flux Ecologie

PODCASTS

Des idées pour nourrir l'esprit et remettre radicalement en question l'état de notre monde.

▸ les 83 dernières parutions

27.12.2022 à 10:09
Alexia Soyeux
Lire plus (333 mots)
🎄 [Echange d’hiver] Echanges Climatiques - Notre cerveau nous pousse-t-il à détruire la planète ? Avec Jean-Michel Hupé Bonjour, cet hiver sur Présages, je vous propose de découvrir un épisode inspirant du podcast Echanges Climatiques, avec Jean-Michel Hupé ➡️ Inscrivez-vous à la newsletter de Présages : https://presages.us12.list-manage.com/subscribe?u=44e0ae2f5e4d28bad5d9bbe93&id=b6118d163b ➡️ Suivez-moi : https://linktr.ee/presages ----- Si l’être humain détruit la planète, ce serait à cause de son cerveau. C’est en tout cas ce qu’on apprend à la lecture de livres à succès comme Sapiens de Yuval Noah Harari, ou encore “Le bug humain” de Sébastien Bohler. Selon ces auteurs, Homo sapiens, notre espèce, aurait systématiquement détruit son environnement sur son passage. Notre cerveau ne connaissant pas la satiété, il nous pousserait à surconsommer et à vouloir plus que son voisin. Tout cela serait le fruit de millions d’années d’évolution qui nous ont conduit à être compétitif et pas collaboratif. Ce discours a eu un certain succès chez les effondristes ou chez les gens résignés en général, mais aussi chez celles et ceux qui ne veulent pas remettre en cause leurs modes de vie. Ces hypothèses sont des excuses toutes trouvées pour ne rien faire changer : “Et oui, je pollue énormément, mais je ne peux rien y faire, c’est mon cerveau, vous comprenez” Sauf que tout le monde n’est pas de cet avis, des chercheurs en sciences cognitives ont dénoncé la fiabilité scientifique de ces hypothèses. Jean-Michel Hupé, mon invité pour cet épisode, est l’un d’entre eux. Il a été chercheur en neuroscience pendant 20 ans. Pour dénoncer ces discours, il a récemment écrit un chapitre dans un ouvrage collectif de l’Atecopol appelé Greenwashing: manuel pour dépolluer le débat public. Plus d'info : https://linktr.ee/echangesclimatiques Contact : echangesclimatiques@gmail.com
24.11.2022 à 09:07
Alexia Soyeux
Texte intégral (538 mots)
Sarah Mazouz est sociologue et chargée de recherches au CNRS. Dans son ouvrage Race, dans la collection « Le mot est faible » des éditions Anamosa, elle analyse l’histoire et l’usage de la notion critique de race en sociologie. En France, le mot est l’objet de nombreuses controverses et polémiques, dans le monde militant, politique mais aussi académique, presque un tabou. Le refus de parler de la race est ancré dans le poids de l’histoire, et dans l’universalisme abstrait qui est au fondement de la république française. Parler de race ce serait : être raciste, invisibiliser la classe sociale, se noyer dans des polémiques identitaires, ou succomber à une américanisation de la vie publique. Pourtant, analyser et débattre de la race est indispensable pour comprendre comment celle-ci est une construction sociale et historique, et un instrument de domination et de hiérarchisation. L’usage critique du mot race est aujourd’hui mobilisé pour combattre le racisme systémique, les processus d’assignation raciale ainsi que les discriminations qui, s'ils n’ont aucun ancrage « naturel », ont des effets bien réels. En effet, pour combattre le racisme il faut dépasser les questions de morale et l’idéologie raciste manifeste, pour aller regarder ce qui produit de l’altérité et de l'injustice, c’est à dire « la forme sédimentée, ordinaire et banalisée de l’assignation raciale, qui s’exprime dans une blague ou un compliment » Parler de race, c’est parler de privilèges et de préjudices, de la question du point de vue situé qui construit notre connaissance du monde, et de la condition de production des savoirs et de la norme. Parler de race, c’est dire que la question du racisme n’est pas réglée (et loin de l’être), et c’est donner à voir l’histoire et les effets des processus de racialisation au sein de nos sociétés encore majoritairement très ségréguées. enregistré le 19/07/2022 Ecouter : https://linktr.ee/presages APPROFONDIR http://www.presages.fr/blog/2022/sarah-mazouz Race, Sarah Mazouz - Anamosa https://anamosa.fr/livre/race/ La République et ses autres. Politiques de l’altérité dans la France des années 2000 - ENS Éditions Pour l’intersectionnalité, Sarah Mazouz et Éléonore Lépinard - Anamosa À l'air libre - Mediapart - Sarah Mazouz: « On continue de mettre un couvercle sur la race en France» https://youtu.be/y7QmTecBf2Y Ressources anti-racistes à destination des personnes blanches - Association Women Who Do Stuffhttps://docs.google.com/document/d/1rZX6ovsbv90eId_EVUxynq-KDNqLE9iiZJuBKxCrsrQ/edit?usp=sharing Podcast Kiffe ta racehttps://www.binge.audio/podcast/kiffetarace Podcast Sans Blanc de Rienhttps://open.spotify.com/show/6W77CmxDBu33xc620wuRws?si=t6gaCiMZRbuN8MX3xFg7Uw&nd=1 Blanc comme neige - Programme B https://www.binge.audio/podcast/programme-b/blanc-comme-neige-episode-1 Suivre Présages : Abonnez-vous sur iTunes : apple.co/2IgEClh Inscrivez-vous à la newsletter : bit.ly/2p2so7n Facebook : www.facebook.com/presages.podcast Youtube : www.youtube.com/c/presages Twitter : www.twitter.com/PresagesPodcast Instagram : www.instagram.com/presages_podcast/ Spotify : open.spotify.com/show/4VOi85Mdy4p…6f2fe76ff93d405f
30.09.2022 à 17:21
Alexia Soyeux
Lire plus (348 mots)
L'écologie est-elle naturellement de gauche ? Quelles sont les formes d'appropriations des enjeux écologiques par l'extrême-droite ? Antoine Dubiau est chercheur en écologie politique. Dans son essai Ecofascismes, paru aux éditions Grévis, il analyse l’appropriation par l’extrême-droite des questions écologiques. Le terme “écofascisme” est souvent utilisé de façon floue ou caricaturale, soit pour pour critiquer des formes autoritaires ou réactionnaires d’écologie, soit pour désigner une tendance liberticide des écologistes. Ces usages ne permettent pas de comprendre comment les organisations et les pensées fascistes se saisissent concrètement de l’enjeu écologique. Car si l´extrême-droite semble à première vue hostile à l’écologie et défend un mode de vie fondé sur les énergies fossiles, il existe un risque écofasciste bien réel, fondé sur un ancrage idéologique et des convictions solides, au premier rand desquelles l’idée d’enracinement et un ordre social patriarcal et raciste présenté comme “naturel”. A l’opposé, il faut aussi remettre en question l’idée que l’écologie serait naturellement de gauche. Le livre met en évidence deux processus complémentaires qui convergent vers l’écofascisme : la fascisation de l'écologie et l'écologisation du fascisme. Il met en lumière les tendances et idées qui nourrissent potentiellement un imaginaire réactionnaire au sein des courants écologistes, lorsqu’elles sont mal définies, telle la décroissance, l’effondrement, ou l’idée que nous serions trop nombreux sur Terre. Il invite ainsi à mieux définir le discours écologique afin de le mettre au service d’un projet émancipateur et démocratique pour tous·tes. Entretien enregistré le 4/07/2022 APPROFONDIR https://www.presages.fr/blog/2022/antoine-dubiau Suivre Présages : Abonnez-vous sur iTunes : https://apple.co/2IgEClh Inscrivez-vous à la newsletter : https://bit.ly/2p2so7n Facebook : https://www.facebook.com/presages.podcast Youtube : https://www.youtube.com/c/presages Twitter : https://www.twitter.com/PresagesPodcast Instagram : https://www.instagram.com/presages_podcast/ Spotify : https://open.spotify.com/show/4VOi85Mdy4pPWW8I9hvHrB?si=6f2fe76ff93d405f

21 / 83

  Bon Pote
Actu-Environnement
Amis de la Terre
Aspas
Biodiversité-sous-nos-pieds

 Bloom
Canopée
Décroissance (la)
Deep Green Resistance
Déroute des routes
Faîte et Racines
 Fracas
France Nature Environnement AR-A
Greenpeace Fr
JNE

 La Relève et la Peste
La Terre
Le Lierre
Le Sauvage
Low-Tech Mag.
Motus & Langue pendue
Mountain Wilderness
Negawatt
Observatoire de l'Anthropocène

 Reporterre
Présages
Reclaim Finance
Réseau Action Climat
Résilience Montagne
SOS Forêt France
Stop Croisières

  Terrestres

  350.org
Vert.eco
Vous n'êtes pas seuls

 Bérénice Gagne