Les 133 cardinaux réunis en conclave à partir du 7 mai devront élire le « successeur de Pierre ». Auparavant, tous les cardinaux, y compris les non-électeurs (ceux de plus de 80 ans) ont participé aux « congrégations générales », pour évoquer les questions posées aujourd’hui à l’Église, entendre les avis des uns et des autres et trouver le profil de l’homme le plus à même de diriger la « barque de Pierre ». Il ne s’agira pas d’opter, comme le disent constamment
Daniela Padoan - Vous avez beaucoup travaillé sur l’autoritarisme et les nouvelles formes qu’il revêt depuis quelques années. Comment vos recherches ont-elles convergé avec la création de l’observatoire de l’autoritarisme ? Quelles ombres voyez-vous planer sur l’horizon politique européen 1? Jean-Claude Monod - Je me suis volontiers associé à cette initiative car je travaille depuis plusieurs années sur la montée en puissance de l’autoritarisme et sur la façon dont il mine
On pourrait se perdre dans tout ce bleu, et pourtant ce sont des retrouvailles qui s’opèrent. Retrouvailles avec l’intime et l’universel que nous portons, parfois confusément, parfois consciemment, et que la peintre Geneviève Asse fait surgir, comme une urgence de se retrouver, de se relier au monde et à ce qu’il promet de beau et d’espoir paisible. Peindre entre les choses Est-ce parce que, grande résistante, Geneviève Asse s’est élevée contre la noirceur et la haine ? Est-ce
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »Blaise Pascal Qu’un pouvoir fort cherche à s’émanciper de tout contre-pouvoir, personne ne s’en étonnera. Mais qu’un pouvoir démocratique – et pas n’importe lequel ! – fasse du droit et des juges ses principales cibles en prétendant ouvrir une nouvelle ère post-libérale, voilà qui mérite qu’on y regarde de plus près. La seconde administration Trump, au pouvoir depuis janvier 2025,
De toutes les déclarations dont le président américain Donald Trump a quotidiennement rythmé le monde et nourri ses électeurs en trois mois d’exercice du pouvoir, celle du 14 avril 2025 pourrait rester comme le condensé de la nouvelle violence politique qu’il aura su introduire dans l’histoire humaine. Ce chef d’État avait certes dépassé, depuis longtemps et de très loin, l’imaginaire de vulgarité jamais atteint en politique. On ne citera, pour s’épargner, que son « fucking
J’ai trouvé dans le numéro d’avril d’Esprit un article de M. Thierry Vircoulon sur « La nouvelle crise des Grands lacs ». Il y reprend la thématique qu’il avait déjà développée en février sur le blog Afrikarabia, à savoir l’extractivisme minier comme moteur essentiel de cette crise. Or l’auteur ne peut ignorer que deux tribunes ont été diffusées récemment, par Libération[1] puis par La Croix[2], pour réagir à l’organisation d’un concert de rappeurs congolais