle. Le secteur reste par ailleurs axé sur la croissance, son succès étant mesuré à l’aune de la hausse du nombre de touristes et de leurs dépenses.

✈️ Limiter la croissance du transport aérien devrait être à l'étude. "Différents mécanismes peuvent y parvenir, comme le fait de ne pas agrandir les aéroports ou de ne pas en construire de nouveaux, de supprimer les subventions à l’aviation ou d’introduire un coût social du carbone dans les billets afin d’augmenter leur prix », énumère Stefan Gössling.

La majeures parties des destinations mondiales sont frappées de plein fouet par le dérèglement climatique, qu’il s’agisse des canicules, des incendies, de crues ou de la baisse de l’enneigement.

Mais à ce jour... rien ne change, pire... tout empire... Merci.

Le 20 janvier 2025, l'homme le plus riche de la planète célèbre une investiture dans la première puissance mondiale par un salut nazi. 

Devant le fondateur d'Amazon Jeff Bezos, le patron d'Apple Tim Cook, celui de Meta, Mark Zuckerberg, le directeur général de Google, Sundar Pichai, le cofondateur de Google Sergey Brin… le patron d'Open AI, Sam Altman et celui du réseau social TikTok Shou Chew… manquait #microsoft  

Amazon, Google ou Apple ont des contrats avec le gouvernement, Blue Origin de Jeff Bezos aussi, SpaceX de Musk aussi, support de la Nasa. Mais il semble que ce soit un détail. 

« l’âge doré de l’Amérique commence maintenant », « des millions et des millions d’étrangers» seront renvoyés, « reprendre le canal de Panama » « planter » le drapeau américain « sur la planète Mars », rebaptiser le golfe du Mexique… Évidement les US sortent de nouveau de l’accord de Paris sur le climat.

Quel programme ☹️

Et tant qu’on y est, est évoqué un troisième mandat en 2028, ce qui impliquerait de modifier la Constitution des USA.

La base des "valeurs" de l’extrême droite est bien de prendre le pouvoir pour ne pas le rendre. Toujours s’en rappeler. 

Dans la gêne… 

Au fait, le CAC40 était en légère hausse le matin du 20 janvier 2025. Les marchés semblent contents. Le #MEDEF doit boire le champagne  

Trump a les pleins pouvoirs au Congrès, au Sénat et à la Cour Suprême, il contrôle les réseaux sociaux, une partie des médias, et dispose d'une base plus fanatisée que jamais prête à mourir pour lui. La cryptomonnaie à son effigie cartonne. 

Retour vers le futur, c'était mieux avant.

Dans le même temps, les magazines féminins et la presse « pipeule »portaient aux nues Melania et son "élégance"…

  Chère Europe, il va falloir être à la hauteur et ne pas plier face à des États-Unis menaçants, probablement au bord de la guerre civile. 

Chère France, comment dire ? les Bolloré, Stérin, Bardella, Bernard Arnaud … doivent se frotter les mains et attendent leur heure. Mêmes fanatiques, mêmes milliardaires… Même catastrophe future.

⛰️ Pour ma petite part, ce message ici saura trouver quelques lecteurs et lectrices, je vais le copier coller sur Linkedin et pourrai encore échanger, sur facebook et pourrai recevoir la haine de certains, pourrai échanger avec d'autres… mais je continuerai . Parce qu’en campagne, en montagne on « scroll » sur facebook, on regarde TF1 et on lit le Dauphiné le dimanche matin…

Je continuerai à parler des enjeux locaux, de biodiversité, des lobbies du #ski et des politiques qui plus que penchent à l’extrême droite partout et surtout dans les. milieux ruraux.

Je reste persuadée que le local influe au global. 

Alors...

️ ASSOCIATIONS ! ️ Collectifs des montagnes et des vallées de la Région Auvergne-Rhône-Alpes , des #Pyrenées, des #Alpes, des campagnes, des villes et des villages... de partout ! ️ Citoyens et citoyennes ! ️ Prenez, prenons, le pouvoir démocratiquement ! Prenez, prenons, le pouvoir en montant dès maintenant des listes citoyennes pour les prochaines #municipales2026 ! Gagnons les élections municipales et créons un élan d’espoir et de projets positifs !

Ne les laissons pas faire !

Allez, continuons. Merci, Valérie

Nous avons reçu un message récemment, alors que nous venions de publier notre dernier article.  Nous concluions l'article par : « les associations qui protègent leurs subventions ou leurs places dans des instances et qui affirment ne pas faire de politique, se trompent et ne rendent pas service aux causes qu'elles défendent ».

La publication entière est là -> publication

Nous recevions donc ce message : 

« les associations qui se battent depuis tellement plus longtemps que toi ️Valérie PAUMIER pour la protection de nos montagnes, des associations qui, elles, ont des salariés, un bureau, un conseil d'administration, des bénévoles qui mouillent la chemise, des associations qui participent aux frais d'avocats pour porter des dossiers au tribunal, etc. Quel est ton obiectif en tapant sur les assos environnementales ? Diviser pour mieux régner ? »

Dans ce message, de nombreux sous-messages, plus ou moins « sympathiques » :

- celui de la légitimité (est ce parce qu’on serait « nouveau » on serait moins légitime ou on ne ferait pas notre part aussi ?) et d’autres. Mais arrêtons-nous sur les sujets de la #politique et des #subventions, parce que notre article expliquait ces points.

La montagne est POLITIQUE !

Les décisions, les projets et les décisions, les arbitrages, sont POLITIQUES ! On le voit avec le projet de #JO2030. Les associations en montagne sont nombreuses maintenant. Quel bonheur ! BRAVO !

Les « majors », comme on dit, mais aussi toutes les associations citoyennes, qui alertent et s’interrogent sur leur territoire. Un travail incroyable partout est en cours.

Toutes font de la #politique mais ne le savent pas. Elles s’en défendent même, en écrivant souvent « nous sommes apolitiques ».

Des associations appellent ou nous contactent en spécifiant ce point "nous sommes apolitiques" ; nous rectifions toujours avec : « vous faites de la politique mais souhaitez être apartisans ou transpartisans ».

Les enjeux sont bien politiques au sens étymologique "qui concernent les citoyens".

Les associations ont donc bien des activités politiques !

Et c'est bien ! Tout est politique ! Au sens de la gestion de l'organisation d'une communauté et d'une société pour le bien commun. Rien à voir avec les partis politiques. D'ailleurs en anglais on peut retrouver cette différence.

Certaines reçoivent des subventions, (et il faut de l’argent ce n’est pas le sujet ici) de gouvernances politiques, publiques ou économiques.

Tant mieux pour celles qui vivent en partie avec des subventions, cela permet de vivre et d’agir.

Bravo à celles qui refusent.

! Personne n’a tort ou raison sur ce point, même si… il est certain que celles qui vivent avec de l’argent d'organisations « politiques » ou publiques ou provenant de gouvernances économiques liées au #ski à l'immobilier, au #business de la montagne et de la neige globalement, devraient s’en désolidariser, car à l’avenir (avec l'extrême-droitisation de notre société), soit leurs budgets diminueront drastiquement, soit elles devront faire des choix « politiques » et « partisans » justement.  Le Conseil d’État explique de manière claire et précise la limite entre la liberté d’expression des associations (protégée constitutionnellement), et le droit à subvention lié aux activités associatives. Ainsi, la légalité d’une subvention ne repose pas sur les idées défendues par une association, mais sur les actions concrètes aidées.

Il est bien évident que les associations menant des actions qui seraient jugées contraires aux intérêts partisans de certains partis seraient pénalisées.

L'exemple de France Nature Environnement Haute Savoie est parlant . La Région et le Département privent de financements cette entité dont la louable mission est de sensibiliser et d'éduquer à l'environnement, est de travailler sur la santé et la biodiversité. La raison : FNE 74 organise des recours juridiques afin de faire respecter la loi. Sources ici.

Nous avons besoin de vos avis. Merci de contribuer sur Linkedin. -> lien : https://www.linkedin.com/posts/valeriepaumier_subventions-politique-jo2030-activity-7286789516193898496-zSvW?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Merci.

NB : pour des raisons politiques, nous avons quitté "x". Vous pouvez nous suivre sur les plateformes suivantes :

Instagram - Bluesky - Facebook - https://www.resiliencemontagne.org

John Muir était un naturaliste américain d'origine écossaise, écrivain, poète géologue, explorateur alpiniste et philosophe botaniste, défenseur de la conservation des forêts.

Il est, en grande partie, à l'origine de la création du parc national #Sequoia et du parc national #Yosemite, situés en Californie. Lui et d'autres défenseurs de l'environnement fondèrent le Sierra Club en 1892.

Durant toute sa vie John Muir se bat pour la reconnaissance de la nature comme sujet politique.

Le sujet de la montagne, des espaces naturels, des forêts et des cours d'eau, des prairies et des glaciers, de la faune et de la flore, des nuages qui font neiger ou pleuvoir, du soleil trop chaud qui assèche nos sources et nos torrents... sont des sujets...

‼️ PO-LI-TIQUES ‼️ 

Les associations qui protègent leurs subventions ou leurs places dans des instances et qui affirment ne pas faire de politique, se trompent et ne rendent pas service aux causes qu'elles défendent.

En 2025,

IL N'EST PAS TROP TARD, NE PERDONS PAS PATIENCE, RELEVONS NOS TÊTES ET OUVRONS GRANDS NOS YEUX, TOUTES ET TOUS, AVEC NOS REGARDS, VOYONS L'ÉVIDENCE ET PENSONS ENSEMBLE JUSTE, SIMPLE ET AUDACIEUX. et POLITISONS-NOUS...

Meilleurs voeux...

"Un abécédaire de la responsabilité sociale des entreprises sous la direction de Fabrice Bonnifet, président du C3D (Collège des Directeurs du Développement Durable). Sans chiffre, schéma ou graphique ; juste avec les mots de celles et ceux qui ont été touchés de près ou de loin par le sujet. Acteurs majeurs, maîtres d'oeuvres et d'ouvrages, opérationnels et consultants ont été pressentis pour créer un collectif éclectique qui mettra la RSE à la portée de tous.

Les 101 mots de la Responsabilité Sociétale des Entreprises est un ouvrage destiné à démystifier et clarifier les concepts essentiels de la RSE. Il regroupe des termes clés, allant des notions de développement durable, d'éthique et de gouvernance, jusqu'à des concepts plus techniques tels que l'empreinte carbone et la chaîne d'approvisionnement responsable."

️ Honorée d’avoir pu contribuer avec mon mot et d’y ajouter mon texte engagé sur la #montagne. 

101 

C’est le nombre de mots de la RSE à découvrir dans le nouvel ouvrage du C3D (le Collège des Directeurs du Développement Durable) “Les 101 mots de la responsabilité sociale des entreprises, à l’usage de tous”. 

Un véritable manifeste dans lequel 101 personnalités qui œuvrent pour un monde plus juste et durable livrent leur vision de la RSE. 

Honorée d’avoir pu contribuer avec mon mot et d’y ajouter mon texte.

Découvrez des mots qui inspirent, bousculent et donnent envie de s’engager. Plus que des mots, ce sont surtout 101 invitations à l’action pour passer d’un futur non soutenable à un imaginaire souhaitable.

Un grand merci à PRODURABLE pour avoir accueilli la soirée de lancement de ce bel ouvrage mais aussi à GENERALE CONTINENTALE INVESTISSEMENTS SA, sans qui ce projet n'aurait pu se faire ! 

Une partie des bénéfices du livre seront reversés à BANLIEUES CLIMAT pour l'aider à pérenniser ses actions de sensibilisation en direction des populations et des quartiers populaires. 

Un ouvrage à mettre entre les mains de toutes et tous  à commander ici

❓ Et vous ? Quel est le mot de la RSE qui vous inspire❓

Merci Mary-Lou MAURICIO et Edouard Monfrais-Albertini pour les photos.

Vous trouverez, ci-dessous, un court extrait de mon texte, à découvrir plus longuement dans l'ouvrage...

"Montagnicide Les montagnes, avec les pôles et les océans, sont les milieux où la dérive climatique est la plus prononcée sur la planète. Les températures se réchauffent deux fois plus vite dans les Alpes qu’à l’échelle mondiale : +1,5 à 2°C depuis 1900 / +5°C dans le meilleur des cas d’ici 2100. Les forêts sont menacées : l’exploitation forestière..."

#101MotsRSE #RSE #TransitionEcologique #EconomieDurable #PRODURABLE