flux Ecologie

Mouvement international œuvrant à construire un monde où l’énergie renouvelable soutenue par les populations locales est accessible à tou.te.s.

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14.07.2025 à 18:08

Lisa Rose

Texte intégral (2371 mots)

L’année 2025 a déjà été marquée par une puissante vague d’actions, d’énergie et de mobilisation — et c’est grâce à des personnes comme vous. Que vous ayez signé une pétition, participé à une action dans la rue, fait un don ou partagé nos campagnes sur les réseaux sociaux, vous faites partie d’un mouvement mondial chaque jour plus fort qui refuse de laisser les milliardaires et les grands pollueurs décider de notre avenir.

Voici un petit aperçu de ce que nous avons accompli ensemble au cours des derniers mois :

Un cap a été franchi à Séville
Lors de la Conférence des Nations Unies sur le financement du développement qui s’est déroulée en pleine canicule la semaine dernière à Séville, nous avons uni nos forces à celles de nombreux partenaires pour exiger des gouvernements qu’ils taxent les grandes fortunes et investissent dans de vraies solutions. À l’aide de différents outils, dont une vidéoun article de blog et un webinaire, nous avons démontré comment cet argent pourrait financer la transition vers les énergies renouvelables, réduire les factures d’énergie, créer des emplois verts et protéger les populations des effets du changement climatique.

Et une annonce MAJEURE a été faite pendant cette conférence ! Une nouvelle alliance de pays déterminés à taxer les ultra-riches a été lancée par l’Espagne et le Brésil, avec le soutien de l’Afrique du Sud et du Chili [1]. Bien qu’il faille encore convaincre de nombreux pays à les rejoindre, cette initiative montre que l’opportunité d’obtenir une taxation des grandes fortunes par le biais de négociations fiscales internationales à l’ONU est à portée de main — et c’est extrêmement encourageant !

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à faire passer ce message crucial pendant cette conférence déterminante.

Une coalition de partenaires déterminés à ce que les responsables politiques entendent nos messages lors de la Conférence des Nations unies sur le financement du développement à Séville. Photo: UN Photo / Julio Muñoz

En France: On a fait trembler le Sénat

En France, nous nous sommes mobilisé·e·s avec force pour que le Sénat adopte la taxe Zucman : un impôt minimum de 2 % sur les personnes détenant un patrimoine supérieur à 100 millions d’euros. Alors que l’Assemblée nationale avait approuvé la proposition de loi en février, tous les regards se sont ensuite tournés vers le Sénat.

Et même si nous avons perdu le vote de peu (à seulement 30 voix près), nous avons remporté d’importantes victoires politiques. Plus de 65 000 personnes ont signé notre pétition conjointe avec Oxfam et Attac. A travers une formation, un kit de mobilisation, des événements en ligne et en personne, une tempête digitaleune collaboration avec l’influenceur Vivre moins con et une large couverture médiatique, nous avons démontré que l’idée de taxer les ultra-riches bénéficie d’un large soutien populaire — des maires [2] aux parlementaires [3], des économistes [4] aux citoyen·ne·s.

L’équipe de 350 en France prépare déjà de nouvelles actions pour maintenir la pression dès la rentrée, notamment une marche des résistances le 28 septembre à Paris et à travers la France alors… restez à l’écoute !

Envie d’en savoir plus sur nos plans pour la rentrée? Rejoignez notre groupe WhatsApp

Fanny de 350 France intervenant lors d’une action inter-ONG à Paris juste avant le vote au Sénat le 12 juin

Allemagne : Les milliardaires sous pression

En juin, nous sommes descendu·e·s dans les rues de Berlin, Nuremberg, Munich et Hildesheim, avec nos partenaires. Alors qu’un club de milliardaires prêt·e·s à tout pour défendre ses intérêts se réunissait à huis clos dans un endroit luxueux, nous avons organisé des manifestations créatives pour exiger du SPD (le parti de centre-gauche membre de la coalition gouvernementale) qu’il tienne sa promesse de taxer les grandes fortunes.

Valises pleines de faux billets, discours satiriques, mascotte d’ours polaire, et même une avant-première de film — l’ambiance était festive, mais le message était clair et sérieux : il est de temps de faire payer les ultra-riches pour financer la transition énergétique, des moyens de transports moins polluants, des logements dignes et des soins de qualité.

La pression monte, et d’autres actions sont déjà prévues.

Action à Nuremberg en faveur d’une taxation des ultra-riches.

Royaume-Uni : les citoyen·ne·s se mobilisent pour plus de justice

Nous faisons partie d’une coalition en pleine expansion réclamant la taxation des ultra-riches au Royaume-Uni — et le soutien public ne cesse de croître. Un nouveau sondage montre que 75 % des Britanniques souhaitent des impôts plus élevés sur les grandes fortunes [5] .

Aux côtés de partenaires, de syndicats, d’économistes et même de millionnaires, nous avons participé à des rassemblements, lancé des lettres ouvertes et poussé les parlementaires à s’engager. Les responsables politiques sont de plus en plus sous pression, et leurs excuses pour ne pas avoir à taxer les ultra-riches fondent comme neige au soleil.

Prochaine étape : nous co-organisons une immense marche à Londres le 20 septembre, dans le cadre des journées mondiales d’action « Draw The Line ». On n’a pas fini de nous entendre!

L’équipe de 350 présente à un rassemblement à Westminster en amont des négociations sur le budget, afin d’exiger que le gouvernement taxe les ultra-riches

Le gaz de Trump : Nous ne céderons pas au chantage

Donald Trump brandit des menaces commerciales pour forcer l’Europe à acheter davantage de gaz de schiste polluant produit aux États-Unis — ce que nous appelons le « gaz de Trump ». Aussi néfaste pour le climat que le charbon, ce gaz est synonyme de pollution, de violations des droits humains et de destruction de l’environnement. Aux côtés de notre organisation sœur aux Pays-Bas, Fossielvrij NL, nous nous opposons fermement au projet de l’Union européenne d’acheter davantage de ce gaz, qui ne ferait qu’aggraver la crise climatique.

Cette semaine, aux Pays-Bas, des citoyen·ne·s ont « fait don de leurs pets » pour protester contre le gaz de Trump — livrés au consulat des États-Unis à Amsterdam par une drag queen néerlandaise avec trois ballons géants ! Si vous ne nous croyez pas, regardez la vidéo.

La date limite pour que l’Union européenne accepte l’accord sur le gaz de Trump a été repoussée au 1er août, et la campagne continue. Vous pouvez signer la pétition ici.

Cap sur la COP30

Les dernières négociations climatiques de l’ONU à Bonn ont été décevantes. Les profondes divisions politiques n’ont pas permis d’obtenir de réelles avancées, notamment sur la mise en œuvre de l’accord scellé à Dubaï fin 2023 visant à sortir des énergies fossiles et à accélérer massivement le développement des énergies renouvelables.

Mais la société civile a tenu bon. Ensemble, nous avons rappelé aux gouvernements que leurs promesses de tripler les énergies renouvelables et de mettre fin à l’expansion des fossiles doivent être tenues, y compris par le gouvernement du Brésil qui accueille la COP cette année en novembre. Désormais, tous les regards se tournent vers le sommet climatique le plus important de l’année– la COP30 à Belém. Et nous serons prêt·e·s.

Action organisée par 350 à Bonn avec des communautés autochtones et des ONG partenaires 

Une alerte en direct de Bruxelles

À l’issue d’un coup de théâtre inquiétant, le bloc d’extrême droite « Patriotes pour l’Europe » a pris le contrôle des négociations du Parlement européen sur les objectifs climatiques européens [6]. Leur intention est claire : démanteler le Pacte vert et empêcher l’Europe d’atteindre la neutralité carbone. Nous ne pouvons pas les laisser faire. La crise climatique exige des décisions et actes courageux et collectifs — pas un retour en arrière nourri par un nationalisme fossile.

C’est un moment dangereux, mais aussi un appel à l’action. Des pays comme la France et l’Allemagne doivent montrer l’exemple et faire en sorte que l’UE reste ferme sur l’engagement à sortir de manière définitive et équitable des énergies fossiles, en particulier lors de la COP30.

Voilà ce que peut accomplir le pouvoir citoyen, voici ce que nous avons fait ensemble. Et nous n’en sommes qu’à la moitié de l’année.

Merci de faire partie de ce mouvement. Nous avons hâte de mener des actions encore plus audacieuses à vos côtés dans les mois qui viennent.

 

Sources

[1] À Séville, l’appel de l’Espagne et du Brésil : « Il est temps de taxer les ultra-riches » (ONU Info)

[2] Nous, maires de petites et grandes villes soutenons la taxation des ultra-riches pour faire vivre nos territoires (Le Nouvel Obs)

[3] Finances publiques : les ultrariches doivent contribuer comme tout le monde (Libération)

[4] Olivier Blanchard, Jean Pisani-Ferry et Gabriel Zucman : « Nous partageons le constat qu’un impôt plancher sur les grandes fortunes est le plus efficace face à l’inégalité fiscale » (Le Monde)

[5] [En anglais] Vast Majority of Brits Back a Wealth Tax on the Super Rich, Poll Reveals (Huffington Post)

[6] Au Parlement européen, l’extrême droite s’empare de la coordination d’un texte-clé sur le climat (Le Monde)

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02.07.2025 à 14:00

sorayafettih

Texte intégral (1370 mots)

Les gouvernements du monde entier suppriment les services publics et les aides sociales en prétendant que l’argent fait cruellement défaut.

De leur côté, les milliardaires et les grands groupes des énergies fossiles engrangent des bénéfices records. Jeff Bezos vient de dépenser des dizaines de millions de dollars pour son mariage à Venise. Ailleurs en Europe, les températures ont atteint un record de 46 °C lors de la première canicule de l’été.

Mais des écoles de Coventry aux communautés affectées par le changement climatique à Nairobi, le message est le même. Les caisses sont vides.

Si ce lecteur de vidéo ne fonctionne pas correctement pour vous, vous pouvez regarder la vidéo directement sur Youtube ici. 

Mais cette prétendue carence n’est pas un fait. C’est une fiction, un mythe dangereux.

Pendant que nos responsables politiques discutent de restrictions budgétaires, les incendies font rage, les inondations chassent des millions de personnes de leurs foyers et les vagues de chaleur accablent les systèmes de santé. La crise climatique s’accélère à un rythme effréné face à des gouvernements qui restent impassibles. Chaque jour qui passe coûte des vies et des ressources essentielles. La vérité ? Nous avons les moyens d’agir. Mais ce que nous ne pouvons pas nous permettre, c’est l’inaction.

Le Forum des Nations Unies sur le financement du développement, qui se tient cette semaine à Séville, marque un jalon déterminant pour faire face au véritable problème. Un système financier mondial conçu pour concentrer les richesses, récompenser la pollution et accroître les inégalités. Ces principes ne sont pas des lois naturelles, mais des choix politiques.

Aujourd’hui, les dirigeant·es doivent se prononcer sur la réécriture de ces règles économiques.

Partout dans le monde, cette fiction du manque d’argent se manifeste sous différentes formes. En Europe, c’est l’austérité qui sert à justifier les coupes budgétaires dans les dépenses climatiques et la protection sociale. Dans les pays du Sud, c’est l’endettement écrasant, les règles fiscales corrompues et la spoliation déguisée en développement. Mais le résultat est le même : ce sont les citoyen·nes ordinaires qui en paient le prix, tandis que les ultra-riches s’enrichissent toujours plus.

Pendant ce temps, les entreprises fossiles, principales responsables du dérèglement climatique, amassent des profits obscènes. Des milliardaires se lancent dans la conquête spatiale alors que des millions de personnes sont confrontées à la montée des eaux et à l’exode. Ce système n’est pas défaillant pour tout le monde. Pour une poignée de privilégié·es, il fonctionne à merveille.

Cessons de faire comme si nous ne pouvions pas nous permettre un monde plus juste. Taxons les super-riches.

Il y a largement assez de richesses dans le monde pour faire face à la crise climatique, mettre fin à la précarité énergétique, financer l’éducation et les soins de santé, et construire des sociétés justes et prospères. Ce qui manque, c’est une réelle volonté politique.

Tout cela doit changer à Séville. Cette conférence est plus qu’un forum politique : c’est une occasion pour les gouvernements, en particulier ceux des pays du G7, de passer à la vitesse supérieure. Ces pays doivent fonder une coalition engagée pour taxer les super-riches et débloquer les milliers de milliards nécessaires pour lutter contre les urgences climatiques.

Les États-Unis, en particulier, suivent une doctrine politique dangereuse qui consiste à assimiler les profits des entreprises au bien-être mondial. Mais les résultats financiers d’ExxonMobil ne reflètent pas la paix du monde. Le cours de l’action Amazon ne dit rien sur le salaire des enseignant·es ou la construction de digues contre les inondations. Nous devons reprendre le contrôle des finances publiques pour les mettre au service des citoyen·nes et de la planète, et non des milliardaires.

Tant de belles initiatives pourraient être financées dans le monde grâce à la taxation des grandes fortunes…

Cette mesure n’aurait rien de radical. Ce qui est profondément radical, c’est de permettre à une infime minorité d’amasser des fortunes inimaginables alors que la planète brûle. Une série de taxes sur la fortune des super-riches, associées à une convention ambitieuse de l’ONU en matière d’impôts et à une lutte contre l’évasion fiscale, pourraient rapporter des milliers de milliards chaque année. Ces fonds pourraient financer :

  • L’isolation thermique des maisons et réduire les factures d’énergie
  • Des systèmes d’énergie renouvelable pour un tarif abordable
  • La création d’emplois verts dans les régions altérées par les combustibles fossiles
  • La reconstruction des systèmes de santé surchargés
  • Des ressources pour le climat dans les pays du Sud
  • L’annulation des dettes illégitimes, l’éducation et la sécurité alimentaire

Faisons payer les gros pollueurs, et nous pourrons financer la transition équitable qu’ils ont rendue nécessaire.

En Europe, les avantages seraient immédiats et révolutionnaires.

La taxe sur les grandes fortunes pourrait financer des milliers d’emplois dans le social, des logements abordables et des transports écologiques en Allemagne et au Royaume-Uni. En France et en Italie, elle pourrait contribuer à reconstruire les systèmes de santé et d’éducation mis à mal par des années de réductions budgétaires. À l’échelle mondiale, il s’agit d’une question de justice : faire payer ceux qui profitent de la crise pour financer des solutions durables.

Le changement climatique n’est pas seulement une crise de l’environnement. C’est une crise de justice, provoquée par ceux qui tirent profit de pratiques polluantes et font payer la note à ceux qui en sont le moins responsables. Il reste peu de temps pour agir.

Les gens commencent à se réveiller. Et à Séville cette semaine, les dirigeant·es doivent agir.

Plusieurs groupes — des jeunes grévistes pour le climat jusqu’aux syndicats, en passant par les économistes et même les millionnaires progressistes — réclament un changement. Ils savent que les ultra-riches doivent enfin payer leur dû.

La classe politique est désormais confrontée à un choix : se ranger du côté de l’industrie fossile et de la fraude fiscale, ou du côté des enseignant·es, des infirmières et de la génération qui lutte pour le climat. Lors du Forum des Nations unies sur le financement du développement à Séville, les dirigeant·es ont le pouvoir de réparer ce système corrompu. En commençant par rejeter le mythe du manque d’argent et en adoptant la vision audacieuse du partage des richesses.

L’argent est là. La science est sans équivoque. L’urgence est immédiate. Il est temps de taxer leurs milliards et de financer notre avenir.

Agissez : signez la pétition adressée au gouvernement français afin qu’ils taxent ENFIN les ultra-riches.

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20.06.2025 à 12:02

Mallika Singhal

Texte intégral (3108 mots)

Cette newsletter est également disponible en anglais.


Vous l’avez vu ces dernières semaines, la militante pour le climat Greta Thunberg, accompagnée de 11 autres activistes dont l’eurodéputée Rima Hassan, a pris la mer pour apporter de l’aide d’urgence et de l’attention aux victimes du génocide qui se déroule actuellement en Palestine. Des milliers de personnes ont manifesté à Los Angeles et ailleurs contre l’acharnement immoral du gouvernement contre les immigrant·e·s. Et nous les soutenons.

On nous demande souvent : Pourquoi ne vous contentez-vous pas des questions liées au climat ? Pourquoi y mêler la politique et d’autres problèmes ?

Parce que pour nous, c’est évident. Se soucier du climat ne concerne pas seulement la nature, mais aussi les gens. Il s’agit d’être solidaires de tout être humain souffrant de la guerre, de la faim ou de toute autre injustice.

Nous savons que les forces qui détruisent la planète et qui enrichissent à outrance une minorité pendant que la majorité est en difficulté sont aussi derrière les exclusions, les déplacements et l’oppression des populations.

En outre, la crise climatique aggrave tous les problèmes existants. Les catastrophes météorologiques et la raréfaction des ressources accentuent les inégalités, la violence et les souffrances.

En conséquence, si nous voulons lutter contre la crise climatique, nous devons aussi combattre les autres injustices de nos sociétés. C’est pourquoi nous protestons avec force, ouvertement et sans hésitation.


 

Actualités du mouvement Découvrez nos dernières actions en faveur de la justice climatique et énergétique

La cupidité de Glencore rencontre de la résistance

Il y a quelques semaines, nous sommes descendu·e·s dans la rue à Bogotá, en Colombie, pour nous opposer au géant minier suisse Glencore qui extrait du charbon, accapare les terres, déplace les habitant·e·s, pollue l’eau et la terre et exploite les populations du pays. Pire, les exportations de Glencore soutiennent le violence mené par Israël contre les Palestiniens, en dépit de la suspension des exportations de charbon vers Israël par le gouvernement colombien. Lors de leur dernière assemblée générale annuelle, les actionnaires se sont réjouis de milliards de dollars de profits aux dépens de vies humaines. Il est temps que Glencore arrête d’alimenter le chaos climatique et la violence !


Présent·e·s pour la justice fiscale

La semaine dernière, le Sénat français a débattu de la taxe Zucman, un impôt de 2 % sur les très grandes fortunes qui permettrait de collecter 25 milliards d’euros par an pour les programmes sociaux et climatiques au niveau national et international. Malgré un fort soutien du grand public, alimenté par la mobilisation de 350.org en France et de ses partenaires, elle a été rejetée. Mais seulement à 30 voix près, ce qui est un exploit au sein d’un Sénat majoritairement conservateur ! Nous n’abandonnerons pas. Nous avons manifesté aux portes du Sénat et déposé plus de 60 000 de vos signatures appuyant notre demande. En parallèle, en Allemagne, nous avons rejoint des milliers de personnes pour protester contre les réunions de milliardaires à huis-clos. Nous n’arrêterons pas jusqu’à ce que les milliardaires paient leur part.


L’escroquerie à l’énergie propre dénoncée

Toujours sur la question de payer pour l’action climatique, la Banque asiatique de développement (BAD), une importante source de financement des projets énergétiques en Asie, vient d’organiser son forum annuel pour l’énergie propre (Asia Clean Energy Forum : ACEF). Pourtant il semble que l’énergie propre, pour la BAD, signifie souvent plus d’énergies fossiles et de profits. C’est pourquoi cette année, à Manille, aux Philippines, nous avons participé avec nos partenaires à une course pour la fin des énergies fossiles, y compris le gaz « naturel », financées par la banque. Nous demandons à la BAD de financer le renouvelable local en respectant la sagesse autochtone et en protégeant la planète. Rejoignez-nous!

 


Tous les regards sont tournés vers le Brésil !

Le 17 juin, l’agence pétrolière du Brésil (ANP) a vendu aux enchères de nouvelles zones d’exploration pétrolière près du fleuve Amazone. Si ce pétrole et ce gaz sont brûlés, ils pourraient libérer plus de 11 milliards de tonnes de CO₂ soit plus que les émissions du secteur agricole brésilien en six ans. Cette décision menace les engagements climatiques du Brésil, à seulement quelques mois de l’accueil de la COP30, le grand sommet climatique de l’ONU. Alors que les discussions pré-COP ont lieu cette semaine à Bonn, en Allemagne, nous exigeons que le Brésil soit un véritable leader dans la transition hors des énergies fossiles.


Le jargon du climat Découvrez les termes utilisés par les activistes et les expert·es du climat

 

« Intersectionnel »

D’abord théorisée par la chercheuse et militante noire Kimberlé Crenshaw, la notion d’intersectionnalité, dans notre contexte, explique le fait que la crise climatique est causée et aggravée par des idéologies comme le racisme, le sexisme, le colonialisme et l’injustice économique. Ces forces déterminent qui est le plus exposé aux effets du changement climatique, qui est exclu des solutions et qui a le pouvoir.

Vous l’avez probablement déjà entendu : la crise climatique est à multiples facettes, ou intersectionnelle. Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

Pensez-y : à chaque catastrophe, qui est à l’abri et en sécurité financière ? Qui a une voix dans les médias et qui n’en a pas ? Ces différences ne doivent rien au hasard, elles sont le résultats d’inégalités ancrées dans la société.

L’intersectionnalité est un outil qui nous aide à voir comment ces inégalités se superposent. Une personne sans-abri LGBTQIA+ confrontée à une vague de chaleur, une femme qui doit marcher plus loin pour trouver de l’eau lors d’une sécheresse ou un peuple autochtone défendant ses terres contre la montée des eaux, tou·te·s vivent la crise différemment en raison des systèmes qui façonnent leur vie.

Si nous nous concentrons uniquement sur la réduction des émissions de carbone, nous risquons de répéter les mêmes injustices qui sont à l’origine de cette crise. Une véritable action pour le climat implique de déplacer le pouvoir, d’écouter les personnes les plus touchées par la crise et de remettre en question les bases des systèmes qui causent le mal.


Focus sur les champion·ne·s à l’échelle locale Vous serez inspiré·e par des histoires et interviews de gens comme vous et moi qui luttent pour une transition énergétique juste

La première plateforme « climartistique » en Égypte : Green Society

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Asmaa lors du rassemblement Renew Our Power de 350.org en avril 2025, présentant son art engagé pour le climat.

En Égypte, une grande partie de la jeunesse n’a pas accès à l’éducation sur les sujets liés à l’environnement et aux possibilités d’engagement qui en découlent. Pour remédier à cette lacune, Asmaa Hanafi a fondé Green Society, la première plateforme artistique pour le climat en Égypte, afin d’aider les jeunes du pays à mener des actions en faveur du climat. Elle sensibilise le public, promeut les énergies propres et fournit des outils pour aider les jeunes à s’engager pour le climat, en particulier dans les communautés en situation de précarité.

Green Society a touché plus de 5 000 jeunes en Égypte et en Afrique grâce à des ateliers, des campagnes et des outils éducatifs créatifs comme par exemple un puzzle environnemental et un livre de coloriage. Sa campagne nationale « Repower Egypt » et ses ateliers accessibles sur le bilan carbone et l’agriculture durable ont attiré un public de tous les âges, y compris des jeunes en situation de handicap.

La plateforme d’Asmaa a collaboré avec des ministères, influencé des conversations politiques et a même été reconnue par des organisations telles que UN Women Egypt et la coalition pour l’éducation climatique de EarthDay.org.

 

Suivre Green Society sur Instagram, Facebook et Youtube.


Le point sur les renouvelables Informez-vous sur les chiffres qui comptent, les faits essentiels et les dernières nouvelles

2 200 milliards USD

C’est la somme que le monde s’apprête à investir dans une énergie plus propre en 2025, et c’est un nouveau record.

 

Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) montre que cet argent ira aux énergies propres comme le solaire, l’éolien, les batteries (et le nucléaire*). C’est le double de ce qui est dépensé pour le pétrole, le gaz et le charbon.

La Chine est actuellement le premier investisseur, avec plus d’argent que l’Union européenne et les États-Unis réunis. Bien que l’énergie renouvelable connaisse une croissance rapide, certaines régions, notamment en Afrique, ont encore du mal à obtenir les financements nécessaires (C’est pourquoi 350.org demande aux pays riches d’engager les fonds nécessaires pour accélérer la transition vers une énergie plus propre dans le cadre de sa campagne RePower Afrika).

Mais nous vivons un moment décisif. Le passage des énergies fossiles à l’électrique renouvelable
s’accélère, et l’affectation de l’argent aujourd’hui déterminera notre avenir.

Vous voulez voir la position de votre pays ? Découvrez maintenant la totalité du rapport.

*Nous ne soutenons pas le nucléaire comme énergie « propre » ou « renouvelable » en raison de ses installations à forte empreinte carbone et du risque élevé de catastrophes mortelles qu’il présente.


Votre énergie Aidez-nous à exiger des mesures concrètes pour le climat

Le président de la COP30 peut encore agir et montrer la voie en matière de climat.

Ajoutez votre nom pour lui dire de financer les renouvelables partout, d’en finir rapidement avec les énergies fossiles, et de donner une vraie place aux peuples autochtones.


Rechargez vos batteries Renforcez vos compétences pour vous attaquer à l’urgence climatique et faire croître notre mouvement

Souhaitez-vous développer vos compétences en activisme climat et rencontrer de jeunes leaders inspirant·es du mouvement pour le climat ?

Alors le Camp 2025 pour la justice climatique est fait pour vous ! Il s’agit d’un événement entièrement financé qui se déroulera en Colombie du 20 au 24 août et qui s’adresse aux personnes de moins de 30 ans des pays du Sud qui travaillent à l’intersection de la justice sociale et climatique.

Vous rencontrerez d’autres personnes concernées, vous découvrirez de nouveaux outils et participerez à un grand mouvement en faveur d’un vrai changement. Ne manquez pas cette occasion, les candidatures seront closes le 22 juin !

Et si vous connaissez quelqu’un qui devrait participer, partagez ceci et aidez-nous à bâtir un avenir climatique plus fort.

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02.06.2025 à 15:19

Mallika Singhal

Texte intégral (3295 mots)

Cette newsletter est également disponible en anglais.


Si vous êtes comme nous, vous appréciez sûrement la fête du Travail pour faire une pause. Mais n’oublions pas pourquoi le mouvement du climat et les droits des travailleur·se·s sont étroitement liés. Après tout, un meilleur avenir énergétique n’est pas possible sans ceux et celles qui font tourner notre monde.

Ce lien semble tout particulièrement important aujourd’hui avec les grands changements de leadership qui ont eu lieu récemment à travers le monde :

  • Un grand allié de notre lutte pour le climat nous a quitté·e·s, la voix du Pape François résonnait dans le monde entier lorsqu’il parlait de se soucier de son prochain et de notre maison commune. Alors que Léon XIV vient d’entrer en office, nous espérons qu’il reprendra la lutte de son prédécesseur pour la justice climatique et l’annulation des dettes injustes pour que les pays puissent investir dans un avenir meilleur pour tou·te·s. Son bilan et ses premières décisions sont encourageants. Le nom qu’il a choisi est même un clin d’œil au pape Léon III, qui a protégé les travailleur·se·s lors de la révolution industrielle, quand le monde s’est tourné vers les énergies fossiles. Aujourd’hui, nous espérons son soutien pour nous aider à abandonner ces mêmes énergies fossiles.
  • Et comme vous allez le lire un peu plus bas, les dernières élections en Australie et au Canada nous rappellent que les urnes sont encore l’un de nos meilleurs outils pour obtenir un vrai leadership pour le climat.

La réponse quant à savoir qui devrait nous gouverner est évidente : il nous faut des champion·ne·s du climat qui agissent en sachant que notre avenir dépend de chaque décision et de chaque mesure prise, et qui ne nous privent pas de notre droit à une planète vivable.


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Actualités du mouvement Découvrez nos dernières actions en faveur de la justice climatique et énergétique

Dénoncer les politicien·ne·s qui nous mentent

Au Canada, Mark Carney a été élu Premier ministre d’un gouvernement minoritaire. La victoire a ainsi échappé aux Conservateurs, ce qui s’avère un vrai soulagement car leur leader, Pierre Poilièvre, avait des plans risqués pour l’environnement. Avec notre campagne Don’t Get Played (Ne vous faites pas avoir), notre équipe a dénoncé son programme trompeur. Nous avons aidé les électeur·rice·s à comprendre la vérité, pour soutenir les candidat·e·s qui défendent l’action climatique. Notre message a atteint des millions de Canadien·ne·s grâce à des publications sur les réseaux sociaux, des vidéos et des affiches dans la rue. Notre prochaine tâche est de veiller à ce que Carney respecte ses promesses pour une énergie plus propre!


Sensibiliser les électeur·rice·s

Début mai, des élections législatives ont eu lieu en Australie également, avec une nouvelle victoire écrasante du parti travailliste du Premier ministre Anthony Albanese. En amont, nos Pacific Climate Warriors se sont mobilisé·e·s à Sydney, Melbourne, Brisbane et Canberra, en organisant des événements de sensibilisation des électeur·rice·s et en recueillant des signatures pour la pétition Our Pawa. Nous demandons instamment aux Australien·ne·s de pousser leur gouvernement à choisir une énergie renouvelable propre équitable et locale. Ce résultat nous donne de l’espoir, ainsi que les prévisions du gouvernement de produire plus de 80 % de son énergie en renouvelable d’ici 2030.


L’Afrique se lève, et nous avec elle

Afrika Vuka Week est notre semaine annuelle de résistance et de célébrations, qui a lieu au moment de la Journée de l’Afrique, le 25 mai, pour rendre hommage aux communautés qui prennent l’initiative de solutions climatiques. Cette année, nous avons été présent·e·s dans 13 pays. Des concerts et des peintures murales au Bénin aux marches d’étudiant·e·s au Ghana, en passant par des expositions culturelles au Togo et des manifestations contre le charbon au Démocratique du Congo (RDC), nous n’avons négligé aucune piste. En Ouganda, les femmes et les jeunes ont résisté à l’écoblanchiment des compagnies pétrolières, tandis qu’au Nigeria, des danseurs ont partagé leur vision optimiste d’un avenir sans énergie fossile. L’Afrique se lève et notre lutte pour un avenir juste et renouvelable ne fait que s’intensifier.


Pour un air plus propre

En Asie, nos équipes ont mis en scène des événements « Life in a Bubble » (La vie dans une bulle) pour réclamer un air sain pour tou·te·s. Nous avons commencé à Manille, aux Philippines, fin avril, où le célèbre acteur philippin Soliman Cruz a pris place dans une bulle de 2,50 mètres pour symboliser comment les plus riches sont protégé·e·s tandis que la majorité d’entre nous respire un air toxique. Nous avons réclamé une actualisation urgente du Clean Air Act, vieux de 25 ans. Un mois plus tard, à Jakarta en Indonésie, nous nous sommes associé·e·s avec l’ONG Bicara Udara pour faire parvenir le même message aux autorités de l’une des villes les plus polluées du monde : L’air pur est un droit, et non un privilège.


Les milliardaires leurs responsabilités

Une nouvelle étude montre que les deux tiers du réchauffement climatique sont dus aux 10 % les plus riches du globe. Nous réclamons une taxe sur les grandes fortunes afin de restreindre le pouvoir des milliardaires tels que Vincent Bolloré, dont l’influence illimitée ne fait qu’empirer la destruction du climat et affaiblir la démocratie. C’est pourquoi, à Paris, nous avons rejoint nos allié·e·s devant le site de l’assemblée générale annuelle du groupe Bolloré pour dénoncer leur « empire d’impunité ». Pendant ce temps, au Royaume-Uni, un nouveau projet de loi a été présenté pour inciter les pollueurs à contribuer au financement de maisons plus chaudes et de mesures de protection contre les inondations. Une simple question de bon sens ? C’est bien notre avis.


Le jargon du climat Découvrez les termes utilisés par les activistes et les expert·es du climat

Mutirão (prononcer mou-chi-ra ong)

Terme portugais désignant un groupe de gens qui s’unit pour travailler ensemble sur un même objectif, issu du langage Tupi-Gaurani

Le Brésil, qui reçoit la COP30 (le prochain sommet de l’ONU pour le climat), a lancé un appel à l’action collective mondiale pour contenir le réchauffement de la planète, qualifiant cette action de « mutirão » contre la crise climatique.

Dans une lettre récente, le président de la COP30, l’ambassadeur André Corrêa do Lago, exhorte les gouvernements, les entreprises et les communautés à aller au-delà des promesses et à agir ensemble. Alors que 2024 a été confirmée comme l’année la plus chaude jamais enregistrée, le Brésil affirme que la COP30 doit être un tournant : une chance de réécrire l’avenir grâce à la solidarité, au sentiment d’urgence et à l’action.

« Le changement est inévitable, soit de notre initiative, soit par catastrophe », a déclaré André Corrêa do Lago. « Choisissons l’action. »


Focus sur les champion·ne·s à l’échelle locale Vous serez inspiré·e par des histoires et interviews de gens comme vous et moi qui luttent pour une transition énergétique juste

La première coopérative solaire dans une favela du Brésil

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À Rio de Janeiro, les résident·e·s des favelas subissent régulièrement des pannes de courant tout en payant de lourdes factures d’électricité. La nourriture et les médicaments sont endommagés pendant les coupures et les climatisations tombent en panne, ce qui est d’autant plus dangereux que les températures augmentent en raison du changement climatique. Pour remédier au problème, une ONG locale nommée Revolusolar a installé des panneaux solaires dans la favela de Babilônia en 2015, alimentant une école et les maisons environnantes. Les habitant·e·s ont été formé·e·s à l’installation et à la maintenance du système. Dix ans plus tard, une coopérative, du nom de Percília and Lúcio, s’est développée avec plus de 200 panneaux qui fournissent une énergie fiable et abordable à des centaines de personnes. Ce modèle inspire maintenant d’autres coopératives solaires ailleurs à Rio, São Paulo et en Amazonie, remettant le contrôle de l’énergie entre les mains de la population locale. Histoire complète ici.

Suivez Rolusolar sur Instagram et si vous vivez au Brésil, vous pouvez soutenir ce projet !


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Des personnes de 187 pays

ont récemment partagé leur opinion sur la crise climatique et ce qu’ils/elles attendent de leurs gouvernements.

 

L’université de Yale a lancé un nouvel outil remarquable montrant ce que pensent vraiment les habitant·e·s de 187 pays à propos de la crise climatique. Spoiler : que vous cliquiez sur n’importe quel pays, la majorité des gens pensent qu’elle existe vraiment, sont inquiet·e·s de la situation et veulent plus d’action de leurs gouvernements.

Il est important que nos leaders comprennent l’opinion publique pour prendre des décisions éclairées qui reflètent ce dont nous avons vraiment besoin. Ainsi, le fait de savoir que la majorité des gens veulent des lois plus fortes pour le climat peut pousser les gouvernements à agir plus vite.

Penchez-vous sur les résultats et découvrez ce que les habitant·e·s de votre pays ou de votre région du monde pensent de la crise climatique. Vous pouvez même créer une fiche d’information avec les résultats et la partager avec vos ami·e·s ou collègues !


Votre énergie Aidez-nous à exiger des mesures concrètes pour le climat

Au président de la COP30 : La fin des énergies fossiles est une priorité !

Le président de la COP30 (deuxième à partir de la droite) assiste à la plus grande mobilisation indigène exigeant la fin des combustibles fossiles au Brésil, en avril 2025. Photo : Kathleen Lei Limayo

Les énergies fossiles sont le premier facteur du changement climatique. Pourtant, ils ne figurent pas au programme de la plus grande conférence de l’année sur le climat, la COP30, qui se tient au Brésil. Envoyez une lettre maintenant et demandez à ce que l’abandon du charbon, du pétrole et du gaz soit une priorité.


Rechargez vos batteries Renforcez vos compétences pour vous attaquer à l’urgence climatique et faire croître notre mouvement

Comme vous savez bien, la majorité d’entre nous dans le monde entier attend une action climatique forte.

Alors parlons-en ! Brisons le silence, joignons nos forces et aidons les gens à se sentir partie prenante de quelque chose de vraiment important.

Lorsque nous montrons aux autres qu’ils/elles ne sont pas seul·e·s et qu’il est normal de s’exprimer, nous pouvons contribuer à déclencher un basculement décisif qui poussera les gouvernements à agir pour une transition plus rapide vers une énergie plus propre pour un avenir meilleur.

La première étape ? Lancer la conversation. Jetez un coup d’œil à nos conseils, étayés scientifiquement, pour faciliter les choses :

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